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3.53/5 (sur 218 notes)

Nationalité : États-Unis
Né(e) à : Meridian, Mississippi , le 24/07/1955
Biographie :

Brad Watson est un écrivain et un réalisateur américain.

Diplômé d'anglais de l'Université d'État du Mississippi (1978), il obtient un MFA en écriture et littérature anglaise de l'Université de l'Alabama.

Brad Watson se consacre à l’écriture après avoir tenté sa chance à Hollywood, puis travaillé dans le bâtiment ou comme éboueur. Il a été également journaliste, éditeur et publicitaire.

En 1988 il retourne à l'Université de l'Alabama où il enseigne l'écriture créative. Il est professeur à l'Université du Wyoming, responsable du département de Creative writing, depuis 2005.

Son premier recueil de nouvelles, "Last Days of the Dog Men" (1996), acclamé par la critique, a obtenu le prix Sue Kaufman, décerné par l'Académie américaine des arts et des lettres à une première œuvre de fiction.

Son premier roman, "Le Paradis perdu de Mercury" (The Heaven of Mercury, 2002), l’a conduit en finale du prestigieux National Book Award.

Son long métrage "Terres et cendres" a été un des événements du festival de Cannes 2004.

Brad Watson a travaillé près de treize ans sur "Miss Jane", publié en 2016.

Il vit avec sa femme, l'auteure et l'entraîneur de chevaux Nell Hanley, à Laramie, en Wyoming.

son site : http://wiltonbradwatson.com/

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Vidéo de

Coffret Noël littérature étrangère https://www.lagriffenoire.com/100784--coffret-litterature-poche.html - Les inséparables de J. Cohen éd. Mercure de France - Miss Jane de Brad Watson éd. Grasset - Les fureurs invisibles du c?ur de J. Boyne éd JC Lattès - L'Arabe du futur - volume 4 (4) de R. Sattouf éd Allary https://www.lagriffenoire.com/125718-achat-bd-l-arabe-du-futur---volume-4.html - Indélébiles de Luz éd. Futuropolis https://www.lagriffenoire.com/131207-achat-bd-indelebiles.html - Je vais m'y mettre de F. Oiseau éd Pocket https://www.lagriffenoire.com/90782-divers-litterature-je-vais-m-y-mettre.html - Je suis Jeanne Hébuterne de O. Elkaim éd. Points https://www.lagriffenoire.com/109376-divers-litterature-je-suis-jeanne-hebuterne.html - Mille jours à Venise Mille jours à Venise de M. de Blasi éd. Folio https://www.lagriffenoire.com/123385-poche-mille-jours-a-venise.html - Les Cygnes de la Cinquième Avenue de M. Benjamin éd. Livre de Poche https://www.lagriffenoire.com/103936-divers-litterature-les-cygnes-de-la-cinquieme-avenue.html - Hollywood Boulevard de M. Benjamin éd. Albin Michel https://www.lagriffenoire.com/103936-divers-litterature-les-cygnes-de-la-cinquieme-avenue.html - Valentine ou la belle saison de A-L. Bondoux éd. Fleuve https://www.lagriffenoire.com/127219-divers-litterature-valentine-ou-la-belle-saison.html - le roi chocolat de T. Montoriol éd. Gaïa https://www.lagriffenoire.com/121462-divers-litterature-le-roi-chocolat.html - Habemus piratam de P. Raufast éd. Alma https://www.lagriffenoire.com/127247-divers-litterature-habemus-piratam.html - Vidocq, du bagne à la préfecture de B. Roy-Henry éd. Archipel https://www.lagriffenoire.com/133369-encyclopedie-vidocq--du-bagne-a-la-prefecture.html - Alain Decaux raconte l'histoire de France de A. Decaux éd. Perrin https://www.lagriffenoire.com/134981-article_recherche-alain-decaux-raconte-l-histoire-de-france.html - L'Affaire Rose Keller de L. Miserole éd. French Pulp https://www.lagriffenoire.com/124185-divers-litterature-l-affaire-rose-keller.html - Ça raconte Sarah de P. Delabroy-Allard éd. de Minuit https://www.lagriffenoire.com/123573-divers-litterature-ca-raconte-sarah.html - 4 3 2 1 de P. Auster éd. Actes Sud https://www.lagriffenoire.com/102638-divers-litterature-4-3-2-1.html - J'ai couru vers le Nil de A. El Aswany éd. Actes Sud https://www.lagriffenoire.com/123188-divers-litterature-jai-couru-vers-le-nil.html - L'immeuble Yacoubian de A. El Aswany éd. Babel https://www.lagriffenoire.com/23382-poche-l-immeuble-yacoubian-babel-843.html - Femme à la mobylette de J-L. Seigle éd. J'ai Lu https://www.lagriffenoire.com/126808-romans--femme-a-la-mobylette.html - Chien-Loup de S. Joncour éd. Flammarion https://www.lagriffenoire.com/121299-divers-litterature-litterature-francaise---chien-loup.html - Tu t'appelais Maria Schneider de V. Schneider éd. Grasset https://www.lagriffenoire.com/120585-divers-litterature-tu-t-appelais-maria-schneider.html - Un fils obéissant de L. Seksik éd. Flammarion https://www.lagriffenoire.com/121295-divers-litterature-litterature-francaise---un-fils-obeissant.html - La Croisière Charnwood de R. Goddard éd. Sonatine https://www.lagriffenoire.com/131891-nouveautes-polar-la-croisiere-charnwood.html - Tout cela je te le donnerai de D. Redondo éd. Fleuve https://www.lagriffenoire.com/?fond=produit&id_produit=109560&id_rubrique=338 - Concours pour le Paradis de C. Renucci éd. Albin Michel https://www.lagriffenoire.com/121084-divers-litterature-concours-pour-le-paradis.html - La vérité sort de la bouche du cheval de M. Alaoui éd. Gallimard https://www.lagriffenoire.com/121725-romans--blanche---la-verite-sort-de-la-bouche-du-cheval.html - le douzième chapitre de J. Loubry éd. Calmann-Lévy https://www.lagriffenoire.com/124878-nouveautes-polar-le-douzieme-chapitre.html - Les fantômes du vieux pays de N. Hill éd. Folio https://www.lagriffenoire.com/122638-essai-les-fantomes-du-vieux-pays.html - Présumée disparue de S. Steiner éd. Les Ar

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Citations et extraits (26) Voir plus Ajouter une citation
Cette Hattie, fille d'Emmalene, la sage-femme, avec son enfant illégitime, il l'avait prise en pitié et l'admirait pour sa remarquable dignité, sa maturité précoce. Un de ses patients avait un jour repéré la présence de son fils, Mister, qui jouait tout seul dans le jardin, et il avait déclaré que ces gens de couleur ne savaient décidément pas s'occuper de leur famille. Il s'étonnait parfois de la facilité avec laquelle, il oubliait combien les gens étaient cruels et ignorants, des paysans jamais sortis des petits hameaux où ils étaient nés, où ils avaient grandi et où ils mourraient sans doute.
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À la fin du printemps, l'année de ses six ans, une conscience plus complexe d'être différente des autres avait commencé à se former dans son esprit, telle la racine d'une plante étrange au plus profond des bois. À certains moments, elle avait l'impression d'être une créature étrange et silencieuse, un être invisible, davantage un fantôme qu'une personne, un enfant, une petite fille. Plus souvent qu'à son tour, elle sentit la tape légère de la main de sa mère derrière sa tête et entendit sa voix lui dire, Réveille-toi, est-ce que tu serais devenue sourde, muette et aveugle maintenant ? L'espace d'une seconde, c'était comme si quelque chose d'aussi immatériel qu'elle-même, un ange gardien malveillant, l'avait brutalement ramenée au monde contre sa propre nature avant de s'éloigner dans un souffle à la force d'invisibles ailes.
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Jane apprit à essuyer les mots sombres et violents, comme une brise néfaste dans un univers traversé de vents d'intensités variables, mais éphémère et sans grandes conséquences.
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"Tu fais jamais ça avec les animaux ? Tu restes là et tu les regardes sans rien dire, et tu laisses le silence s'installer jusqu'à que tu te mettes à tout entendre, tout ce que tu entendais pas avant d'avoir fait le calme en toi, et alors tu vois que les animaux se calment aussi.
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« Avec le temps, la beauté de l’enfant émaciée aux cheveux sombres et aux yeux bleus qu’elle était devait se métamorphoser, les années l’aiguiseraient, elle deviendrait un signe imperceptible de sa dissemblance, de sa farouche liberté, et un message silencieux adressé à tous ceux pour qui sa présence au monde paraissait impénétrable au-delà d’un seuil dont elle seule avait décidé. »
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Jamais on n'aurait cru qu'une personne affligée d'une telle malformation fût ou pût être joyeuse, qu'elle ne se laissât pas aller à la mélancolie ou qu'elle n'eût pas le goût du malheur. Très tôt, elle s'était trouvé des façons de composer avec sa vie, la vie en général. Et en grandissant, il devint évident qu'elle ne craignait pour ainsi dire rien - seuls les chevaux peut-être, et quelque chose qu'elle ne parvenait pas à définir, qu'elle ne parvenait pas à définir, une présence insolite qui n'était pas, ou pas entièrement en tout cas, de ce monde.
Elle ne redoutait pas ces fièvres qui avaient emporté son frère William à l'âge de trois ans, avant sa propre naissance. Dans son esprit, pareil destin était celui de cet enfant-là, pas le sien.
Elle ne craignait pas les serpents, pas même les venimeux, persuadée qu'ils ne la mordraient jamais si elle les laissait tranquilles.
Les moustiques, pour une raison qui leur appartenait, ne la piquaient pas, bien qu'elle ne prît contre eux aucune protection.
Elle n'avait pas peur des poules, parce qu'elle les jugeait d'une sagesse comique, en dépit de leur stupidité proverbiale.
De même pour les cochons, malgré leurs affolements fréquents et inattendus ou leurs assourdissants concerts de panique étrangement orchestrés qui l'effrayaient au début, jusqu'à ce qu'elle en perçût le caractère burlesque. Ces mouvements de frayeur étaient intempestifs, ils disparaissaient aussi vite qu'ils étaient venus. Les vaches, à l'évidence, ne présentaient aucun danger, sauf si on menaçait leurs petits. Le taureau quant à lui était soigneusement tenu à l'écart dans un petit enclos réservé.
Elle n'avait pas peur des coyotes qui jappaient la nuit dans les champs, ni des panthères dont les feulements montaient parfois du plus profond des bois. Elle adorait s'agenouiller devant la fenêtre ouverte pour écouter le chœur des coyotes et imaginer ce qu'ils pouvaient bien se chanter, et l'importance que revêtait pour eux cet échange. Cela ne la dérangeait nullement qu'ils déchiquettent mulots, lapins et écureuils, ni qu'ils pourchassent les faons nouveau-nés. Ni que les panthères emportent parfois un petit veau. L'étrange peur qu'elle éprouvait d'un animal inconnu, voire légendaire, née la nuit où elle s'était imaginé en entendre grogner un à proximité de la maison et où elle avait été terrifiée.
...
Elle avait peur des chevaux...
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Elle venait d'entrer dans le nef secrète d'une cathédrale aviaire, peuplée de créatures à plumes et ailées qu'elle n'avait jamais vues.
Immobiles, silencieuses, leurs yeux noirs et luisants étaient posés sur elle, leurs becs blancs entrouverts dans une mystérieuse et fébrile attente.
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« Toutes les choses de cette nature, apparemment sans rapport les unes avec les autres – les pluies torrentielles, le liquide salé qui jaillit d’une huître charnue et glacée, la peau douce des champignons des bois, la mort soudaine et violente d’une poule, le bouton plissé d’une fleur avant qu’elle s’ouvre, une meute de chiens sauvages efflanqués qui trottinent dans un champs, le grincement d’une ligne à pêche qui se tend sous les assauts d’une brème, le moment où l’on détache de ses arêtes la chair blanche et fine du poisson, une coquille de noix lisse et dure dont la forme ovale vous roule au creux de la paume, la sensation presque palpable que la lumière décline – tout, pour Jane, avait quelque chose de sexuel. Non que ce fût ainsi qu’elle l’aurait exprimé ou aurait pu le faire, en particulier à cet âge (6 ans). Mais elle le sentait en elle aussi profondément et aussi fort qu’un amant. Elle se laissa tomber dans les herbes hautes du bosquet et dans l’obscurité, une sorte de courant électrique la traversant, pareil aux délicieuses palpitations de l’extase. »
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« Mais désormais, elle y pensait beaucoup, elle y pensa durant tout l’hiver et ce début de printemps. Elle se savait différente. Elle comprit avec davantage de clarté encore qu’elle était la seule à être faite comme elle. Elle était bizarre. Elle s’habitua à ce sentiment de honte brûlant qui pouvait lui monter au visage, lui picoter soudain le cuir chevelu et lui donner envie de pleurer. L’été était en avance et battait déjà son plein en juin. Il faisait chaud. Elle se mit à porter des robes légères et abandonna sa couche. Elle restait à l’ombre toute la journée, et se précipitait derrière un buisson ou un arbre quand le besoin s’en faisait sentir, au lieu des espaces ouverts qui lui allaient très bien quand elle était plus petite. (…) Et chaque fois que cela se produisait, elle ressentait cette flambée de honte, et elle éprouvait alors le sentiment cuisant de sa propre bizarrerie. »
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Tu veux que je te dise une chose très intéressante sur les oiseaux, Janie ?
La plupart d'entre eux, à part les canards, les oies et quelques autres, en tout cas tous les oiseaux chanteurs ...
n'ont pas d'appareil génital apparent.
Tout se trouve à l'intérieur. Les mâles et les femelles ont tous cette espèce de petit canal qu'on appelle cloaque, et quand ils sont prêts à s'accoupler, le cloaque enfle, et ils pressent simplement leurs petits canaux l'un contre l'autre et le sperme du mâle rencontre l'oeuf de la femelle, et voilà, ça fait des petits oiseaux.
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Bien avant de devenir Premier peintre du roi, et de réaliser les décors de la galerie des Glaces à Versailles, Charles Le Brun fut élève de Simon Vouet. De quel tragédien fit-il le portrait en 1642 ?

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