AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
EAN : 9782246787686
64 pages
Grasset (06/11/2013)
3.63/5   15 notes
Résumé :
Un retour dans la maison de son enfance où chaque recoin éveille un souvenir. Une promesse : ne pas oublier son père. Et il ne l'oublie pas, car la meilleure arme contre la mort, c'est la mémoire. José-Louis Peixoto reconstruit le monde avant la douleur et la perte. Se dévoile alors la découverte déchirante et universelle du Mal. Un livre bouleversant, une véritable ode à l'amour du père, parti trop tôt.
Pourtant, confie l'auteur, il a toujours considéré ce t... >Voir plus
Que lire après La mort du pèreVoir plus
Critiques, Analyses et Avis (5) Ajouter une critique
Ce livre est un récit autobiographique par lequel l'auteur rend hommage à son père tendrement aimé et disparu. L'idée était bonne mais à cause du style de l'auteur, je ne suis pas vraiment conquise par ce texte. Je ressens une sorte de distance et ne suis pas émue comme je devrais l'être. Ma première lecture de cet auteur, car je désire connaître un peu plus les écrivains portugais.
Lien : http://araucaria20six.fr/
Commenter  J’apprécie          263
pour tous ceux ,comme moi qui ont perdu un pere ou une mere qui leur était particulierement proche, ce livre peut être perçu comme la mise en mots, phrases de ce qu'on a ressenti à la disparation de l'être chéri sand avoir eu le talent de le mettre en forme....merci à Jose Luis Peixoto pour le tout petit livre poétique et prennant.....l'émotion suinte du papier...et c'est bien beau.
Commenter  J’apprécie          40
Ce roman est un magnifique hommage d'un homme à son père. l'auteur décrit la souffrance en toute lucidité face à la maladie. L'auteur fait fi de toute pudeur et crie presque les mots qu'il aimerait que son père entende. On ne peut retenir les larmes devant une telle beauté livresque ! Car qui n'a pas envie de dire ces mots à un proche perdu. L'auteur ne s'est jamais tant livré qu'avec ce roman.
Commenter  J’apprécie          30
Un homme retourne dans la maison de son enfance après la mort de son père. Tout lui rappelle des souvenirs et lui permet de ne pas oublier, ne pas oublier tous les moments partagés avec son père.
Une cinquantaine de page pour ce poème en prose à la mémoire d'un père disparu. Un texte court mais pas forcément très abordable, si l'on accroche pas au style de l'auteur, comme cela a été mon cas.
Commenter  J’apprécie          00
Ne commettez pas mon erreur. Ne pensez pas trouver dans La mort du père de José Luis Peixoto des parcelles de la célébrissime Lettre au père de Franz Kafka. Les deux n'ont rien à voir. En fait, il ne pourrait exister de plus grand antagonisme littéraire. S'il fallait leur trouver un point commun, ce serait celui de n'avoir jamais été lu par les hommes à qui ils étaient destinés. Oui. Mais là où Kafka note ses déboires avec un père dont il reproche l'autoritarisme, Peixoto écrit pour témoigner de la grandeur d'un homme dont l'absence – insupportable – ôte une fraction de sa vie. Déchirant...
Lien : http://publikart.net/la-mort..
Commenter  J’apprécie          20

Citations et extraits (5) Ajouter une citation
Sur le bord de la route, parmi des étendues jaunies de buissons et de chardons secs, parmi des champs de blé géants, surgissent des herbes courageuses et rares, surgissent des papillons qui, du feu sanglant de leurs flammes, allument la blondeur et l'or. Des marées flavescentes brûlent. Des manteaux jaunes s'élèvent vers le ciel et vers le soleil, les transpercent et en jaillissent. Et dans le matin, déjà presque l'après-midi de ce printemps torride, il y a tant d'éclats qui éblouissent les yeux. Aveuglé, je regarde de côté et je me vois petit, il y a bien des années, quand j'étais assis sous la courroie nécessaire de la ceinture de sécurité, je me vois impatient, demandant : il y en a pour combien de temps ? De nouveau je regarde la route.
Commenter  J’apprécie          120
En suspens dans l'air, ma main s'est dirigée vers ton tiroir. Et, là où tu l'as posée dans ta fatigue, ta montre t'attendait encore, les secondes passaient encore sur le cadran : une autre une autre une autre, des secondes qui se superposaient encore, même après toi, des secondes et du temps encore, comme si rien n'avait altéré le labeur ténu de tisser un fil fin et interminable, le fil menu, comme s'il ne pouvait être coupé à tout instant, comme s'il ne pouvait être coupé abruptement pour ne plus jamais être réuni, jamais plus nous réunir. J'ai ouvert la boucle du bracelet de ta montre et je l'ai refermée sur mon poignet.
Commenter  J’apprécie          110
(Et) j'ai pensé : les hommes ne pourraient-ils mourir comme meurent les jours? Comme cela avec des oiseaux qui chantent sans soubresauts, et une clarté liquide et vitrée sur toute chose, et la fraîcheur, la suave fraîcheur, la brise légère qui fait trembler les petites feuilles des arbres, le monde inerte ou qui se meurt calmement, et puis le silence qui croît, naturel, si naturel, le silence attendu, et finalement juste, et finalement digne.
Commenter  J’apprécie          140
... les hommes ne pourraient-ils mourir comme meurent les jours ? Comme cela, avec des oiseaux qui chantent sans soubresauts, et une clarté liquide et vitrée sur toute chose, et la fraîcheur, la suave fraîcheur, la brise légère qui fait trembler les petites feuilles des arbres, le monde inerte ou qui se meut calmement; et puis le silence qui croît, naturel, si naturel, le silence attendu, et finalement juste, et finalement digne.
Commenter  J’apprécie          60
C'est ton visage que je trouve. Contre nous grandit le matin, grandit le jour, grandit une lumière fine. Je te vois dans les regards.
Commenter  J’apprécie          170

Videos de José Luís Peixoto (3) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de José Luís Peixoto
Vidéo de José Luís Peixoto
autres livres classés : littérature portugaiseVoir plus
Les plus populaires : Non-fiction Voir plus


Lecteurs (28) Voir plus



Quiz Voir plus

Les écrivains et le suicide

En 1941, cette immense écrivaine, pensant devenir folle, va se jeter dans une rivière les poches pleine de pierres. Avant de mourir, elle écrit à son mari une lettre où elle dit prendre la meilleure décision qui soit.

Virginia Woolf
Marguerite Duras
Sylvia Plath
Victoria Ocampo

8 questions
1720 lecteurs ont répondu
Thèmes : suicide , biographie , littératureCréer un quiz sur ce livre

{* *}