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Critiques de Confucius (46)
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Les entretiens de Confucius

Les entretiens de Confucius sont une sorte d'hybride avant l'heure entre les dialogues de Platon et Le Prince de Machiavel. Cependant, c'est beaucoup plus à bâtons rompus et l'on ne déroule pas un argumentaire comme chez les deux penseurs sus-mentionnés.

Ici, on chemine cahin-caha dans l'enseignement d'un maître vis-à-vis de ces disciples au gré des situations même si l'ordonnancement des chapitres est plus ou moins cohérent.

Cela se présente tantôt comme un dialogue type Platon, tantôt comme une suite d'aphorismes, le tout visant plus ou moins à définir ce qu'est un homme de bien et la façon dont il doit se conduire, tant vers le haut de la hiérarchie sociale que vers le bas.

Est-ce une philosophie ? Est-ce une religion ? Est-ce un code moral ? Est-ce autre chose encore? Je ne suis pas assez calée pour y répondre ; probablement un peu de tout ça à la fois.

En somme, à mon misérable avis, une lecture pas inintéressante mais pas non plus hyper captivante car on enfonce souvent des portes ouvertes du genre " A implique B, mais B n'implique pas forcément A ".



(PS: En écrivant cette dernière remarque, cela me rappelle étrangement un très ancien prof de maths que j'avais eu et qui disait " Toutes les Renault sont des voitures mais toutes les voitures ne sont pas des Renault ". Aurait-il été, finalement, un adepte caché du confucianisme ? Je me demande maintenant...)
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Les entretiens de Confucius

Ce qui étonne dans ces entretiens, fruits le plus souvent de discussions entre Confucius et ses disciples, c’est non seulement leur bon sens et leur vivacité, basés sur une longue expérience du réel, mais aussi la part de bonhomie qui les anime. Confucius était un maître affable autant que lucide, soucieux d’harmonie et de justice, de musique et de poésie, des rites garants de l’ordre social et de la bonne marche des gouvernements. Il ne cessa d’exalter la vertu, la fermeté en même temps que la simplicité et la compassion, face à la décadence et la corruption du monde.
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Les entretiens de Confucius

Une compilation de réflexions, de citations de Confucius et de ses disciples toujours d'actualité pour la quasi-totalité. Regroupé par thème, il y a quelques textes que je n'ai pas bien compris, c'est donc un recueil à lire très très lentement. Quoiqu'il en soit c'est un très bon livre pour essayer de comprendre la sagesse asiatique.

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Les entretiens de Confucius

Un petit livre assez court qui nous présente Confucius à travers ses paroles, ses attitudes et ses actes, principalement dans ses relations avec ses disciples.

Art de vivre, sagesse pragmatique qui s'appuie sur la voie de Lao-Tseu pour définir une morale qui soit à la fois élévation spirituelle et code de vie ce condensé de la pensée de Confucius nous le montre enseignant à ses disciples mais aussi aux grands de de la Chine, prêchant avant toute chose mesure et pondération, ce qui explique sans doute les syllogismes dont il use et abuse pour démontrer quelque chose : tentative pour équilibrer le yin par rapport au yang ou simple tournure de style ? J'avoue que je me suis posée la question.

Grand précurseur de Montaigne il n'a pas le pragmatisme forcené d'un Machiavel et place l'honnêteté avant l'efficacité. Ou plus exactement il explique que c'est la droiture qui est à l'origine de l'efficacité (quel optimisme !)

Soucieux du bien-vivre ensemble il s'appuie sur des principes religieux assez rigoristes adaptés à la Chine de cette époque qui comprennent la soumission au père et au souverain.

Intéressant pour tous ces aspects, ce petit livre n'est pas à lire d'une traite, mais plutôt par petits bouts, et certaines remarques restent tout à fait actuelles.

On peut regretter toutefois que certaines phrases, détachées de leur contexte, aient perdu à la fois de leur force et de leur sens, surtout quand on est, comme je le suis, assez mauvais connaisseur de l'histoire et de la pensée chinoise.
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La sagesse selon Confucius

Ce recueil trouve certainement son intérêt principal dans sa gratuité en format numérique ; mais avouons-le, il est toujours fructueux et instructif pour l'esprit de compulser les paroles d'un grand sage, non ?





Une petite et relativement complète biographie au début de l'ouvrage pose de bonnes bases, en plus de la répartition de ses citations en différents thèmes :

* La morale

* le pouvoir

* L'humanité

* La sagesse

* La droiture

* L'âme

* La perfection

* La famille

* le bonheur





Philosophe chinois né en 551 avant notre ère, Confucius était un grand penseur qui a largement compté dans la culture asiatique et qu'il a estampillé de son aura jusqu'à nos jours. Maints de ses énoncés se révèlent emprunts d'une rare modernité grâce à certaines pensées toujours d'actualité.



En bref, "La sagesse selon Confucius en 230 citations" est un sympathique petit livre de chevet assez profitable en somme - que vous vous en teniez à une citation par jour, pour faire durer le plaisir, ou que vous l'avaliez en moins d'une heure - à lire, à relire, à survoler ou à carrément méditer pour les plus fervents adeptes.

Un livret véritablement intéressant de par sa simplicité : en effet, il ne faut guère avoir de licence en philosophie, ni même de réelles connaissances en la matière, pour apprécier pleinement ses saveurs.





Pas plus de 3 étoiles car ce n'est tout simplement pas ce que j'appelle une vraie lecture en tant que telle, plus un passe-temps certes original, et qui bien qu'agréablement enrichissant, ne casse pas trois pattes à un canard non plus. Mais aucune raison de s'en priver pour autant ; pouvoir replacer, dans une banale conversation, une citation de Confucius, ça l'fait ;-)









Bon à savoir :

Apparemment, le format dit "broché" (à moins de 5€) serait en fait un jeu de 78 fiches cartonnées.
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Les entretiens de Confucius

La légende de Confucius est tellement magnifiée comme une pierre de jade, pensez donc, à la louche 400 ans avant notre ère, comme un galet, pierre anguleuse à la base, poli par l'histoire ; son environnement guerrier auquel il mit fin, dynastique auquel il ne mit pas fin, embringué dans diverses expériences aux affaires, aux moeurs, et que sais-je encore, que sa pensée est trop belle pour être honnête, puisqu'elle est bâtie en soi à la fois sur la réaction et la collusion, et puis certaines citations présumées venir de lui sont tellement brillantes et impérieuses dans la forme, qu'il est impossible de ne pas y voir une forme de sophisme.



Pourquoi si loin, un tel personnage né du vice serait-il plus entendable de la sorte. Donc, je ne prends pas pour argent comptant tous ces préceptes dont certains, à bien étudier, sont fallatieux ou en tout cas sujets à caution. Et pourquoi pas, me direz-vous, mais se pose-t-on la question déjà pourquoi ?
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Les entretiens de Confucius

Le texte fondateur du principal courant de pensée chinois est un petit recueil de sentences et d'anecdotes, d'époques et de provenances variées. Comme pour tous les textes de cette importance, il serait ridicule d'en faire la critique sur le mode j'aime/j'aime pas. Je dirai donc juste ce qui a éveillé en moi un écho dans un texte aussi éloigné dans le temps, l'espace et la culture.

Et je commencerai par ce qui m'a rebuté au premier abord, et d'abord le ritualisme du confucianisme qui tend à maintenir la société dans un ordre ancien, c'est-à-dire une forme de conservatisme. Confucius propose de réguler les conflits par le rite, de rétablir un ordre du monde stable et hiérarchisé. C'est une pensée à visée politique. Il faut dire qu'à son époque, dite "Des printemps et des automnes", les royaumes qui composent la Chine sont en perpétuels conflits, et au sein même de ces royaumes, la lutte pour le pouvoir est la principale préoccupation. On comprend dès lors qu'une pensée politique qui naît dans ce contexte aspire à un peu d'ordre et de paix. Il n'empêche que le refus du changement, la hiérarchie et le conservatisme ne sont pas vraiment les valeurs que je mettrais en premier.

Mais ces tendances de la pensée confucéenne, bien réelles, n'en sont pas le fond. Le ritualisme n'en est pas vraiment un si l'on examine ce qui doit inspirer la pratique du rituel. Ce qui apparaît alors comme plus fondamental ce sont des valeurs morales individuelles. Et l'on s'aperçoit que le rituel vise avant tout à trouver la juste attitude envers autrui. Bien sûr, cela concerne les attitudes à tenir entre les différentes couches sociales, mais il s'agit aussi, plus profondément, de relations entre individus. Et à ce niveau là, le confucianisme dépasse les circonstances historiques qui l'ont vu naître pour toucher à quelque chose d'universel.

La valeur centrale est le 'ren', parfois traduit par 'humanité'. Son caractère chinois est composé du signe qui désigne l'homme et de celui du deux. Ainsi, la principale question est ce que nous devons faire quand nous sommes en présence d'un autre humain. Dans toute sa simplicité, je trouve très beau ce retour à l'essentiel. Et l'on voit de nombreuses sentences des Entretiens donner des conseils de bienveillance, de compréhension, de discernement, voire d'indulgence.

Les confucianistes se sont donc engagés dans l'action administrative et politique. En cela, ils ont été critiqués par les taoïstes, qui prônaient plutôt le retrait du monde (et dont je me sens plus proche). Pourtant, confucianistes et taoïstes partagent la notion de 'tao', la voie, qui garantit un ordre du monde. Les confucianistes trouvent cet ordre dans la tradition, les taoïstes plutôt dans le cosmos et la nature. Les valeurs de la pensée chinoise ont circulé d'un courant à l'autre. Alors même dans le confucianisme, qui n'est pas celui qui m'attire le plus spontanément, l'on peut trouver des principes de vie qui ramènent à l'essentiel.
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Confucius : Maximes et pensées

La facilité avec laquelle on s'empare des citations de Confucius montre à l'évidence trois choses : un qu'on est en présence d'un esprit supérieur qui nous dicte ses bons mots ; deux qu'un esprit supérieur qui nous précède dans l'idée ne veut pas forcément dire qu'on manque de culture non seulement pour ne pas être le seul à la penser, mais ne pas avoir été le premier à la penser ; trois qu'elles vont dans le sens de ce que les gens attendent, ça rassure, ça leur flatte l'esprit jusqu'à se les faire leurs, pouvant même s'interprêter comme une faiblesse de l'esprit ; rien ne dit en tout cas que c'est forcément vrai : les apparences sont parfois trompeuses
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La sagesse selon Confucius

La sagesse est toujours bonne à écouter, surtout quand elle est millénaire. Beaucoup d'allusions à la vertu et au vice, à la perfection et la sainteté, aux rapports avec les parents, mais aussi au pouvoir et sa façon de l'exercer.

Il n'y a pas beaucoup de pages à lire, mais elles sont riches d'une philosophie qui sert de marche-pied à quelques idées plus modernes comme celles qu'ont pu développer Spinoza ou Nietzsche. Enrichissant.
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Les entretiens de Confucius

Des citations qui ont éduqué des millions d'hommes pendant une vingtaine de siècles.

Certaines sont très belles!
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Les entretiens de Confucius

Né en 551 avant Jésus-Christ, dans une période de forts bouleversements et de troubles, Confucius est une des figures emblématique et incontournable de la pensée chinoise, car nombre de penseurs d'hier et aujourd'hui se réclament de son école.

Cet ouvrage des Entretiens de Confucius se présente sous forme de maximes, et serait une compilation effectuée après la mort de celui-ci par ses disciples. Y est décrit l'idéal de vie de l'homme de bien, mais également l'art de gouverner. Car pour Confucius, comme le souligne Anne Cheng dans son introduction "les préceptes de la morale individuelle guident (…) l'attitude politique".

Un petit ouvrage, certes, mais fondamental, qui peut se lire rapidement, ou être dégusté lentement...

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Pensées de Confucius

Une traduction de Confucius par un Jésuite, Séraphin Couvreur qui fait autorité, mais pas seulement puisqu'il a fait l'erreur de traduire Qiling par licorne, alors qu'il s'agit en fait d'une créature fantastique chinoise, qui aurait annoncé la naissance de Confucius à la mère, en lui disant qu'il sera un roi sans couronne. Il y a donc dans l'introduction de cette édition, des informations sur la vie de Confucius, la part de légende et la part de réalité qu'on a pas dans la première traduction que j'ai lu.... et on se dit... à oui.... J.. Rowling n'a pas inventé le Qiling.... elle l'a mis tel qu'elle en rajoutant une histoire de danse... par rapport à ce qu'on lit sur la légende de Confucius (il y a une description physique c'est exactement ce que l'on voit à l'écran...) et l'on se dit qu'est-ce qui est si important dans cette traduction réputé d'un jésuite du XIXe ? D'abord au début de chaque chapitre, il y a un petit texte, qu'il n'y a pas dans l'autre... il serait intéressant de savoir d'où notre jésuite sort ces quelques lignes supplémentaire... en tout cas, cela ne gâche rien... le sens ne semble pas être trahit, même si je n'ai ni le texte en chinois, ni les connaissances pour traduire ( je ne possède que quelques vagues rudiments), mais d'après mes études de Shiatsu (avec des bases de MTC) et mes différentes lectures, rien ne semble trahir la pensée chinoise, même si je ne suis pas une experte...

Prenons un texte, et regardons les deux traductions dans le premier chapitre :

La traduction du jésuite Séraphin Couvreur :

1.5 Le Maître dit : "Celui qui gouverne une principauté, qui entretient mille chariots de guerre, doit être attentif au affaires, et tenir sa parole, modérer les dépenses et aimer les hommes, n'employer le peuple que dans les temps convenables".

On y ajoute une note : afin de ne pas nuire aux travaux des champs, (sans doute parce que c'est sous entendu dans le texte chinois, mais pas explicitement cité, il faudrait vérifier...)



Dans la traduction de Pierre Rickmans :

1.5 Le maître dit : " Pour gouverner un Etat d'une certaine importance, il faut traiter les affaires avec dignité et bonne foi, cultiver la fragilité et la compassion, n'imposé de corvées au peuple que durant les périodes prescrites."



On le voit, en gros les traductions sont les mêmes, le sens général est le même, mais l'un a un sens plus poétique, et l'autre est plus sec, plus directe... difficile de savoir quel est le style de Confucius, quand on n'ai pas Chinois... même avec le texte, vue qu'un sinogramme a plusieurs sens, ce n'est pas forcément évident pour quelqu'un qui n'est pas chinois...

Je dirais prenez cette version si vous voulez un texte plus poétique, et l'autre version si vous voulez un texte plus court et concis... mais à première vue... il ne semble pas y avoir grande différence de traduction à ceci prêt que notre Jésuite fait ressortir toute la beauté de la langue française, ce qui n'est pas une mince affaire quand on traduit du Chinois.... il n'est pas facile déjà de faire des phrases correctes... en français... alors j'aurai tendance à aimer les deux traductions, 'une pour sa concision, très certainement proche de celle du chinois, et l'autre pour sa poésie sans doute déguisé sous les multiples sens de certaines caractères chinois... et je pense qu'on peut s'amuser longtemps avec tout cela... et seul le très instruit pourrait nous en dire d'avantage... bref, intéressons-nous, notons les différences... mis ne chinoisons pas trop!
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La sagesse selon Confucius

Il y a des moments où il fait bon écouter les sages !

Le chinois Confucius donnait la bonne parole il y a 2500 ans et ses idées pratiques et philosophiques semblaient aller à l'encontre du milieu politique de son époque. Jeune, Confucius voulait être connu et soulager la misère du monde, ce qui est louable. Alors l'enseignement de la sagesse fut l'aboutissement de toute sa vie de grand érudit.



Ce petit recueil « La sagesse selon Confucius » regroupe des citations classées par grands thèmes bien que toutes tournent autour des louanges d'une vie vertueuse.

On peut être étonné par le côté parfois manichéen des propos de Confucius quand il décrit l'homme bon et l'homme mauvais comme si il n'y avait pas d'évolution possible. Mais cela ne m'empêche pas d'aimer particulièrement ses références au tir à l'arc, qui était une de ses occupations favorites. Je citerai, par exemple : «L'archer peut, d'une certaine façon, être comparé au sage : s'il s'écarte du but qu'il vise, il entre en lui-même pour en trouver la cause.»

Et même si les femmes n'ont pas beaucoup de place, à part la mère, je trouve que ces propos bienveillants peuvent encore être rappelés aujourd'hui parce que cela fait du bien.





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Les entretiens de Confucius

un des courant de pensée de l'asie (avec le boudhisme)





un classique



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Les entretiens de Confucius

Les Entretiens de Maître Kong se composent de 20 livres. En lisant, nous imaginons Maître Kong Confucius ou Kongzi) récitant la sagesse, tandis que ses disciples écoutent et compilent assidûment ses enseignements. Il est écrit au passé, par exemple : 'Le Maître a dit : 'N'est-il pas agréable d'apprendre avec une persévérance et une application constantes ?



Tout au long du livre 1, nous sommes exposés à différents philosophes qui font des déclarations déclaratives, mais ce qui est unique à propos de Confucius, c'est qu'il fait des déclarations déclaratives posées sous forme de questions - 'n'est-il pas vrai que...'

Cependant, contrairement à Socrate, Confucius professe connaissances et prétend les transmettre à d'autres. Il connaît La Voie. Confucius est mort vers 479 av. J.-C. et après sa mort, ses disciples ont compilé ces aphorismes tout au long des 4e et 5e siècles av.



Livre 1

Le livre 1 des Entretiens aborde les questions de l'éducation et explique pourquoi elle est importante pour devenir un homme de vertu complète.

Qu'est-ce que la vertu complète dans les Entretiens ? Un homme a une vertu complète quand il : 1) ne se trouble pas même lorsque les autres hommes ne le remarquent pas, 2) des paroles fleuries et une apparence insinuante ne sont pas de la vraie vertu, 3) un homme de vertu complète n'est pas glouton et il est sérieux dans tout ce qu'il entreprend, il aime apprendre et fréquente la compagnie des hommes de principe.



Livre 2

Le livre 2 se concentre sur l'exercice du gouvernement dans la vertu. Si les gens ordinaires ne sont dirigés que par des lois, ils les suivront par peur de la punition, mais s'ils sont dirigés par un chef vertueux, les gens ordinaires regarderont plutôt vers le haut et refléteront cette vertu.

La vertu dans une ville ou une nation exige une piété filiale.



Livre 3

Le livre 3 est obscur, se concentrant sur une controverse entourant un sacrifice à une montagne, que Confucius trouve dépourvue de vertu. De plus, le livre contient la critique par Confucius d'une performance musicale.



Livre 4

Le livre 4 concerne les mœurs vertueuses qui constituent un quartier. Jusqu'à présent, le texte a abordé l'apprentissage, comme la vertu parfaite d'un individu, et a progressé jusqu'au dirigeant vertueux d'une ville, et concerne maintenant un quartier - un lieu d'habitation parmi les familles. L'homme supérieur s'accroche à la vertu, et il ne se soucie pas des richesses ou du pouvoir s'ils ne sont pas atteints de la bonne manière.



Livre 5

Le livre détaille un étrange échange entre le Maître et Kung-ye Ch'ang, Nan Yung, Tsze-chien et Tsze-kung. Confucius conclut les échanges en annonçant que certains de ses amis et disciples sont vertueux, mais aucun n'est plus grand que dans son amour de l'apprentissage.



Livre 6

Dans le livre 6, Confucius joue un rôle quelque peu en sourdine. Il détaille les querelles politiques régionales. Comme le reste du texte, il est entrecoupé de citations du Maître :

Le Maître a dit : 'Les sages trouvent du plaisir dans l'eau ; les vertueux trouvent du plaisir dans les collines. Les sages sont actifs ; les vertueux sont tranquilles. Les sages sont joyeux ; les vertueux vivent longtemps.'

Il s'étend également plus sur l'homme de vertu parfaite:

'Or l'homme de vertu parfaite, voulant s'établir lui-même, cherche aussi à en établir d'autres ; voulant s'agrandir lui-même, il cherche aussi à agrandir les autres.'

'Être capable de juger les autres d'après ce qui est proche en nous-mêmes, c'est ce qu'on peut appeler l'art de la vertu.'



Livre 7

Voici un beau passage du Livre 7 sur l'importance de la solitude et de la contemplation :

Le Maître a dit: 'Un émetteur et non un fabricant, croyant et aimant les anciens, j'ose me comparer à notre vieux P'ang.'

Le Maître a dit : 'Le trésor silencieux de la connaissance: apprendre sans satiété et instruire les autres.'



Livre 8

Notez les louanges du Maître envers un autre homme :

'Je ne trouve aucun défaut dans le personnage de Yu. Il se servait de nourriture et de boissons grossières, mais faisait preuve de la plus grande piété filiale envers les esprits. Ses vêtements ordinaires étaient pauvres, mais il a montré la plus grande élégance dans sa casquette et son tablier sacrificiels. Il vivait dans une maison basse et mesquine, mais dépensait toutes ses forces sur les fossés et les canaux d'eau. Je ne trouve rien de tel qu'un défaut chez Yu.



Livre 9

Dans le livre 9, les disciples de Confucius énumèrent ses paroles concernant la rentabilité, les nominations du ciel et la vertu parfaite, entre autres sujets.



Livre 10

Dans ce livre, Confucius se décrit. Il s'habillait simplement et sincèrement dans son village, et il parlait prudemment dans les situations politiques. Il a parlé avec respect à ses dirigeants. Lorsqu'il s'éloignait d'un public, il semblait détendu. Il mangeait très peu, ne buvait jamais de vin , ne mangeait pas de viande séchée et avait toujours du gingembre.



Livre 11

Confucius s'identifie clairement comme un conservateur. Il oppose les gens d'autrefois (les rustiques) aux gens d'aujourd'hui (les gentilshommes autoproclamés), et il dit qu'il se tient aux côtés des gens d'autrefois. Confucius énumère les grands hommes qu'il respecte et comment il s'est comporté envers eux.



Livre 12

L'un des disciples du Maître lui pose des questions sur la 'vertu parfaite' - la notion soulevée dans le livre 1. Le Maître a dit : 'S'assujettir soi-même et revenir à la propriété, c'est la vertu parfaite. Si un homme peut un jour se soumettre et revenir à la bienséance, un sous-ciel lui attribuera une vertu parfaite. La pratique de la vertu parfaite vient-elle d'un homme lui-même, ou vient-elle des autres ?

Le gouvernement est également abordé dans le Livre 12 : Le Maître a dit : 'Les conditions requises pour gouverner sont qu'il y ait suffisamment de nourriture, suffisamment d'équipement militaire et la confiance du peuple en son dirigeant.'



Livre 13

Confucius conseille certains responsables gouvernementaux de la famille Chi.

Le Maître a dit : 'Les fermes, les endurants, les simples et les modestes sont proches de la vertu.'



Livre 14

La honte est discutée dans ce livre. Une grande partie du texte est opaque et peu claire.



Livre 15

Confucius refuse de conseiller un duc sur les tactiques militaires. Peut-être ne souhaite-t-il pas voir la ville en mouvement de la même manière que Socrate ?

Confucius poursuit ses aphorismes sur l'Homme supérieur (remarquez comment les anciens croyaient à une sorte de supériorité spatiale entre ceux qui veulent être plus hauts et meilleurs, et ceux qui agissent selon l'infériorité).



Livre 16

Un chef de la famille Chi souhaite faire la guerre mais Confucius discute de bons principes :

'Lorsque les bons principes prévaudront dans le royaume, le gouvernement ne sera pas entre les mains des grands officiers.'



Livre 17

Confucius discute de la sagesse et du manque de sagesse avec un admirateur. Le livre se poursuit par une conversation obscure sur des questions particulières relatives à la Chine ancienne parmi et entre ses disciples.



Livre 18

Le livre 18 est une liste des familles royales, de leurs employés, des musiciens, etc. Il contient très peu de Confucius, mais, sans aucun doute, fournit aux chercheurs et anthropologues modernes une source fructueuse d'informations pour examiner l'ancienne aristocratie chinoise.



Livre 19

Confucius est totalement absent du livre. Il contient une discussion entre d'autres enseignants et disciples.



Livre 20

Le livre 20, le dernier livre des Entretiens, pointe vers plusieurs doctrines qui sont ensuite exposées par le confucianisme - la doctrine de la moyenne, les ordonnances du ciel (qui sont nécessaires pour gouverner un État avec justice) et la propriété.



Les derniers mots du texte sont :

'Sans connaître la force des mots, il est impossible de connaître les hommes. »



On peut, je dirais même on doit, lire Confucius,

mais on doit y ajouter les taoïstes qui le moquaient souvent.
Lien : http://holophernes.over-blog..
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Les entretiens de Confucius

Si Lao Tseu préconise le non-agir qui s'est rependu dans bien des pays du continent asiatique, Confucius établi des notions de hiérarchies et de piété à la fois familiale, gouvernemental, et professionnel... Tout en se défendant bien de juger du niveau de sagesse de chacun, il reconnait les efforts dans la sagesse, et les mérites dans les aspects les plus terre à terre de la société (des éléments que l'on va retrouver dans le bouddhisme.. Donc oui toute l'Asie est bien interconnecté philosophiquement malgré ses conflits....) Il faut lire ce chef d'œuvre, ce grand classique, pour réellement comprendre qui est Confucius... Un peu mythique comme Lao Tseu... Tous eux vivant pendant les périodes mythiques où l'on n'a que peut de données historiques. Cela n'en atténue aucunement cependant la justesse des grands classiques de la Chine, dont on aurait tord de dire qu'il ne faut en lire qu'un pour comprendre la Chine, il faut en lire plusieurs. Et si Lao Tseu est le grand précurseur de la théorie du Tao (entendez par là le Ying et le Yang, qui privilégie la non action sur l'action, et la fluidité des mouvements, la relativité toute bien Chinoise... Même si elle se rapproche de celle plus moderne d'Einstein... ) Et bien Confucius en établissant les codes de la société chinoise et sa hiérarchie est le fondateur de la théorie des 5 éléments, ou mouvements... Bien des termes leur son appliquer manquant souvent de justesse...
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Le livre de la sagesse de Confucius

Les citations sont toutes célèbres et toujours d'actualité. Il est intéressant de prendre le temps de réfléchir sur soi et la société par l'intermédiaire des paroles vielles de plusieurs milliers d'années.
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Paroles de Confucius

Un recueil de textes choisis, qui nous donnent le moral, une pensée de sagesse, un soutien, un trait d'humour.
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Les Analectes

Notre connaissance de Confucius est mince, nous savons qu'il est né dans une grotte près de Qufu dans l'actuelle province du Shandong en 551 av. J.-C., et qu'il est mort en 479 av. J.-C. près de son lieu de naissance, mais nous ne savons rien d'autre avec certitude sur l'homme et les événements de sa vie. Aucun de ses écrits originaux n'a été conservé et aucun document biographique contemporain n'a survécu. Ses disciples ont compilé ses enseignements dans un texte intitulé Les Analectes, un recueil de dictons qui lui sont attribués - un volume très modeste. Pas étonnant qu'un historien chinois ait dit qu' Il est impossible d'écrire une biographie de Confucius.

La principale préoccupation de Confucius est de savoir comment devenir une bonne personne. Le but ultime est de devenir un homme de vertu. Cela passe avant tout par l'éducation, qui cultive à la fois notre esprit et notre caractère. Depuis Confucius, une forte croyance en l'éducation a été la marque de fabrique des Chinois et de plusieurs autres pays où le confucianisme s'est répandu, Japon, Corée, Vietnam. Les concepts clés de la vertu sont ren et li. Ren signifie compassion pour les autres; c'est la seule voie vers le bonheur personnel par l'instauration de bonnes relations, pour les familles comme pour les dirigeants. Li est le rituel, les formes et cérémonies appropriées de conduite. "Sans rituel, la courtoisie est fatigante, la prudence est timide ; sans rituel, la bravoure est querelleuse, la franchise est blessante." Chaque personne a sa place prescrite et doit se comporter en conséquence.

Confucius a essayé de conseiller les dirigeants de son temps et d'inculquer ses valeurs. Il a voyagé d'un État princier à un autre, passant de nombreuses années sur la route, souvent dans de grandes difficultés. Il réussissait rarement, mais se réconfortait avec un autre dicton : « Un sagen'est-il pas quelqu'un qui reste imperturbable bien que les hommes l'ignorent ?”

Trois siècles après la mort de Confucius, ses enseignements furent adoptés par l'empereur Wu Di (156-87 av. J.-C.) et toutes les autres écoles de pensée furent supprimées. Dès lors, le confucianisme est devenu la doctrine qui régissait tous les aspects de la vie chinoise, morale, sociale, politique et artistique. Quel autre pays aurait pu se laisser gouverner pendant plus d'un millénaire par des bureaucrates sélectionnés à l'examen impérial sur rien d'autre que l'apprentissage par cœur de neuf ouvrages attribués à Confucius ? Pendant 400 de ces années, leurs réponses devaient même avoir le même nombre de paragraphes (huit), être de la même longueur – 700 caractères – et suivre la même forme prescrite pour le début, le milieu et la fin.

Comment expliquer qu'aujourd'hui la Chine est saisie par une manie de Confucius aujourd'hui ; pourquoi un livre qui lui est consacré s'est vendu à 10 millions d'exemplaires ; pourquoi les instituts Confucius se multiplient dans le monde. Confucius a été, après tout, blâmé tout au long du XXe siècle pour avoir retenu la Chine face à la domination occidentale. Une attaque particulièrement féroce a été lancée pendant la Révolution culturelle, lorsque la tombe de Confucius et celles de ses descendants directs au cimetière de Qufu ont été saccagées. Les 52 fissures de la stèle de pierre devant sa tombe témoignent de l'humiliation que les gardes rouges voulaient lui infliger.

Désormais, le grand sage a été remis sur son piédestal. Avec la disparition du communisme, l'assaut des valeurs occidentales et les tensions sociales qui menacent de déstabiliser la Chine, le message clair du gouvernement chinois est que si chacun connaît sa place, nous entrerons dans l'ère de l'harmonie.
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Di Zi Gui Standards for Being a Good Studen..

Un classique chinois, dont je n'ai entendu parlé que dans un reportage, on n'en parle pas trop en MTC. Il s'agit d'un classique sur l'éducation. très étudiés dans les écoles coonfusianistes, on comprend mieux la soumission à l'Etat d'u CHinois, car le respect aux anciens y est important... même si l'enfant a quand même le droit de faire la critique de ses parents... cependant avec respect quand ils ne respectent pas les règles... Le Chinois plus que l'Occidental, rentre dans les règles de base...

Vous pouvez vous en inspirez pour faire passer quelques règles qu'il contient... très emprunt du respect et de l'obéissance aux parents, du respect aux livres... ce petit livre est carrément chanter par les petits chinois... des principes d'éducations simples... à complèter sur l'ouverture vers la connaissance... qui n''est pas contraire à la culture chinoise... quoiqu'en laisse supposer les années Mao vue par l'occident.... et la direction du pays qu'il a effectué...
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Thèmes : polar noir , romans policiers et polars , noir , littératureCréer un quiz sur cet auteur

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