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Critiques de Alice Quinn (307)
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Love me doux

J’ai dévoré ce roman écrit à quatre mains, je me suis laissée bercer dans cette romance noël ! Ça fonctionne, la magie opère.

Angela, photographe de mode londonienne, tente de se faire connaître en Angleterre dans son monde de la photographie. Elle doit se rendre dans le village de son enfance, en Provence, dans le sud de la France pour régler une affaire de succession à Maillane où elle a habité jusqu’à ses quinze ans.

Angela est en couple avec Edward, qui souhaite profiter du réveillon de Noël pour lui présenter ses parents. Elle lui promet d'être de retour… Tout est prévu alors Angela part vers le sud de la France. Cependant, un détail imprévu va bouleverser ses plans, une tempête de neige.

15 ans après, Angela va retrouver son amour de jeunesse, Matias qui est devenu un vigneron sexy. Lui est accro à Noël tandis qu’elle elle est déteste ça.

C’est une jolie romance de Noël, avec un joli décor hivernal dans une Provence enneigée, saupoudrée le récits de flocons, de desserts et d’odeurs de lavande et de Noël. Les personnages sont attachants, j’ai aimé Matias, parfois Angela est un peu agaçante, vous comprendrez pourquoi quand vous l’aurez lu.

Le récit est bien construit, une alternance entre Angela et Mathias, avec des chapitres courts et efficaces.

De nombreux thèmes sont abordés comme les fêtes, l'héritage familial…

La plume de Sandra et de Alice s’entremêle harmonieusement. La lecture est fluide et agréable… J’ai aimé les références musicales dont celle du titre (les Beatles) comme le titre de cette romance. Un happy end prévisible, mais comme on les aime en cette période ! La cerise sur le gâteau, vous pourrez retrouver les douceurs et les desserts en recette à la fin du roman.



Conclusion cette romance se dévore d’une traite, accompagnée d’une bonne tasse de thé et de biscuits à la cannelle sous un plaid tout doux.

C’est frais et c’est gourmand, c’est piquant et c’est bienveillant, c’est drôle et c’est tendre alors si vous aimez les romances feel-good, n’hésitez pas à glisser ce roman entre vos mains.
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Au pays de Rosie Maldonne, tome 5 : Maldonn..

Pour une fois, je commencerai par la fin. Oui, avec ce cinquième tome, c’est un au revoir que nous adressons à Rosie Maldonne. Un au revoir, pas un adieu. Oui, je vous spoile un peu la fin, pour vous rassurer : Rosie Maldonne ne meurt pas à la fin, écrabouillée par un TER ou victime d’un empoisonnement fulgurant. Dire « au revoir », c’est laisser un personnage voguer vers son destin.

Mais pour l’instant, quand nous commençons ce livre, Rosie est là, et bien là, et elle cherche un travail stable pour élever ses trois filles. Note : il est, dans le corps du roman, des personnes pour s’étonner qu’à son âge elle ait déjà trois grandes filles. Enfin, « grandes » pour ces personnes qui ne s’occupent que de ce qui les regardent pas. Rosie, surtout, elle s’occupe des gilets jaunes. Ce n’est pas qu’on les a un peu oubliés, non, c’est que ceux qui portent des gilets jaunes sont, comme Rosie, de grands oubliés, des gens dont on ne parle pas, que l’on ne voit pas, des gens qui travaillent, oui, mais qui, en dépit de leurs salaires, ne s’en sortent absolument pas. On aura beau le dire (et je crois que c’est encore plus d’actualité avec ce que nous sommes en train de vivre pendant que j’écris), il faut vraiment le faire : repenser notre rapport au monde, à la consommation autrement, remettre l’humain au centre, non le profit. Le personnage de Sabrina, fille de Rosie, est à ce propos à la pointe du questionnement de ce que l’on peut faire vraiment pour repenser notre manière de vivre. Oui, soyons optimiste, malgré tout.

Mais (et forcément, le mais est immense), nous sommes à Cannes, et qui dit Cannes dit festival – le téléscopage des deux mondes va faire mal, parce que Rosie n’est pas du genre à se laisser faire (heureusement d’ailleurs). Alors, oui, Rosie retrouve du travail, de la manière la plus improbable qui soit : garde du corps. Si, c’est possible – même elle a dû mal à y croire. Elle se retrouve au centre de magouilles qui dépassent largement les préoccupations du commun des mortels : comment réussir à vendre un film par terrible terrible, avec un acteur plus moyen, ex-footballer plus que moyens, film produit avec des capitaux pas très propres ? Je vous avais bien dit que c’était compliqué, surtout quand un cadavre se mêle à cette affaire, et que la panique gagne certains protagonistes. Surtout, les préoccupations de Rosie, dont la maman décédée lui envoie régulièrement des chansons pour lui annoncer le programme de sa journée, reste toujours très pragmatique : se loger, se nourrir, se vêtir, elle et ses filles, leur permettre de suivre leur scolarité. Rosie a noué des amitiés solides, et ses amis le lui rendent bien.

Elle va aussi, presque involontairement, en savoir plus sur son passé, ou plutôt sur une partie de sa famille dont elle savait peu de choses jusqu’à présent : son père ! Et ses découvertes sont pour le moins surprenantes, mais bien en accord, finalement, avec la personnalité de Rosie.

Bon vent Rosie ! Porte-toi bien !
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Une enquête à la Belle-Époque, tome 1 : La lettr..

Entre Miss Fletcher l'aristocrate anglaise déchue, Lola la cocotte et Guy de Maupassant (oui celui-là) nous avons un trio de choc pour mener l'enquête sur la mort de Clara femme de chambre et amie d'enfance de Lola.

Alors que Lola se voyait "installée" grâce à Eugène, elle se retrouve vendue en même temps que sa maison. Alors, elle va se démener pour trouver l'argent nécessaire pour vivre, faire vivre ceux qui l'entourent, dont miss Fletcher, et essayer de garder la maison. En même temps, afin de démasquer l'assassin de Clara, elle retourne dans le quartier pauvre d'où elle vient. Coincée entre la pauvreté dont elle ne veut plus et le beau monde dont elle ne fera jamais partie, elle garde toujours l'espoir face à l'adversité. Miss Fletcher est moins optimiste mais se laisse emporter par le tourbillon Lola. Quant à Maupassant, il apporte son soutien pour l'enquête.

Autour de ces trois personnages, beaucoup d'autres gravitent plus ou moins sympathiques. On croise la plus haute aristocratie mais également la plus grande pauvreté dans cette ville de Cannes du 19 ème siècle.

L'enquête passe parfois au second plan, mais je pense que ce premier tome prend le temps de bien nous fait connaître les personnages.

Une agréable lecture.
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Une enquête à la Belle-Époque, tome 1 : La lettr..

Un premier tome qui se lit bien :



Voici ce que j'ai pu découvrir grâce à Netgalley et à Amazon publishing. Merci à eux !

Dès les premières pages, j'ai été embarquée aux côtés de personnages sympathiques, en particulier Lola, qui se révèle être tout sauf la personne à laquelle je m'attendais!



L'histoire commence avec une héroïne en mauvaise posture, au bout de la déchéance, ne sachant plus quoi faire de sa vie. Elle va jouer sa dernière carte en postulant à une petite annonce trouvée par hasard. Rapidement, on s'attache à ce personnage loin des clichés, et on la suit dans ses aventures à la Belle Epoque.



Au final, je me demande qui était la vraie héroïne de cette histoire, de Gabriella ou de Lola... les deux apparaissent en premier plan de façon équivalente et les actions sont plus souvent menées par l'une que par l'autre, de par leurs statuts différents.



Le côté enquête policière à la façon Sherlock Holmes m'a vraiment vraiment plu : Lola est pleine de surprises, et les retournement de situation sont multiples et inattendus. Par contre, le contexte géographique ne m'a absolument pas parlé. Le sud, ses manières et expressions, très peu pour moi. Heureusement que le contexte historique balayait assez cet aspect là.



J'ai trouvé que le récit était un peu trop long par contre. A un moment, les choses n'avancent plus tellement, on piétine, et ça peut lasser un peu. Mais une fois que tout commence à bouger, les événements et révélations s’enchaînent et on n'attend plus que la révélation finale ! A aucun moment du récit je ne suis doutée de la fin, et j'ai donc pu savourer la clé du mystère avec tout l'étonnement qu'elle méritait.



Les personnages ont été vraiment intéressants, que ce soit les femmes et leur condition qui était bien mise en avant, où les hommes, qui étaient par contre un peu trop lisses et ressemblants, car vu au travers des yeux de Lola et surtout à travers le prisme de son vécu. Ceci expliquant cela. Voir un futur écrivain célèbre évoluer avec deux fortes femmes était également sympathique.



Je déplore juste le format PDF du fichier : absolument pas pratique à lire sur ma liseuse, en terme de mise en page, et surtout de rapidité ! Je n'ai jamais vu ma liseuse aussi lente à tourner les pages, un calvaire à lire ! Dommage.





En bref, un premier tome très sympathique, avec son côté enquête à la Sherlock Holmes qui m'a beaucoup plu!
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Au pays de Rosie Maldonne, tome 1 : Un pala..

Un Palace en enfer, c'est une bouffée d'air frais dans le paysage littéraire français...

C'est tout d'abord une auteure, dont le nom rappelle notre enfance et la merveilleuse série de la BibliothèqueVerte ,Alice écrite par Caroline Quinn....

Et puis , c'est un ton humoristique , vif, jeune ,et pétillant.

Rosie Maldonne, son personnage principal ,est une jeune femme(24 ans) et déja maman de trois filles. (Bon, OK, il y'en a une qui n'est pas vraiment à elle , mais c'est pas un problème...)

Rosie Maldonne vit des aides sociales et de la débrouille,(et là, on sent que l'auteur sait de quoi elle parle, ce qui n'est pas le cas de tous les écrivains...).

Elle trouve des billets de banque dans des poubelles,, a des problèmes avec la mafia, aide ses copines, trouve que l'inspecteur de police est assez mignon, le tout, en s'occupant des enfants( qui entre temps ,sont au nombre de quatre...).

Rosie, c'est Erin Brokovitch au niveau physique et caractére bien trempé (que l'auteur adore!), et Stéphanie Plum (de Janet Evanovitch) pour les dialogues de comédie...

Rosie est une personne qui a du succès puisque on la retrouvera pour un 2° tome fin 2015 (d'après les éditions Lafon...).

Et sinon , c'est sorti dans les pays Anglophones sous le titre: Queen of the trailer park...

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Le Chat du rocher : Fatale Monna Lisa

Tome 3 de la série Le chat du Rocher, ce cosy polar peut éventuellement se lire indépendamment. Mais comme toujours commencer par le 1er permet de mieux connaitre les personnages.



Si c’est votre 1ère fois, vous ne serez pas perdu pour autant. Chaque personnage a sa fiche signalétique en début d’ouvrage.



J’ai retrouvé avec plaisir Calypso, sa tante Peggy, le chat Poker et tous leurs amis. Les auteures nous emmènent cette fois dans le domaine de l’art et des faussaires.



Vous connaissez tous la Joconde. En 1911, le tableau avait été dérobé au Louvre par un certain Vincenzo Peruggia, il sera retrouvé 2 ans plus tard. C’est en se basant sur ce fait réel que les auteures ont brodé leur intrigue.



Leandro, un ami de Tante Peggy, affirme que le tableau du Louvre est un faux et qu’il est en possession du vrai. Il est le descendant du voleur de 1911, qui en aurait fait une copie parfaite, donnée au Louvre. Le vrai tableau serait resté dans la famille. Et Leandro veut le restituer. Sauf que personne ne le prend au sérieux. Calypso va accepter de l’aider, mais les ennuis ne sont pas loin…



Une vraie lecture sans prise de tête, et ça fait du bien. C’est frais et pétillant grâce aux personnages un peu excentriques, mais tellement attachants ! C’est toujours un plaisir de les retrouver avec leur petit grain de folie : les pensées très « félines » de Poker, (mon chouchou !), Calypso et ses dialogues intérieurs avec Zézé Pinta, la détective de fiction qu’elle incarnait au Brésil, Tante Peggy et ses « divinations » dans le champagne…



On sourit, c’est léger mais ça n’empêche pas l’enquête d’être plausible et bien menée (« heureusement que je suis là » ! dirait Poker) Il y a des pistes, vraies ou fausses, des rebondissements, de l’humour, bref tout le nécessaire pour passer un bon moment.



Donc oui, je me suis régalée (A ce sujet… il faut que je vous prévienne……. Vous risquez d’avoir une, voire des, petites fringales en cours de lecture…). J’ai souri, j’ai cogité, échafaudé des hypothèses…Bref, je me suis laissée prendre au jeu une fois de plus.



Un excellent moment de détente à savourer sans modération.
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Brille, tant que tu vis !

Anita est en colère. Elle se sent flouée. Elle en veut au monde entier. Quand elle apprend sa maladie, elle refuse d’être le jouet du destin et décide de devancer la mort pour en garder le contrôle.



« Je m’appelle Anita Moreau, je vis dans un deux pièces à Jersey, au-dessus d’un restaurant Thaï et aujourd’hui c’est mon anniversaire. Je ne vous dirai pas mon âge car il est convenu que les dames le taisent. Tout est prêt.



Le champagne, la robe. Je me suis offert un parfum. Fortement vanillé. Je vais en asperger mon lit. C’est un rendez-vous exceptionnel. Je ne veux pas le manquer. Je veux réussir mon grand saut. Je suis perfectionniste. Même quand il s’agit de me donner la mort. »



Pourtant, la voilà obligée de différer son suicide, car son fils a besoin d’elle à Noirmoutier.



Mais la vie, pleine de surprises, joue des tours aux plus méthodiques et se ligue contre elle pour la faire changer d’avis. Et quand un beau ténébreux croise sa route, elle découvre qu’elle n’y est pas insensible. Pourtant elle refuse ce bouleversement de toutes ses forces. Anita va devoir se battre pour atteindre son objectif : mourir tranquille.



Les deux héros, Anita et René, sont deux personnages auxquels je me suis vite attachée ! Deux personnages qui semblent bien differents bien que tous deux cabossés par la vie, et qu’une surprenante passion pour les Haïkus réunis.



Une première rencontre avec la plume d’Alice Quinn très agréable. Aux premiers abords, le sujet peut paraître effrayant, mais qui est pourtant bel et bien un feel-good
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Le Chat du Rocher : Un pudding de Noël funeste

Calypso était actrice avec un rôle récurrent de détective au Brésil dans une série télévisée. Elle a connu le succès, la gloire … Mais tout passe et comme elle ne rentre plus dans les plans du producteur, elle est revenue en France. En attendant de trouver un nouveau travail, elle aide sa tante Peggy à tenir sa brocante. Cela permet à la tantine d’aller jouer, parfois déraisonnablement, au Casino, en bonne compagnie.

Voilà quelques mois que Calypso est installée sur le Rocher. Sa fille lui manque ainsi qu’un peu d’indépendance mais elle s’est liée à quelques personnes du coin et elle garde le sourire. Il y aussi Vadim Pavlov, le commandant de police qu’elle a aidé l’été dernier à résoudre une enquête en s’inspirant des raisonnements de son personnage de sa série, lui, on sent qu’elle irait plus loin avec lui (et plus si affinité n’est-ce pas ?) si elle le pouvait.

Noël approche et c’est l’effervescence dans les maisons. Décorations, cuisine de petits gâteaux, recherches de cadeaux, tout le monde s’agite. Lady Margaret, une voisine très fortunée, invite Calypso et sa tante pour le réveillon de Noël avec d’autres personnes. Cette brave dame est persuadée qu’on veut la tuer et elle espère que Calypso va trouver le ou la coupable. Ses enfants, son frère, quelqu’un d’autre, personne ? Est-elle un tantinet paranoïaque ou réellement menacée ?

Calypso accepte de venir. La fête devrait être pétillante et intéressante car en plus, un magicien est invité ! En fait de magie, rien ne se déroule comme prévu et c’est plutôt drame et catastrophe que comédie et bonheur …. Notre ex comédienne zélée va-t-elle comprendre, et décortiquer un mystère de plus ? Peut-être pas. Le commandant Pavlov n’aime pas du tout qu’elle fourre son nez partout et qu’elle prenne des risques inconsidérés. Mais Calypso est fougueuse, tenace. Accompagnée de Poker, le chat, elle cherche, fouine, fait des déductions, des suppositions, avance, recule, repart et ne baisse pas les bras …

J’aime beaucoup lorsque Calypso « dialogue » avec le personnage qu’elle a incarnée dans son ancienne vie d’actrice. Cette dernière l’interpelle, la secoue, lui souffle des idées. Il y a aussi les réflexions de Poker, bien senties. Il voit tout et il ne lui manque que la parole.

Les deux amies d’écriture (j’allais écrire « complices » mais certains auraient pensé qu’elles étaient mêlées à l’affaire ;- ) ont affiné leur style. Leur texte est abouti, les tenants et les aboutissants sont bien pensés entre secrets de famille, mensonges, trahisons. Les protagonistes sont bien campés et les caractères se dévoilent petit à petit. Elles ont certainement énormément de plaisir à rédiger leur histoire ensemble. Et puis, je réalise qu’elles se renseignent avant de se lancer (notamment sur les poisons). Donc ce n’est pas si « léger » que certains pourraient l’imaginer.

Leur nouveau roman est une belle surprise, on visualise bien les scènes, les lieux et les individus avec certaines tenues -disons- joyeuses et colorées et la lecture est plaisante.

NB : Moi aussi, je veux bien un joli chapeau !


Lien : https://wcassiopee.blogspot...
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Le chat du Rocher : Un meurtre peut en cach..

Encore un polar si situant à Monaco, je n'en ai jamais autant lu en si peu de temps (en fait ce sont les premiers). Ici, l'héroïne ancienne actrice se retrouve à mener l'enquête avec un chat récalcitrant. Il y a de l'humour avec des personnages déjantés et une enquête qui se suit. Cela donne une image moins bling bling du rocher...
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Brille, tant que tu vis !

Je ne connaissais absolument pas cette autrice ni ce livre. C'est mon abonnement Audible qui m'a proposé cet ouvrage. Une fois le résumé lu, c'est parti pour l'écoute !



On suit ici l'histoire d'Anita qui a appris son cancer voilà quelques mois. En arrêt maladie, elle souffre cruellement de solitude. Divorcée depuis de nombreuses années, son fils est également à des kilomètres. Elle n'a donc que quelques rares coups de téléphone de sa part de temps en temps. Sur le point de mettre fin à ses jours, Anita est pourtant dérangée par son fils qui a besoin d'elle, pour une fois. Reportant son geste morbide de quelques jours, elle décide d'aider son fils et de dire adieu aux belles choses de la vie avant d'accomplir son funeste geste. Mais elle ne sera pas au bout de ses surprises...



Anita est une héroïne bourrée de nonchalance. Elle voit tout en noir et efface peu à peu les traces de son existence. Sa passivité et son agressivité envers les autres n'en font pas un personnage très attachant. Pourtant, sa rencontre avec le taciturne René va changer la donne.

René, lui, est un personnage assez renfermé en ce qui concerne ses émotions. Pourtant certaines réactions sont bourrées d'humour et de fraicheur.



D'un avis global, cette histoire se lit ou s'écoute très bien. Le rythme est rapide, les chapitres sont courts. Les nombreuses péripéties et quiproquos nous donnent toujours l'envie de découvrir la suite. Malgré le sujet dramatique du livre, l'autrice insiste bien sur les belles choses simples de la vie. Peut-être même parfois un peu trop. L'histoire est simple, tout s'imbrique parfaitement. Chaque problème a sa solution. Ce n'est pas forcément déplaisant, mais trop simpliste sans doute. Je n'ai pas forcément toujours apprécié non plus les réactions d'Anita, qui ne sont pas vraiment nuancées. Son langage et ses pensées sont parfois crues, ce qui la fait tourner parfois au ridicule.



En conclusion, il s'agit d'un roman léger, optimiste. Idéal pour une période de déprime, qui aide à relativiser certaines choses si on en a besoin. Mais cela s'arrête là. Vite lu, vite oublié en ce qui me concerne.
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Le parfum de la tendresse

J'ai adoré ce roman. Le lire équivalait à me glisser dans une bulle de tendresse. J'y plongeais avec envie pour poursuivre le cheminement de vie de Joseph Conté, sa charmante voisine Gladys, son élève paumé Jimmy, du fidèle Pouf et de son petit fils. Tous les destins de ce roman chorale s'harmonisent autour du gentil prof à la vulnérabilité touchante. Au début, je m'attendais à un feel good léger au vu de la couverture mais dans ce roman, la mort est omniprésente.

Des larmes est de la tendresse, le parfait reflet de ce qui constitue la vie. L'auteure parvient habilement à mêler des thèmes durs et légers ce qui donne à l'histoire un aspect optimiste tout en restant réaliste.



Une lecture qui fait du bien !
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Une enquête à la Belle-Époque, tome 1 : La lettr..

comme d habitude ce livre m attendait depuis une éternité

je me suis décidée pour un challenge

j ai étais un peu déçue je pensais que le milieu social que les événements l epoque à laquelle il se passe seraient plus présents

A part les tenues vestimentaires très bien décrites et qui reflètent cette époque pas beaucoup de fond historique

Que c est dur d'élucider un crime quand on est une femme de petite vertue

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Une enquête à la Belle-Époque, tome 3 : Le carne..

Je tiens à remercier les éditions Amazon Publishing France / Thomas & Mercer de m'avoir permis de lire ce livre.



L'ordre de la cité des Princes dans la bourgeoisie cannoise est perturbé par des suicides, des incendies, des chutes mortelles et des morts accidentelles.



Quant au jeune Basile Mouron il est accusé d'attentat terroriste par un brigadier et peu de temps après il meurt dans les bras de Lola à qui il confit un carnet en lui demandant de retrouver sa sœur disparue.



Lola, Miss Fletcher et Maupassant vont enquêter et s'apercevoir que ces suicides, chutes mortelles et autres ne sont que des meurtres déguisés.



Parviendront ils à trouver le mystère de ce fameux carnet volé?



Un livre lu d'une traite tellement j'ai accroché à l'histoire si prenante, addictive, captivante, remplie de suspens et de rebondissements avec des personnages attachants. Hâte de lire la série au complète.
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La petite fabrique du bonheur

La Petite Fabrique du bonheur d’Alice Quinn, Présentation

En 2006, Meryl est une petite fille dont le père, professeur de sport, n’arrête pas de l’entraîner afin qu’elle passe les concours pour intégrer les meilleures écoles de danse. Mais Meryl n’aime pas franchement la danse. Elle souhaite juste que son père lui dise qu’il l’aime. Le drame arrive, le père de Meryl meurt. Et elle veut le rejoindre, elle continue donc à s’entraîner seule et de plus en plus dur.



En 2020, pluies diluviennes. Amanda sort en trombe de La Petite Fabrique. Elle ramène Meryl et un chat, tous deux trempés.



Avis La Petite Fabrique du bonheur d’Alice Quinn

Je ne suis pas particulièrement attirée par les romans feel-good. J’en lis très peu par an. Je dois dire que, sur certaines lectures, j’ai été échaudée avec des personnages mièvres sans aucune consistance, aux comportements adolescents, même si la trame de l’histoire peut être bonne. Je suis une habituée des romans d’Alice Quinn et de ses personnages forts. Après la fin de deux séries, quand j’ai vu qu’elle proposait ce roman à la lecture, je me suis invitée et elle a accepté l’envoi de ce roman. Je remercie énormément Alice Quinn. Alors, oui, nous avons un roman feel-good avec de nombreux personnages aux passés cassés, qui se cachent et qui réagissent différemment à ce passé, sous fond de crise Covid-19.



En premier, l’héroïne, Meryl est une jeune femme, danseuse. Entraînée très durement par son père pour passer les meilleurs concours, entrer dans les meilleures écoles de danse, le drame arrive très vite lorsqu’il décède. Elle était encore une petite fille. Et toute cette souffrance accumulée, elle en fait une force pour essayer d’atteindre le plus haut niveau même si elle n’a pas le corps et le physique pour ça. Tout ça, pour atteindre son père et qu’il lui dise qu’il l’aime. Mais Meryl doit affronter un grave accident et remonter la pente est plus que difficile. Son objectif, danser absolument et vaincre sa souffrance. Pour ça, elle a tout quitté et elle trouve un emploi à La Petite Fabrique. Elle va s’ouvrir, elle va être de bon conseil, elle va aider, elle va tomber amoureuse. Tout ça, c’est nouveau pour elle qui n’a jamais voulu s’ouvrir.



Les personnages d’Alice Quinn font face à des expériences imposées par la vie, que ce soit un accident ou autre. Ils culpabilisent beaucoup mais il suffit d’une rencontre pour que ces personnages puissent montrer leur véritable caractère et leur volonté de vivre, de s’ouvrir. L’union fait la force. Cela se révèle encore ici. En distillant les informations de chacun au fur et à mesure, au gré des situations, Alice Quinn permet au lecteur d’aimer ses personnages et tous ses personnages même les influenceurs qui recherchent des like mais pour la bonne cause. Les réseaux sociaux, ce n’est pas que le mal. Le lecteur peut aussi s’identifier à eux car il y a toujours quelque chose que l’on peut reconnaître et qui peut concerner sa propre vie.



Oui, l’actualité coronavirus est amplement détaillée et reprend tous les évènements, toutes les allocutions jusqu’aux tout début du confinement. Oui, l’actualité des hôpitaux est détaillée avec les manques qui existent et qui ont fait que tous s’étaient mis en grève avant la crise. Oui, l’actualité de ces fameuses élections municipales est détaillée et chacun donne son avis à ce sujet dans son roman. Avis qui rejoint le mien sur ce sujet. Oui, les personnages donnent leur avis sur la chloroquine et le Professeur Raoult. Oui, par la voix de Paola, on peut connaître la situation en Italie et comment le virus s’est développé, un peu avant nous. Oui, certains d’entre nous ont pu commencer tôt les gestes barrière afin de ne pas infecter les autres.



Alice Quinn, dans nombre de ses romans, détaille l’actualité. Et surtout, elle n’oublie pas ceux qui souffrent, comme les femmes et les enfants battus, qui font partie de son histoire, de ces entreprises également qui se sont endettées et qui doivent fermer. Cela était présent avant la crise sanitaire, cela sera encore plus le cas après, malheureusement.



J’ai adoré ces goûters littéraires autour d’une recette évoquée dans un livre, lu en public par Robin pour Amédée, le monsieur âgé non-voyant. Goûters qui ont amené du monde à La Petite Fabrique et qui permet à tous ces clients, patrons et employé d’être une grande famille. J’ai encore plus adoré Flora et Spritz, les deux animaux du roman. Pourquoi ? J’avais l’impression de les avoir sous les yeux. Animaux qui réagissent entre eux, comme tout animaux, mais aussi avec les êtres humains, les situations.



Je remercie Alice Quinn. Roman lu en trois jours, pressée, pressée de tourner les pages même si je ne voulais pas les quitter. Je suis repartie avec le baume au coeur. J’ai passé un très bon moment de lecture. Je souhaite à La Petite Fabrique du bonheur de faire encore des heureux parmi ses lecteurs.
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Une enquête à la Belle-Époque, tome 3 : Le carne..

En 1891, depuis quelques jours les morts accidentelles se succèdent. Lola est sollicitée par Valantin pour fouiner à gauche et à droite sur le vol d'un carnet. 




L'histoire est vraiment bien écrite, mais j'ai eu beaucoup de mal à entrer dans l'histoire. J'ai trouvé qu'il y avait toujours autant de longueurs que pour le tome 1 et ça ne me donnait vraiment pas envie d'avancer malgré une histoire passionnante. Comme pour les tomes précédents, c'est Gabriella qui est la narratrice, elle raconte ce qu'elle apprend et ce qu'elle cache à Lola.



Le plus de cette saga est que chaque tome peut être lu sans avoir pris connaissance des précédents. 




Je remercie NetGalley et les éditions Amazone Publishing pour ce service presse !
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Une enquête à la Belle-Époque, tome 3 : Le carne..

Le carnet volé Une enquête à la Belle-Epoque d’Alice Quinn, présentation

En 1891, un homme est en train de se suicider. Il a le temps d’apercevoir quelqu’un en train de lui voler son carnet.



Basile vient voir Lola. Mais il n’est pas comme d’habitude, lui si enjoué. Il est profondément en colère, malheureux. A force de questions, il arrive à se confier. Sa soeur a disparu. Toutes lui conseillent d’aller à la police signaler la disparition.



De plus, Lola a rendez-vous avec le commissaire Valentin.



Avis Le carnet volé Une enquête à la Belle-Epoque d’Alice Quinn

Fin d’une époque, le lecteur dit adieu aux personnages pour les laisser vivre leur vie, après moultes péripéties à Cannes. Ce troisième et dernier roman est moins léger que les précédents car Maupassant, personnage récurrent et ami de Lola et Gabriella est au plus mal. Par les comportements, les voix de Lola et Gabrielle, le lecteur assiste, avec peine, à la fin du grand écrivain. Je ne peux pas dire que je sois une pro de Maupassant mais j’ai quand même lu quelques uns de ses titres, donc, je sais qui c’est et son peu de poids dans ce roman, sa souffrance m’ont fait quelque chose. Lola, qui a tout compris, grâce au fidèle valet de Maupassant, ne va pas insister. Mais elle sera là et le laissera venir quand il s’en sent capable. Maupassant, malgré tout, aidera les jeunes femmes dans leur enquête.



C’est le roman donc de la fin d’une série car Lola va devoir prendre une décision. Accepter le mariage et renoncer à sa liberté chérie ou pas. Mais un évènement va changer la donne pour elle. Elle sera, via Miss Fletcher, honnête avec celui qui lui demande sa main. Car malgré le fait qu’elle souhaite ne pas ardemment être considérée comme une femme légère, malgré sa diction, malgré sa réputation, Lola est une femme profondément honnête.



Dans ce roman, on retrouve les nombreux personnages des anciens romans avec quelques nouveaux, bien entendu. La trame est une trame policière car au fil des pages, on se rend compte que ce jeune garçon, mort dans les bras de Lola, et ce fameux carnet qui a disparu, cachent bien plus de profond. Des bourgeois sont morts. Assassinés ? Lola voudra faire toute la lumière sur cette histoire. Et cela mettra à jour des comportements violents d’hommes envers des femmes. Lola prendra peur certaines fois car elle se retrouvera en présence de deux hommes qui lui ont fait du mal. Elle sera également soupçonnée car, bien entendu, elle ne va pas tout dévoiler au commissaire. Quand on vient d’une basse classe sociale, la police n’a pas toujours bonne presse. Lola va, quand même, trouver une alliée de poids et cela renforcera des liens entre deux femmes que tout oppose.



Comme dans les romans précédents, c’est Miss Fletcher, la narratrice. Elle raconte ce qui se passe, ce qu’elle apprend, ce qu’elle cache, elle aussi à Lola. Car elle est employée. Et malgré toute l’amitié que ces deux femmes ressentent, elles gardent un tant soit peu leur distance. Le flegme britannique dans toute sa splendeur.



Encore une fois, je ne me suis pas ennuyée avec Alice Quinn. Je réitère ce que j’ai écrit précédemment. Elle offre des personnages féminins très forts, des personnages féminins qui souffrent mais qui arrivent à s’en sortir, en conservant leur honnêteté. Ces trois tomes sont très bien documentés, au niveau historique. Dans cette partie, Cannes, toujours Cannes, avec son évolution au fil des ans et surtout ces communautés riches, très riches, royales, qui viennent passer l’hiver dans le sud de la France. Fêtes, constructions, liaisons, ils en profitent. Nous avons également la présence de la petite bourgeoisie, des parfumeurs de Grasse et de ces maisons closes où certaines jeunes filles vendent leur corps. Maisons closes dont elles ne sortiront jamais puisqu’elles n’en ont pas les moyens.



Lola conserve très certainement sa villa des Pavots, mais qu’advient-il de ses deux employés ? Restent-t-il dans cette maison, tout comme Anna ? Les quelques pages de la fin sont consacrées à l’avenir des personnages principaux et ce qu’ils sont censés faire quand ils se quittent. Je quitte, avec regret, les personnages d’Alice Quinn, mais laissons-les vivre leur vie.



Je remercie Netgalley et Amazon Publishing pour cette lecture.
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Brille, tant que tu vis !

Résumé Brille tant que tu vis ! d’Alice Quinn

Anita vit dans un deux pièces à Jersey. C’est sa dernière soirée. Elle a pris une grande décision après avoir mis tout en ordre chez elle, dans ses papiers, se débarrasser de tout ce qui ne sera pas utile après elle.



Anita, en quelques mois, s’est coupée du monde. Seule, elle est encore plus seule. Mais deux éléments vont mettre à mal son projet de fin de vie.



Avis Brille tant que tu vis ! d’Alice Quinn

Comment aborder deux sujets difficiles, la maladie et la mort d’un être proche, la prise de décision, la vie après, sans verser dans le pathos, mais en permettant au lecteur de s’interroger. Il est possible de faire confiance à Alice Quinn pour ça. L’auteur garde sa plume, soit ne pas s’embarrasser de fioritures dans les relations humaines, sur des tranches de vie que tout le monde peut connaître. Mais, Alice Quinn a passé un cap avec ce roman. Il y a toujours de la sensibilité dans l’air, dans les écrits. Ce qui pourrait faire sourire au vu des situations évoquées entre ces deux héros est contrebalancé par leurs réflexions sur ce qu’ils ont vécu et ce qu’elle s’apprête à faire.



Tout commence avec Anita qui vit à Jersey et qui prépare son suicide. Une belle robe, du maquillage, une bouteille de champagne, des cachets. Elle s’est débarrassée de ce dont elle n’a plus besoin, a tout mis en ordre. Pourquoi un suicide ? Elle est atteinte d’un cancer et elle a décidé que la maladie ne la ferait pas mourir mais que c’est elle qui déciderait de sa propre mort. Mais entre un chat qui n’arrête pas de venir la voir et un fils, de plus en plus lointain, qui l’appelle pour venir superviser des travaux, le projet est remis à plus tard.



Sur cette route qui l’emmène chez son fils, qu’elle voit très peu, elle rencontre un homme, un goujat, entouré de jumelles. Et Anita réagit à cet homme, elle éprouve de l’attirance. Elle retrouvera cet homme chez son fils car c’est lui qui doit faire les travaux dans la chambre de son fils.



Quand deux personnes sont malmenées par la vie, quand deux personnes ont souffert mais qui ne se plaignent pas quant à leurs souffrances. Elles sont entourées, certes, mais seules, profondément seules avec leur douleur, surtout Anita. Cette dernière est en colère, profondément en colère et ces quelques jours de répit vont lui permettre de plonger au plus profond d’elle pour savoir d’où vient réellement cette colère. Il n’y a pas que la maladie, que la fin de son mariage, son fils qui s’est éloigné. Cela remonte à bien plus loin. Ces quelques jours vont lui permettre de réaliser des choses qu’elle n’a pas fait auparavant et ce malgré la fatigue, le manque d’appétit.



Cette rencontre avec René, cet homme, qui semble vraiment ne pas tenir compte des autres, va lui permettre de changer. Car René n’est pas un homme heureux, même s’il en donne l’air. Il a vécu un véritable drame. Mais ce n’est pas le sujet entre eux. Alice Quinn nous raconte leur histoire à tous les deux, deux histoires et des comportements qui les mettent en présence, sans qu’ils ne sachent quoi que ce soit de leur passé. Mais le problème est que René est plus jeune qu’elle, qu’il semble marié et père de jumelles. Les apparences sont souvent trompeuses. Mais comme tout est une dernière expérience, Anita va sauter le pas pour un merveilleux souvenir avant de partir, vivre une dernière fois selon ses envies.



J’ai ressenti une véritable tendresse pour ces deux personnages. Les mots sont justes, pourraient prêter à sourire – le don d’Alice Quinn avec ses femmes fortes au phrasé bien senti – mais ce n’est pas le cas ici. Ce roman permet de s’interroger sur ce que peut être la vie avec ses nombreux coups durs que tout le monde peut expérimenter. La morale est qu’il faut la vivre sa vie, prendre ce qu’elle nous apporte de bon et surtout le trouver ce bon quand tout va mal et que la lumière au bout du tunnel est bien loin. Chaque jour peut nous apporter son lot de douleurs, mais aussi de petits bonheurs, à chérir pour se rappeler que même si c’est difficile de vivre, des rencontres, des situations peuvent nous permettre de passer un cap.



Un livre où se mêlent la musique et le cinéma, avec de nombreuses références comme dans de nombreux romans d’Alice Quinn. Outre ces deux arts, la poésie est bien présente, poésie japonaise avec les haïkus qui permettent à Anita et René de partager une passion. Haïkus de leurs crus mais aussi de personnalités célèbres.



Je remercie Netgalley et Alliage Editions pour cette lecture.
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Au pays de Rosie Maldonne, tome 4 : Nom de ..

Pour démarrer ce mois d’octobre, autant vous donner un avis sur un livre qui m’a plu, sur un livre qui fait du bien, plutôt que sur un livre qui m’a moyennement plu.

Rosie Maldonne est une héroïne aux antipodes de ce que l’on peut trop souvent lire dans la littérature contemporaine. Oui, sa situation financière est tout sauf satisfaisante, oui, elle est à la tête d’une famille recomposée (et non décomposée) et cela ne plaît pas à tous les amateurs de « norme ». Et alors ? Quand les difficultés se présentent, et elles sont un peu son lot quotidien, elle ne baisse pas les bras, retrousse ses manches, et elle y va ! Ses amis, qui forment à ses côtés une véritable famille, ont le même état d’esprit qu’elle : pourquoi attendre que les choses s’arrangent alors qu’il est possible de se bouger pour qu’elles s’arrangent plus vite ?

La vie de Rosie est fête de rencontre et elle tombe sous le charme d’un jeune clochard, presque trop beau pour avoir vécu longtemps dans la rue. Elle accepte aussi la mission donnée par une SDF trop autoritaire pour avoir vécu longtemps dans la rue. Et bien sûr, c’est là que les événements se compliquent, remettant presque malgré elle Rosie au coeur d’une histoire criminelle, avec des adversaires prêts à tout pour obtenir ce qu’ils veulent. Leurs objectifs sont très éloignées de ceux de Rosie, cela va sans dire.

Au cours de ce récit, Rosie est amenée à se replonger dans le passé de sa famille, dont nous avons déjà eu des bribes dans les tomes précédents. Comme souvent, ce ne sont pas ceux qui ont agi véritablement qui en ont parlé le plus.

Au pays de Rosie Maldonne mêle comédie, policier et histoire pour le plus grand plaisir des lecteurs.
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Fanny N.

Si ce roman est signé Alice Quinn, autant vous dire de suite qu’il ne ressemble en rien à ce qu’elle a pu écrire jusqu’à présent. Fanny N. est dans un registre tout autre.

Les personnages sont torturés, le langage est cru, l’ambiance est noire.

Fanny N. embarque le lecteur dans son monde si particulier. Elle inquiète, elle terrifie, quand elle a décidé d’une chose, rien ne l’arrête !

Le sujet est parfaitement maîtrisé, à aucun moment on ne verse dans le misérabilisme.

Une écriture forte, surprenante. Un coup de poing littéraire qui vous laissera estomaqué !
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Au pays de Rosie Maldonne, tome 1 : Un pala..

Rosie Maldonne, Cricri pour les intimes, a trois enfants qu’elle élève seule, une vieille caravane et le R.S.A. en fin de mois. Mère courage, jolie femme, avec un soupçon de Gena Rowland dans Une femme sous influence, en moins dépressive, et d’Erin Brokovitch, une idole de l’auteur, pour le côté enquêtrice, mais sans l’intuition.

La vie de Rosie, qui n’était déjà pas de tout repos dans sa bonne ville de Cannes, devient là un casse-tête lorsqu’elle tombe sur un pactole énorme, comme tombé d’un camion. Passée la joie des premiers fastes saucisson-champagne et la douce perspective que son ordinaire et celui des gosses va enfin changer de format, Rosie rentre dans le guêpier où l’entraine son nouveau destin. Avec, en plus, d’autres paramètres à gérer : sa meilleure amie a disparu avec son bébé, des mafieux russes aux petits pieds la poursuivent, l’oncle Gaston est un peu trop pressant, même si providentiel, et Jérôme, flic séducteur qui la séduit, joue un peu trop à cache-cache à son gré. Cela fait beaucoup à gérer… Et ça fait le roman. Et ça emporte le morceau. Parce qu’a Rosie Maldonne, rien n’est impossible et rien n’est refusé. On la suit, ses délires sont les nôtres; on se demande où on va, on tourne les pages, on rit, on sourit, on a peur, on est rassuré. Rosie est devenue notre copine, un peu galère, mais on la suivrait au bout du monde

Comme il est difficile d’imaginer que Rosie Maldonne se tienne soudain à carreaux et mène une vie pépère dans un palace, dont elle se fout finalement, on attend la suite.



J’ai aimé Un Palace en Enfer pour l’invention de Rosie, en chair et en sons, pour sa faconde, ses exagérations, ses désirs de s’élever, son côté mère-courage, fausse rappeuse et vraie post-ado, malgré ses 3 enfants.



J’avais beaucoup aimé le roman Banko, écrit par Alice Quin il y a quelques années, et je suis heureuse de voir qu’elle a ajouté une corde à son talent avec cette nouvelle veine numérique de doux polar. Je me dis que Rosie Maldonne pourrait aussi faire l’objet d’un sacré scénario, d’un sacré film. Avec sa densité, sa générosité, et son agitation poétique.



CatherineRiviera

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