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Critiques de Alexis Lecaye (63)
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Einstein et Sherlock Holmes

Il y a quelques jours, je me suis dit que j'allais revenir vers un héros de ma jeunesse, j'ai nommé Sherlock Holmes. Et tant qu'à faire, autant se tourner vers un auteur un peu plus contemporain que Sir Arthur Conan Doyle, en la personne de Alexis Lecaye, qui en 1996 a voulu rendre hommage à ce grandissime auteur en faisant renaître son héros.



Ma première impression de lecture fut que j'étais bien dans un roman rédigé à l'ancienne, le style et le phrasé m'ont donné l'impression de relire un Conan Doyle, pour autant que je me souvienne bien de mes lectures de jeunesse ! Part contre, je n'ai pas bien compris le titre de ce roman. Certes, on y croise bien Sherlock Holmes et Albert Einstein, mais selon moi, ce ne sont que des personnages secondaires dans le récit. Sherlock Holmes n'y fait que de brèves apparitions et l'apport d'Albert Einstein n'est qu'anecdotique. Selon moi, le personnage central de ce roman est bien Watson.



L'intrigue quant à elle est assez convenue et ne correspond bien entendu plus aux standards actuels. Celle-ci était toutefois sympathique à lire.



En conclusion, un livre qui ne me laissera pas un souvenir impérissable mais qui aura néanmoins le mérite de m'avoir donné envie :

1) de relire les aventures de Sherlock Holmes,

2) de découvrir d'autres romans de Alexis Lecaye



Maintenant, à vous de vous faire votre propre opinion !
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Trolik

Olga Lecaye fut une très grande auteure illustratrice d'albums pour la jeunesse. Ses trois enfants le sont également. C'est avec son plus jeune fils, Alexis, qu'elle s'est associée pour donner vie à Trolik. Et quelle vie !



Les pinceaux d'Olga Lecaye étaient uniques, grâce à son immense talent d'illustratrice, les pages de ses livres ont pris des allures de peintures dignes, pour certaines, d'être exposées dans les plus beaux musées.

Si, si.

Les enfants ne s'y sont d'ailleurs pas trompés, tant le succès de ses albums sont grands.



Alexis Lecaye, avec un texte très court, mais juste et plein de poésie, nous plonge au coeur du merveilleux et du partage. Voici un voyage unique rendu possible grâce aux pinceaux colorés et vigoureux d'Olga, au texte doux et généreux d'Alexis, et à des personnages incroyables, Trolik et les discrets animaux de la forêt, tous pétris d'une généreuse simplicité qui fera chaud au coeur des lecteurs de 4 à 99 ans.


Lien : http://justelire.fr/trolik-d..
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Loup y es-tu ?

Jérôme vit une histoire d’amour passionnelle avec sa maîtresse Muriel mais celle-ci disparaît, son mari est retrouvé mort et Jérôme accusé des crimes d’autant plus qu’un témoin l’a vu près de la maison du couple le même jour. Par ailleurs, Jérôme ne garde aucun souvenir de ce qui s’est passé ce matin-là. Difficile dans ces conditions de prouver son innocence mais il peut compter sur Caitlin, un amour de jeunesse, avocate qu’il vient tout juste de recroiser par hasard.



Avec des chapitres courts et des phrases concises, Alexis Lecaye, Scénariste entre autres des Julie Lescaut, donne à son récit un rythme nerveux, intense et divertissant. Ça va vite, même très vite : manipulation, piège, coupable, innocent. Des personnages de policiers un poil caricaturaux (notamment le flic masculin), mais qui ne nuisent en rien au suspens de l’histoire et qui, par moments, renforcent même les doutes du lecteur. Un roman plein de suspens mené tambour battant du début à la fin.



Thriller à emporter dans ses valises pour lire sur la plage.

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Dame de trèfle

Ça y est, c'est (enfin) fini ! Permettez que je salue au passage ma persévérance qui m'a permis d'aller au bout de cette série de quatre romans d'Alexis Lecaye, attirée dans mon choix par les titres que j'avais trouvés assez accrocheurs.

A la belote, avec une dame de cœur, de carreau, de pique et de trèfle, vous avez un carré qui vaut 100 points. L'ensemble ne les vaut pas : un petit cinquante, et encore, en étant généreuse.

Cherchez le paradoxe, mais moi, qui suis une grande fan de polars en tout genre, j'ai horreur des séries télévisées policières. Je n'ai d'ailleurs pas regardé l'adaptation qui a été faite de ces romans, diffusée récemment. Malgré une bonne idée de départ de l'histoire, je trouve une fois de plus que le scénariste prend la place sur l’écrivain et j'ai eu l'impression de me retrouver devant mon écran télé.

A aucun moment, je n'ai pu m'attacher à ce pauvre commissaire Martin, toujours entre deux déprimes et constamment empêtré dans ses affaires de cœur. Cette fois-ci, mêlé à une sombre histoire de "coucherie" dont il n'a pas grand souvenir et fidèle à sa réputation, il va encore s'attirer des ennuis (un peu comme l'aimant avec le fer).

Pas de chance, il s'agit de l'épouse du dirigeant (assez brutal et peu enclin à la discussion) d'une puissante organisation liée à l'enquête qu'il mène sur une secte canadienne. Curieux hasard, n'est-ce pas ? Justement, je trouve que ce fameux hasard fait un peu trop bien les choses et c'est l'impression que j'ai eue tout au long de la série : pour parvenir à la résolution des enquêtes, l'auteur enchaine des évènements forcés, assez improbables.

Bref, cela sonne faux...
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Einstein et Sherlock Holmes

Une enquête de Sherlock Holmes qui sort de l'ordinaire; d'un elle ne se passe pas en Angleterre mais en Suisse et de deux, elle n'est pas écrite pas Conan Doyle mais par Alexis Lecaye. Ce qui permet à l'auteur de prendre des libertés avec la légende.



Watson est dépêché à Berne pour résoudre le meurtre d'un scientifique pendant que Holmes doit, de son côté, dénouer une ancienne affaire.

En cours de route, Holmes va intégré l'enquête avec un acolyte de renom, à savoir Albert Einstein, ingénieur au bureau des brevets.



Je n'ai pas accroché à l'histoire qui part dans tous les sens et même Einstein n'a pas réussi à me captiver mais tout est relatif...

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Dame de pique

Quel atout de charme, cette dame de pique ! Difficile de résister à sa beauté vénéneuse, mais gare à celui qui se met en travers de son chemin car elle règle dans le sang ses comptes avec la vie .

Nouveau rendez-vous avec le commissaire Martin, une nouvelle fois en petite forme. A peine remis d'une dépression post-traumatique, suite à une précédente affaire, il reprend du service, mais le voilà soupçonné de l'agression de son amie psy, Laurette et donc démis de l'enquête principale. J'ai donc encore l'impression que dans cette série il n'est destiné qu'à un rôle de figurant, tant il est préoccupé par les soucis causés par les dames de cœur qui occupent sa vie personnelle.

Un élément que j'ai jugé invraisemblable m'a gênée : grâce à ses appuis politiques, la tueuse, sous prétexte de vouloir écrire un scénario de film policier réussit à avoir accès aux éléments de l'enquête la concernant.... Je ne vous dévoilerai pas la fin assez peu conventionnelle.

Que les amateurs de vrais thrillers passent leur chemin car, dans ce polar classique et assez tiré par les cheveux, ils ne trouveront pas de quoi apaiser leur faim d'originalité.
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Dame de trèfle

Oyez ! Oyez ! Ce livre est parfait pour vous si vous avez un fort mal de tête ou des soucis dentaires (comme moi) : il se lit vraiment tout seul. Il peut remplacer aisément le visionnage d’un épisode d’une série télévisée de type "Les experts" – il est aussi facile à comprendre, et comporte encore plus d’invraisemblance.

Je reconnais que l’auteur s’est donné beaucoup de mal pour construire une intrigue dans laquelle toutes les péripéties, tous les "hasards et coïncidence" se ligueraient pour empêcher la résolution de cette enquête – et la préservation des victimes. La police en prend pour son grade, car entre les policiers qui oublient de vérifier si la victime respire encore, le flic qui met en garde à vue la jeune femme venue témoigner, et Martin, le anti-héros, qui manque de massacrer un collègue et se retrouve convoquer par l’IGS (pour une toute autre affaire, je vous rassure), les meurtriers, violeurs et autres kidnappeurs doivent véritablement faire de gros efforts pour être mis hors d’état de nuire.

Heureusement, il est des rencontres sympas – je dis bien "rencontres" car les personnages secondaires apparaissent et disparaissent à une vitesse phénoménale. Il est aussi des enquêteurs fortement caractérisés et… c’est tout. Beaucoup de violence aussi. Les thèmes graves, lourds, sordides abordés dans ce livre ne sont malheureusement qu’effleurés et semblent prétextes aux multiples rebondissements et autres "leçons de vie" – ou comment se remettre d’abus sexuels et pardonner à ceux qui n’ont pas voulu voir croire. Il était pourtant beaucoup de choses à dire sur les sectes et leurs ramifications. Tess Gerritsen l’a superbement fait avec La disparition de Maura.

Dame de trèfle est un roman aussi facile à lire qu’à oublier.
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Marx & Sherlock Holmes

Malgré son titre Marx & Sherlock Holmes n’est pas un pastiche. Il n’est d’ailleurs pas vraiment un bon apocryphe non plus. Nous avons droit à un roman court mais franchement décevant.



Alexis Lecaye tente d’apporter une touche d’originalité. Pour une fois, ce n’est pas Watson qui écrit mais Sherlock en personne ! Le Grand détective évoque son passé dans une temporalité assez floue. Il revient après une vingtaine d’année d’écart sur des événements intervenus au cours de sa jeunesse. Les deux niveaux de lecture n’apportent pas grand-chose dans le sens où Sherlock nous réserve beaucoup de révélations intempestives sur la suite de l’intrigue. Comme le style est assez complexe pour ne pas dire pompeux, l’attention du lecteur peut rapidement battre la campagne. L’on peut trouver des explications dans le Canon ou dans la personnalité du protagoniste mais cela crée déjà un petit malaise.



L’intrigue ne fait rien pour sauver la situation. La quatrième de couverture en dit l’essentiel. Un tueur veut s’en prendre à Marx, Sherlock va devoir l’arrêter et pour cela aller à Paris. Tout est dit. La chasse en elle-même reste profondément ennuyeuse. Deux événements vont toutefois rapidement prendre une importance assez conséquente et devenir les deux points forts de l’intrigue. Le scénario de départ est si faible que deux péripéties vont lui voler la vedette, tout est dit.



Le premier est assez prévisible car il est annoncé à plusieurs reprises : les tribulations de Sherlock lors de la Commune et de la Semaine sanglante. A force d’annoncer ce qui va arriver l’auteur suscite une attente énorme… et celle-ci n’est pas comblée, nous laissant avec une certaine amertume. Un autre épisode plus personnel va également progressivement se développer. Celui-ci est décevant car trop convenu, trop prévisible et… en contradiction avec le Canon. Difficile d’être plus loquace sans en révéler trop long.



Malgré un format assez ramassé, le récit ne parvient pas à convaincre. Il est trop long, l’écriture est trop complexe, l’histoire est peu immersive, les temps forts tournent court et hormis deux célébrités , les personnages secondaires sont d’un inintérêt rare. Si certains retiennent temporairement l’attention, leur capital de sympathie ou d’intérêt décroît à une vitesse impressionnante.



Il est donc inutile d’insister. Il faudra toutefois reconnaître à l’auteur la bonne idée d’avoir remis la Commune sur le devant de la scène au moment où le roman a été publié (au début des années 1980). Cette heureuse incidence ne parvient hélas pas à rattraper grand-chose.
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Un week-end à tuer

Alexis Lecaye ne déçoit pas, avec ce court thriller, relatant un huis clos oppressant à quatre personnages.

Un couple de fugitifs assassins aux abois, se réfugient chez une mère et son enfant.

La fin est proche, mais pour qui?

L'auteur s'y entend, par la narration de l'enfant, à nous faire renifler l'odeur de la mort qui vient.

Un polar qui claque court, comme un coup de feu.
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Einstein et Sherlock Holmes

Alexis Lecaye a déjà produit un ouvrage apocryphe mettant Sherlock Holmes sur la piste de personnes voulant se débarrasser de Karl Marx.



Cette fois-ci, il nous propose une association avec Albert Einstein avec une quatrième de couverture alléchante. Hélas ce programme va se révéler trop beau pour être vrai. Évitez de lire le résumé ou sinon lisez-le et vous saurez l’essentiel de ce roman trop long (plus de trois cent pages) qui n’est ni un apocryphe sérieux ni un pastiche.



L’auteur semble constamment hésiter entre ces deux approches. Lorsqu’il se prend au sérieux, nous assistons à des séquences longues et ennuyeuses au possible (les premiers chapitres donnent d’ailleurs clairement le ton). Celles-ci sont parfois entrecoupées de pseudos discussions philosophiques et physiques permettant de confronter les points de points de vue de Einstein et de Sherlock.



Les phases plus légères frisent avec le ridicule. Et bien entendu, c’est le fidèle Watson qui en prend pour son grade. Tout cela aurait pu être amusant, mais non ! L’exagération paie rarement d’autant qu’elle s’allie ici au mauvais goût. Ce constat vaut pour ce qu’il vit mais également pour ce qu’il écrit. Car oui, il n’est pas en capacité de reconnaître ses erreurs.



Ainsi une grande partie de l’intrigue tourne tout simplement en rond, n’offrant guère d’intérêt. Le lecteur, lui, se doute rapidement où veut en venir l’auteur dont on perçoit rapidement les intentions : faire durer avant d’annoncer un coup de théâtre (qui n’en est pas un) pour mieux relancer la phase finale de l’intrigue. Il y a ensuite les fausses pistes (directement inspirés du roman précédent) et un dénouement qui s’avère décevant. Il y a ici de quoi être remonté contre l’auteur.



Tout cela manque de consistance, de dynamisme pourtant il y a des thèmes originaux : les mises à mort, le cadre de la Suisse, un curieux cercle local... Alexis Lecaye s’est manifestement donné du mal, se documentant, osant une approche originale, son style est fluide. Par ailleurs, il insère dans son récit quelques des lettres et des comptes-rendus de Sherlock qui peinent à convaincre. Décidément cela ne suffit pas. L’ennui vient rapidement.



Honnêtement, la question peut être posée : pourquoi avoir fait appel à Einstein sinon pour disposer d’un argument éditorial ? Le trait est peut-être dur. Cela dit un adepte du Grand détective amateur de physique et/ou de réflexions philosophiques sera peut-être plus indulgent…
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Dame de trèfle

Dame de trèfle est le dernier roman de la série d'Alexis Lecaye et s'inscrit dans la même lignée que les précédents (Dame de coeur, Dame de pique et Dame de carreau). Tous ces opus ont en commun deux éléments principaux : un meurtre sordide de femme et un assassin déviant. On retrouve ici le commissaire Martin, un quadragénaire marginal et aigri, assez introverti et en proie à une vie sentimentale vacillante. Cette fois, lui et son équipe sont appelés à résoudre une affaire pour le moins mystérieuse impliquant au départ au moins deux victimes et deux enfants à protéger. Sans dévoiler l'intrigue, celle-ci est pleine de rebondissements et nous emmène à la poursuite d'un homme très rusé et prêt à tout pour atteindre son but.

Alexis Lecaye est le scénariste de la série Julie Lescaut, ce qui explique pourquoi les scènes de ses romans sont parfaitement décrites et sont composées à la façon d'une série télévisée. Grâce aux descriptions réalistes, on est capable de visualiser l'action comme si on la regardait à la télévision. On connaît très rapidement l'identité du tueur, mais l'histoire qui se cache derrière ses crimes est développée petit à petit au fil du roman. Comme pour ses précédents romans, j'ai trouvé intéressant le fait de mettre en parallèle l'avancée de l'enquête et celle du meurtrier, qui a souvent une longueur d'avance sur la police, ce qui rend l'intrigue palpitante. Parallèlement à l'enquête, on suit les aventures personnelles du commissaire Martin et ses déboires amoureux, qui ont toujours en fin de compte un rapport avec l'enquête en cours. J'ai beaucoup aimé la façon dont toutes les petites histoires parallèles s'imbriquent et se rejoigne jusqu'à ce que tout coule de source, c'est toujours ma partie préférée dans les romans policiers. J'ai également apprécié l'histoire du tueur, qui soulève un problème on ne peut plus actuel et qui nous rappelle que les personnes agissant dans ce genre de cercle sont parmi les plus dangereuses car elles ont un pouvoir hypnotique et beaucoup de charisme. Mais je n'en dis pas plus pour ne rien révéler ;) Donc, je vous recommence bien entendu de lire Dame de trèfle (et les autres de la série) qui est une lecture plutôt divertissante !


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Marx & Sherlock Holmes

Ni véritable pastiche, ni roman parodique, ce livre a pourtant toute sa place dans l'holmésologie. Nous sommes en 1871, Sherlock Holmes a vingt-trois ans, n'a pas encore rencontré le Dr Watson, et il est le narrateur de ce roman écrit à la première personne. A travers une aventure passionnante qui débute par une mission confiée par Karl Marx à Londres, Sherlock Holmes nous donne les clés pour comprendre son futur caractère taciturne, misogyne, et sa vocation de célibataire endurci. La mission du jeune Sherlock lui fera traverser une France occupée par les prussiens, infiltrer les milieux anarchistes parisiens et jouer un rôle majeur dans la "semaine sanglante" de la Commune de Paris. Il connaîtra au passage sa première désillusion professionnelle, un coup de foudre et un cuisant échec sentimental à l'origine de son penchant pour la cocaïne. Comme à l'accoutumé dans ce type d'histoire, on y croise des personnages de fiction et des personnages bien réels : Karl Marx, Laura Lafargue, Friedrich Engels, Elisabeth Dmitriéva. Roman d'action et psychologique à la fois, servi par un scénario éblouissant et une écriture subtile, ce roman est une totale réussite.
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Le Masque vous donne de ses nouvelles

Un petit recueil de nouvelles policières offert par les éditions du masque.

Ces nouvelles sont de qualité inégalée, certaines sont sympa, d’autres moins.

Ce petit opus se lit vite , j’ai pu ainsi découvrir certains auteurs (chaque nouvelle est précédée d’une biographie succincte de l’auteur).
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La juge et le marabout

Les couvertures jaunes du Masque, recèlent de petits trésors du polar, aussi plaisants que peu prétentieux.

L'intrigue est bien menée, avec ce marabout blanc qui chasse le tueur en série que l'on surnomme Le Sablier. Celui-ci reprend du service et se joue de la police.

Le récit est aussi l'occasion de rencontrer de pittoresques figures de la banlieue où Jérémie rempli son office de marabout.

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Dame de carreau

J’écris mon avis presque aussitôt après avoir terminé sa lecture, non parce que ce fut un coup de cœur, mais parce que je sens que si je ne l’écris pas tout de suite, les qualités que j’ai trouvées à ce roman risquent de s’effacer au profit de ses défauts.

Je commencerai par ces qualités, donc. Dame de carreau est un polar qui se lit tout seul. Le style est fluide, l’intrigue est prenante, et j’ai tourné les pages très rapidement car j’avais envie de connaître la suite. Bien que nous ayons à faire à un tueur en série, le récit n’est jamais exagérément violente, ou sanguinolent. Les victimes sont avant tout des personnes, qui manquent (ou pas) à leurs proches, et c’est le vide crée par leur disparition qui est évoqué, non leur autopsie. Certes, il reste quelques scènes sanglantes ou éprouvantes mais leur rareté leur permet de faire sens à l’intérieur de cette intrigue.

Le récit s’étale sur presque une année entière – et c’est tant mieux. Résoudre en un épisode télévisée ou deux jours des disparitions qui s’échelonnent sur huit ans n’auraient pas été crédibles. J’aime aussi que l’auteur passe au présent de narration au moment le plus intense (la traque ultime du meurtrier), lui qui a toujours scrupuleusement utilisé l’imparfait et le passé simple jusqu’ici. La technique pour rendre un récit plus vivant, déjà utilisé dans les Fables de La Fontaine, fonctionne toujours.

Je passerai maintenant à ce qui m’a gêné dans le récit, et comme toujours, cela touche à un point de mon histoire familiale. Je ne crains pas tant de le révéler (ce n’est pas un secret de famille) que de m’entendre répondre : « et, oh, je m’y connais en blessure par balles dans le cerveau, et l’on peut très bien se remettre sans séquelles et très rapidement d’une balle prise en pleine tête ». Soit. Néanmoins, je trouve que Véronique, l’un des personnages, se remet fort bien de cette blessure par balles à la tête. J’aimerai que ce soit le cas pour tout le monde.

Ensuite, je n’ai pas aimé l’une des enquêteurs. Passe pour Martin, je le rencontrai seulement dans ce volume, et son passé explique peut-être son comportement dans le présent (même si un jour son fils lui demandera des comptes). Quant à Jeannette… non, je n’ai aucune sympathie pour elle, je ne suis pas assez midinette pour cela.

Dame de carreau m’a apporté un bon moment de lecture, et je lirai certainement d’autres romans de cet auteur. Cependant, je ne les considèrerai pas autrement que comme du divertissement.
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Dame de carreau

Après avoir été déçue par "Dame de cœur", j' ai voulu donner une autre chance à Alexis Lecaye et à son commissaire Martin. Je ne regrette pas d'être tombée sur "Dame de carreau" car j'ai ressenti une nette amélioration. L'histoire est plus travaillée même si on y retrouve quelques similitudes, notamment la ressemblance physique des victimes du tueur, le suspense est là et l'auteur nous aiguille habilement sur des fausses pistes.

Reconnaissons que la gloire n'en revient pas à notre commissaire Martin, toujours aussi paumé, surtout dans sa vie sentimentale, mais à son adjointe Jeannette. J'y vois, sans doute, l'intention de l'auteur de mettre les femmes à l'honneur, ce qui explique aussi les différents titres de la série.
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Dame d'atout

J'ai enchainé la lecture des deux derniers tomes des dames - série signée Alexis Lecaye - et je dois dire que j'ai parfois du mal à distinguer les deux intrigues, voire à les distinguer des intrigues précédentes. L'une des raisons est que l'on retrouve un des tueurs d'un tome à l'autre, qu'il soit traqué, arrêté, ou relâché. La seconde raison est l'importance donnée aux problèmes personnels des enquêteurs. N'en jetez plus, c'est littéralement : "tu veux ou tu veux pas ?" Martin et Marion ont un fils, Rodolphe, se sont séparés, se sont remis, et dans ce tome, ils se séparent à nouveau à la suite d'une incartade de Martin. Je préfère ce terme à "coup d'un soir", et pourtant, c'est bien de cela dont il s'agit. Marion pourrait être policière : ce sont les cheveux blonds dans le caleçon qui ont trahi Martin ! Fort heureusement, elle n'est pas policière, elle n'est pas membre des experts, et ne fera pas de test ADN. Pardon, je m'égare ? Je vous assure que je prends plus de plaisir à écrire cela qu'à lire ce roman.

Si je retire les atermoiements sentimentaux des principaux enquêteurs, le récit aurait dû être poignant : une fillette est retrouvée morte, une autre est portée disparue, le compte à rebours a commencé pour la retrouver vivante. Partie poignante s'il en est, tout comme la dignité de sa famille. Alors, qu'est-ce qui cloche ? Nous savons à la moitié du roman qui est coupable, pourquoi il a agi ainsi, qui l'a aidé, qui l'a couvert, et le roman aurait pu se terminer une centaine de pages plus tôt. Parce que je ne m'intéresse que fort peu aux coupables, parce que nous évoluons avec lui dans un milieu très aisé, dans lequel sa mère a pu financer les traitements qui étaient censés le soigner. Ces "délires" ne m'attirent pas plus que cela, non plus que les questionnements traditionnels de son épouse, qui ne comprend pas ne pas avoir vu ce qui clochait chez son mari - si cela se voyait si facilement, cela se saurait.

Bref, passez votre chemin, il est d'autres rivages littéraires policiers à visiter.
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Dame d'atout

Je savais que la série avait fait l'objet d'une adaptation télévisuelle, mais je n'ai jamais lu les livres (Dame de Coeur, etc. disponible aux éditions du masque en version poche ou brochée). Même si c'est une tome "5" ce roman se lit assez bien privé du contexte de la série.



L'intrigue va nouer une disparition d'enfant, des cadavres de femmes et de vieilles affaires qui ressurgissent. L'auteur prend surtout le risque d'entremêler profondément à ses intrigues la vie privée des personnages. Cela sert parfois le récit, dans la plupart des romans de ce genre cela offre également une pause au lecteur qui peut souffler un peu. Mais non content de nous faire voir la vie privée du comissaire, l'auteur choisit également d'en faire une vie tourmentée, principalement à cause de Martin lui-même, au point où je me suis même demandé si l'auteur ne voulait pas clairement introduire des constructions de romance dans son roman policier.



Côté intrigue pure, je dirai que l'intrigue principale est plutôt bien, mais je regrette de connaître tout de suite le coupable, même si l'auteur s'en sert pour étoffer le récit. J'aime les interrogations et les recherches, et là on se disperse un peu entre les deux enquêtes. Pourtant la disparition de cette enfant était assez chargée de tensions et de drames pour offir de quoi travailler. En plus le résumé spoile pas mal (et présente des faits qui interviennent tardivement dans le récit). J'avoue que la famille friquée, l'auteur fait tout pour la rendre destestable. Mais alors tout, au point qu'on est écoeuré par ce qu'il s'y passe. L'argent ne fait pas le bonheur, mais achète une bonne image !



On regrettera également un peu le côté prévisible de la fin, la résolution étant annoncée afant la fin (à la fois bien joué et dommage).



Au final c'est un polar honnête, qui reste plutôt pas mal et sans concession ni sans les grandes ficelles des "best-sellers" d'outre atlantique. Ici on ne retombe pas dans un moule vu et revu et il y a de vraies prises de risques qui rendent l'ensemble plus concret, plus réel pour le lecteur.
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La bergère qui mangeait ses moutons

Un conte à l'envers où l'ogre est une bergère aux gros mollets, aux grosses fesses et à la grosse poitrine; les enfants, de gentils petits moutons gourmands qui ont peur de grossir; et où leur sauveur n'est autre que... le loup!

Humour, satire, second degré,... et une morale qui est sauve - le méchant est puni à la fin , comme dans tout conte qui se respecte - feront de ce petit ouvrage un best-seller de nos chères têtes blondes, brunes, noires, rousses...

"Un livre pour les enfants qui aiment déjà lire seuls."
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Le château de l'Ours

Comme chaque lundi, je partage mon avis sur ma lecture de la semaine et ce fut une très belle surprise pour moi de découvrir Le château de l’Ours, écrit par Alexis LECAYE. Ce roman m’a été proposé par Publishroom Factory mais le résumé m’inquiétait un peu.



**Ma première réaction**

La couverture ne m’a pas du tout attirée et n’a vraiment pas guidé mon choix. J’ai relu plusieurs fois la présentation de l’éditeur, sachant que je ne lis jamais les chroniques d’un bouquin que je reçois en service presse : difficile. J’ai finalement accepté parce qu’il y a de nombreuses pépites chez Publishroom, et je ne regrette absolument pas. On évoque souvent le contenant et le contenu : Le Château de l’Ours, caché dans un écrin bien étrange, fut une lecture aussi agréable qu’immersive et quelque peu addictive au fil des pages.



Je me suis demandée, dès les premières lignes, le rapport entre le résumé et ce que mes yeux découvraient entre les lignes, qui n’avait, en ce début, pas la construction classique du thriller. La curiosité m’a fait tourner les pages, le suspense soutenu ne pouvait ensuite que m’offrir un fabuleux moment avec ce roman, mon plaid et mon chat.



**Entre thriller, histoire et écologie**

Scénario original entre règlements de comptes mafieux, la famille qu’on ne choisi pas, un château à restaurer, un ours mystérieux amoureux de la forêt enchantée et l’histoire de Jean, cadet du forgeron, 16 ans en été 1249 quand il se retrouve avec son baluchon pour reconquérir la ville sainte de Jérusalem.



Un jeune archer s’engage à protéger les faibles contre un seigneur abusif, un Ours protège Nadejda menacée de mort, dans une autre époque. Quel est le point qui relie ces destinées ?



L’amour ? Un projet environnemental à grande échelle ?



**Des personnages attachants**

En dehors des sombres desseins de la mafia et de ses protagonistes hargneux et détestables, l’auteur donne vie à des personnages singuliers. Des caractères forts avec tant d’amour à donner qu’ils m’ont réellement charmée, peu importe l’époque, leurs qualités humaines sont respectables, devrais-je dire exemplaires ?



Suivant la plume fluide de Alexis LECAYE, le lecteur voyage en leur compagnie, s’effraie pour leur sécurité, voudrait les prévenir d’un danger : des personnages vivants dans lesquels j’ai retrouvé des sentiments respectueux, qui font du bien.



Le Château de l’Ours est à la fois un conte chargé d’histoire, une douce aventure sentimentale et un thriller qui m’a fait frissonner plus d’une fois. Je vous invite à découvrir ce roman riche en divertissement.
Lien : https://lescrinsdubarde.net/..
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