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Critiques de Andrea H. Japp (603)
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Cinq filles, tome 1 : Cinq filles, trois ca..

D’abord grosse surprise, je ne connaissais pas du tout Andrea H. Japp, j’avais juste vu qu’elle écrit des policiers, et je suis partie en me disant que j’allais tomber encore à New-York ou à Londres et bien pas du tout, Andrea est française et son roman se passe à Paris. ça m’a changé de la chick-lit que je lis de temps en temps. Par curiosité, je cherche un peu plus et je découvre qu’elle est la traductrice en français des romans de Patricia Cornwell mettant en scène le personnage de Kay Scarpetta. Pas mal !



On suit 5 femmes différentes mais néanmoins amies : Hélène, une scientifique bac+11 divorcée d’un mari dessinateur de BD le moins qu’on puisse dire c’est qu’elle a un sacré caractère, pas diplomate pour deux sous, elle met très souvent les deux pieds dans le plat et ne mâche pas ses mots; Juliette, influençable et jolie créature, elle a une fille Bénédicte, pas vraiment de vie amoureuse, elle tient un salon de beauté masculin de luxe, elle a quand-même un patron au dessus d’elle; Nathalie, un peu plus vieille que les 4 autres, elle a un mari, deux enfants d’une vingtaine d’année, mais qu’ils ne lui rendent pas tout ce qu’elle fait pour eux, elle s’est laissé aller pendant 20 ans mais elle peut compter sur ses amies; Emma, gérante d’une compagnie de location de limousine, championne de boxe française qui désespère de trouver le père de l’enfant qu’elle veut à tout prix et Charlotte, psychanalyste, dont le mari travaille en Arabie-Saoudite et qui cumule les liaisons avec des patients plus tordus les uns que les autres. Pas à dire, 5 portraits de dames différents, certaines où on a envie de dire qu’elles sont « complètement crazy »; d’autres qu’on trouve on ne peut plus communes. Ce qui les lie est une amitié indéfectible et c’est ça que j’ai aimé. Je pensais que ça m’aurait pas mal agacée mais finalement, j’ai beaucoup aimé ce quintette. Parfois, pas facile de se repérer dans les 5, mais finalement, comme ça se lit très vite, on a pas le temps de se perdre (par contre, une lecture hachée n’est pas conseillée, je pense, faut qu’en même s’y retrouver entre les 5, les mecs qui gravitent autour, leur ami ou enfant.).



Les dialogues, les réparties entre les filles ou avec les autres protagonistes m’ont plus d’une fois fait sourire ! Surtout Hélène. En cherchant des informations sur Andrea H. Japp, j’apprends qu’elle est docteur en biochimie, toxicologue de métier, et chercheuse réputée. Et là, je me dis qu’elle a du mettre un peu d’elle dans son personnage d’Hélène et je comprend pourquoi elle m’a accrochée toute de suite, ses réactions ne sont pas que pure fiction, j’ai l’impression !



Et certaines situations sont (peut-être exagérées c’est vrai) cocasses et marantes. On peut parfois se retrouver dans l’une des 5, dans sa façon de s’exprimer, ou de voir les choses, ou retrouver ses amies et ça fait sourire deux fois plus !



L’originalité de ce livre chick-lit est bien entendu cette intrigue policière et ensuite ces 5 femmes toutes différentes, 5 amies qui vont se serrer les coudes pour découvrir ce qu’il se trame dans leurs dos. Elles sont attachantes. Bien sur on ne nous épargne pas quelques clichés, comme l’ami homo, les vernissages dans des robes improbables, des citadines paumées à la campagne, … mais dans l’ensemble, on n’y prête pas vraiment attention. Les situations sont étranges, les éléments sont disséminés dans l’histoire, le puzzle se crée au fur et à mesure qu’elles vont « brainstormer » sur ce qu’il se passe. Pas banal de retrouver un cadavre dans sa mini !



Les pages se tournent toutes seules ! C’est très facile à lire, frais et léger, une lecture détente mais pas de la simple chick-lit, l’aspect policier permet de ne pas s’ennuyer. Alors okay, c’est sur, ce n’est pas l’intrigue policière la plus palpitante et angoissante que j’ai eu l’occasion de lire, mais c’est quand-même bien sympathique. Sur le chemin des 5 femmes que l’on suit s’accumulent les cadavres, on ne devine pas trop vite pourquoi et on ne sait vraiment le fin mot de l’histoire qu’à la fin du roman justement.



Ce que j’ai préféré dans ce roman, c’est les liens d’amitié très fort entre les 5 filles, la façon dont elles s’entra-aident, la manière dont elles se disent les choses. Peu importe leurs différences, elles sont là les unes pour les autres.



Je l’ai lu très vite, le style est entrainant et rythmé, le gros plus, ce sont les personnages et les dialogues, plus que l’histoire ou l’intrigue (mais il y en a une). J’ai passé un très bon moment en compagnie de ces 5 femmes et je serais pas contre lire le suivant Les cadavres n’ont pas froid aux yeux. Et pourquoi pas un des romans policiers historiques d’Andrea H. Japp.
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La Dame sans terre, Tome 2 : Le Souffle de ..

Une seule critique pour les 4 tomes, parce que cette saga constitue bien un ensemble complet et cohérent. Je copie donc la même critique à chaque fois.



Dans cette grande fresque historique, Andrea H Japp fait revivre pour nous la France du XIVe siècle, avec ses luttes de pouvoir entre le roi, le pape et les ordres de moines combattants, ses injustices fondamentales liées à la naissance, au sexe ou à l'argent, et ses particularités : l'inquisition, les sorcières, les 'enherbements'... Au centre de ce canevas, Agnès de Souarcy, une jeune veuve, intelligente, courageuse, honnête et belle, qui fait naître autour d'elle de grandes passions, sans qu'on comprenne bien pourquoi (du moins au début).



Rien de très original, donc, mais pourtant un excellent roman àmes yeux. En effet, on pénètre vraiment dans l'univers de l'héroïne, on vit avec elle dans son manoir du Perche, avec sa fille Mathilde, son mystérieux serviteur Clément, Gilbert le Simple et la 'mefaisante' Mabile... On suit Clément à l'abbaye des Clairets, on y découvre la vie des moniales, les différentes fonctions qu'elles occupent, la routine des offices... De même pour la vue quotidienne des templiers, des hospitaliers, des banquiers, des serviteurs ou du camerlingue... C'est comme un livre d'histoire, mais avec une intrigue en plus, pour maintenir notre intérêt éveillé et lier le tout !



Et l'intrigue est bonne, avec un poil de mysticisme, des méchants prêts à tout et rusés, beaucoup d'amour, des crimes en pagaille dans l'abbaye et autour, un peu de féminisme, une multitude de personnages secondaires drôles, attachants ou étonnants... J'ai souri aux premiers moments entre Agnès et Artus d'Authon - l'histoire des abeilles ou les trois mots, par exemple. J'ai frémi lors de l'enquête aux Clairets, menée avec intelligence et audace par Annelette Beaupré, la religieuse râleuse au bon cœur. J'ai été émue par Eleusie de Beaufort, Clémence de Larnay ou le chevalier de Leone, si pur et dévoué à sa quête qu'il risque de la faire échouer.



J'ai bien aimé le style aussi, fait de belles phrases fluides semées de vocabulaire médiéval : 'manants', 'esconces', 'enherbement' et autres 'palsambleu'... Ces mots un peu mystérieux ajoutent à la poésie de l'histoire et nous transportent au temps d'Agnes de Souarcy (nous faisant oublier les notes de bas de page trop répétitives !)



Enfin, peut-être est-ce naïf de ma part, mais j'aime la morale de l'histoire : on arrive à ses objectifs en se battant pour eux; la justice finit toujours pas triompher; la bonté et la générosité mènent à l'amour, à l'amitié et au bonheur... Ce n'est pas toujours vrai dans le monde réel. Raison de plus pour moi pour apprécier ces livres optimistes et 'moraux'.
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La malédiction de Gabrielle, tome 2 : A l'omb..

Ce deuxième tome commence par un petit rappel de sorte à se remémorer les aventures de Gabrielle et Adeline. Petit rappel fort appréciable.

Les deux femmes se sont enfuies de la capitale contaminée par ce qui semble être la peste mais l'épidémie gagne du terrain.

En plus de la menace de la maladie, le mystérieux diptyque continue d'attirer les convoitises et plusieurs personnes sont à leurs trousses, n'hésitant pas à occire pour s'en rapprocher.

Et là, patatras ! Le chapitre se termine par "À suivre..."

Quelle fin abrupte ! Quelle déception, d'autant plus qu'il ne semble pas que la suite ait été publiée.

Je reste sur ma faim et en suis assez désappointée !
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La croix de perdition



C’est la suite de Monasterium qui se passe lors du sacs de Béziers dans le croisade contre les Albigeois. C'est Amalric Arnaud, légat du Pape qui fait massacrer tous les habitants. Nous passons ensuite en 1308 à l'abbaye de femmes des Clairets et dans celles des hommes toutes les deux dans le Perche.

On retrouve Amalric Arnaud et on rentre donc dans le fantastique.

Par ailleurs trois hommes et deux femmes sont exhibés par un montreur de “montres” Ils s’enfuient et demandent asile aux Clairets. Des meurtres sont commis en cet hiver où la neige bloque les abbayes. Arnoldus de Villanova enquête avec l'aide de plusieurs femmes.



L’entrée dans le merveilleux m’a un peu perturbée mais l'enquête m’a plu.





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La Dame sans terre, Tome 1 : Les Chemins de..





Un policier historique qui se déroule au moyen-âge en 1304 sous le règne de Philippe Le Bel.

À l'abbaye des Clarets, plusieurs moines sont assassinés. Agnès de Souarcy, jeune veuve sera soupçonné et son destin va basculer.

Son demi-frère, Eude de Larnay avide de pouvoir est prêts à tout pour la supprimer.



Il y a beaucoup de personnages et on s'y perd un peu.

Agnès est une jeune femme forte qui élève seule sa fille Mathilde et son petit protégé Clément, fils de sa fidèle servante morte en couche.

Clément est très attachant, très intelligent et prêt à tout pour protéger Agnès.



L'histoire est assez complexe et l'intrigue assez longue à se mettre en place, et il faudra lire les deux tomes suivants pour avoir le dénouement.

Mystère, meurtres, complots et empoisonnements sont au rendez-vous.



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Les Mystères de Druon de Brevaux, tome 4 : In..

Dernier tome des Mystères de Druon de Brévaux :

Après avoir résolu le mystère de la pierre rouge et récupéré des manuscrits qui ne doivent pas tomber en de mauvaises mains, Druon de Brévaux alias Héloïse Fauvel, fille du mire Jehan Fauvel, occis dans les locaux de l'inquisition d'Alençon pour avoir détenu cette fameuse pierre que tous se disputent, décide de retourner à Brévaux pour cacher Huguelin son apprenti chez une amie sûre. En effet, bien que plusieurs de ses poursuivants aient été mis hors d'état de nuire dans le tome précédent, elle sait être toujours pistée par les espions de l'inquisition qui n'ont pas pu questionner son père en suffisance avant son trépas, mais aussi par les mouches de Guillaume de Nogaret et par Ygraine, assistée de ses filles-mères-soeurs, qui cherche à restaurer le règne des druides.

Elle décide de se faire un peu oublier et se réfugie dans un petit monastère : le prieuré Saint-Martin-du-vieux-Bellême en se faisant passer pour un moine franciscain : le mire Hugues de Constantinople.

Mais bien sûr, comme à l'accoutumée, il se passe de bien étranges choses dans ce prieuré et l'on se rend compte qu'encore une fois un tueur est à l'oeuvre.

On assistera, entre autres au procès d'une truie accusée d'avoir assassiné un ivrogne, retrouvé dans son enclos, le visage grignoté. le mire tombé du ciel et contraint au rôle de l'avocat du diable va brillamment démonter l'accusation, faire acquitter la truie et même lui obtenir de mourir de vieillesse après avoir été choyée toute sa vie. Ce moment du roman est une pure jubilation.

Le final est surprenant dans la mesure ou l'on voit apparaître un nouveau personnage qui fera lui-même l'objet d'une série à part entière par la suite. Belle transition !

J'ai beaucoup aimé cette série, tout autant que celle de la Dame sans terre. le seul bémol que je mettrais, c'est que l'auteure refuse absolument de s'égarer dans la romance, c'est manifeste. Son domaine reste le crime et les enquêtes qu'y s'y rattachent. Cependant, une belle fin baclée en quelques phrases me laisse un peu frustrée, malgré tout.







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Les Mystères de Druon de Brevaux, tome 3 : Te..

Sur la route d'Alençon ou se situe le tribunal d'inquisition ayant jugé son père, le mire Jehan Fauvel, Héloïse alias le mire itinérant Druon de Brévaux, assisté de son apprenti Huguelin, fait une nouvelle étape dans un village dont le curé vient d'être retrouvé occis sur la croix de l'église, penchée à la manière d'une croix de Saint André.

Ils sont accueillis dans la maison de l'apothicaire du village qui se révèle un brave homme, ayant accueilli à son service des personnes plus ou moins handicapées par quelque "mauvaiseté" de la vie.

L'enquête que mène Druon, à la demande du notable qu'est l'apothicaire, l'amène sur la piste du seigneur local, Luc d'Errefond, qui aurait selon les ragots assassiné ses trois épouses. Ne se sentant pas de taille pour interroger ce personnage, Druon fait appel à Louis d'Avre, le bailli de Nogent le Rotrou, dont il a fait la connaissance dans l'épisode précédent "Lacrimae". Celui-ci arrive très vite et reprend alors le dialogue très vivifiant qu'il entretient avec Druon pour débrouiller cette nouvelle affaire de meurtres (le scribe du curé a lui aussi été retrouvé mort dans la forêt alors qu'il s'enfuyait).

Par ailleurs, les poursuivant d'Héloïse se rapprochent dangereusement. Qui d'entre-eux va la retrouver le premier ? Foulques de Sevrin, l'évêque d'Alençon qui a trahi son père et, pris de remords, ne veut que la mettre en lieu sûr ? l'envoyé de l'inquisition qui n'a pu interroger à suffisance Jehan Fauvel qu'Héloïse a fait assassiner par un garde pour lui éviter la question ? Céleste, la mouche de Guillaume de Nogaret ? Hugues de Plisans, le représentant des templiers ? Ygraine, la mage qui poursuit un but mystérieux ? ou encore Aliénor de Colème, vendue au diable et qui espère l'immortalité de la fameuse pierre rouge ?

Ce troisième tome va nous donner enfin les clés de cet artefact que tout le monde se dispute sans même savoir ce qu'il représente vraiment.

L'auteure aurait pu s'arrêter là, mais non, il y a un quatrième tome "In anima vili" qui va faire apparaître la forêt cachée derrière l'arbre figuré par la pierre rouge.

Après avoir lu les quatre tomes de "La dame sans terre" et les trois premiers tomes de "Les mystères de Druon de Brevaux", je me suis très bien habituée au parler médiéval et suis très heureuse de parfaire ma connaissance du Moyen-Âge, grâce aux nombreuses notes de bas de page, qu'on peut très bien lire indépendamment de la poursuite de l'intrigue.

En route pour le quatrième volume, avec grand plaisir...
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Les Mystères de Druon de Brevaux, tome 2 : La..

Toujours en quête des raisons qui ont mené son père, le mire (médecin) Jehan Fauvel, entre les griffes de l'inquisition, Héloïse, désormais sans ressource mais riche de tout le savoir que son père lui a inculqué, obéit à son dernier voeu et prend l'apparence masculine du mire itinérant Druon de Brévaux, accompagné d'Huguelin, un jeune garçon vendu par ses parents qu'elle a tiré des pattes d'une ogresse vicelarde.

Après avoir dû résoudre une affaire de bête pour le compte de la dame-seigneur, Béatrice d'Antigny, en échange de sa liberté et de celle de son apprenti (ils avaient été pris en flagrant délit de braconnage sur ses terres), voici qu'une nouvelle étape de leur quête les mène à proximité de l'abbaye royale de Tiron où ils se trouvent confrontés à une série de meurtres qui paraissent de prime abord sans lien les uns avec les autres.

Cependant, la main droite manque à certains cadavres, ce qui laisse entrevoir une vengeance successive à un vol.

Cet épisode met en scène, entre autres, une tavernière attachante qui a recueilli Nicol, un "simplet" de village assassiné lui aussi mais d'une tout autre manière. On assiste à l'arrivée du bailli local, Louis d'Avre, avec lequel Druon noue une relation basée sur l'intelligence et la vivacité d'esprit. L'impertinence de l'un et la bienveillance de l'autre font de leurs dialogues des moments que j'ai trouvés tout à fait délicieux.

Parallèlement à la résolution de cette affaire, on se rend compte qu'en toile de fond, Héloïse est activement recherchée par quatre personnages qui ont des visées fort différentes, ce qui justifie a posteriori son choix de se transformer en mire itinérant.

Nos deux héros reprennent enfin leur route vers une autre aventure qu'il me tarde de découvrir.







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La Dame sans terre, Tome 2 : Le Souffle de ..

Après la mise en bouche du premier tome, on voit se développer ici les différents fils de l'intrigue :

- le procès en inquisition d'Agnès de Souarcy et le vil plaisir de Nicolas de Florin

- les enherbements (empoisonnements) à répétition à l'abbaye des femmes des Clairets

- la quête de Francesco de Leone en lien avec les différents aspects d'une machination qui vient de très haut

D'autres personnages apparaissent qui auront eux aussi, on le pressent, un rôle important dans la suite de l'histoire.

La seule chose qui m'ait un peu fait tiquer, c'est le rôle de Mathilde, la fille d'Agnès de Souarcy, un peu trop vite tombée du côté des âmes noires. Une fille qui n'aime pas sa mère à ce point sans en avoir le moindre remord, alors qu'elle a toujours été bien traitée et aimée, je trouve cela exagéré. Ce personnage est trop caricatural, je trouve.

Il n'en reste pas moins qu'on ne peut se détacher du roman. Vite, vite, la suite...

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Diane Silver, tome 2 : Une ombre plus pâle

Le 2e et avant dernier tome de la série qui met en scène la profileuse Diane Silver.

Ce que j'ai aimé :

- l'affaire se corse puisque nous avons maintenant deux fils d'enquête

- certains personnages censés être "du bon côté" de la loi franchissent une ligne éthique. Intéressant de voir où cela va nous mener.

Ce que j'ai moins aimé :

- Pour rappeler des éléments du premier tome au lecteur qui l'aurait un peu oublié, l'auteur ne s'embête pas et recopie intégralement certaines phrases.

Cependant, l'ensemble est très bien. Je ne vais pas attendre pour dévorer le 3e tome : La mort, simplement.

À suivre...

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La Dame sans terre, Tome 2 : Le Souffle de ..

Nous sommes toujours en 1304 dans ce deuxième tome et la belle et mystérieuse Agnès de Souacy doit comparaitre devant les tribunaux de l'Inquisition. Elle risque la mort pour hérésie ... tout cela grâce à son cher demi-frère Eudes, qui faute de l'avoir mise dans son lit, préfère la voir souffrir!

Mais est-ce bien lui qui tire les ficelles? La vie ou plutôt la mort d'Agnès semble avoir beaucoup d'importance pour certains.

Qui est ce chevalier de l'ordre des Hospitaliers qui est prêt à l'aider? Quel est lien avec la mort de plusieurs religieuses à l'Abbaye de femmes des Clairets? Et Philippe le Bel le roi?

Une suite qui m'a beaucoup plus emballée que le premier volet : les personnages sont bien campés et l'intrigue se révèle progressivement, ce qui m'a bien accrochée.

Je file vers la suite!
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Les Mystères de Druon de Brevaux, tome 1 : Ae..

« Le fretin : petite monnaire d’un quart de denier qui devint menu fretin de nos jours. »

Juillet 1306, le Mire Jehan meurt sous la question après avoir transmis la pierre à son ami l’Evêque d’Alençon, Foulques de Sevrin. Heluise, sa fille et apprentie, prend la poudre d’escampette sous le nom de Druon de Brévaux, Mire de son état.

Andrea Japp offre là un roman bien mené dans un style accessible à tous les âges, parsemé d’informations sur le XIVème naissant.

Les aventures de Druon de Brévaux se déroulent dans le cadre historique de la France de Philippe Le Bel et de Guillaume Nogaret avec les Templiers et Clément V, l’Eglise et l’inquisition dominicaine, les mages des temps anciens et la médecine approximative.



La fuite de Druon marque le départ des ses aventures, sa rencontre avec le gamin Huguelin et la résolution du mystère de la Bête pour le compte de la Baronne Béatrice d’Antigny.



Mais Guillaume de Nogaret coure après la pierre mystérieuse….«Templa mentis, templa mentis… », après Druon, d’autres aventures à suivre….



A recommander pour les 12 et +



Flammarion, 2010, 445 pages de promenade au XIVème siècle



Lectori salutem, Patrick


Lien : http://www.quidhodieagisti.c..
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Monestarium

Un sac contenant des ossements humains porte malheur à ceux qui le possèdent. Une série de meurtres dans un monastère de bénédictines nécessite d’être résolue. Monestarium d’Andrea Japp n’est ni un roman à la Dan Brown, ni une copie du Nom de la Rose d’Umberto Eco. Si vous vous attendez à cela vous serez déçus. Moi-même, j’ai failli l’être.



Cependant, la précision des mots pour décrire les décors, les personnages et leurs atours, dans un environnement historique maîtrisé, montre bien que l’auteure s’est documentée pour écrire ce roman.



Par le sérieux et la rigueur des termes, je me suis laissé porter par ce roman « médiévaliste ». Lentement, les personnages et les liens qui les unissent sont mis en place. Le récit prend véritablement sa tournure policière, avec son enquête, ses impasses et ses fausses pistes, qu'au milieu du récit, alors soyez patients. Ensuite, pris dans les filets de l’intrigue, vous serez enlevés par le rythme qui va s'accélérer jusqu'à la fin.



J’ai achevé ce roman avec un grand plaisir. D'autant qu'en lisant Monestarium, j’ai eu la satisfaction d’apprendre, tout en passant un très bon moment de détente.
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La Dame sans terre, Tome 3 : Le sang de grâce

Ce troisième tome clôt admirablement l'enquête sur les meurtres à l'abbaye des Clairets.

Après avoir subi les tourments de l'Inquisition, Agnès est de retour au manoir. Le voile est enfin levé sur les mystères qui entourent sa naissance. Clément et Francesco font preuve encore et toujours d'une grande ingéniosité et forment un duo hors-pair.

Le comte Artus d'Authon bien que maladroit est toujours, si ce n'est plus, attendrissant dans ses sentiments pour Agnès. L'issue de leur relation ne laisse planer aucun doute. Enfin, les moniales de l'abbaye des Clairets vivent toujours dans la peur de l'empoisonneuse mais la courageuse Annelette veille au grain. La bête a enfin un nom et la soeur apothicaire met tout en oeuvre pour la percer à jour.



Un récit toujours aussi palpitant qu'à ses débuts, une plume maîtrisée, et des détails jubilatoires concernant le quotidien moyen-âgeux (les délicieux mets aux épices et au miel mentionnés souvent me font toujours saliver) C'est toujours un plaisir de plonger dans cette asmophère. La vie est rude, mais les plaisirs y sont simples et vrais.

J'ai beaucoup aimé la dimension scientifique donnée à l'enquête ainsi qu'à l'énigme du parchemin araméen. On sent que l'autrice, scientifique d'état, aime nous offrir plein de précisions techniques. L'arc narratif qui se termine ne nous laisse pas au bout de nos surprises.

Je ne me lasse pas de ce récit et je commence immédiatement le quatrième et dernier volume.
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La Dame sans terre, Tome 1 : Les Chemins de..

Un roman à l'atmosphère très sombre et aux personnages fascinants.  

J'ai plongé au coeur du Moyen-Age avec ce titre, mais un Moyen-Age au climat très rude. Heureusement au milieu des choses pas très reluisantes perpétrées par l'Inquisition, la médecine prenait son essor. En tant que scientifique, l'autrice nous éclaire sur le contexte politique mais aussi sur le quotidien de cette époque. Rien qu'à l'évocation des plats, je me voyais déguster du taillis accompagné d'un verre d'hypocras. J'avais tendance à oublier que j'avais un polar sous les yeux mais l'ambiance obscure et les descriptions très brutes me l'ont rappelée à plusieurs reprises. Alors que je n'avais clairement pas pu aller au bout des Ages sombres de Karen Maitland tant le climat m'oppressait, ici j'étais sans cesse poussée par ma curiosité concernant les personnages. Andréa H. Japp brosse des portraits qui m'ont vraiment plu : l'admirable et digne Anne de Souarcy bien évidemment, mais aussi le jeune et rusé Clément, médecin en devenir, le dévoué Arthus d'Auton et cerise sur le gâteau : la mystérieuse guerrière Esquive (vivement sa prochaine apparition !).

Comme on ne se refait pas, j'ai même vu en la personne des cavaliers masqués et de leurs noires montures, l'équivalent des Nazguls (je vois des allusions au Seigneur des anneaux partout !).



Bien qu'ayant mis un long moment à rentrer dans l'histoire en raison de l'aspect dérangeant de certaines scènes (et pourtant ayant lu du Ken Follet, ce n'est pas pire..), une fois passé la moitié, je ne pouvais pas lâcher le bouquin.



Ce polar historique médiéval a eu un drôle d'effet sur moi. Je ne l'ai pas adoré, mais la tournure des événements a eu une telle emprise sur moi que je voulais à tout prix connaître la suite. Aussitôt fini celui-ci j'ai courru acheté le deuxième tome et entamé sa lecture.
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Les Mystères de Druon de Brevaux, tome 1 : Ae..

Avec ces multiples aventures d'Héluise Fauvel, contrainte de se travestir en garçon pour échapper à l'inquisition qui lui a déjà pris son père, nous faisons, avec ces quatre tomes des "mystères de Druon de Brévaux" une plongée en plein Moyen-Age, période que j'aime beaucoup en littérature.

Ce sont des romans policiers : chaque tome recèle une enquête.

Ce sont aussi des romans historiques, extrêmement bien documentés.

Ce sont également des romans étymologiques : une grande partie des expressions que nous utilisons encore aujourd'hui, sans en connaître la provenance, sont ici explicités

Ex : bracon - ancien français pour "chien de chasse" a donné braconnier puis le nom de la race de chien "braque".

On ne s'ennuie jamais à lire ce genre de roman, car on s'évade du quotidien et on se cultive. Les deux raisons qui me poussent à lire...
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La Femelle de l'espèce

Pour moi, c'est un des tout meilleurs livre de Japp.

L' atmosphère délétère qui se dégage de cette histoire va de pair avec des méchants de natures particulièrement perverses et odieuses.

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La croix de perdition

Ce roman est quasiment un roman frère de Monestarium du même auteur.

C’est bien de le lire après le précédent car nous nous retrouvons dans le même lieu à la même époque avec certains personnages identiques.

Nous rentrons donc plus facilement dans l’histoire.



Le schéma du roman est le même : un fait historique nous guide.

Puis retour à l’intérieur de l’Abbaye au milieu de tout un groupe d’individus parmi lesquels certains seront tués. Plusieurs enquêtes à mener de front grâce à la perspicacité de la mère abbesse, des sœurs apothicaires, et d’hôtes de passage.



A lire pour les mêmes raisons que celles notées pour Monestarium.

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Barbarie 2.0

Ce roman porte bien son nom, car le monde, tel qu'il est décrit ici, soit tel qu'il est réellement, finalement, est en train de devenir une arène remplie de barbares. C'est du moins le constat que nous pouvons faire en lisant cet ouvrage.



L'auteur nous sort la totale sur la violence qui nous entoure, qui nous bouffe et qui nous détruit à petits feux. Les valeurs, nos valeurs n'existent plus, place à la haine, au plaisir de faire mal, de faire souffrir. Les exemples, les références ne manquent pas; ce thriller n'est pas spécialement une fiction, et ceci sur bien des aspects.



L'auteur étaye sa trame en utilisant maints faits divers concrets ayant choqué la population durant ces dernières années. Choqué et intéressé, voir fasciné! Constat inquiétant? Sûrement. Quelles sont les causes de ces violences toujours plus barbares, justement, et motivées la plupart du temps par du vent, soit rien du tout! Les explications figureront en partie dans ces lignes.



Comment vient la violence, qu'est-ce qui la nourrit, d'où prend-elle sa source? Comment se provoque-t-elle, quels paramètres font en sorte qu'une personne sereine, calme et respectueuse se transforme en concentré de violence? Peut-être la frustration, mais aussi le manque de considération, les moqueries à répétitions, par-exemple.. L'auteur nous démontre tout ceci par ce récit plus que réaliste. Pensons ici à la pyramide de Maslow, qui est assez parlante à ce qui a trait à nos besoins.



La violence dite gratuite aura justement sa place dans ce roman, et pas des moindres. Au niveau neurologique, l'auteur nous donne quelques explications quant aux raisons possibles du déclenchement des actes de violences. Nous apprendrons, par exemple, qu'une carence alimentaire, notamment aux Oméga-3, sauf erreur, peut engendrer la violence (constat suite à de réelles études).



Bref, nous n'allons pas tourner énormément de pages avant de découvrir une première scène de crime, respectivement un premier cadavre. Colette Sermattini, femme de ménage pour un ancien magistrat, découvre le corps de celui-ci dans son bureau, poignardé. Sur son front, "porc", inscrit au feutre. Sur l'écran de son ordinateur, des images pédophiles sont encore affichées. Nous sommes à Mougins, au sud de la France.



Quelques jours plus tard, une femme est retrouvée assassinée sur la route, tabassée à mort pour son fric, sa montre et sa Mercedes. Nous sommes à Boston, dans un secteur malfamé; la violence est quotidienne, les vols, les viols, les meurtres sont devenus habituels. Ce fait divers est un exemple parmi tant d'autre. Mais peut-être il s'agit encore d'autre chose...



D'autres cas dans le monde seront cités, expliqués, comme ce riche de la finance énuclée sur un terrain de golf.



Parallèlement, au gré des chapitres, nous suivons des échanges d'emails entre un garçon malade, en sursis, et une fille handicapée, tous deux adolescents, surnommés Apollon et Artemis, l'un au Canada, l'autre en France. Des échanges portant sur la criminalité, les statistiques, les constats que nous pouvons en tirer, sur des faits divers violents, très violents et parfois malsains. Ces deux personnes jouent un rôle intéressant dans ce roman, soit de s'interroger sur une population, un monde qui court droit dans le mur, s'éclatant en morceaux. Pourquoi des mères violent, donnent à violer, tuent leurs progénitures alors qu'une mère est sensée les protéger envers et contre tout?



Voilà le genre de questions que se posent ces deux jeunes gens, trouvant difficilement les réponses. Mais, évidemment, il y a quelque chose d'un peu plus complexe derrière tout cela.



Les gènes se modifient-ils? La société en perpétuel changement tendrait-elle à nous faire devenir des monstres en puissance? Est-ce le cerveau qui commence à dérailler? Les usages de drogues? Quelques éléments de réponse seront là dans ce roman écrit par cette femme Docteur en biochimie et toxicologue, notamment.



Nous rencontrons également - et surtout! - Yann Lemadec, titulaire d'un master de chimie organique et de psychologie. Yann est analyste à la Brigade d'intervention secondaire, une unité aux missions relativement floues. Pour donner un exemple, cette brigade s'occupe de la cybercriminalité à caractère pédophile. Le cas de l'ancien avocat général assassiné, dont je parlais avant, sera d'ailleurs un dossier majeur.



Yann va recevoir une mission découlant du ministère de l'Intérieur, enfin, pas 100% sûr, sa hiérarchie étant assez trouble il faut le dire! Sa mission, il va l'obtenir d'un curieux personnage, Henri de Salvindon, grand patron de la DCRI (Direction générale de la sécurité intérieure). Yann est un personnage qui nous interpelle rapidement. Malin, méfiant, intelligent et débrouille, mais aussi "électron libre", insolent et "je-m'en-foutiste". Mais peut-être pas assez vigilant? Pour ma part, un type qui a l'art de me faire envie de suivre son histoire. Sa mission consistera à enquêter sur une ancienne neurologue dont le fils de 16 ans, à l'époque, a sauvagement été assassiné et torturé.



Yann va débuter son enquête en usurpant "légalement" le rôle d'inspecteur de police, et va suivre une piste qui commencera chez l'ancienne neurologue, tout un programme, je vous assure. Yann, avec l'aide précieuse de sa collègue Lucie, informaticienne passionnée, génie des nouvelles technologies, il va rapidement se rendre compte que son enquête est un leurre, un prétexte, la pointe d'un iceberg qui flotte au-dessus de "quelque chose" de très gros.



Je ne veux pas trop vous en dire, peut-être juste le fait que Yann va s'apercevoir qu'il a été utilisé, comme un pion, dans le cadre d'une partie très dangereuse, complexe aux retombées qu'il ne faut surtout pas négliger. En ce qui nous concerne, nous n'allons pas voir venir la chose qui fonce sur nous, depuis le début, sans s'arrêter. Et peut-être même que nous n'arriverons pas à esquiver.



Nous allons voir ce que peut entreprendre un groupe de personnes immensément riches, ayant le pouvoir sur le commun des mortels tels que nous sommes, afin de prendre le pouvoir absolu, le contrôle total; un égoïsme à l'état pur. Former une élite? Pas impossible... Nous ne savons pas vraiment en quoi ce plan préparé par "l'élite" mondial consiste, mais l'auteur nous donne tout de même quelques indices au fil du parcours



Aussi, nous verrons que quelques personnes sont en train de se préparer, s'organiser, dans l'ombre, contre un fléau qui est là, qui progresse, qui ne s'arrêtera jamais; soit la violence qui nous entoure et qui s'apprête à nous étrangler, lentement, jusqu'au dernier souffle.



L'apocalypse serait "enfin" là? Sous la forme d'un "tsunami" de violence qui ne peut désormais plus être géré. Pas si faux, dans le fond. Nous suivons quelques-uns de ces personnages qui ont décidé de se lancer dans LE combat ultime, contre un "ennemi" qui approche à grands pas, sans se retourner, sans hésiter. De quelle manière? Cela, je vous laisserai le soin de vous en rendre compte par vous-même. Vous remarquerez qu'il y a un gros souci de moral dans tout cela!



Le milieu médical et ses représentants semblent avoir un grand rôle à jouer dans cette machination bien gardée. Un duel impliquant deux visions différentes de l'avenir va faire surface, et surtout va faire probablement beaucoup de dégâts.



Un petit bémol quand même, ou plutôt un grand bémol en ce qui me concerne; le dénouement me laisse terriblement perplexe, comme un sentiment d'inachevé, limite bâclé. Une impression que l'auteur, qui brille pourtant tout au long du roman par cette écriture si incisive et intelligente, s'est retrouvée prise au piège d'une trame difficile à boucler, d'un fil rouge qui a été démêlé et ensuite laissé de côté. J'en attendais bien plus de ce dénouement qui, malheureusement, me gâche en partie le plaisir accumulé lors de la lecture. Dommage.



Bonne lecture.
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