1Q84, tome 3 : Octobre-Décembre

Et c'est ainsi que se termine le monde d'IQ84, qui n'a pas cessé de m'envouter tout du long.
Ce dernier tome est un peu différents des deux autres, avec l'arrivé d'un troisième protagoniste dans l'histoire qui est relativement intéressant.
J'ai cependant un peu moins apprécié ce livre, on a l'impression que l'intrigue est déjà résolu assez rapidement et l'histoire se concentre bien plus sur la romance entre Tengo et Aomamé, un peu mièvre tout de même.

On est dans une attente tout le long du tome, ce qui correspond bien a la situation d'Aomamé, enfermée et cachée dans un appartement. Tout les autres personnages en dehors de nos deux tourtereaux semblent s'effacer, afin de les laisser tout les deux seuls.

J'ai été un peu déçu par la fin et sa simplicité, même si elle peut promettre de nouvelles aventures et difficultés pour nos deux protagonistes.

On a réellement une impression de destin en marche qui m'a un peu ennuyé. On a également bien moins de pensée que l'on pouvait retrouvé dans le tome 1 et 2 et que j'aime beaucoup chez Murakami. On est un peu moins dans le métaphysique.
Cependant, étant déjà attaché aux personnages et à l'histoire, j'ai tout de même aimé ce livre. Et le style de l'auteur, précis et imprécis a la fois, est vraiment très intéressant a lire

Je voulais finir cette trilogie. Passer à autre chose, il m'a fallu 3 jours pour arriver à bout.
Ce fut long et périlleux.
La fin était évidente et c'est peut-être pour cela que j'ai moins apprécié ce roman.

Enfin, une chose est sûre je peux continuer ma découverte de la littérature japonaise.
Je lirais bien sûr d'autres livres de Haruki Murakami, il y en a tant d'autres à découvrir.

Une trilogie que je vous conseille de lire, surtout si vous aimez la science-fiction (ce n'est pas trop ma tasse de thé), les univers parallèles et les longues descriptions des environnements des personnages.

Bonne lecture !

Dernier tome de la trilogie dont j'etais pressée de connaitre la fin.
Des longueurs se sont faites sentir qui ont rendu plus lente la lecture. Je m'attendais a un peu plus de surprise et de fantastique dans ce tome mais 1Q84 reste tout de meme une trilogie interressante

Je termine bientôt ( enfin j'espère) , en audilolivre , IQ84 , le troisième tome .
C'est un rituel : je chausse mes running et sors trotter , le téléphone au bras et le casque sur les tempes . Plutôt que de la musique qui me fait toujours trop accélérer , un livre audio accompagne pour moi idéalement l'ascèse de l'endurance , il incite à la régularité, détache le cerveau de la trajectoire, garde le coeur apaisé. Depuis le deuxième tome , une image s'impose pourtant après chaque session : celle de ces machines en crochet qui servent aux confiseurs à pétrir leur masse sucrée : il torsade , replie , découpe , rassemble , étire , allonge , aère ...vous m'avez compris . On se retrouve dans l'état hypnotique provoqué par ces vidéos d'usinage ou de fonderie , de menuiserie : on observe l'art de l'artisan , comme la magie du travail d'un boulanger ou d'un pizzaïolo acrobatique . Ne pouvant ignorer la qualité de ce qu'il était en train de produire, l'auteur s'est probablement lancé le défi de délayer à l'extrême son contenu , et de ce point de vue il a réussi son coup ; il rejoint l'étagère des grands spécialistes du foutage de gueule en fin de carrière comme Jim Harrison ou John Irving , l'étagère des livres qui interrogent sur le respect dû au lecteur , celui que le lecteur se doit à lui-même ; non , je n'écrirai pas dans la même phrase les mots respect et éditeur.
J'ai lu ici les critiques négatives de ceux qui comme moi se sont fait avoir , soufflent au moins de ne pas l'avoir acheté et spéculent sur le nombre de pages qui eurent suffi à raconter ces quelques bonnes idées.

Tengo et Aomamé, deux trentenaires qui enfants n'ont pas été aimés comme ils auraient dû l'être. Des parents absorbés : 

Fils d'un préleveur insistant de la taxe de la NHK et fille de parents témoins de Jéhovah et leurs deux mains qui se sert à 10 ans, un moment pur, intense, inoubliable.

Autour des enfants, le vide.

Au même âge, une émancipation. 

20 ans passent sans que Tengo et Aomamé ne se soient jamais recroisés. 

Puis vient cette année de la ville des chats :

1Q84 et des meurtres.

Aomamé se cache et lit À la recherche du temps perdu de Proust, allégorique. 

Je n'ai pas tardé après la fin du tome 2 à m'immerger de nouveau, livre 3, dans le monde parallèle de Tengo et d'Aomamé, le suspense était trop grand, comme ma foi en ce grand génie qu'est MURAKAMI.

Ce tome est avant tout consacré à l'enquête du détective Ushikawa, un personnage solitaire, disgracieux et très intuitif, qui a été engagé par la secte des Précurseurs suite à la mort gardée secrète de leur leader.

Il doit retrouver la trace d'Aomamé à présent bien cachée. Ushikawa saura-t-il troubler les dispositions prises par les têtes pensantes de l'élimination du leader ? L'intrigue principale saura t-elle perdurer : Tengo et Aomamé se retrouveront-ils après 20 ans ?

Les intrigues secondaires : S' ils se retrouvent..  Où et quand ce sera ? En 1984, dans La ville des chats, en 1Q84, dans la secte, ou encore au Royaume des cieux ?

Ce livre 3 de 615 pages ne manque pas de fantastique, ni de poésie, c'est ce qui fait que je l'ai lu jusqu'à la dernière lettre… j'ai cependant eu de la difficulté à le savourer, j'ai mis plus d'une semaine à le lire, l'auteur revenant régulièrement sur des informations qu'il avait déjà énoncé plusieurs fois déjà et qui, même d'un point de vue différent, soit d'un autre protagoniste, n'apportent rien de supplémentaire à la compréhension du récit… ( en même temps j'ai lu et adoré les sagas de Robin Hobb qui répète énormément) de plus, j'avais deviné certains dénouements.

L'histoire d'amour de nos héros est très douce du début à la fin, rien que pour cela, je ne regrette pas d'avoir lu 1Q84.

Je me demande si l'auteur a prévu un 4ème tome, toutes les situations mises en place n'ayant pas encore abouties… ou alors le mystère éternel ? Une fin ouverte ? D'après vous ?

Je lirai le tome 4 si un jour il paraît malgré que j'ai été déçue par ce tome là. 

Dernier tome version audio, heureusement qu'il se termine par une interview avec la traductrice, ce qui m'a aidé à comprendre pourquoi cette lecture m'a semblée si longue, lente, répétitive, voire interminable : parce que tout simplement, c'est le cas. Les différences culturelles et littéraires ont été difficiles à surmonter pour moi. Sur les plus de 17 heures d'écoute de ce dernier volet, il ne se passe quelque chose de concret que dans les deux dernières...

Néanmoins, écouter la vie de ces personnages pour lesquels, pendant des heures, il ne se passe quasiment rien, ou plutôt rien de plus que la veille, a un effet quasiment méditatif et fait entrer dans un état second. Par moment, je trouvais cela fantastique, poétique, profond... et par moment ça en devenait tellement insupportable que j'arrêtais mon écoute jusqu'au lendemain. Un récit lent, rempli de détails d'un quotidien monochrome, des occasions manquées à n'en plus finir, il y a quelque chose de superbement vrai dans ce récit, ce qui permet à la partie spirituelle de s'intégrer avec délicatesse. Une belle critique des extrémismes, sans pour autant condamner toutes les formes de croyances.

J'ai particulièrement apprécié le fait que la fin ne réponde quasiment (voire pas du tout) aux questions que le lecteur se pose tout au long de l'ouvrage. Tout n'est pas conclu, clarifié, disséqué, il y a des choses qui existent sans que l'on puisse les comprendre, comme dans notre monde (où ne brille qu'une lune !), et c'est tant mieux.

Bref, je suis superbement partagée. D'un côté, les deux lunes flottent dans mon esprit et cette lecture me laisse très apaisée, d'un autre, peut-être n'est-ce que l'effet du soulagement d'être enfin arrivée au bout de plus de 50 heures de Murakami !

Je conseille cette lecture malgré tout, car c'est une expérience hors du commun, qui ne laisse pas indifférent !

C'est à regret que je laisse derrière moi Tengo et Aomamé avec la fin de la lecture de ce tome 3.
J'ai toujours autant aimé le récit oscillant entre réel et fantastique et la quête de ses deux écorchés pour se trouver et se retrouver.

Je trouve l'introduction du personnage d'Ushikawa judicieuse. Nous suivons ainsi traqueur et traqués qui finalement, s'avèrent avoir de nombreux points communs et buts convergents: se débattre dans cette vie marquée par le manque et les rejets et y trouver un sens.

La fin très ouverte colle parfaitement à l'esprit de cette saga et laisse une grande place à l'imaginaire du lecteur.

Une très belle découverte.

Sacrée déception que cette trilogie. Ce tome 3 ne rattrape rien des deux précédents. J'ai presque l'impression que Murakami s'est moqué de son lecteur. Qu'il a ajouté des strates à son histoire un peu au fur et à mesure que lui venaient quelques idées cueillies par hasard et qu'il essaie avec peine de mettre ensemble et de rendre tout cela cohérent, dans cet univers parallèle... Mais je n'ai pas marché, tout me semble artificiel, surfait et cela ne va pas assez loin. Trop de répétitions, une narration qui se traîne, et qui tourne beaucoup en rond : le fait de changer les points de vue de cette narration oblige, par les découvertes de l'un ou l'autre des personnages, à se répéter, à répéter beaucoup d'éléments déjà connus du lecteur... Et c'est lourdingue. A l'inverse, beaucoup de choses semblent laissées en suspens, inexpliquées, parce que sans doute l'auteur lui-même ne savait plus quoi en faire. Quoi faire de ces bribes d'inventions, de ces bribes de création.s. Je dois encore ajouter que Murakami me donne l'impression de vider tout le Japon de son travail, pour n'en faire qu'une soupe occidentalisée, s'inspirant bien trop des best-sellers qu'il a pu traduire, Voilà, assez de temps perdu pour ma part.

]L'ajout d'un nouveau personnage dans le récit aurait pu être dangereux mais l'auteur maîtrise parfaitement les différentes parties du roman. Chaque personnage a des motivations, des histoires et des péripéties différentes mais tout se rejoint au final de manière limpide. Les rendez-vous manqués sont à la fois extrêmement frustrants mais aussi excitant et fait durer le suspense.

Le meilleur des trois tomes. le moins bizarre et en même temps celui dont le suspens est le plus grand. Un suspens en forme d'attente et de patience, de langueur et d'introspection, de transition générationnelle (père/fils, MOTHER/DAUGHTER), de cheminement jusqu'à enfin réussir à réunir Tengo e Aomamé quelque soit le nombre de lunes qui se trouvent dans le ciel ou la direction dans laquelle regarde le tigre de l'affiche Esso. Un amour au delà de tout, intemporel, évident, immaculé. Ou comment un simple geste - deux mains d'enfants entrelacées - peut changer radicalement le cours des choses et de la vie, jusqu'à créer un passage entre des mondes parallèles.