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Critiques de Alice Quinn (307)
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Le chat du Rocher : Un meurtre peut en cach..

Un excellent cosy mystery plein d’humour. En trois mots, j’ai adoré !

L’intrigue policière se tient. Plus complexe qu’elle semble être au premier abord, bien menée, avec des rebondissements et des fausses pistes.



Les personnages sont un peu excentriques, et tellement attachants !



La tante Peggy, 75 ans qui aime jouer au casino et lire l’avenir dans le champagne (plus intéressant que son pendule !)



Le policier, Vadim Pavlov en charge de l’enquête. Un peu bougon et pas très sociable, il a néanmoins un cœur d’or.



Calypso, 57 ans Elle gère la brocante de sa tante, le temps de se remettre de son divorce. Elle était actrice au Brésil et jouait dans une série le rôle de Zézé Pinta, une détective. Elle a gardé en souvenir le chapeau orange de son personnage.



Et mon personnage préféré, Poker le chat de gouttière. Il appartenait à l’ancien gérant de la brocante. Gourmand, il aime la cuisine de Calypso, mais pas vraiment ses caresses. Il n’a plus qu’une solution : l’aider à résoudre son enquête pour retrouver la tranquillité.



Certains cha(t)pitres sont vus à travers les pensées de ce chat et c’est assez jubilatoire. Cette relation qu’il a avec Calypso est très amusante. La pauvre fait tout ce qu’elle peut pour avoir ses faveurs, pour qu’il se laisse câliner, mais c’est Poker qui décide ! Un chat quoi…



J’ai passé un excellent moment de détente, entre sourires et réflexion, partageant les doutes et les pensées de Calypso, mais également celles de Poker. Il apporte un vrai plus à ce roman.



J’ai aussi beaucoup apprécié que l’héroïne ne soit pas une midinette attentive à ses vêtements ou à ses chaussures, mais une femme qui n’hésite pas à boire du chocolat chaud et à se cuisiner des bons petits plats (pour le plus grand plaisir de Poker !)



Je me suis régalée. C’est frais, pétillant et léger tout en proposant une intrigue crédible et bien construite.



Une lecture rafraichissante à consommer sans modération !
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Le chat du Rocher : Un meurtre peut en cach..

Calypso, actrice en manque de film, s’installe chez sa tante Peggy qui tient une brocante sur le rocher. C’est toute son enfance qui lui revient en mémoire. Pour sa carrière de comédienne, elle s’est exilée au Brésil où elle a plutôt bien réussi. Elle était Zézé Pinta, une détective amateure qui se débrouillait plutôt pas mal. Assez à l’aise, elle n’a pas la langue dans sa poche. Comme elle n’a plus un sou, ou pas grand-chose, sa tante lui propose de la soutenir à la boutique, elle la loge et Calypso, soulagée, accepte cette solution qui devrait être temporaire. Peggy, quant à elle, pousse un gros ouf car son locataire gérant, Dick Pierson, est parti à la cloche de bois. Du jour au lendemain, abandonnant même son chat Poker. Elle va pouvoir, grâce à sa nièce, retrouver un peu de liberté.

Autour de cette boutique, gravite pas mal de monde, des ami-e-s de la tantine, de vieilles connaissances de l’artiste, des voisin-e-s. Il y a Colette et son mari Boris, Arthur (qui aide au magasin) en couple avec Louisette célèbre avocate. Colette tient une librairie et a Marion Ricci comme employée. Cette dernière tient le rayon « café et douceurs » du commerce. Elle a un don pour les gourmandises. Toutes ces personnes se côtoient en toute sympathie même si quelques fois, elles ne sont pas d’accord et ne disent pas tout. C’est un peu comme dans la vraie vie, des rivalités, des jalousies, des petits détails….

Colette fête son anniversaire au restaurant et voilà qu’elle se prend la tête avec son époux. Pourtant c’est lui qui avait organisé cette petite fête… Il n’est pas très apprécié des uns et des autres cet homme. Est-ce que cette dispute va plomber l’ambiance ? La personnalité du compagnon est sans doute plus complexe qu’elle en a l’air. Mais bon, chacun sa vie …. Et elle continue….

Peu après, une nuit, Caly est réveillée par du bruit (elle dort au-dessus de la brocante). Pas du tout rassurée, elle descend sur la pointe des pieds, accompagnée de Poker (on fait mieux comme garde du corps, mais bon…). Elle se retrouve avec un cadavre, prend peur (on la comprend) et prévient la police. Vadim, le commissaire débarque et là, ce n’est plus la même scène…. Calypso aurait-elle eu des visions ? Elle qui est habituée aux rôles de composition était peut-être dans son monde ?

Il va falloir mener des investigations, recouper des témoignages pas toujours très clairs et changeants… Calypso, « formée » aux enquêtes, vu ce qu’elle joue dans les sitcoms, se sent investie d’une mission pour les recherches (d’autant plus que tous semblent compter sur elle sauf Vadim). Elle fait tout pour comprendre et analyser les différents indices qu’elle récupère, les transmets à l’enquêteur (elle est bien brave de ne pas faire cavalier seul (e )). Vadim se rend rapidement compte que son esprit de déduction (elle n’avoue pas souvent que Poker lui donne un coup de main) peut l’aider… Elle agit un peu en électron libre mais on a beaucoup de plaisir à la suivre.

Ce cosy-mystery est mené de main de maître par deux autrices complices (pas de meurtre, je vous rassure, seulement d’écrits communs). On ne voit absolument pas qui rédige, c’est fluide, plaisant. Une pointe d’humour et de dérision, des indications distillées çà et là, petit à petit pour maintenir le suspense et un fond d’intrigue en lien avec l’art, quelques rebondissements, des fausses pistes, tout cela offre un ensemble équilibré et agréable à lire. Et surtout le chat Poker qui par ses facéties montre qu’il a dans la cervelle. Je crois bien qu’il va devenir un vrai héros !




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Love me doux

Un grand merci à Sandra Nelson et Alice Quinn pour m’avoir permis de découvrir cette délicieuse romance de Noël en avant-première. J’ai passé un très chouette moment avec Angela et Matias dans une Provence enneigée.



En effet, Angela est obligée d’y retourner pour régler la succession suite au décès de son père et s’y retrouve coincée avec son amour de jeunesse à cause d’une tempête de neige.



Angela est photographe de mode, Matias est œnologue et travaille dans le vignoble du père d’Angela. La première n’aime pas Noël alors que Matias est un inconditionnel des décorations et traditions.



C’est un des aspects du livre que j’ai adoré car je suis moi même « fan » de cette période de l’année, alors découvrir les traditions provençales, les 13 desserts notamment, m’a beaucoup plu.



Angela peut paraître agaçante par son attitude une fois arrivée en Provence et pourtant, moi, elle m’a plutôt fait rire et attendri. Matias est plus doux et déterminé quant à son avenir.



J’ai failli oublié de vous parler de l’atout mignon : Angie, la chienne de Matias, qui est adorable. Elle s’attache tout de suite à Angela et ça m’a fait craqué.



C’est un roman tout doux qui se lit rapidement et nous plonge dans l’ambiance de Noël. Je connais l’écriture d’Alice Quinn mais j’avoue ne pas avoir su quand c’était elle qui écrivait et quand c’était son acolyte 😉 C’est donc une parfaite réussite !



Enfin, je conclurai sur les dernières du livre qui nous font découvrir des recettes à tester (lien plus bas dans l’article).
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Le parfum de la tendresse

Joseph est un homme apparemment sans histoire, tellement discret, que ceux qui le côtoient ne s’interrogent même pas pour savoir s’il a une vie. Il fait partie de ces personnes que l’on voit uniquement lorsqu’on a besoin d’eux. Pourtant, Joseph a été heureux. Pendant des années, la vie lui a souri. Jusqu’au drame, la mort de sa femme. Dès lors, sa vie s’est mise sur pause. Un drame en a entraîné un autre. Sa fille s’est éloignée de lui.

Lui, qui s’excusait d’être trop chanceux, s’est effacé devant le malheur, gardant tout de même sa gentillesse, comme arme pour combattre l’adversité.

Mais la vie n’a pas dit son dernier mot. Et un nouveau bouleversement, un tsunami qui aurait pu être fatal, va donner une nouvelle direction à la vie de Joseph. Son existence monotone va prendre une accélération inattendue qui va le propulser sur des montagnes russes émotionnelles et s’ouvrir sur de nouvelles rencontres. De celles qui comptent dans une vie et obligent à modifier son cadre de référence.

Mais la générosité, l’empathie de Joseph resterons ses armes les plus efficaces.

Alice Quinn aime les gens tels qu’ils sont et cela se sent dans ses écrits. Joseph est un anti-héros, avec quand même un objectif qui occupe toutes ses pensées : que sa fille accepte de le revoir et lui présente son compagnon et, surtout, son petit-fils.

Réussira-t-il à retrouver sa famille ?

La vie apporte souvent des réponses inattendues à nos espoirs.

Et un autre personnage chemine dans ce livre, qui lui parcourt le voyage du héros. Un personnage surprenant, dont la route va rejoindre celle de Joseph.

Bref, ce livre est un petit bijou. Un feelgood, une belle histoire avec des personnages attachants, drôles, émouvants, humains.
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Le parfum de la tendresse

Ce roman était une excellente lecture! C'était la première fois que je lisais un roman d'Alice Quinn. L'auteure a une très belle plume qui est fort agréable à lire. De plus, la structure utilisée est, selon moi, un excellent choix. Elle nous permet de rentrer au coeur des pensées de chaque personnage. Au vue de leur caractère bien différent cela m'a aidé à les connaître d'avantage et à mieux les comprendre. Des personnages plus attachants les uns que les autres avec chacun leur passé, assez chaotique pour certains. Les thèmes traités tout au long de ce livre sont très poignants, révoltants même. L'auteure a réussi malgré tout à les aborder avec délicatesse et avec justesse. Pour moi, ce roman est une source d'espoir. Vous l'avez compris, je vous le recommande vivement!
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La petite fabrique du bonheur

Alice Quinn (pseudo de Jack Leroy) est un écrivain français, vivant dans le Sud de la France. Elle a été connue avec la série policière des Rosie Maldonne ; mais là, c'est une comédie feel-good parue en 2020 que j'ai lue : "La Petite Fabrique du Bonheur".

Meryl, devenue danseuse pour faire plaisir à son père, voit sa carrière arrêtée brutalement par un accident de la route. Que va-t-elle devenir ? Un jour de tempête, elle s’abrite dans un café, « La Petite Fabrique », qui est tenu par Amanda et Antoine. Elle y devient serveuse pour gagner sa vie. Plusieurs habitués passent dans ce salon de thé dont le mystérieux Robin qui ne laisse pas Meryl indifférente.

Cette histoire nous parle de résilience et de renaissance. Meryl va devoir accepter son nouveau corps et sa nouvelle vie. J’ai beaucoup aimé l’idée de Méryl qui propose des goûters littéraires pour allier nourriture terrestre et culturelle.

Alice Quinn a situé son roman au début de la crise du Covid. Ce livre permet de laisser un témoignage de cette période très particulière que nous vivons encore. J’avais déjà oublié certaines informations.

Le petit plus : j’ai adoré retrouver mon nom comme directrice d’une école de danse (ma passion en plus). Merci Alice Quinn, il faudra que l’on en reparle à notre prochaine rencontre !

Je vous conseille la lecture de ce livre qui malgré la thématique du Covid, vous redonnera une pêche d’enfer.

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Le parfum de la tendresse

Joseph est acariâtre, il traîne son pessimisme et sa grogne comme d’autres affichent leur bonne humeur. Lui, il essaie de devenir transparent, pour oublier que sa femme est décédée et qu’il se sent coupable, pour ne plus penser que sa fille, mère d’un petit garçon qu’il ne connaît pas, ne lui parle plus… Une vie fade, vide…. Alors, il la remplit en rendant service. C’est le prof qui accepte d’intervertir ses heures de cours, de dépanner les collègues, de faire plus. Bien sûr, il sait que les autres en profitent mais bon … lui personne ne l’attend à la maison…. On dirait presque qu’il entretient cet état de fait, il ne lutte pas si on oublie de lui rendre la monnaie, si on se moque de lui… Un de ses élèves l’intrigue et c’est peut-être la seule chose dans sa vie qui le sort de la monotonie.

Essayer de se battre, de changer le cours des événements, non, ce n’est pas pour lui. Pourtant, un coup de téléphone va chambouler son train-train, l’obliger à aller là où il n’avait jamais imaginé se rendre, au plus profond de lui-même. Déstabilisé, bousculé, bouleversé, que va faire cet homme ? Se laisser aller ? Réagir ? Attendre ?

Jo va puiser loin, très loin, en ayant des ressources insoupçonnées pour inverser le cours du destin, pour ne pas perdre de vue « la petite fleur espérance ». Le lecteur va observer cet homme qui, pas à pas, un jour après l’autre, petit à petit, accepte que l’autre, les autres, rentrent dans sa vie, une voisine impétueuse, des jeunes gens etc… La carapace se fissure, les bras s’ouvrent lentement, il avance Jo, c’est coûteux, difficile, mais il avance. L’appartement bien rangé, plutôt triste, devient vivant, « vibrant »…. Ce n’est plus comme s’il y avait quelqu’un de passage, il est « habité » dans tous les sens du mot.



Avec son écriture fluide et délicate, Alice Quinn campe un décor et des personnages de tous les jours. Des gens qu’on pourrait croiser ou connaître. Bien sûr, ils sont tous réunis et dans la vraie vie, ce serait un peu différent, moins « concentré » dans l’espace et le temps mais peu importe. Ses protagonistes sont de vrais être humains avec leurs défauts, leur qualités, leurs peurs, leurs faiblesses….mais la plupart ont une envie furieuse d’aider ceux qui sont en difficulté. C’est le style de livre qui vous réconcilie avec le genre humain.



L’auteur ne nie pas les moments difficiles de ceux qu’elle présente, elle ne pratique pas l’optimisme béat. Elle montre simplement qu’une main tendue, un geste amical, un peu d’écoute, peuvent modifier dans le bon sens le cours d’une vie. Elle rappelle qu’à plusieurs on est plus forts, que malgré les drames, la vie vaut la peine d’être vécue.



Son récit est beau. On a envie d’accompagner Jo sur le chemin du pardon, puis sur celui des rencontres qu’il fait, en lui soufflant à l’oreille de ne pas désespérer, de croire en l’homme, que demain est un autre jour et que le beau temps revient toujours après la pluie….


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Le parfum de la tendresse

J’ai découvert la plume de l’autrice, avec cette LC, que j’ai trouvé très belle.

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Le récit est écrit à la 3ème personne et on y découvre plusieurs personnages, des moments de leur vie. On a un fil conducteur avec l’histoire de Jo. Histoire que j’ai trouvé très touchante.

Malgré l’histoire des différentes personnes, tout y est cohérent, bien construit, s’assemble à merveille et leur destin se rejoigne.

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C’est une lecture feel good vraiment agréable à lire.
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Le parfum de la tendresse

Quand Alice Quinn m’a envoyé un email pour lire son nouveau roman feel-good en avant-première, je ne pouvais pas dire non. Comme pour son précédent feel-good, celui-ci se passe en plein Covid, en plein confinement, en plein ras-le-bol des procédures sanitaires qui changent toutes les semaines… Ce roman m’a profondément touché, a fait vibrer ma corde sensible… Comment ne pas être sensible à l’histoire d’un père qui doit faire face à la plus horrible des nouvelles et qui apprend à connaître son petit-fils d’une manière qu’il n’aurait jamais envisagé ?



Sublimée par une couverture où l’aquarelle met en lumière les valeurs de ce roman, vous apprécierez ce bonbon de douceur où quand l’humanité reprend ses droits.



Novembre 2019, Aix-en-Provence.



Sur la tombe de sa femme, Joseph alias Jo Conté, trouve un chaton abandonné. Au même moment, sa fille Aurélie et son mari adoptent Pouf, un jeune Beagle comme compagnon de jeu pour leur fils Rohan.



Un an plus tard.



Jo ressasse les souvenirs et la culpabilité qui le ronge depuis la mort de sa femme et l’absence de sa fille dans sa vie. Sa fille qui le rend responsable de la mort de sa mère et dont plus mille kilomètres les séparent.



Sa vie est devenue une routine bien organisée jusqu’à ce que sa nouvelle voisine débarque dans sa vie. Une très dure nouvelle et Jo en vient à s’occuper de son petit-fils qu’il n’a jamais vu tout en s’efforçant de faire face à l’inimaginable. Son quotidien si tranquille est bouleversé par Rohan. Comment faire son deuil ? Comment faire face à ces nouvelles responsabilités ? C’était sans compter sur Gladys bien décidée à aider ce voisin qui la trouble plus que de raison. Adieu retraite paisible, Jo est bien trop mystérieux, apportant son lot de problèmes tandis que Gladys amène sa bonne humeur et sa joie de vivre dans son quotidien, le bousculant dans ses habitudes.



A chaque problème, sa solution et quand Jimmy et sa sœur Lina débarquent chez Jo, ils ne seront pas de trop pour aider un homme solitaire et généreux à résoudre ses problèmes.



La vie peut bien réserver bien des surprises à ceux qui le méritent et ce n’est pas Jo et Gladys qui diront le contraire.



Des quiproquos, la recherche de repères, l’amour quand on ne s’y attend plus, le deuil, le droit à avoir une deuxième chance…



Et si Jo avait une deuxième chance pour reprendre sa vie en main ?



Pouf va être lui aussi une victime collatérale de l’accident, déboussolé, perdu, il va se lancer sur les traces de son maître au péril de sa vie mais avec l’espoir de le retrouver et de le protéger.



On ne devrait jamais sous-estimer l’amour qui unit un chien et son maître.



Jo ne sait pas dire non, c’est la bonne poire, toujours prêt à rendre service et à aider son prochain. Il adore être prof de français et aimerait juste pouvoir connaître son petit-fils.



Gladys Bernard, la nouvelle voisine de Jo, aimerait profiter de sa retraite anticipée après la mort de son binôme dans une mission. Passionnée par la culture créole, elle n’aime pas les enfants qui perturbe sa tranquillité jusqu’à ce qu’elle rencontre Jo.



Jimmy Muratti est un élève de Jo, il adore lire. Sous ses airs de perturbateur, il élève sa sœur la protégeant de l’alcoolisme de leur père et survivant avec le peu d’allocations que leur père ne leur vole pas.



Pouf, jeune Beagle, prêt à tout pour retrouver Rohan son maître et l’aider à faire le deuil de la perte de ses parents. Il va tout faire, tout endurer pour le retrouver et l’aider dans sa nouvelle vie. Son amour pour lui est incommensurable.



Alice Quinn décrit la vie d’un père face à la pire nouvelle qui soit, sa survie grâce à son petit-fils, sa peur de le perdre dans les méandres des services de protection à l’enfance, l’amour quand on n’y croit plus…



Comme toujours, Alice Quinn aborde des sujets forts : le Covid et ses contraintes, la solitude, la générosité, l’entraide, la solidarité, l’amour, l’importance des animaux, la protection des mineurs, les services sociaux, le deuil, les responsabilités, l’importance d’une main tendue, les violences familiales, les failles de l’Education Nationale, la protection des mineurs, le passage à l’âge adulte quand on est adolescent… Des sujets durs et émouvants où le Covid et les mesures sanitaires sèment la discorde au sein d’une famille à reconstruire.



Un roman fort en émotions, impossible à lâcher !



Plus qu’un feel-good, un bijou d’émotions en plein Covid où brille toujours une lueur d’espoir et d’humanité…
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Mes yeux pour ton coeur

Il s’agit donc d’une nouvelle introductive de La petite fabrique du bonheur, et ici on rencontre Amédée, un non-voyant et habitué de la petite fabrique, qui est triste et se sent seul depuis la mort il y a 3 ans de son chien-guide Arthur. Il est plutôt grognon et refuse de reprendre un autre chien.



On suit en parallèle la vie des chiens-guides, de Dickie et sa portée, de la petite chienne rebelle Flora. J’ai trouvé ça d’abord déroutant de lire les pensées des animaux, mais il en ressort une belle éducation de la part de la mère qui essaie d’inculquer de belles valeurs à ses chiots. Il y a une citation qui revient plusieurs fois et que j’ai trouvé touchante: “tu seras les yeux de ton humain”.

Flora ne veut pas se séparer de sa maman et lui porte un amour incomparable. Elle ne comprend pas qu’il faudra se séparer, elle n’apprécie pas beaucoup les humains au début, mais elle est très intelligente et sa mère trouvera les bons mots pour la faire grandir et accepter son destin.



La rencontre entre Amédée et Flora est plutôt loufoque mais il se crée quelque chose entre eux instantanément, et Flora comprend enfin la portée de la phrase “les yeux de son humain”.



Comme c’est une nouvelle, c’est court, c’est léger, sans prise de tête. J’ai quand même préféré l’ambiance à la petite fabrique.
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La petite fabrique du bonheur

C’est un véritable coup de coeur!!!! Genre vraiment! Je crois que je développe une réelle passion pour les feel-good, qui plus est les feel-good “bouffe”, autour des thèmes de la pâtisserie, la cuisine, les endroits sympa comme les cafés etc.

C’est un vrai bonheur de se plonger dans ce roman qui se déroule dans le café d’Amanda et Antoine, et d’y voir défiler toute une bande de personnages aux caractères bien différents, mais qui font tout le charme de l’endroit, et qui nous font nous sentir bien, à l’aise, comme chez nous dans ce petit café avec les habitués. Je m’y suis clairement imaginée, c’est un endroit très convivial, et encore une fois m’a donné envie de me mettre aux fourneaux.



Meryl, le personnage principal, est en pleine reconstruction suite à un accident et est en quête d’un avenir, d’un nouveau job, et justement, La petite fabrique recherche une serveuse! C’est l’opportunité parfaite! Si au début elle a du mal à s’adapter, elle se rend vite compte qu’elle s’y sent bien, et que c’est ici son nouveau chez elle, sa nouvelle famille.

De plus, une des choses qui ont fait que j’ai encore plus apprécié, c’est l’organisation de goûters littéraires à la petite fabrique, c’est une idée super, et franchement quand j’ai lu ce livre j’ai vraiment eu envie moi aussi d’ouvrir mon café/boulangerie et d’organiser ce genre d’événements!



Vraiment, ce livre est le feel-good parfait qui réunit des personnages cabossés par la vie mais animés par l’espoir, c’est un récit d’acceptation de soi et de l’avenir. Ajoutez à cela des animaux adorables, une bonne ambiance, de la bonne bouffe, de l’entraide, de l’amitié, de l’amour.



De plus, petite particularité, le livre se déroule durant la période qui a précédé le confinement de l’année passée, comment le coronavirus s’est doucement immiscé dans nos vies, comment chacun a fait face à sa manière, c’est bien abordé et c’est plutôt intéressant de lire cela après coup, un an après.



Bilan: je vous conseille ce livre à 1000% si vous aimez les feel-good dans des petits endroits sympa comme un café, avec des personnages drôles et attachants, en quête d’espoir et où la vie réserve quelques surprises.
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Une enquête à la Belle-Époque, tome 3 : Le carne..

Je connais l'auteure avec sa série de romans "Rosie Maldonne", une saga de polars humoristiques un peu feel-good. J'ai adoré les lire, c'était divertissant et la plume de l'auteur est vraiment agréable. Mais malheureusement, la série est terminée. L'auteure m'a donc proposé de la découvrir avec une autre série de polars, mais historique cette fois-ci. Je ne suis pas très Histoire alors j'avais un peu peur de me plonger dans ce tome, mais j'ai tenté.



C'est avec le tome 3 que je me lance. L'auteure m'a assuré qu'ils étaient tous indépendants les uns des autres. Mais je vais être honnête, il m'a manqué un petit quelque chose tout de même. Je n'ai pas réussi à m'attacher aux personnages et je pense que ça vient du fait de ne pas avoir lu les tomes précédents, et donc, de ne pas les connaitre suffisamment. Je ne les avais jamais rencontrés, j'ai eu du mal à faire le lien entre tous au départ et je suis passée à côté du début du roman. J'ai eu beaucoup de mal à entrer dans l'intrigue.



Je retrouve par contre la belle plume de l'auteure, elle est souple et légère, elle est fluide et agréable, elle permet de s'évader en restant poétique. J'aime beaucoup. Mais cette saga n'est vraisemblablement pas pour moi. Le côté historique y est sans doute un peu pour quelque chose, quoi que je n'ai aucune certitude. En effet, l'auteure a réussi parfaitement à intégrer une enquête intéressante dans un contexte historique mais je n'ai pas eu d'attachement particulier.



J'avoue que ce qui m'a tenu en haleine tout au long de ce troisième tome c'est l'homme qui se suicide dès le début sans que l'on sache qui il est, pourquoi il fait ce geste et surtout qui est la personne qui lui vole un carnet sous ses yeux... Le mystère reste entier presque jusqu'au bout et il permet de garder l'attention du lecteur qui a hâte de connaitre tous les détails de cette intrigue.



Pour les fans de polars, il faut tout de même prévenir que cette enquête est plutôt simple, elle ne rentre pas dans des détails sordides ou autre, elle est juste là pour servir un contexte historique. En tous cas, c'est comme cela que je l'ai ressenti.



J'ai comme l'impression que l'auteure a mis un point final à ce troisième tome pour clore sa saga historique mais je n'ai aucune certitude, les auteurs nous réservant parfois de drôles de surprises!
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Mes yeux pour ton coeur

Bon dimanche à tous, un petit roman court plein d'émotions et en plus gratuit en format électronique, je vous parle de "mes yeux pour ton coeur" d' Alice Quinn. Nous découvrons Flora une petite chienne rebelle intrépide qui est éduquée pour être chien guide. Mais son caractère va t il permettre de réussir ? un court roman tellement plein d'amour, d'émotions que j'en ai eu les larmes aux yeux. Exactement ce qu'il nous faut dans cette période sombre.

Quatrième de couv.Une nouvelle vibrante qui vous transporte d’émotion.

Des personnages attachants qui se plantent dans votre cœur et que vous n’oublierez pas.

Amédée est un habitué du café La Petite Fabrique, véritable refuge de cabossés par la vie, tenu par Amanda. Aveugle, il vit plutôt solitaire depuis qu’il a perdu son chien Arthur. Pour rien au monde il ne le remplacera, la douleur a été trop grande. À moins que…

Flora est un chiot née d’une longue lignée de chiens-guides. Mais son caractère rebelle et farceur lui joue des tours à l’école des chiens d’aveugle. Réussira-t-elle l’examen de passage ?

Croyez-vous aux rencontres prédestinées et au coup de foudre ? Pensez-vous que les animaux aient une âme ?
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Le garçon qui rêvait de voler en Cadillac

Le commentaire de Nathalie :

Quand Ranko à décidé un jour de fuguer de la DDASS dans l'espoir de retrouver son père, pirate à l'Île de la Réunion, jamais il n'aurait pensé vivre une telle aventure.

Dans sa fuite, il croise un homme dangereux (Théo Malley, braqueur de banques) qui le poursuivra pour récupérer ce que Ranko lui a prit. Mais suite à un mauvais choix selon certains, Ramko décide à son tour de braquer un vieux pour pouvoir avoir l'argent nécessaire pour, tombe sur Jo Tourneur, ancienne vedette rock et propriétaire d'une Cadillac Rose. Jo se laisse voler, mais avec sa douceur et ses bons mots, réussis à amadouer Ranko. Il lui présentera sa petite-fille Victoria, et s'ensuivra une belle aventure pour tous les trois. Enlèvements, chasse à l'homme, argents volés, carambolage et pourquoi pas un meurtre dans le lot. Sans oublier l'inspecteur Morelli qui enquête sur les trois cas qui se rejoignent : le braquage, la fugue et l'enlèvement. Il sera, malgré tout, un allié pour Jo, Victoria et surtout Ranko. Tant d'événements qui changeront leurs vies à jamais. Une belle histoire où le malheur fini par faire place au bonheur, quand on sait comment ouvrir son cœur, celui-ci avec de la patience et Jo en a à revendre.

Une très belle histoire où se mêle l'espoir de liberté, de vivre, d'être enfin heureux et la misère humaine dans ce qu'elle a de plus dure. Il suffit d'une rencontre, d'un choix et tout peux changer, il suffit de prendre la bonne décision au bon moment et ça, Ranko y arrivera grâce à Jo. Une plume où se mêle douceur, drame et humour avec une petite touche musicale.
Lien : http://lesmilleetunlivreslm...
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Une enquête à la Belle-Époque, tome 3 : Le carne..



Mon avis



Je remercie Alice QUINN de m'avoir donné l'opportunité de lire, en service de presse, le tome 3 de sa saga « Enquête à la Belle Epoque – Le Carnet volé ».

J'ai découvert la plume fluide et précise de cette auteure lors de la lecture des précédents tomes de cette série et j'avais hâte de retrouver les protagonistes si sympathiques de cette trilogie.

Nous voici donc transportés à Cannes à la Belle Epoque ! Alice QUINN nous plonge directement dans le sujet, dès les premières lignes, où nous apprenons qu'un homme vient de se suicider et qu'il s'apperçoit que quelqu'un lui vole son précieux « carnet »..



Nous retrouvons Lola, la courtisane toujours égale à elle-même, Miss Fletcher, la fidèle gouvernante et Maupassant l'ami de longue date, très affaibli et qui vit les derniers moments de sa vie.

C'est par les mots de Miss Fletcher que nous suivons l'enquête policière, les pensées, les sentiments et les émotions des personnages de ce roman.

Comme dans les précédents opus, l'enquête est bien menée le suspense garanti et les nombreux rebondissements ne peuvent que tenir le lecteur vraiment en haleine !



Aline QUINN dresse de très beaux portraits de femmes qui à cette époque n'avaient pas, pour certaines, la vie très facile et étaient prêtes à tout pour réussir.



J'ai beaucoup aimé ce polar historique très bien écrit, pétillant et fort passionnant que j'ai refermé à regret et que je recommande vivement aux amateurs du genre.

Un très bon moment de lecture.



Page FB :https://www.facebook.com/joellemarchal74/



Blog : leslecturesdecerise74.over-blog.com










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La petite fabrique du bonheur

Suite à la mort de son père Meryl devient danseuse en son honneur. Mais un accident de voiture l'oblige à arrêter la danse, elle devient serveuse à la fabrique de bonheur, un café d'habitués qu'elle côtoie au quotidien.

Elle garde espoir de pouvoir redanser un jour et se donne à fond dans sa rééducation.

Elle va rencontrer Robin qui est aussi mystérieux qu'elle.

Nous allons voir Meryl s'épanouir et s'ouvrir sous nos yeux.





Ce roman se passe dans le contexte du Corona virus c'est un feel good d'actualité.

Un roman avec des destins qui se croisent et beaucoup d'amour.

Il y a beaucoup de personnages écorchés qui sont liés à ce café. Ce livre donne espoir d'une meilleure vie.

Ce roman parle de culpabilité, de persévérance, d'espoir et d'amour. J'ai passé un bon moment avec Meryl et tous les personnages dans ce café, je me suis sentie l'une des leurs :)

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Au pays de Rosie Maldonne, tome 5 : Maldonn..

Maldonne au Festival de Cannes d’Alice Quinn, présentation

C’est samedi, Rosie vit toujours dans sa caravane avec ses filles même si la caravane a subi les dommages de l’ouragan de Cannes. Elle surfe, quand elle a un téléphone avec Internet, sur des sites de rencontre où elle est inscrite.



Rosie court toujours après l’argent. Mais ce samedi, comme tous les samedis, elle apporte les croissants au rond-point où manifestent les gilets jaunes. Arrive un acteur, ancien joueur de football.



Avis Maldonne au Festival de Cannes d’Alice Quinn

Il fallait du flamboyant pour terminer le cycle de Rosie, l’héroïne qui m’a permis de découvrir Alice Quinn. Oui, Rosie Maldonne va vivre une expérience au Festival de Cannes. Mais comme d’habitude, cela ne va pas se passer tranquillement, doucement pour Rosie. Il est vrai qu’il doit me manquer un ou deux romans de la série. Pour connaître l’évolution de Rosie, c’est vrai que c’est mieux de les lire tous à la suite, mais le lecteur n’est pas dépaysé de découvrir ce personnage sur un seul roman. J’ai accroché tout de suite avec elle. J’ai adoré ce personnage haut en couleurs, qui s’habille comme elle le souhaite, sans se soucier du regard des autres. J’ai adoré surtout ce personnage, qui malgré les aléas de la vie et ils sont nombreux pour elle – manque d’argent – surtout, est toujours là pour aider son prochain et surtout pour prendre soin de ses trois filles. Rosie a un très grand coeur. Est-ce que ça lui dessert ? Oui et non puisqu’elle se met dans des situations inextricables. Mais gare à ceux qui la croisent. Car ce tourbillon, ce moulin en paroles, en déstabilise plus d’un.



Dans les opus précédents, je ne m’étais pas attachée tant que ça sur les filles de Rosie, même si elles tiennent une grande place dans sa vie et ses aventures. Rosie protège ses filles mais elle ne vit rien sans elle. Et là, grosse surprise avec sa fille aînée, qui a bien grandi et qui tient une grande place ici. En effet, Rosie attend chaque jour le nouveau mot de sa fille. Un mot que Rosie ne connait pas, bien évidemment, elle qui mélange tout et qui fait comme si les autres se sont trompés. On sent énormément de fierté de la part de Rosie envers sa fille, qui réfléchit beaucoup, qui a des idées beaucoup moins loufoques que sa mère et qui semble la tempérer. J’ai adoré ces échanges mère-fille.



Rosie a un grand coeur et elle se bat pour toutes les causes qui lui sont chères, notamment pour ceux qui n’ont rien. Les sujets d’actualité sont donc présents dans ce roman, comme la crise des gilets jaunes et tous les derniers sujets brûlants de l’actualité, le harcèlement sexuel des producteurs du cinéma mais aussi ce côté mafia dans le milieu du football.



Sans en révéler beaucoup, avec son expérience en tant que garde du corps pour la star d’un film au festival de Cannes, Rosie va connaître de nombreux éléments de son passé. Elle, qui recherche constamment l’amour et qui ne l’a jamais trouvé, se rend compte que cet amour n’est pas si loin que ça. Et j’ai vraiment aimé découvrir cet aspect de la personnalité de Rosie, son côté midinette qui comprend enfin que cet homme semble fait pour elle.



Après avoir encensé Rosie, attachons-nous à ce roman qui se passe pendant le Festival de Cannes, avec la présentation de ses films, ses fêtes et surtout ce harcèlement subi par les jeunes femmes par des producteurs. Rosie est choisie par l’acteur d’un film pour être son garde du corps. Donc, elle est embauchée. Elle va faire le job mais lorsqu’elle le quitte, elle a comme un mauvais pressentiment. Très vite, Rosie est agressée. Des morts sont découverts mais toujours aucune trace de l’acteur du film qui a fait un flop à la présentation. Ce milieu se révèle très vite tel qu’il est surtout lorsqu’il y a de mauvaises associations. Rosie ne va pas lâcher même si tout le monde est contre elle. Elle va profiter des relations qu’elle a avec les uns et les autres pour tenter de faire éclater la vérité.



Alors oui, encore, Rosie se met dans des situations impossibles. Mais comme elle n’abandonne rien, c’est normal. Rosie n’a qu’une parole et elle s’y tient.



Merci encore une fois, Alice Quinn, de m’avoir permis de lire un de vos romans. Comme vous, je suis un peu triste de laisser Rosie, mais laissons là vivre sa vie, maintenant et penser aux lecteurs qui ont pris part à ses aventures et qui lui souhaitent d’être vraiment heureuse avec tous les siens, qu’elle continue à faire le bien autour d’elle, qu’elle reste toujours aussi attachante.
Lien : https://livresaprofusion.wor..
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Brille, tant que tu vis !

Un joli titre, une jolie couverture...mais un livre qui malgré d'évidentes qualités littéraires n'a pas su me toucher ou m'émouvoir.

Alice Quinn écrit très bien, mais je n'ai pas réussi à m'intéresser aux personnages, principalement à l'héroïne, Anita, que j'ai même parfois trouvé antipathique. Or en tant que lectrice, j'ai le défaut d'avoir besoin de m'attacher aux personnages, d'avoir pour eux de la sympathie ou de l'empathie. De même l'histoire d'amour ne m'a pas emportée ni soulevée, parce que c'était trop facile. Il manquait un soupçon d'humour, de romanesque, quelque chose...

Bref je suis passée complètement à côté, et pourtant, objectivement, je pense que c'est vraiment un bon livre.

Donc...lisez le pour vous faire votre propre avis



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Brille, tant que tu vis !

Avez-vous déjà ressenti cette sensation de vertige quand vous apprenez une terrible nouvelle ? Le vide s'installe alors dans la tête pour laisser place à la stupéfaction, à l'irréversible, à ce moment de doute existentiel où tout est remis en question, sans filtre, sans airbag, vous recevez l'information comme un uppercut, pleine face, boom !!!

Ce qui aurait pu s'intituler comme le premier jour du reste de sa vie de jeune retraitée, l'existence d'Anita va prendre un tournant radical ...



Après avoir découvert la plume de l'auteur, Alice Quinn, dans Fanny N., "Une plongée impressionnante et vertigineuse dans la psyché humaine", on pourrait croire que l'auteur flirte souvent avec la part d'ombre de ses personnages comme dans Brille tant que tu vis !, pourtant c'est avec une série sulfureuse et aux allures de feel-good assumées, Au pays de Rosie Maldonne qu'elle s'est fait connaître auprès du grand public puis avec une nouvelle série mêlant histoire et polar, La Lettre froissée.



D'entrée, la narration à la première personne ne vous laisse guère de répit pour pénétrer au coeur de l'état d'esprit du personnage principal, cette chute impressionnante est vécue de l'intérieur avec une touchante et réaliste mise en abîme, rien ne nous prépare jamais à cette envie de tirer un trait sur la vie, de voir défiler tous ces souvenirs qui se répercutent en filigrane, des embryons de douleur qui perforent et redoublent cette souffrance inaltérable, le coeur est soumis à rude épreuve, la délicatesse de la vision et de la perspective ne tombe pas dans le cliché redouté quand il s'agit de décrire le quotidien banal et morose qui finit par gangréner, par noircir le tableau de cette retraite "anticipée", ce ne sont pas les rares entités humaines ou animales croisées qui vont changer la donne, oser s'immiscer dans l'intimité d'Alicia, c'est prendre le risque d'en prendre pour son grade.



Ce qui aurait pu dérouter vers une histoire irrespirable et sans espoir de retour, la plume sensible de l'auteur respectant la temporalité à l'oeuvre, cette lancinante dégradation du psychisme mental n'est pas anodine, les raisons du coeur meurtri trouvent leur explication au fil des tourments d'Anita, on comprend alors qu'il n'est point d'actes inavouables sans creuser dans le passé, ce qui fait ce que nous sommes, cette somme d'éléments égrénés dans la spirale d'une existence marquée par des épreuves, la lassitude et les turpitudes du destin laissent la place à un désert des sentiments fragilisés, tout le tact et la sensibilité de la voix incarnée vont se muer en un cri déchirant, la solitude peut être perçue alors comme une bulle de protection et de sécurité, à l'abri des regards, pour se trouver et libérer les flux chaotiques qui ne cessent de virevolter au gré des sarcasmes et des billets d'humeur.



Comment éprouver de la compassion envers autrui quand on a été à ce point malmené par la vie, par l'indifférence des autres, l'égoïsme est à double tranchant, se mettre en scène dans un tableau morbide, c'est plonger dans un gouffre sans fond, la nature humaine est suffisamment complexe pour emprunter des sentiers secondaires, vivre dans le déni de la fin annoncée, les victimes de guerre ou de tous les conflits en connaissent un rayon, tant qu'il y a de la vie il y a de l'espoir, pour Anita, tourner en dérision ses propres choix ou projeter sa colère à l'égard du monde extérieur sont des signes de défense, des marques tant de fébrilité que de l'énergie épuisée, Brille tant que tu vis, le titre du roman sonne comme une étoile lointaine, le conflit larvé avec ses proches qui perdure, l'abandon de soi à l'égard des futilités balisées des ersatz de vie, la rupture des digues pour s'opposer aux désirs enfouis, le glas n'est jamais loin, toute la magie de l'histoire va explorer un road-movie comme on a peut être pu en tâter du terrain, un jour, ce n'est pas du Thelma & Louise ni Miss Little Sunshine dans le texte mais un vrai travail d'introspection, de prise de conscience d'une femme au bord de la route de la vie, trouvera-t-elle la force et l'énergie du désespoir pour concrétiser ses projets ?



Une histoire prenant ses racines dans une opacité à toute épreuve peut-elle se décliner en d'autres couleurs, comme celle de l'arc-en-ciel par exemple, après le déluge ? Peut-on trouver des signes avant-coureurs si on n'a pas fait la paix avec soi-même ? Autant de questions existentielles qui traversent les doutes et redoublent d'angoisse Anita dans la concrétisation de son ultime combat, un dernier acte qui aurait un air de déja-vu, renaître une dernière fois avant de retirer définitivement ses pions ? Entre la naissance et la mort, il n'est pas impossible de vivre plusieurs vies, jouer avec les pinceaux du destin que de repousser l'échéance encore et toujours, le portrait d'une femme en joute permanente avec son passé pour provoquer son quotidien, faire bousculer les conventions et les idées reçues, l'amour n'est jamais loin, une lecture alternant les phases mélancoliques comme des spasmes de bonheur à portée de mains, un fil ténu qui ne demanderait qu'à s'étirer mais une évidence s'impose, rien ne se passe jamais comme prévu ...



Tout reste encore à découvrir, la vie ne serait qu'une succession de peintures monochromes sans cette poésie qui va s'inviter dans le paysage d'Anita et de ses rencontres, cette idée corrollaire par le biais des Haïkus, ces petits vers poétiques censés honorer des instantanées de vie, des évanescences prenant pieds dans une émotion du moment, je vais prendre le risque de composer mon premier, en lisant Brille tant que tu vis ! voici ce que cela m'inspire en habitant Anita ...



Dans le jour naissant

Face au vent capricieux

Je rêve d'amour



La preuve qu'il est possible de jongler dans différents niveaux de lecture par cette mise en valeur d'un personnage qui est dans le cyclone de la mort, dans cette terrible perpective qui s'offre à elle, Anita n'a peut-être pas encore dit son dernier mot, au plus profond de la vase terreuse menaçant de l'engloutir, pourra-t-elle remonter à la surface et défier les lois de la nature, j'ai pris un plaisir coupable en ce sens que je me suis retrouvé dans ce personnage principal, cette fuite du temps irrémédiable et irrécupérable, comme le sommeil qu'on croit pouvoir rattraper le week-ends, comme cette route qui continue à se rétrécir dans le champ visuel, comme la difficulté de pourvoir à tous les besoins faute d'énergie qui prend plus de temps à se recharger, Anita c'est le miroir de nos âmes, peu ou prou, elle préfigure ce qui nous attend, tôt ou tard, dans le feu des projections qui reste encore à admirer, tout faire pour que Brille tant que tu vis !



Auto-éditée, Alice Quinn confirme la sensibilité d'une écriture en harmonie avec son temps, avec les réflexions qui bouleversent en évitant les clichés, vibrer pour une héroïne qui nous ressemble, une histoire où tout est possible, à vous d'écrire la suite ...



Je remercie l'auteure, Alice Quinn, pour sa confiance de m'avoir proposé ce Service de Presse (SP), sans concession et sans hésitation aucune, ne doutez pas, ne tergiversez pas, comme Anita, vivez votre vie à fond, essayer c'est déjà faire le premier pas, de la liberté à l'amour, de l'ombre à la lumière, qui ne risque n'a rien, la liberté d'accepter comme de refuser, la liberté de chroniquer comme de ne pas le faire si la lecture ne vous a pas satisfait, pas de contradiction, pas de complaisance, à bon entendeur salut !



Je vais donc rajouter, pour rester dans la brillance de la couverture et Jamais deux sans ... en rajoutant un troisième ❤️
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Brille, tant que tu vis !

je remercie d’abord Alice Quinn qui m’a permis de découvrir son magnifique roman et sa plume captivante par la même occasion (me voilà fan !). J’ai été vraiment touchée par cette histoire et je me suis sentie très proche du personnage d’Anita et surtout de sa façon de « trainer » son corps malade (on lit parfois des livres qui nous correspondent au bon moment, n’est-ce pas?) Et puis, vous le savez, les histoires d’amour, c’est ce que j’adore lire et des très bonnes romances, celles qui nous prennent aux tripes, on n’en trouve pas tant que ça… Eh bien là, il faut le dire, ce roman est vraiment, vraiment, une magnifique histoire d’amour, peu commune, aussi, avouons-le, mais tellement belle, émouvante, fascinante. Je l’ai dévoré en une journée. Et j’ai fini en larmes à la fin de l’épilogue. Pour un peu, on n’a pas envie de les quitter, ces personnages, on voudrait savoir ce qu’il va leur arriver après le mot fin. On en veut encore. Quoi qu’il en soit, l’auteure a su faire une fine analyse des sentiments et des émotions des personnages, on suit leur évolution, leurs doutes, leurs désirs, et on vibre avec eux. J’ai aussi pu découvrir par la même occasion le monde des haïkus, que je ne connaissais pas. Alors, pour rendre hommage aux personnages, je me lance, c’est mon premier, ne m’en voulez pas si je tape à côté ;-)

« Livre refermé

Flot d’émotion à la clé

Une lectrice charmée. »

À ne pas rater, pour toutes les fans de romances !! MERCI Alice, pour ce formidable moment d’émotion !
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