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Critiques de Angela Marsons (269)
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Nos monstres

Rien à dire, ce roman est pas mal ficelé ; une fois commencée, l'intrigue se déroule avec fluidité et j'ai passé un moment de lecture agréable. Mais malheureusement pour moi, je ne ressors de cette lecture que moyennement convaincue, tout simplement parce que je n'ai jamais totalement cru à cette enquête, non parce que ce qui était raconté n'était pas crédible mais parce que je n'ai pas réussi à embarquer. Electrocardiogramme tristement plat.



Un violeur condamné et libéré pour bonne conduite a été assassiné. Toutes les preuves mènent à son ancienne victime, Ruth, qui avoue immédiatement. Trop facile. L'inspectrice Kim Stone se fit à son intuition et se focalise sur la psy de Ruth. Dès le départ, on sait que le Dr Alexandra Thorne, la psy, est une dangereuse sociopathe qui poursuit le sombre dessein de manipuler ses patients pour les pousser à se venger et tuer.



Excellente idée que de centrer le roman sur ce duel féminin, Stone vs Thorne, ( la pierre contre l'épine, si on traduit ), en faisant alterner les pensées de chacune et leurs plans pour coincer leur adversaire. le personnage de l'inspectrice est impeccablement campé, vraiment très intéressant, implacable dans sa quête de vérité judiciaire, carapace de dureté, abimée par un passé traumatique que la psy va tenter d'instrumentaliser pour la faire chavirer.



J'adore le duel psychologique mais il faut que les deux protagonistes soient à la hauteur l'un de l'autre , et si la psy est redoutable d'intelligence machiavélique, j'ai trouvé qu'elle était moins bien campée et caractérisée que la formidable inspectrice. Surtout, je n'ai pas compris le choix de coller une intrigue secondaire ( démasquer le complice d'un père pédophile ), sans grand intérêt d'autant que la résolution est un poil capillo-tractée car vite bazardée pour revenir sur l'intrigue principale.



Cette dernière était suffisamment forte pour se suffire à elle-même. Plutôt que de la diluer, les curseurs auraient pu être poussés beaucoup plus loin, pour plus d'intensité, plus de tension. Lorsque l'auteure, dans le dernier tiers, cible les traumatismes de Kim, là, il y en a de l'intensité et du palpitant. Pas assez à mon goût. Sans doute me fallait-il plus d'audace et un parti pris littéraire plus singulier pour totalement apprécier cette lecture, somme toute récréative et plaisante.



Lu dans le cadre d'une masse critique privilégiée
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Le pensionnat des innocentes

Quand vous voyez la couverture, avec cette grande bâtisse, puis le titre, vous vous dites : comment se fait-il que Nicola n'ait pas encore sauté sur ce livre ?

Eh bien je me le demande aussi.

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La raison la plus évidente est que je n'étais jamais tombée dessus.

En tout cas c'était prometteur et j'aime quand le contenu respecte les promesses du contenant, parce que j'ai découvert une excellente autrice britannique.

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Nous sommes en 2004, au Pays noir (The Black Country), dans les Midlands, à l'ouest de Birmingham.

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L'ambiance est chaleureuse : cinq personnes viennent d'enterrer un petit corps, puis s'en sont allés.

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Toujours au Pays noir nous sommes ensuite propulsés à l'époque actuelle.

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On apprend qu'il existait un pensionnat pour filles nommé Crestwood.

S'y trouvaient des enfants retirés à la garde de leurs famille, des orphelines, des gamines abandonnées et laissées là pour des raisons diverses et variées, perte ou départ de l'un des parents, pas assez à manger pour tout le monde, voire abandon pour cause de laideur.

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Dans cette région, l'argent se fait rare et on ressent la misère qui ressort de cette atmosphère déjà très glauque.

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Un incendie a réduit l'orphelinat en cendres et il était plus ou moins oublié, jusqu'à ce qu'un archéologue demande à entreprendre des fouilles sur le terrain adjacent.

Mais les découvertes ne sont pas celles auxquelles il s'attendait, et parallèlement, des morts étranges et inexpliquées se produisent.

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C'est Kim Stone, une dingue de bécanes traumatisée par son passé qui est chargée de mener l'enquête, accompagnée de son fidèle second, le sergent Bryant.

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C'est un roman magnifique que nous offre Angela Marsons.

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Les personnages sont croqués au cordeau malgré leur multiplicité. Personne n'est laissé à l'écart, même si on est le plus souvent avec Kim et son caractère un peu brut de décoffrage.

Le jour de la distribution du tact, de la douceur et de l'amabilité, elle avait ouvert un immense parapluie.

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Mais je me suis attachée à elle ainsi qu'à son acolyte... et à d'autres.

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Les chapitres sont très courts, et l'autrice termine chacun d'entre eux par un petit cliffhanger, ce qui fait qu'on s'interroge et qu'on a hâte de sauter sur la suite.

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Personnellement, je n'ai rien vu venir, je me suis laissée porter de rebondissement en rebondissement dans ce suspense haletant.

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Ah oui quand même, je me dois de vous dire que les prénoms des protagonistes sont extrêment bien choisis, puisqu'il y a une Nicola.

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Hormis ceci, je conseille de prendre des notes parce qu'il y a un monde fou dans ce récit. Mais au bout d'un moment même moi je m'y retrouvais pour les plus importants.

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Tout amateur de bons polars peut se plonger dans cette lecture sans crainte d'être déçu, à mon humble avis.

Bonne lecture.

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Petites filles perdues

Une plongée dans un abîme machiavélique, à travers ce thriller captivant que j'ai eu l'occasion de découvrir. Au sein de l'intrigue, nous retrouvons deux petites filles, Charly et Amy, brutalement extirpées de la tranquillité de leur vie quotidienne par un acte inimaginable. Le cauchemar prend forme à travers un SMS effroyable adressé à leurs parents : "Votre enfant ne rentrera pas à la maison aujourd'hui".



L'inspectrice Kim Stone est propulsée au cœur de cette enquête sombre, épaulée par une équipe aussi diversifiée qu’énigmatique. L'intensité du suspense culmine face au poids d'un second message textuel terrifiant : une enchère morbide où seul le parent le plus offrant aura la chance de revoir son enfant. L'autre mourra.



Angela Marsons m'a littéralement captivée avec sa prose immersive et psychologiquement percutante, m'exposant crûment à l'agonie des parents et aux traumatismes infligés aux familles concernées. La brièveté des chapitres a alimenté mon intérêt vorace tout au long du récit, tandis que l'intrigue s'est enrichie grâce aux nuances apportées par les différents points de vue narratifs.



Malgré certaines réserves concernant les détails familiaux des fillettes et quelques scènes violentes, ce roman a conservé son efficacité et son impact émotionnel sur moi. Le personnage de Kim Stone s'est imposé comme une figure touchante grâce aux révélations sur son passé tumultueux.



Petites filles perdues offre une lecture intense au sein d'une intrigue vibrante qui a durablement touché la lectrice sensible que je suis.
Lien : https://coccinelledeslivres...
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Petites filles perdues

Et voilà, j'ai lu les trois livres d'Angela Marsons et ce fut une belle aventure.

Je vais donc écrire un petit retour à chaud, pendant que l'histoire est encore fraîche (comme pour remplir un briquet Dupont).

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Ce troisième opus est très différent des deux premiers.

S'attardant davantage sur l'enquête et les réflexions des occupants de la cellule de crise, l'autrice prend son temps.

De ce fait, nous nous attachons davantage aux autres membres de l'équipe de Kim, Stacey et Dawson étant un peu laissés dans un coin auparavant.

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Ça nous donne un rythome plus lent, la psychologie de tous les personnages étant encore plus détaillée.

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Nous plongeons direct dans l'intrigue, Kim ayant été convoquée par deux supérieurs pour apprendre l'enlèvement de deux petites filles de 9 ans.

Bien entendu, contre toute attente, elle est chargée de retrouver les enfants.

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En même temps, si l'enquête ne lui avait pas été confiée, on aurait passé 300 pages à la voir tenter de cuisiner.

Des coups à flipper pour son chien. Le brave Barney en a eu des sueurs froides.

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À propos de chien, une journaliste particulièrement tenace (pléonasme, j'arrête plus) lui colle aux semelles comme un excrément canin.

Et ça l'agace, houlà que ça l'agace !

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Notre Kim déjà peu avenante au naturel a souvent l'occasion de péter un boulon, entre les parents qui n'y mettent pas tous du leur, la journaliste, les experts qu'on lui envoie pour l'aider.

Vous voyez le tableau.

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On passe aussi pas mal de temps avec les ravisseurs et les gamines, mais bon, je ne vais pas non plus vous raconter l'histoire.

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J'ai pris beaucoup de plaisir à lire ce roman. L'écriture de l'autrice est très plaisante, l'histoire addictive, encore une fois les très courts chapitres, j'adore.

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Comme vous pouvez le constater à ce retour qui vient seulement le lendemain du précédent, je n'ai fait qu'une bouchée de ce livre.

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Kim et son équipe me manquent déjà.

J'espère la revoir très vite.

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Nos monstres

Ce matin, il y a interro surprise ! Papier, crayon, tout le monde est prêt ?

Question : Qu'est-ce qu'un sociopathe ? Vous avez une heure.

Ceux qui échoueront à cet examen se verront remettre un exemplaire de Nos monstres pour rattraper leur retard sur le reste de la classe.

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L'un de ces grands malades y sévit tout du long, et ça fait froid dans le dos, je vous le garantis.

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Par contre, interdiction formelle de s'entraîner sur ses petits camarades à la récré. Si certains d'entre vous sont tentés de le faire, je leur conseille fortement d'aller consulter le docteur Foldingue, psychiatre de notre établissement... encore que... faites gaffe quand même, des fois que...

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C'est avec une légère appréhension que je me suis emparée de ce livre, le précédent et premier roman de l'autrice, le pensionnat des innocentes, m'ayant vraiment embarquée. Un second roman est parfois décevant.

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Mais c'était sans compter sur le talent d'Angela Marsons qui ne s'est pas démenti.

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J'ai retrouvé avec plaisir Kim, l'inspectrice motarde, toujours aussi renfrognée et parfois désagréable, son binôme au coeur tendre, et ses deux autres subordonnés.

Côté vie privée, nous en apprenons davantage sur le passé et les traumatismes de Kim.

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Plusieurs enquêtes sont menées tambour battant, et même si cette fois nous savons beaucoup de choses à l'avance, les surprises nous guettent toutefois au tournant.

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L'autrice dont l'écriture est très fluide et addictive nous entraîne au fond de l'âme humaine, mais pas que.

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Les émotions sont aussi au rendez-vous et je n'ai réellement pas pu lâcher ce livre avant la dernière page, allant jusqu'à lire dans la rue en promenant ma Nuage.

L'un de ses adorables congénères intervient également, d'ailleurs, mais je ne vous en dirai pas plus.

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Je vous révèlerais bien sur quel genre d'affaires nos protagonistes enquêtent, mais finalement non, je ne vous priverai pas du plaisir de le découvrir.

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Voilà, j'arrête ici ma bafouille et vous encourage fortement à lire ces deux romans que j'ai trouvés géniaux. Je précise toutefois qu'ils peuvent se lire indépendamment et dans le désordre.

Seuls les enquêteurs sont récurrents.

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Petites filles perdues

Troisième tome des aventures de l'inspectrice anglaise, Kim Stone, dont le profil est assez récurrent dans les romans policiers : élevée en famille d'accueil (d'où un caractère explosif et indomptable ... ) . Très seule, elle vit avec son chien, pas d'amoureux, pas d'amis, va jusqu'au bout de ses enquêtes.

Et c'est un peu, ça qui a pêché dans ma lecture car je trouve l'autrice trop caricaturale...



Dans cet épisode, elle a été demandée en personne par une famille de victime, car elle a grandi (entre autre dans son parcours...) avec celle qui est la mère d'une des deux fillettes kidnappées. Comme dans une affaire précédente, les ravisseurs rendront l'enfant de la famille qui aura versé la plus grosse rançon. On parle de couples qui sont les meilleurs amis du monde , dont les gamines sont "BFFE", et qui se fréquentent assidument ...

C'est donc sur un profil macchiavélique que partent Kim et son équipe qui ont, pour le secret de l'enquête, choisi comme PC , la demeure de "l'ancienne copine" de Kim, qui est suffisamment grande pour accueillir tout ce petit monde sans se marcher sur les pieds.

La police a choisi de ne pas communiquer cet enlévement, mais une journaliste rôde...



Entre la pression de l'enquête, le secret absolu, la promiscuité, un couple de parents qui ne veut pas écouter les conseils des pros, la journaliste, une médium, une profileuse et un négociateur qui viennent s'ajouter à l'équation, Kim réussira-t-elle à retrouver les petites à temps ? D'autant qu'un des kidnappeurs est un vrai sadique !

La pression monte chez la lectrice qui ne lâche pas son livre avant d'aller se coucher (fort tard ..), et donc, on peut dire qu'Angela Marsons a réussi son coup .

Oui, mais avec des bémols.. qui sont : le manque de nuances dans le personnage de KIm qui est un peu trop tête brûlée, et impulsive. On se demande parfois ce que viennent apporter à l'enquête les deux conseillers indépendants, tant Kim est sur tous les fronts... Elle fait la gueule, elle est agressive, elle s'occupe un peu trop d'une autre enquête précédente, alors que celle-ci devrait lui prendre toute son énergie...

Heureusement ,Kim trouve son égal en la personne du négociateur , dont on devine qu'il aura un rôle à jouer dans les prochains épisodes, ça serait dommage de s'en priver.



Un tome assez nerveux et efficace, à voir par la suite si l'auteure ne s'essoufle pas avec son héroine et la fait évoluer vers une plus grande sociabilité ... On ne souhaite que son bonheur !



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Le pensionnat des innocentes

J'avoue que cet ouvrage n'est pas trop mon type de lecture en général. Les deux premières lignes de la quatrième de couverture m'avaient plutôt fait pensé à un roman qui aurait un quelconque rapport avec la magie (noire il va sans dire dans ce genre de "pacte") ou quelque chose dans ce genre-là et avec le mot de fouilles archéologiques, il n'en avait pas fallu plus pour me convaincre...sauf que j'était non seulement bien loin de ce qui m'attendait et au final, j'ai été très agréablement surprise par cette découverte, bien que un peu trop macabre à mon goût.



Kim Stone, inspectrice de police est loin d'avoir eu une enfance facile : trimbalée de famille d'accueil en famille d'accueil, elle ne s'est jamais vraiment attachée à qui que ce soit si ce n'est à ses quatrièmes parents adoptifs, un couple d'un certain âge dont le "père" aura eu le mérite de lui transmettre sa passion pour les motos et de faire qu'elle retrouve un peu de stabilité. Mais l'on ne vit pas dans un conte de fées et si Kim n'a pas d'attache dans sa vie d'adulte, pas de famille et s'implique autant dans son boulot, en n'employant généralement pas de gants avec ses collègues (bien qu'elle les apprécie et que ce oit réciproque car il faut l'avouer) avec son tempérament et sa manière de vouloir toujours avoir le dernier mot, c'est une putain de bonne flic, pardonnez-moi l'expression mais je pense que c'est ce qu'elle aurait dit, j'essaie de me mettre dans la peau du personnage).

Lorsqu'une première affaire de meurtre lui est confiée, celui d'une ancienne directrice d'école passionné d'archéologie, Kim était loin de s'imaginer que cela allait entraîner une série de meurtres en chaîne et qu'il allait lui falloir non seulement accuser ce qui se passe maintenant mais ce qui s'est passé une dizaine d'années plus tôt...



Pourquoi de nombreuses personnes se sont-elles mises sur la route des archéologues qui voulaient effectuer des fouilles devant l'ancien foyer d'accueil de jeunes filles de Crestwood ? Pourquoi les anciens employés sont-ils sauvagement assassinés les uns après les autres ? Que s'est-il passé exactement ? Ce qui est sûr, c'est que quelqu'un sait et qu'il ne veut absolument pas que ces vieux dossiers refassent surface....Le pire est à redouter mais quoi exactement ?



Attention, âmes sensibles s'abstenir mais un très bon thriller dans lequel le suspense est vraiment maintenu jusqu'à la dernière page. Une écriture fluide avec des chapitres courts, ce qui permet au lecteur, bien accroché, de sans cesse vouloir lire le suivant pour enfin essayer de percer le mystère... A découvrir !



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Le pensionnat des innocentes

Souvent dans les policiers on retrouve les mêmes ficelles et les mêmes types de personnages. J’ai donc été agréablement surprise de croiser la route de Kim, enquêtrice déterminée et associable pas vraiment douée pour les relations humaines. Pourtant on sent poindre une véritable humanité chez ce personnage un tantinet maladroit, faute d’avoir été habitué à des relations bienveillantes, ou même juste normales. Un personnage endurci au passé plus que difficile qui va se dévoiler au fil des pages. L’auteur a eu l’intelligence de nous éviter l’écueil larmoyant et celui de la tendance à l’autodestruction qui sont souvent le propre pour ce genre de personnage écorché.



Les chapitres sont courts ce qui souligne le rythme enlevé et constant de l’enquête sans que l’on soit pour autant dans un page turner. L’écriture est fluide et agréable et les pages glissent avec une facilité déconcertante tel un surfer sur les vagues. L’enquête dévoile au grand jour des secrets trop longtemps enfouis distillant avec parcimonie des révélations sur chacun des protagonistes. La lumière se fait peu à peu sur les évènements passés liés à l’enquête en cours qui prend une tournure de plus en plus … enfin vous verrez.



J’aurais aimé en apprendre plus sur l’équipe de Kim mais il s’agit là d’une première enquête et l’auteur a peut être prévu de nous dévoiler les personnages petit à petit dans les enquêtes suivantes. Je reste donc un peu sur ma faim.



L’auteur égratigne au passage le système social et l’aide à l’enfance en mettant en lumière la perversité d’un système censé protéger les enfants mais qui n’a pour effet que de les stigmatiser un peu plus, voir de finir par les détruire complètement. L’auteur dénonce l’inhumanité de la situation et l’absurdité du système.



La fin est ingénieuse et surprenante. J’ai eu un temps de réflexion avant que la lumière ne se fasse. Du genre « Hein ? Quoi ?Aaaaahhhhhhhh OK!!!! » ah mais ouais. Ahhhhh ben oui!!



Et oui parfois il me faut le temps de brancher tous les fils ce qui est quand même plus sympa que de tout deviner avant le mot de la fin.



Un bon moment de lecture parfait pour les vacances notamment grâce à ces chapitres courts, entraînants et percutants.
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Le pensionnat des innocentes

Premier tome qui met en scéne une inspectrice froide, mais efficace , trente-quatre ans, célibataire, sans enfant et pour cause... Signe particulier : elle a été victime (c'est un faible mot...) de maltraitances , enfant, par sa mère, et s'est retrouvée ballotée de foyers en familles d'accueil à partir de ses six ans, ce qui lui a forgé ce caractère...



Mais pour le coup, à la tête d'une petite brigade , elle doit résoudre le meurtre d'une ancienne directrice de foyer pour filles qui est retrouvée noyée dans sa baignoire. Au même moment, des fouilles archéologiques non loin de ce foyer (désormais fermé), mettent à jour les restes d'une adolescente.

Il est facile de relier les deux événements et Kim Stone va se lancer sur ces deux enquêtes , la "cold" et la récente, avec l'appétit d'un chien de combat qui n'aurait pas mangé depuis une semaine... Kim est une flic qui ne lâche rien... mais qui a bon coeur, on le verra à la fin.



C'est intéressant de créer un personnage de flic avec une telle enfance, elle ressent, comprend, et voit des choses que ses collégues ne voient pas.

L'enfance dans tous ses états, pourrait être le titre de ce roman...

Ce sujet ( l'enfance maltraitée) a l'air d'être le cheval de bataille de l'auteur, j'ai commencé le deuxième ( Nos Monstres ) et Kim Stone y bosse dans le service consacré aux sévices à enfant,

Cela en fait une série policière intéressante, si on s'accroche au niveau sensibilité et empathie, parce que les cas exposés sont assez durs à supporter, même si l'auteur traite cela avec beaucoup de sobriété,( mais quand même on imagine...).

Efficace, même si je ne me suis pas attachée encore aux personnages, premièrement parce que le coup de la froideur , du personnage seul , avec qui personne n'arrive à communiquer , d'autres auteurs l'ont déjà fait ( voir E Salander...) - Kim Stone étant un peu un "hérisson avec pleins de piquants", seuls les enfants lui font fendre la carapace.

J'ai enchainé direct sur Nos Monstres ( et j'ai réussi à dormir cette nuit, merci ! )

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Nos monstres

Après Le Pensionnat des innocentes, j'ai enchainé directement sur ce deuxième tome, tant que tout était "frais" dans ma tête...

L'inspectrice Kim Stone est sur tous les fronts : grosse intervention chez des parents soupçonnés de pédophilie envers leurs deux fillettes , et le meurtre d'un violeur par son ancienne victime. Et nous, lecteurs de suivre ces deux affaires en paralléle dont la dernière prend le pas (en temps consacré) sur la première. Kim soupçonne la psychiatre chargée de suivre la victime de viol, de souffler sur les braises et d'avoir manipulé sa patiente pour qu'elle commette un meurtre.

J'ai eu beaucoup de mal ( mais peut-être suis-je trop naÏve ) à croire qu'un psychiatre soit aussi machiavélique au point de... Et partant de là, mon adhésion au roman en fut contrariée. Mais comme à part cet aspect, tout le reste tient la route, le rythme est au rendez-vous, et l'inspectrice qu'on apprend à connaitre intriguante , tant son passé est tortueux, j'ai "marché" quand même . Ce ne sera pas ma série préférée, mais j'y retournerai avec intérêt , dés que le tome 3 sortira.
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Le pensionnat des innocentes

Suite aux retours enthousiastes de mes copines Doriane (@Yaena) et Nicola (@NicolaK) j'avais chopé ce livre à la médiathèque et l'ai lu pendant mes vacances (y compris dans l'avion secoué du retour !). Et ma foi, je n'ai pas regretté mon choix, après la Mary-Pat de Dennis Lehane j'ai eu plaisir à retrouver un autre personnage de femme qui sait ce qu'elle veut et n'hésite pas à ramer à conttre-courant.

La nana en question, c'est Kim, enfin l'inspectrice Kim Stone, à la tête d'une petite équipe qu'elle mène à la baguette, faut filer droit et ne pas être susceptible pour travailler avec elle. Heureusement ils la connaissent bien, à force, et savent que sous ses dehors bruts de décoffrage se cache une personne sensible qui n'a juste pas les codes de la diplomatie.



Kim et ses équipiers vont devoir mener une double enquête sur deux séries de meurtres commis à plus de dix ans d'intervalle, mais qui vont très vite se retrouver liés. Les crimes "actuels" concernent d'anciens employés d'un pensionnat aujourd'hui à l'état de ruine, dont en plus les archives ont été détruites par un incendie. Mais voilà que lors de fouilles archéologiques (entamées malgré l'opposition très vive de certaines "huiles" du coin), les ossements d'une jeune fille sont mis au jour...Et de vieilles histoires refont également surface.



Kim se sent particulièrement concernée par le triste destin des anciennes pensionnaires de ce sinistre établissement du Pays noir, dans la région de Birmingham, de pauvres filles qui se sont retrouvées là parce qu'orphelines, ou abandonnées par des parents qui n'en voulaient plus, comme Melanie que son père trouvait trop moche pour la garder, no comment...

D'autres ont simplement été placées là par les services sociaux, leurs géniteurs s'avérant incapables de s'en occuper. Kim connaît bien ces situations, elle est passée par là aussi dans son enfance, retirée à sa mère déficiente à l'âge de six ans et ballottée ensuite de foyer en famille d'accueil. C'est ce qui a forgé son caractère direct et parfois ressenti comme très désagréable par ceux qui la connaissent mal. Elle sait combien ces institutions remplissaient mal leur mission d'offrir stabilité et réconfort à des gosses mal partis dans la vie, les enfonçant au contraire dans des comportements déviants ou à la limite de la délinquance. Pas simple d'être un enfant modèle quand on n'a jamais été entouré d'amour et qu'on n'a pas connu la sécurité matérielle et affective...



On est harponné dans cette double histoire contée de façon très rapide, presque syncopée, chapitres courts, alternance passé/présent, passages narrés par le tueur particulièrement durs, enquêtes menées à 200 à l'heure par Kim la passionnée de moto et son adjoint au grand coeur Bryant. Je me suis vraiment sentie remuée par certains passages, notamment concernant les ex-pensionnaires, ou l'évocation de certaines maltraitances. J'avais du mal à m'arrêter de lire, malgré la fatigue ou les turbulences ! La fin est très riche en rebondissements, j'en avais deviné un depuis un certain temps, mais il en restait bien assez pour satisfaire mon goût des dénouements à suspense. Comme j'ai appris à la lecture des critiques de mes copines qu'il y avait d'autres volumes mettant en scène la même équipe, je vais m'empresser d'aller fouiner dans le rayon RP de ma médiathèque pour les découvrir.

Petit avertissement pour les âmes sensibles : certaines descriptions sont assez détaillées et "suceptibles de heurter la sensibilité des lecteurs" pour paraphraser les encarts diffusés avant certains films !

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Petites filles perdues



Un thriller captivant qui a tout pour plaire aux amateurs du genre et aux amateurs de romans psychologiques.



Février 2014, deux gamines disparaissent à Dudley dans les Midlands britanniques.

Mars 2015, deux autres gamines disparaissent dans le "Black Country", le Pays Noir, entre Birmingham et Wolverhampton, en Angleterre.



Jusque-là, dramatique, sûrement pour les parents et les enfants, mais pas original.

Original ça le devient avec les exigences des ravisseurs, qui par texto

informent les parents que "le couple qui offrira le montant le plus élevé reverra sa fille. Pas l’autre.... Un seul enfant vivra".



Un jeu cruel d’enchères surréalistes, car si un des parents fait une offre financière sérieuse, il "scellera potentiellement la mort d’une fillette".



Lors du premier kidnapping, une môme, la petite Emily Billingham a été retrouvée, mais pas son amie, Suzie Cotton.



Face à un tel dilemme, l’inspectrice principale de police chargée de l’enquête, Kim Stone, décide un black-out médiatique et de rassembler les parents des filles enlevées et son équipe dans la grosse maison de Karen et Robert Timmins, les parents de la petite Charlotte, surnommée Charlie.

Charlie a 9 ans et est la meilleure amie d’Amy ou Ames, également 9 ans et la fille d’Elizabeth et Stephen Hanson.

Les 2 familles sont amies, mais la demande insolite de rançon mettra évidemment ces relations amicales à rude épreuve.



Kim se fait assister des inspecteurs Bryant et Dawson, ainsi que de l’inspectrice Stacey Woods, un phénomène sur ordinateur et internet et d’Helen Barton, comme officier de liaison avec les familles.

Contre son gré, le chef de Kim lui impose un négociateur et une psychologue spécialisée dans le comportement humain pour compléter l’équipe de recherche.



Très vite la tension au quartier général, sélectionné par Kim, devient à peine respirable, pas seulement à cause de rivalités familiales inévitables, mais aussi par différents événements graves en marge de l’enquête policière.



L’auteure a eu l’excellente idée de permettre au lecteur de suivre ce qui se passe concrètement non seulement au QG de l’équipe policière, mais également chez les parents, les pauvres enfants et même chez les kidnappeurs, ce qui contribue grandement à faire de ce livre un véritable page-turner.



Ce thriller compte 479 pages, mais je n’ai pas trouvé que l’histoire soit trop longue, au contraire, c’est avec regret que j’ai tourné la dernière page.



Angela Marsons a signé un contrat pour 14 policiers autour de Kim Stone. Ce "Lost Girls" est le 3ème, après "Le pensionnat des innocentes" de 2020 et "Nos monstres" de 2022 en Français des 18 déjà parus outre-Manche. Le dernier "Deadly Fate" (destin mortel) vient de sortir, hier 25 mai.



Sur son site, www.angelamarsons-books.com, pour célébrer la vente de son 5 millionième livre, l’auteure offre une courte nouvelle gratuite : "A Short Story about a Life-Changing Moment" (un moment qui change une vie) - durée : environ 1 heure.

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Petites filles perdues

Nous sommes en Pays noir, quelque part dans les Milands de l’ouest en Angleterre. Deux amies viennent de disparaître. Contrairement au protocole alerte enlèvement, Kim Stone, en charge de l’enquête impose le silence sur l’affaire, car deux années plus tôt, le même scénario avait eu lieu avec à la clé la restitution de l’une des petites filles. La deuxième est toujours portée disparue. La médiatisation ferait courir de risque de perdre les fillettes, d’autant que le meurtre sauvage de l’un des témoins laisse augurer de la violence extrême des auteurs… Tout indique que le ou les responsables soient les mêmes.



Kim a la mauvaise surprise de découvrir que l’une des deux mères ne lui est pas inconnue, elles ont partagé les mêmes galères de placement en famille d’accueil dans leur jeunesse. De quoi faire resurgir dans la mémoire des souvenirs qu’elle préfère occulter. On apprend peu à peu ce qui a pu forger la personnalité aussi entière de la jeune femme.



Les ravisseurs se manifestent bientôt pour faire part de leurs exigences : la famille qui offrira la plus forte rançon reverra sa fille !



Une course contre la montre s’engage, l’équipe confortée par une profileuse et un négociateur , au grand dam de Kim, explore l’ensemble des possibles.



Polar de facture classique, auquel on s’accroche du fait du caractère odieux du crime et de la personnalité abrupte de l’enquêtrice; On tourne les pages avec angoisse et impatience, dans la hâte de voir les méchants punis et les enfants retrouvés, sans aucune certitude.



Excellent polar, bien construit, bien mené, difficile à lâcher d’autant que le suspens monte en puissance augure et à mesure du déroulement de l’intrigue.



480. Pages Belfond 17 mai 2023

#AngelaMarsons #NetGalleyFrance


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Nos monstres



Alerte Coup de cœur !!!

Kim et son équipe interviennent chez les Dunn. Le mari Léoanard est arrêté pour avoir commis des choses sexuelles avec sur sa fille. Pour Kim la satisfaction de l’avoir arrêté n’est pas totale car la mère dit n’avoir vu aucun signe avant coureur, que le cadenas sur la trappe de la cave ne l’intriguait pas par exemple… Elle est bouleversée par le fait de savoir que cette mère qui n’a pas su protéger ses enfants va pouvoir les récupérer. De plus quelque chose va la déranger en regardant une des vidéos et sa découverte va être plus que surprenante et choquante quand elle va comprendre.

Allan Harris avait violé Ruth Willis quand elle avait 19 ans et qu’elle était en fac de droit. Il l’avait passé à tabac et laissé pour morte à coté de chez elle. Elle n’a jamais pu reprendre une vie « normale » et surtout qu’il y a quelque mois, elle l’a aperçu sans avoir purgé la moitié de sa peine. Elle fait une tentative de suicide qui l’a conduit à suivre des soins auprès du Docteur Alexandra Thorne. Allan Harris est retrouvé mort agressé de coups de couteau. Ruth est très vite identifiée comme étant la coupable mais la aussi quelque chose ne colle pas pour Kim. Finalement est ce vraiment elle là coupable ?

Kim va croiser à plusieurs reprises ce médecin qui va la mettre de plus en plus mal à l’aise. Pourquoi ?

Comme d’habitude je n’ai pas lu avant « le pensionnat des innocentes » mais on y retrouve ici le personnage de Kim .Un très bon thriller psychologique qui je pense arrive a bien retranscrire le ressenti des personnages comme la sensation d’être abandonnée par la justice quand Ruth voit son violeur libéré alors qu’il n’a même pas fait la moitié de sa peine, la rage, la haine qu’elle a au fond d’elle et qui l’épuise. L’idée qu’elle ne sera jamais bien tant qu’ils seront tous les deux en vie…. Elle ne va pas forcement être bien entourée pour surmonter ce traumatisme, c’est le moins que l’on puisse dire ! On ressent aussi très bien le double sentiment de Kim qui arrive à stopper un violeur mais qui d’un autre coté, voit que les filles vont devoir vivre avec une mère qui dit n’avoir rien vu et elle en est loin d’être persuadée (Son passé explique aussi ce sentiment). Et l’élément explosif qu’elle fini par découvre est le coup de grâce.

On est dans un roman noir, on est sur de la pédophilie, agression sexuelle,… mais des éléments encore pire vont venir ajouter du noir au noir dans les affaires. Je ne préfère pas vous en dire plus pour vous laissez les surprises.

#NosMonstres #NetGalleyFrance

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Nos monstres

Et si l'on réveillait les monstres qui dorment en nous....

Un thriller psychologique comme je les aime...

Avec un dosage parfait.

Pas trop de.... ni trop de...

Vous savez, les trucs qui vous broient les entrailles au point où vous avez envie, à chaque page de poser ce maudit bouquin, de l'enfermer à double tour dans les profondeurs de votre cave pour qu'il ne vienne plus vous tourmenter. Ou encore ces lectures, d'où vous ressortez avec une impression angoissante d'être couvert du sang des victimes.

Non, dans Nos monstres, d'Angela Marsons, je n'ai pas ressenti ça. Juste le plaisir diabolique d'une lecture addictive et efficace.

Ah, les confrontations entre les deux héroïnes principales, la tension, le jeu du chat et de la souris, les regards glacés, les griffes aiguisées, prêtent au combat.

Qui sortira vainqueur ?

Bien malin celui (celle) qui saurait le dire.

Kim est flic.

Une bosseuse, une acharnée, infatigable. D'ailleurs elle ne dort pas beaucoup. Son passé la hante. Un drame vécut dans son enfance. Traumatisée.

Alors, quand Elle débarque sur une affaire de pédophilie, inutile de dire qu'elle est motivée.

Alexandra est psy. Belle femme. Belle situation. Elle reçoit dans son cabinet, les hommes et les femmes que le tribunal lui envoie. Elle adore.... (Oui, vous voyez comme ses yeux s'illuminent d'un coup ). Elle est là pour les aider à se reconstruire. Enfin... elle devrait être là pour ça... (rire satanique).

Marsons fait preuve d'une grande maîtrise dans la gestion du suspense et de la peur. Elle hypnotise le lecteur focalisé sur ses deux protagonistes.

Elle alterne adroitement les chapitres, comme dans tout bon roman du genre, nous permettant de reprendre notre souffle ou nous agaçant, parce qu'au moment de la plus extrême tension, elle change de sujet... Grrrr !!!

Je le redis, c'est terriblement efficace et je vous le recommande vivement.

À ne pas manquer...
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Le pensionnat des innocentes

Le pensionnat des innocentes est un thriller que je voulais lire depuis longtemps. C’est le premier tome qui met en scène Kim Stone mais malheureusement les autres tomes n’ont jamais été traduits en français.



Une série de meurtres est commis et il s’avère que ces meurtres sont liés à un pensionnat pour jeune fille fermé il y a quelques années. Kim va enquêter avec toute son équipe avec énormément de zèle puisque ces évènements lui rappelle sa propre histoire et son enfance.



Notre enquêtrice peut être déstabilisante au départ, elle semble très froide, n’éprouve aucune compassion mais malgré ça lorsque l’on découvre son histoire, nous apprenons vraiment à l’aimer. C’est une femme sensible qui a appris à enfouir ses sentiments pour s’empêcher de souffrir et elle est de plus en plus attachante au fil des pages. J’ai beaucoup aimé certains des personnages secondaires comme Bryant, qui m’a fait beaucoup rire avec sa répartie ou encore Cerys, une autre femme forte qui se fait son petit bonhomme de chemin dans un milieu très masculin. J’espère que ces deux-là seront aussi présents dans les prochains tomes.



L’enquête est, en tout cas, menée avec brio. L’auteure nous emmène sur de fausses pistes, fait monter le suspense à vitesse grand V et il est difficile de lâcher le livre avant de connaitre le fin mot de l’histoire.



J’ai aimé découvrir la région des Midlands de l’Ouest, cette Angleterre délaissé, bien loin de la capitale ou le taux de chômage est très élevé et la pauvreté touche énormément de famille. Cette lecture était encore plus d’actualité avec les différents votes du parlement anglais concernant le Brexit.



C’était ma première rencontre avec Angela Marsons et j’ai beaucoup aimé sa plume et son style. Je pense que je continuerai de la suivre en anglais à défaut d’avoir d’autres traductions disponibles.
Lien : https://missmolko1.blogspot...
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Le pensionnat des innocentes

J’ai eu envie de lire ce livre grâce à @Nicolak.

J’ai bien aimé le récit, l’enquêtrice Kim et son équipe… tout est fait pour que je continue cet série.

Mais je ne suis tout de même pas emballé.

Rien ne m’a étonné ni les coupables, ni les intrigues, ni le côté « froid » de l’inspectrice…



Je me suis même demandé si tous les inspecteurs, commissaires, etc. avaient tous une vie aussi triste, misérable… entre alcoolismes, mauvais traitement dans leurs enfances, divorcé et un peu casse-cou quand même ! Enfin bref… Un assortiment de personnages remplis de névrose, de souffrance et de courage…

Ou simplement… Peut-être que je lis trop de policier… (mais ça, c’est une autre histoire)



Je vais donc lire la suite… peut-être pas tout de suite, car je suis moins emballé, que miséricorde de Adler-Olsen que j’ai lu précédemment…



Bonne lecture !
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Le pensionnat des innocentes

Ce que j’ai ressenti:



« Pour triompher, le mal n’a besoin que de l’inaction des gens de bien. » Edmund Burke



Bienvenue au Pays noir. Cette invitation est sans doute un peu étrange, mais elle aura le mérite de vous faire faire un tour dans de sombres recoins, où la terre rend des cadavres à tout bout de champ, et les secrets pourrissent l’atmosphère. Le Pays noir, c’est cette région anglaise touchée par la désindustrialisation, la pauvreté, la misère, et certains n’ont d’autres choix, que de subir cette influence néfaste. Les laissées-pour-comptes, les désœuvrés, les égarés, les innocentes…Même les structures « spéciales » ne les protégeront pas du Mal…Et du charbon et de la poussière, les circonstances veulent que se retrouvent des archéologues et la police sur le site de Crestwood, prompts à déterrer ce que la terre voudra bien laisser remonter…Des choses pas forcément, reluisantes, encore moins, des trésors…Le pensionnat des innocentes, c’est un lieu que certains ont sali, une course contre la montre, une enquête aux strates de secrets enfouis, un site de fouilles macabres, mais le pensionnat des innocentes, c’est surtout un thriller efficace qui remue la terre et nos tripes…



Le moins que l’on puisse dire, c’est qu’avoir Kim Stone dans son camp, est un gros avantage. Cette inspectrice hyperactive, est déterminée comme jamais, pour résoudre cette enquête, et elle se fout, des quand-dira-t-on, des préjugés, de l’autorité, des conventions, des sensibilités…Bref, une nana qui n’a pas froid aux yeux, fonceuse, avec une grande intuition et, sa meilleure qualité: sa volonté farouche de se battre pour Elles, les innocentes. Et parce que c’est cela qui la tient, on adhère à son caractère un peu badass, même si, il faut le reconnaître, elle a une histoire qui nous tirerait bien quelques larmes…Un personnage féminin fort et attachant que j’adorerai retrouver dans d’autres aventures tout aussi énergiques!



Au-delà de l’enquête menée tambour battant, et de l’équipe mixte et solidaire, qui s’activent pour comprendre ce qu’il a bien pu arriver à ce pensionnat de Crestwood, cette année 2004, j’ai aimé cette immersion dans cette atmosphère. La vie a déjà été trop rude, pour ces jeunes filles placées en foyer, pour qu’en plus, il faille qu’on laisse le Mal triompher et ses disciples s’en sortir…J’ai aimé la plume de l’auteure et sa manière d’emmener à parler de ces sujets sensibles, autant psychologiques que sociaux, qui peuvent survenir quand on est touché par l’oubli, la marginalisation, le chômage, la pauvreté…



Une perle de polar, que je vous recommande!
Lien : https://fairystelphique.word..
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Le pensionnat des innocentes

Une directrice d'école est retrouvée assassinée dans sa baignoire, puis, peu de temps après c'est un aide-soignant qui est retrouvé égorgé. Ces morts qui se succèdent ont pour point commun d'avoir travaillés ensemble dans un foyer d'accueil. Cerise sur le gâteau, c'est sur les ruines de ce foyer d'accueil, détruit par les flammes dix ans plus tôt, que des fouilles archéologiques, longtemps refusées, viennent d'être autorisées. Mais lorsque des ossements humains sont déterrés sur les terres de Crestwood, l'enquête prend une tout autre dimension dans laquelle deux affaires s'entremêlent.



Je remercie Coco574 de m'avoir fait sortir ce roman de ma PAL où il reposait depuis déjà pas mal de temps. J'ai découvert une auteure à la plume fluide, agréable à lire, qui tient son lecteur en haleine à coup de rebondissements et d'action. L'enquêtrice Kim Stone est, pour le moins, peu chaleureuse de prime abord, mais sous sa carapace forgée pour se protéger, elle se révèle être une femme sensible. Elle est indépendante, même plutôt solitaire, et ne s'embarrasse pas avec la diplomatie. Mais pour sa défense, elle aussi a eu son lot de souffrances dans son enfance et connu les foyers et familles d'accueil. C'est ce qui fait d'elle une enquêtrice plus déterminée que jamais à élucider ces meurtres et à mettre la main sur ce tueur. Elle est entourée d'une équipe soudée et secondé par Bryant, un équipier paternaliste qui temporise et contre balance son impulsivité par son recul .



A travers ce roman, Angela Marsons distille des idées féministes mais aussi sur la négligence de certains services sociaux et la maltraitance qui souvent l'accompagne. Elle nous fait également découvrir "le pays noir" cette région minière assez pauvre que sont les Midlands de l'Ouest. Voilà en quelques mots la teneur de ce roman à spirales.



Petit bémol, et qui n'engage que moi, j'ai ressenti comme une petite ressemblance avec le personnage d'Helen Grace de M. J. Arlidge, enquêtrice au fort tempérament, à l'enfance difficile et enfourchant son bolide dans les rues de Londres pour enquêter. Mais j'aime beaucoup cet auteur et son personnage phare, cela ne m'a donc pas plus dérangé que ça.



Bref, un bon roman avec une intrigue bien ficelée au dénouement inattendu qui donne envie de découvrir l'univers de cette auteure, notamment Nos monstres, sorti en avril 2020, dont Kim Stone est de nouveau le personnage principal.



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Petites filles perdues

Un roman à suspense que j’ai lu fébrilement car je voulais connaître la fin, et surtout une fin « heureuse ». Un roman choral car on a les agissements et les sentiments des parents, des enquêteurs, des deux petites filles et des kidnappeurs. Le tout formant une intrigue bien menée avec son lot de rebondissements, de violence et de découragements. L’auteure a su montrer les sentiments ambigus des familles dès lors qu’elles sont confrontées au chantage de la rançon : qu’en est-il de l’amitié qui les liait quand l’argent s’en mêle ? Qui ne serait pas prêt à tout faire pour sauver son enfant ? Heureusement le personnage principal- Kim Stone- solide et têtue, vient contrecarrer les plans machiavéliques des kidnappeurs.



Je remercie les éditions Belfond et Netgalley d’avoir pu découvrir cette auteure.

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