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Critiques de Alice Quinn (307)
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Le parfum de la tendresse

Premier roman que je lis de d'Alice Quinn. J'ai trouvé cette histoire tendre et émouvante. Ce prof d'une cinquantaine d'année qui se retrouve du jour au lendemain avec un bébé à s'occuper suite au décès de sa fille. J'ai été très touché par la vie des personnages que tout oppose et qui par la force du destin vont se trouver et s'adopter. Un livre plein d'espoir et de bon sentiment ce qui fait du bien à lire en cette période compliquée. L'écriture fluide et une histoire prenante rendent cette lecture addictive. Très belle découverte.
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Mes yeux pour ton coeur

C'est plutôt une nouvelle qui introduit le livre "La petite fabrique du bonheur". On fait connaissance avec Amédée du Val de Beaulieu, aveugle, pudique (il n'a pas osé avouer son handicap à son entourage) et très triste depuis la mort, il y a 3 ans, d'Arthur son compagnon, accompagnateur, à quatre pattes.

On découvre la portée de Dickie, chienne qui a la chance d'avoir dans sa descendance (17) que de très bons chiens d'aveugle.

J'ai beaucoup aimé la façon dont Alice parle des chiens, de leur "maman", de l'éducation qu'ils reçoivent, de l'amour "maternelle" et celle des humains. Flora est un Personnage.

Très mignon. Une bonne introduction pour le livre LA PETITE FABRIQUE DU BONHEUR.


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Fanny N.





Fanny N. adore les bébés. En avoir un à elle, c’est le rêve de sa vie. Quand elle les regarde, au parc, dans leurs poussettes, avec leurs mamans, l’envie monte, monte… et peut-être aussi la jalousie. Car Fanny N. a 33 ans, mesure 1,59 m, pèse 100 kilos, et vit encore chez sa mère, qui l’infantilise totalement. Il faut dire que Fanny N. n’est pas tout à fait comme la majorité des jeunes femmes de son âge, avec son corps dévasté par des monstres et sa simplicité d’esprit proche de celle des petits dont elle s’occupe à la crèche. Alors les prétendants au titre de père ne se bousculent pas au portillon.



Que faire, dans ces conditions ? Que faire de cette tendresse qui la dévore au fil du temps ? Que faire de ces désirs frustrés, de cette douleur insupportable ? Que faire, lorsque l’envie devient obsession ? Barricadée derrière ses éclairs de lucidité, d’humour et d’autodérision, Fanny N. pourra-t-elle tenir encore longtemps ou finira-t-elle par exploser comme une bombe à retardement ?



Un livre court, mais tellement intense ! Fanny N. est attachante et déstabilise le lecteur car elle s’adresse à lui… Et parfois parle d’elle-même pour se détacher et sa schizophrénie est exploitée par l’auteur avec une réalité déroutante et brio.



Fanny ne laisse pas indifférente… Fanny nous embarque dans sa folie, tour à tour on la déteste, on l’aime, on a de la compassion pour elle… Elle est tellement vivante… Emmurée dans sa folie…



Fanny N. m’a foutu une sacrée claque, car «Fanny N. est enragée en dedans. Mais en dehors elle est douce comme une image.»



OK Fanny est schizophrène, mais la vie n’a pas été tendre avec elle…



C’est une histoire dure, crue (viol, inceste) à laquelle Alice Quinn donne vie. Il faut une sacrée dose de talent pour se mettre dans la peau d’un tel personnage, le mettre au monde, le faire grandir mais avec tellement d’amour, que cela se sent entre chaque mot. La vie de Fanny est glauque, froide, horrible…



L’auteur donne vie à un monstre, mais démontre qu’il y a un cœur qui bat en lui ! Un monstre rendu humain grâce à une très belle plume et grâce au talent d’un écrivain. Il est très difficile, parfois de lire certains passages, tellementl’horreur est présente, palpable jusqu’à la toute fin.



Avec Fanny N. vous ne sortirez pas indemne ! Il faut quelques jours pour se remettre de cette lecture. Une héroïne, qui n’a rien pour l’aider dans la vie, qui tente de survivre…



Fanny. N qui clame désespérément son droit au bonheur, en dépit de sa « différence ».



Un roman court, passionnant avec une histoire noire, qui vous colle à la peau, même quand vous le refermez, un roman que vous ne pourrez pas oublier tellement il remue les tripes.



J’ai du mal à croire que cet auteur puisse présenter un personnage aussi sombre que Fanny, alors que les autres titres laissent présager beaucoup d’humour. Elle me fait penser à un comédien de grand talent qui peut changer de peau et être plusieurs personnages… En laissant parler les démons de chacun de ses rôles…
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Le chat du Rocher : Un meurtre peut en cach..

L’action se passe sur le rocher, et, d’habitude, tout y est très calme. Même pour le retour de Calypso ! Celle-ci a passé de nombreuses années au Brésil, où elle était l’actrice principale d’une série où elle incarnait Zézé Pinta, brillante détective amateur. Seulement, sa carrière a un peu périclité, sa vie sentimentale aussi, et elle est revenue sur le rocher, auprès de sa tante, qui lui propose non seulement un logement, mais aussi un travail dans sa boutique. Bref, tout allait bien, Calypso n’avait jamais vraiment perdu le contact avec ses amies, que ce soit Loulou, avocate de son état, ou Colette, qui tient une librairie. Justement, c’est l’anniversaire de Colette, et son mari, Boris, lui a organisé une fête surprise avec ses ami.e.s les plus proches. Mais tout ne se passe pas comme prévu. Mais alors, pas du tout, et, au matin, Calypso retrouve Boris, mort. Et Calypso n’a pas du tout l’intention de rester sans rien faire, en attendant que la police trouve le coupable – surtout que Colette est placée tout en haut de la liste des suspects.

Ce que j’ai aimé dans ce livre, c’est tout d’abord les personnages, haut en couleur, fortement caractérisés. Ils ont beau être assez nombreux, ils sont tous facilement identifiables, que ce soit Arthur (le mari de Loulou) ou Willy (chapelier de son état) pour ne citer qu’eux. Je dirai même que certains sont un peu extravagants, comme Tante Peggy, qui, comme d’autres personnages, cache de petits secrets (mais qui n’en a pas ?) et pratique la divination (ne ratez pas ses séances, elles sont vraiment hors-normes). Mais le véritable héros, c’est sans doute Poker, véritable enquêteur, que Calypso ne comprend pas toujours, même si elle fait preuve de beaucoup de bonne volonté. Elle veut vraiment l’apprivoiser ! Poker est l’archétype même du chat qui a eu une vie de chat, chat des rues d’abord, puis chat destiné à attraper les souris d’abord, puis à être nourri ensuite, avant que quelqu’un, en l’occurrence Calypso, ne prenne véritablement soin de lui.



Le récit a beau être écrit à quatre mains, je n’ai jamais senti que telle partie était écrite par une autrice, telle autre par une autre, tant les deux styles semblent avoir fusionné, « couler de source », si j’ose dire. L’intrigue est bien menée, avec son lot de fausses pistes et de rebondissements. Calypso, en bonne détective amateur, n’hésite pas à payer de sa personne pour trouver la vérité, elle n’hésite pas non plus à faire part de ses découvertes à l’enquêteur officiel – après tout, à deux, on est plus fort et on peut même éviter quelques ennuis.

Et en parlant de « deux », je me surprends à espérer qu’un tome 2 voit le jour… un jour.
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Une enquête à la Belle-Epoque, tome 2 : Le Port..

Dans ce deuxième tome, nous continuons de suivre les aventures de Gabriella et de Lola, ainsi que de leur petite protégée Anna.

Lola est sollicitée par Lady Sarah afin de prendre en toute discrétion, un document qui lui permettra de retrouver la liberté, ce document doit être subtilisé dans le bureau du banquier Cousin, réputé pour avoir ruiné une grande partie de la population de Cannes.

Lola aidée par Gabriella et Anna se rend chez Cousin et met en place son plan, tout se déroule bien mais peu de temps après Anna disparaît, que s'est-il passé ?

Commence une toute nouvelle enquête pour nos deux héroïnes aidées par Guy de Maupassant, le célèbre écrivain qui est aussi leur ami et qui se rend de façon très régulière aux Pavots dans la demeure d'Anna.

J'ai plus apprécié ce deuxième tome que le premier, j'ai le sentiment d'avoir plus apprécié les personnages, l'histoire m'a séduite dès les premières pages et surtout j'ai retrouvé avec beaucoup de plaisir Guy de Maupassant, qui n'a de nouveau donné envie d'ouvrir un de ses livres, Bel-ami peut-être ?
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Une enquête à la Belle-Époque, tome 1 : La lettr..

La lettre froissée est un roman qui se passe à Cannes dans les années 1880, nous y suivons Gabriella qui est une aristocrate anglaise, qui malheureusement pour elle, a été chassée de la maison où elle travaillait suite à la découverte de son homosexualité avec la maîtresse de maison. Elle trouve une petite annonce proposant une place de gouvernante dans une villa appelée "Les pavots", la voici embauchée dans par une jeune fille italienne, Lola, qui semble, bien peu se soucier des conventions de l'époque, et qui préfère jouir de son temps libre, pour s'adonner à tous ses plaisirs.

Un jour, une amie d'enfance de Lola, est retrouvé assassinée, débute alors une enquête menée par Lola, Grabriella et surtout Guy de Maupassant, qui fait une apparition au début du livre et qui va au final y rester jusqu'à la fin.

J'ai aimé le style de l'auteure, j'ai aimé la découverte de la vie à la fin du 19ème siècle, j'ai adoré les personnages principaux, tous les trois ayant une personnalité différente, mais superbement décrite, en revanche, j'ai trouvé beaucoup de longueurs et pas mal de répétitions au cours de ma lecture, ce qui m'a fait décroché de temps en temps, je lirais malgré tout les deux autres enquêtes à la Belle-époque.
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Au pays de Rosie Maldonne, tome 1 : Un pala..

Ce livre est celui d'une nouvelle auteure qui est en plein ascension sur Amazon ! Et à juste titre !



Rosie Maldonne est un sacré bout de femme ! Jeune, sexy (limite provoc' ! des choix vestimentaires peu discrets !!!!) et qui en connait déjà un bon brin sur la vie, ses galères, et les astuces pour s'en sortir quand même !



Elle a certes une grande gueule qui la fait vite remarquer et un vocabulaire pas toujours tiré à quatre épingles ! Mais aussi un immense coeur et une moralité bien à elle, sincère et assez juste finalement !



Et elle est particulièrement sympathique, même si parfois elle dépasse les bornes ! Mais comme c'est drôle, et bien on l'accepte comme elle est !



Avec ses 4 gosses sur les bras, sa gouaille, son énergie et sa débrouillardise, elle a un petit côté Erine Brokovitch seule contre tous... mais à la française, si vous voyez ce que je veux dire ! Et elle ne laisse pas ceux qui la cotoient indifférents !



L'histoire est écrite à la première personne. Vécue et racontée par Rosie (pardon ! Cri cri), avec son franc parler.



C'est enlevé, rythmé, drôle et pourtant ça aborde aussi les thèmes de la société en crise ! Mais avec légèreté et un style volontairement populaire et imagé.

Et en sus ! une dose de suspens !



Ca se lit principalement sur liseuse, mais aussi sur d'autres supports, du moment qu'on a téléchargé l'application "kindle" gratuite.

On peut aussi le transformer en epub si on préfère.

Pour l'instant ce n'est pas disponible au format papier, mais si vous avez la possiblité de le lire, que vous cherchez un bouquin dynamique, sympa à lire et qui vous maintient en haleine, n'hésitez pas !


Lien : http://www.amazon.fr/Un-pala..
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Une enquête à la Belle-Époque, tome 1 : La lettr..

Je me suis assez rapidement retrouvé dans l'inconfortable position du lecteur qui se moque totalement de la manière dont le roman se finit. Pas envie du tout de connaître le dénouement. J'ai lu l'ensemble assez lentement, fatalement. Lecture entrecoupée par d'autres romans, sans que cela nuise à la compréhension du récit, vu que tout est assez clairement expliqué par l'autrice.



Lola Deslys est une courtisane qui se fait entretenir. Quand Clara Campo, sa meilleure amie, se fait assassiner, elle mène l'enquête. Elle s'adjoint les service d'une Anglaise (et tel Watson en jupons, celle-ci entreprend le récit de l'enquête) et de Guy de Maupassant. Séduction et humour au programme.



Le seul point positif que je retiendrai... une lecture aisée, transparente, évidente. On sent l'autrice désireuse de "bien faire" au niveau de l'exactitude historique. Elle le démontre en fin de roman. Cannes, fin du XIXè siècle a été étudiée et cartographiée pour éviter de faire ou écrire des bêtises. C'est louable. Evidemment, le revers de la médaille est que tout arrive de manière assez prévisible.



Je suis fan des romans par épisodes du XIXè siècle. Eugène Sue, Ponson du Terrail... j'adore. Je n'ai pas retrouvé le souffle présent dans ces romans-là dans celui d'Alice Quinn. Pourtant elle s'en inspire clairement, tout en mettant les femmes à l'avant-plan. Mais on est loin d'un roman féministe. Je n'ai pas non plus retrouvé le souffle des romans d'Ann Granger, beaucoup plus convaincants.
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Love me doux

Angela revient dans son village natal, à contrecoeur, afin de régler la succession de son père avec qui elle était brouillée.



Matias, lui, n'a pas bougé de ce charmant village provençal, il y a travaillé avec le père d'Angela avec qui il avait des relations d'amitié très forte.



Angela et Matias, qui étaient amis lorsqu'ils étaient adolescents n'ont plus grand chose en commun.

Leurs retrouvailles sont peu chaleureuses et laissent présager du pire, dans un premier temps, pour bifurquer vers le meilleur, évidemment.



Il a manqué d'un peu de tout dans cette histoire, d'humour surtout, et pourtant les jalons étaient posés avec le chien, les amis d'enfance, les quiproquos.



Une histoire légère, trop légère probablement pour moi.



Je voulais de la folie, je voulais des rires, je voulais des paillettes.....















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Une enquête à la Belle-Époque, tome 3 : Le carne..

J’entreprends Les Enquêtes de la Belle Époque d’Alice Quinn par le tome 3, Le Carnet volé, ignorant que ce roman faisait partie d’une série. Heureusement, les trois opus peuvent se lire séparément !



Un titre à la tonalité surannée, surtout si l’on sait que les deux premières enquêtes s’intitulent La Lettre froissée et Le Portrait brisé…

Des personnages principaux communs sur les trois histoires, dont un référentiel :

- Lola, une courtisane, une demi-mondaine, qui mène plutôt bien sa barque…

- Miss Fletcher, une aristocrate anglaise déchue, écrivaine à ses heures…

- Guy de Maupassant, malade, fatigué, peu de temps avant la tentative de suicide qui précéda son internement que nous voyons sombrer dans la folie qui lui sera fatale…



Le décor :

Canne, 1891… Un endroit « glamour et superficiel » prisé par les milieux mondains, la diaspora russe, un lieu à la mode de villégiature hivernale avec ses grands hôtels et ses belles demeures… Mais aussi une ville comme une autre avec ses quartiers populaires, ses commerces, sa petite bourgeoisie…

Grasse, même époque, ses entreprises de parfumeurs, sa caserne et sa maison de tolérance…



L’intrigue :

En l’espace de quelques jours, les morts accidentelles au sein de la bourgeoisie cannoise se succèdent et défrayent les chroniques : incendie, suicide, chute mortelle… Basile Mouron, un jeune saute-ruisseau, est accusé d’attentat terroriste par un brigadier corrompu ; plus tard, il meurt, assassiné, dans les bras de Lola et, juste avant, lui confie un mystérieux carnet et lui fait promettre de retrouver Thérésine, sa sœur disparue.

Lola, Miss Fletcher et Maupassant se lancent à corps perdu dans l’enquête. Rapidement, ils découvrent que les accidents ressemblent plutôt à des meurtres déguisés. Mais quel est le rapport avec les enfants Mouron ?



Une lecture rafraichissante que j’ai beaucoup appréciée…

L’écriture est dynamique, enlevée… Les péripéties s’enchainent avec un bon rythme et les ressentis des personnages sont décrits avec pertinence et naturel. Le récit est à la première personne puisque la narratrice n’est autre que Miss Fletcher, mais cette dernière révèle son rôle d’autrice intra-diégétique et mêle habilement les évènements dont elle est partie prenante et ceux qui se passent sans elle, donnant un effet de perspective original à son récit.

Alice Quinn a fait un véritable travail sur la période au cours de laquelle prend place son histoire, ménageant un bon équilibre entre faits avérés, autour de Maupassant et des milieux littéraires, et fiction. La folie et le décès de Maupassant auréolent le récit d’une aura mélancolique et mortifère.

J’ai été particulièrement sensible aux portraits de femmes, personnages principaux et secondaires de ce roman. L’autrice mêle anecdotes révélatrices et peinture d’une société machiste ; ainsi, nous apprenons qu’en 1891, une femme qui porte le pantalon risque la prison sauf si elle a fait une demande auprès de la préfecture pour, éventuellement, faire du vélocipède… Alice Quinn nous donne à lire des représentations fidèles et réalistes de catégories de femmes dont, habituellement, les milieux ne se mélangent pas : une fille perdue ou courtisane, une ouvrière courageuse et abusée, des femmes du peuples, une bourgeoise cossue, une aristocrate déchue au passé trouble… Lola et Miss Fletcher sont des femmes qui n’acceptent pas leur condition et qui vivent en marge des codes de la bonne société où le mariage reste la meilleure solution.

À côté du possible mariage de raison de Lola, la passion entre Miss Fletcher et Fedora, l’amour secret du journaliste pour la courtisane et les émois mutuels de Mario et Anna ajoutent un petit côté romance à la noirceur des meurtres et des agressions décrits.



Ce roman est le dernier de la trilogie et les personnages principaux s’envolent vers d’autres destins et perspectives… Peut-être lirai-je, à l’occasion, les deux premières enquêtes auxquelles Le Carnet volé fait parfois allusion…

Cette lecture, grâce à NetGalley, fut une très belle découverte…



#LeCarnetvolé #NetGalleyFrance


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Une enquête à la Belle-Epoque, tome 2 : Le Port..

C'est avec plaisir que j'ai retrouvé Miss Gabriella Fletcher et Lola. Quatre ans ont passé, Anna, leur protégée, grandit, et les deux femmes cherchent à garder stable leur situation financière. Ce n'est pas facile, parce que la crise financière est là, oui, même au cours de ce XIXe siècle finissant, l'on n'était pas à l'abri d'un placement bancaire douteux. Aussi, trouver un protecteur sérieux est difficile, même si les deux jeunes femmes ont su conserver l'amitié de Guy de Maupassant. Lui-même ne va pas très fort, puisqu'il est obligé de prendre en charge son frère Hervé, qui sombre peu à peu dans la folie.

Oui, si la médecine psychiatrique est en danger en France actuellement, à cause d'un manque cruel de moyen, je vous laisse imaginer quelle était la situation en 1888, pour cette branche naissante de la médecine. Pour quelqu'un qui souffrait vraiment, comme Hervé de Maupassant, et d'autres encore que nous croiserons dans ce roman, combien de femmes se sont retrouvées internées parce que leur comportement dérangeait leur famille, leur mari, la bonne société ? Beaucoup. Je citerai Sophie de Bavière, soeur cadette de l'impératrice Sissi.

Ce n'est pas tant un détour que j'ai emprunté qu'un retour vers l'intrigue : Lady Sarah, celle à cause de qui Gabriella a voulu mettre fin à ses jours, revient dans sa vie et lui demande son aide, en tant que détective. Lola a pourtant fort à faire avec Anna, qui grandit, et qui découvre des faits que les deux femmes auraient voulu qu'elle découvre autrement. Préserver Anna, c'était aussi tenter de lui assurer un avenir plus conforme à la norme. Tenter, parce qu'Anna, qui ne sait plus vraiment vers qui se tourner, se retrouve accusée du meurtre d'un banquier. la préserver ne suffit plus, il faut maintenant la sauver.

La grande force de ce roman historique est que j'ai vraiment eu l'impression d'être plongée dans le Cannes des années 1880, et pour parvenir à un tel effet de réalisme, il faut à la fois s'être beaucoup documenté et avoir suffisamment intégré sa documentation pour qu'elle ne se voit plus. Puis, l'intrigue policière n'est pas négligée au profit de la reconstitution historique. Plus nous progressons dans le récit, plus les événements s'enchaînent avec rapidité, pour tendre vers le dénouement. Il ne faut pas oublier que Gabriella et Lola ont beau être norme, elles vivent dans une société dans laquelle rien ne doit dépasser, tous les moyens sont bons pour préserver les apparences.

Si ce premier tome peut être lu indépendamment du premier, il apporte cependant des réponses à des questions laissés en suspens dans le tome 1 : de quoi plaire à la fois au lecteur qui découvrirait la série, et à ceux qui suivent les aventures de Miss Fletcher.

Un roman policier historique hautement recommandable.
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Brille, tant que tu vis !

Anita a la cinquantaine, résolue à quitter ce monde. Ce n’est plus pour elle. Sa maladie et ses conséquences, la distance avec son fils qui ne prend jamais de ses nouvelles, ne font que la conforter dans cette idée. Alors, elle s’offre une dernière cérémonie, un dernier luxe en grandes pompes : celle de sa mort. Tout est prêt, dans les moindres détails. Du rouge à lèvres, à la robe, en passant par le champagne et les comprimés. Elle est prête. Il ne reste plus qu’à… Mais le destin l’appelle : son téléphone sonne… Une cérémonie remise à plus tard ?



Tout est-il écrit d’avance ? Que représente cette notion du destin qui nous est si chère, depuis l’antiquité grecque ? Le fatum est au centre de la réflexion menée par Alice Quinn. Nous nous pensons seul, mais combien y a-t-il d’autres seuls, qui, comme nous, peuvent avoir tour à tour des émotions euphoriques ou dramatiques ? Le personnage d’Anita n’est qu’un exemple de ces seuls, tout comme René – autre personnage du roman. Et finalement, en refermant ce livre, vous aurez non seulement envie d’écrire des haikus, mais vous réfléchirez à deux fois aux évènements qui arrivent à l’improviste dans votre vie !
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Au pays de Rosie Maldonne, tome 3 : L'Ombre..

Si vous n’avez pas le moral, si vous cherchez une lecture humoristique, qui aborde, sans avoir l’air d’y toucher, des thèmes graves, n’hésitez pas à lire les aventures de Rosie Maldonne. J’avais bien aimé le tome 2, j’ai beaucoup aimé le tome 3.

Tout semble presque aller bien pour Rosie – six mois ont passé depuis ses dernières aventures. Les vacances approchent – elle n’aura donc bientôt plus de soucis pour payer la cantine de ses filles – et son aînée aime beaucoup l’école. Elle a même trouvé un petit travail qui va lui permettre d’aborder sereinement les semaines à venir. Seulement, au pays de Rosie, tout ne se passe pas forcément comme elle l’avait prévu.

Ce n’est pas parce que Rosie a des difficultés dans la vie quotidienne (euphémisme de l’année) qu’elle est insensible au sort des autres. Et quand elle est confrontée à des enfants exploités, des adolescentes en situation plus que précaire et irrégulière, son sang ne fait qu’un tour – et Rosie en fait plus encore. Au coeur d’une affaire policière sensible, elle se retrouve aussi au centre de quiproquos qui s’enchaîne sans temps mort. Vouloir être écouté, c’est bien, écouter les autres, c’est mieux.

J’espère qu’Alice Quinn continuera à nous raconter les aventures de Rosie Maldonne et des siens – mention spéciale pour Pastis, le chat et Gaston, l’ami poète et son château endormi.
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Au pays de Rosie Maldonne, tome 1 : Un pala..

J’avais envie de changement. Un enquête et de l’humour me paraissaient être une bonne idée. Malheureusement, j’ai été déçue par les deux. Sans parler du personnage principal…



L’enquête ou plutôt les enquêtes partent dans tous les sens. L’héroïne (je vous parle d’elle tout à l’heure) se retrouve mêlée à deux histoires.

Elle a tout à d’abord des démêlés avec la mafia Russe à cause d’enveloppes pleines d’argent trouvé dans des poubelles. Elle est ensuite questionnée par la police à cause de la disparition de sa meilleure amie et du plus jeune enfant de celle-ci. Concernant la mafia Russe, c’est à mourir de rire tellement les situations causasses s’enchaînent les unes derrières les autres. Le problème c’est que c’est totalement irréaliste. Je ne vois pas pourquoi des hommes de la mafia viendraient prendre le temps de discuter gentiment avec la femme qui les a volés. De même, je ne vois vraiment pas comment une femme, normalement constituée, pourrait tenir tête ainsi à des mafieux. Sans trop vouloir en dévoiler, l’issue de cette enquête est assez farfelue…

Pour ce qui est de la disparition de l’amie et de son fils, ça semble un peu plus réaliste mais ce n’est pas suffisamment traité à mon goût. L’auteure aurait peut-être dû s’intéresser plus à cette histoire qu’à la première. En tout cas, moi ça m’aurait plus captivé.



Dès la présentation de Rosie Maldonne, j’ai su que, elle et moi, ça n’allait pas le faire. Elle donne l’impression que tout lui ai dû. Elle a un fort caractère mais j’ai eu le sentiment qu’elle geignait tout le temps. J’ai vraiment eu du mal avec ce personnage.

Les personnages secondaires ne sont là que pour donner encore plus de place à Rosie. Certains, comme Gaston, m’ont bien plu, drôle, civilisé… mais de façon générale, on ne sait pas assez de chose sur eux pour s’attacher.



Le style de Alice Quinn n’est pas désagréable à lire mais le manque de réalisme de son histoire m’a agacé. Je ne vais pas revenir sur tous les moments qui m’ont fait grincer des dents mais une femme qui obtient la garde d’un jeune enfant sans aucun lien de parenté, une femme qui décide qu’elle va devenir femme d’accueil juste en écrivant à la DDASS. Ca sonne faux comme bien d’autres choses dans ce livre.



Pour conclure, j’ai été déçue par cette lecture. Je me suis ennuyée, j’ai été énervée par le comportement de l’héroïne, par l’irréalisme de certaines situations. Je me suis parfois demandée si l’auteure ne prenait pas le lecteur pour un c**.
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Brille, tant que tu vis !

Anita Moreau est bien décidée à en finir avec la vie. Elle souffre d’un cancer et refuse de laisser la maladie lui voler sa dignité. Elle mène de toute façon une existence très solitaire, son fils vit loin et personne ne la regrettera. Même ses passions ne la retiennent plus ici-bas. Un coup de fil impromptu l’empêche pourtant de mener son projet à bien dans l’immédiat mais ce n’est que partie remise, se dit-elle. C’est sans compter les surprises que lui réserve l’île de Noirmoutier et ses habitants…



Petit roman feel good sans prétention mais bien sympathique quand même. Certes, l’intrigue est cousue de fil blanc mais on se laisse porter par les péripéties et les questionnements de l’héroïne. Dommage que la narration de la version audio soit un peu monotone, par contre.
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Le parfum de la tendresse

Voilà longtemps que je n'avais plus eu de réel coup de coeur, cette fois c'est chose faite et ô que cela fait du bien.



Joseph, professeur trop gentil, trop effacé, trop solitaire, vit seul avec sa chatte Sissi. Qu'il est triste Joseph de ne pas connaître son petit-fils, Rohan.

Sa vie va être chamboulée de plusieurs façons. L'arrivée d'une voisine haute en couleurs et au fort caractère, le décès de sa fille chérie et de ce gendre qu'il ne connaissait pas, l'arrivée de ce petit-fils orphelin dont il va prendre soin, tellement triste qu'il ne mange pas et ne dort que très peu, l'aide qu'il va apporter à un de ses élèves et à sa petite soeur. Fini l'ancien Joseph qui se laisse marcher sur les pieds, il va se battre contre l'injustice, aider de toute son âme ceux qui croisent son chemin.

Tous les personnages se croisent, apprennent à se connaître, s'entraident, s'aiment aussi.

J'ai adoré l'écriture toute en finesse et émotions.

J'ai adoré le fait de pouvoir me sentir à la place de chacun de ces personnages, du plus petit au plus grand, de l'humain à l'animal.

J'ai adoré le périple de ce chien qui traverse toute la France pour retrouver son petit maître adoré.

Tout est juste.



Tout est tellement beau.



Un lire à livre ABSOLUMENT.
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Une enquête à la Belle-Époque, tome 1 : La lettr..


Gabriella Fletcher est une aristocrate anglaise déchue et répond à une petite annonce dans un journal. En vue de sa situation actuelle, elle se voit contrainte d'accepter un poste de gouvernant chez Lola. Lorsque la meilleure amie de celle-ci est retrouvée assassinée, Gabriella est entraînée malgré elle dans l'enquête de son meurtre. Guy de Maupassant présent lors de la découverte du corps les aidera dans l'enquête.



J'ai été embarquée par l'histoire dès les premières pages. L'enquête est vraiment passionnante et intéressante. J'ai mené mon enquête en même temps que ce trio et j'en ai conclu certaines choses, mais à aucun moment je ne me suis doutée de la fin. J'ai savouré l'enquête jusqu'au bout !



Les personnages sont vraiment intéressants. J'ai aimé que la narration soit faite par Gabriella, ça permet d'avoir une certaine accroche à l'histoire. Quant à Lola, elle sait mener sa barque là où elle le souhaite.



La plume de l'auteure est fluide, un récit avec de nombreux mots et expressions d'époque qui nous mène facilement en 1884. Par ailleurs, j'ai trouvé qu'à certains moments, il y avait des longueurs, qui n'apportent pas grand-chose à l'histoire.


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Fanny N.

Ce qui m'a tout de suite attirée dans ce roman c'est la couverture intrigante et angoissante ainsi que le résumé avec cette obsession d'avoir un enfant.



Fanny N. aime les superstitions, les proverbes et les mathématiques qu'elle trouve poétiques, s'occuper des plantes et par dessus tout les bébés. Elle passe beaucoup de temps dans les jardins d'enfants pour profiter d'eux. Fanny est suivie régulièrement par le Docteur Gronier son psychiatre, elle lui dit ce qu'il veut bien entendre, elle est très maligne et se sent réconfortée dès qu'elle a son ordonnance de médicaments dans les mains. 



Quand Fanny parle de sa mère elle emploie toujours la troisième personne du singulier en particulier le pronom elle. Fanny ne dort pas dans sa chambre, elle dort avec sa mère. La manière dont sa mère console sa fille de 33 ans est très particulière et choquante. 



Fanny travaille dans une crèche pour faire seulement le nettoyage et le rangement depuis qu'elle n'a plus le droit d'approcher les enfants. Elle est mentalement fragile. Elle est boulimique. Elle a un passé très tragique. Elle a une idée fixe, une réelle obsession, celle de posséder son bébé à elle. Jusqu'où ira t-elle pour réussir sa mission ?



Ce roman est tragiquement noir, c'est plus qu'une obsession pour Fanny cet enfant à elle et j'ai été très émue par certains passages dramatiques de son passé.  Dès les premières lignes, même troublée, je ne voulais pas lâcher ce livre, je l'ai lu très vite, le personnage de Fanny est complexe et "son monde" aussi et le roman est vraiment bien fait. A découvrir ! 
Lien : http://larubriquedolivia.ove..
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Le parfum de la tendresse

Joseph Conté n'a plus beaucoup de contact avec sa fille depuis qu'elle lui reproche la mort de sa mère. Il n'a jamais vu son petit fils. Il compte sur la tranquillité de son appartement pour mener sa petite vie à l'écart des autres. Ça c'est sans compter sur l'arrivée d'une nouvelle locataire pour l'appartement voisin et quelques circonstances de la vie qui vont lui faire enfin rencontrer son petit fils Rohan !!!! Un tourbillon dans la vie de ce cinquantenaire qui va en être bouleversée !!!

J'ai adoré ce livre qui nous montre que le cours d'une vie peut basculer à tout moment et pas forcément pour le pire. Le parfum de la tendresse porte bien son nom !!
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Brille, tant que tu vis !

Anita est atteinte d’un cancer et supporte difficilement son traitement. Elle se sent seule pour affronter sa maladie alors elle décide d’en finir avec la vie au moment où elle l’aura décidé.

Le jour j, alors qu’elle a mis en place toute une mise en scène pour son grand départ, qu’elle est prête à faire le grand plongeon, son téléphone sonne.

C’est son fils qui l’appel, il a besoin d’elle d’urgence, et ce malgré qu’ils aient très peu de rapport. Il lui demande de venir surveiller un chantier chez lui à Noirmoutier pendant qu’il part en famille à Disneyland.

Anita décide de rendre ce dernier service à son fils et reporte de quelques jours son projet.

Sur place à Noirmoutier, elle va y faire la rencontre d’un homme qui à l’âge de son fils, leur première rencontre est assez houleuse mais au fil des jours, ils se sentent attirés l’un par l’autre sans oser se l’avouer.



Quand j’ai lu le quatrième de couverture de ce roman, je pensais partir sur une histoire légère, et bien pas tout à fait car ce roman aborde des sujets profonds tels que la solitude dans la maladie, le suicide mais aussi les liens familiaux compliqués et les jolis coups du destin.

C’est une lecture qui nous parle d’espoir, de ces petits moments qu’il est important de saisir et de savourer même si la maladie est présente.

Le récit est parsemé de petits quiproquos qui font sourire.

Un sympathique moment lecture.



#Chhallenge Multi-défis 2022

#Challenge ABC 2021/2022

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