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Critiques de Ante Tomic (115)
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Miracle à la combe aux Aspics

Jozo aime faire la cuisine et surtout préparer la polenta, et pas n'importe laquelle, au cacao,aux cerises, à la vanille, à la noix de coco.....ne dites pas beurk car vous y risqueriez votre vie.

Jozo et ses quatre fils sont les uniques habitants de la Combe aux Aspics qui se niche loin dans les montagnes de Dalmatie , oubliée du temps, oubliée du monde. Pourtant ils ont l'électricité qu'ils ne paient pas depuis des lustres vu qu'on a oublié leur existence et que personne ne connaît l'endroit. Plus précisément on a préféré oublier leur existence, car l'endroit est un No man's land, où les Aspics vivent sans foi ni loi, armés jusqu'au dent. Donc préférable pour qui que ce soit, de ne pas s'y aventurer à moins que l'envie lui prenne d'avoir une jambe cassée ou une oreille tranchée gratis. Voilà, présentations faites, bienvenus chez les Aspics à la Combe aux Aspics !

Les cinq hommes ont du mal avec les tâches quotidiennes depuis la mort de la mère survenue il y a un an. le curé en visite leur conseille que l'un d'entre eux prenne

femme, tout sera plus simple .....mais rien n'est simple chez les Aspics sous la plume d'Ante Tomic. L'humour et le ton décalé tout à fait de mon goût, mènent de main de maître ce récit au multiple rebondissements, qui prend souvent des tournures de conte rocambolesque dont chaque chapitre est orné d'un frontispice illustrant vaguement son contenu. Une partie d'échecs à distance sur talkie walkie, dans les tranchés entre un serbe et un croate , ce dernier jouant de mémoire, la recherche abracadabrante du fils aîné Aspic d'une femme rencontrée il y a 15 ans à Split, l'employé de l'intercommunale d'électricité égaré à la Comble , fait prisonnier et devenu jouet de divertissement des deux autres frères Aspic restés sur place, .....une avalanche de situations burlesques qui se suivent dans un rythme endiablé où même l'horreur arrive à nous arracher un sourire. Bref décapant, hilarant , une lecture intéressante et agréable. Décidément les Balkans recèlent de superbes écrivains dotés d' humour, d'imagination et de verve débordantes !
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Miracle à la combe aux Aspics

Polenta croate.

Il y a une trotte entre la Laponie et la Dalmatie, et peu de vols directs, mais Ante Tomic peut prétendre à la succession d'Arto Paasilinna, tant ce roman avec ces personnages frappadingues, son humour tarifé à chaque page, et sa démographie creusoise, m'a rappelé les meilleurs romans du regretté islandais.

Dans un bled paumé de la Dalmatie, vivent donc, non pas une centaine de dalmatiens militants actifs anti-fourrure, mais Jozo Aspic et ses quatre fils, plus troglodytes qu'hipsters. Ils ne sont pas ennuyés par les voisins car ils n'en ont pas et vivent à l'écart de la civilisation qu'ils tiennent à bonne distance, à peu près à la portée d'un coup de fusil. Ils ne sont pas réputés pour leur hospitalité, surtout à l'égard des représentants de l'administration qu'ils braconnent comme les palombes. Seul le prêtre itinérant du coin a le droit de rendre de petites visites à ces brebis, égarées volontaires.

Avec la mort de la mère et les talents rudimentaires du père pour la cuisine qui se limitent à des polentas quotidiennes et improbables que vous ne trouverez dans aucun livres de recettes, même anglais, l'ainé décide de quitter les siens pour se trouver une femme et la ramener sur place pour tenir la maison. Une vision du rôle de la femme très moderne.

Kresimir part à la ville et se met à la recherche d'une serveuse rencontrée des années plus tôt dans un bar quand il était militaire. La recherche picaresque de la promise avec d'anciens compagnons d'armes et son installation à la combe aux Aspics après un enlèvement burlesque, vont bouleverser la vie sauvage de la famille. Il faut dire que la belle était plus que fiancée au chef de la police…

Avec cette comédie, aucun risque d'overdose de bons sentiments, aucune envie de retaper une baraque au milieu de nulle part pour un retour à la naturel et télétravail à gogo, pas une once de désir de léguer sa fortune aux impôts et peu d'appétence pour les réunions de famille. Juste une bonne séance d'humour et une indigestion de polenta. Croate ou pas, j'ai horreur de ça !

Un lieu plus commun que la combe aux Aspics : Ante Tomic est auteur à suivre…mais la filature exige légèreté, sourires et un estomac solide.

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Qu'est-ce qu'un homme sans moustache ?

Don Camillo, version croate.

L’action ne se situe pas à Brescello, village et lieu de tournage du célèbre curé, parodié plus tard par Don Patillo (ma culture Pub des années 80), mais Smiljevo, à ne prononcer qu’enrhumé en se mouchant, un sympathique bourg, aux habitants aussi rocailleux que le maquis de la Dalmatie.

Cette région, popularisée par une race de chiens sapés comme des vaches normandes aux portées pléthoriques, abrite ce village un peu replié sur lui-même, dont les habitants s’unissent, parfois, et se pourrissent la vie, plus souvent, autour des trois E : Ecole, Eglise, Epicerie. La vitrine de l’épicerie étant comme souvent dans les petits patelins, la tenue de camouflage d’un bon vieux bistrot dont le zinc tient par les coudes des habitués.

Don Stipan, le jeune curé du village, muté sur place pour une trop forte appétence au vin de messe, est harcelé par une paroissienne qui aimerait bien le défroquer ou le désoutaner. D’une tentation de Christ à l’autre pour un ex-futur alcoolique pas vraiment anonyme.

Les autres brebis égarées du village ne sont pas galeuses mais les ouailles sont gouailleuses avec un épicier féru de de feuilletons mexicains, un poète incompris qui compose des haikus solaires, un ivrogne échappé d’un film d’Audiard, un enfant du pays revenu riche d’Allemagne avec une Mercedes et une fille attirée par l’idiot du village et un Ministre de la défense (surtout de ses intérêts) qui coordonne quelques manœuvres militaires et sentimentales.

Bienvenue dans l’univers d’Ante Tomic, découvert l’année dernière avec son irrésistible « Miracle à la tombe des Aspics » dont je ne peux que conseiller la dégustation. « Qu’est-ce qu’un homme sans moustache ? » est son premier roman et si je l’ai trouvé moins abouti, cette satire légère post-guerre des Balkans, est néanmoins d’une extrême drôlerie. Comme souvent dans les premiers romans, j'ai cru sentir que l'auteur cherchait encore un peu son style au détriment du récit; Cela part un peu dans tous les sens mais le lecteur ne risque ici qu'une chose: une overdose d'humour.

L’auteur s’y moque du machisme un peu archaïque de ses congénères, d’une église à la foi et au foie malades, d’une armée valeureuse mais un peu artisanale, et de l’occupation principale des villageois : le commérage.

Quel plaisir aussi de retrouver ces têtes de chapitre à la Cervantes, qui font la réclame de la suite des évènements comme des camelots cyniques. Quelques exemples pour la route…cabossée :

« Chapitre 1 – Dans lequel nous faisons la connaissance de cette charmante bourgade où les plus chanceux se grattent l’oreille avec une clé de Mercedes, et ceux qui le sont moins avec la tête rouge d’une allumette. »

« Chapitre 5 – Dans lequel, Dieu me pardonne, le curé rend l’âme sans mourir vraiment, alors qu’il aurait préféré disparaître. »

« Chapitre 14 – Où les ministres mangent de la tête d’agneau, les généraux des flageolets, et les simples soldats… je ne vous dirai pas quoi. »

Quant au titre, il fait référence à Confucius, qui écrivit, en se frisant la moustache, qu'un homme sans moustache était un homme sans âme. Face à un tel enjeu de société, j'ai voulu approfondir le sujet, au péril de ma virilité.

J'ai ainsi appris que Tchekhov, moustachu, avait écrit de façon pas très élégante qu'un homme sans moustache, c'est comme une femme avec une moustache...

Maupassant, moustachu, conseilla à une femme de ne jamais embrasser un homme sans moustache car ses baisers n'ont aucun goût...

Un autre moustachu a dit dans sa barbe qu'un homme sans moustache, c'est comme une maison sans balcon.

Allez, j'y vais aussi de mon petit épigraphe: les 101 facéties d’un Dalmate.



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Qu'est-ce qu'un homme sans moustache ?

Avis à tous celles ou ceux qui ont aimé « Miracle à la combe aux Aspics » d'Ante Tomic, celui-ci est son premier roman 😊.

D'emblée la citation de la préface de Bohumil Hrabal, «  Un genou de femme bien rond est l'autre nom du Saint Esprit », donne le ton 😊. Je ne peux m'empêcher d'y rajouter l'épigraphe du premier chapitre , «  Dans lequel nous faisons la connaissance de cette charmante bourgade où les plus chanceux se grattent l'oreille avec une clé de Mercedes, et ceux qui le sont moins avec la tête rouge d'une allumette. », là j'arrête sinon je risque d'avoir des problèmes avec les éditions Noir sur Blanc 😁.

Dans ce premier roman publié en 2000, Tomic raconte la vie dans une bourgade probablement imaginaire dans l'arrière pays dalmate en Croatie au lendemain de la guerre de 1991-95. Une chronique burlesque , pleine de verve, où on va rencontrer une galerie de personnages très divers haut en couleurs, et dirais-je assez étranges 😁! Une jeune veuve riche délurée qui excite le curé du village avec un sucre d'orge ( détails dans le livre 😁), le dit curé qui ne peut y remédier qu'ingurgitant un tonneau d'eau de vie au péril de sa vie, l'émigré croate revenu au pays qui se gratte l'oreille avec une clé de Mercedes, l'épicier du trou perdu amateur de feuilletons mexicains qui ne répond au clients qu'en espagnol , un glandeur ,auteur inattendu d'haikus croates à ses heures qui s'inquiète de la position officielle de l'Église en ce qui concerne les nichons siliconés, et pourquoi ❤️😁……sont quelques exemples de spécimens de cette faune débridée. Pas de temps mort dans cette gambade littéraire où Ante Tomic vous emmène dans son monde échevelée pleine d'humanité et en rajoute avec ses titres de chapitres loufoques ,  « Dans lequel rien ne se passe, de sorte que vous pouvez sauter les quelques pages suivantes….. »

Ce premier livre est un moment exquis de lecture, son second La Combe aux aspics était un poil plus exquis , vivement le troisième espérant que l'exquis suivra son cours en crescendo 😁!

En faites j'allais oublier 😆, Ante Tomic qui nous fait un clin d'oeil à la fin du livre, nous donne aussi les coordonnées de De Saint Pierre au cas où cela vous intéresserait une réservation pour l'Autre Côté, avec jour et heure précises , mais suis pas sûr qu'on peut choisir entre Enfer et Paradis, du moins ce n'est pas précisé dans le livre.

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Qu'est-ce qu'un homme sans moustache ?

Parce qu’un jour son penchant pour la bouteille l’a fait s’écrouler en pleine messe, le bon curé Don Stipan s’est retrouvé muté à Smiljevo, petite bourgade perdue au fin fond de l’arrière-pays dalmate, en Croatie. Bien déterminé à ne plus dévier du droit chemin, il y est pourtant confronté à de nouvelles tentations, pour nos plus grands éclats de rire.





Car c’est à un moment de franche rigolade que nous convie l’auteur, bien connu en Croatie, pour ce premier roman satirique, adapté au cinéma en 2005 et désormais traduit en français. Parue en 2000 alors que le pays se remettait de quatre ans de guerre (1991-1995), cette joyeuse pantalonnade volontiers sous la ceinture tourne en dérision l’Église, l’État, l’armée, ou encore le patriarcat, un peu comme Don Camillo la situation politique de l’Italie après-guerre.





Sur fond de quotidien croate, que, mêlé à ses truculents et désarmants personnages, Ante Tomic nous donne à percevoir à travers la chronique des faits divers dont se régale à haute voix l’aubergiste dans son bistrot-épicerie qui sert d’épicentre au village, se déploie ainsi une farce burlesque, aux traits vaudevillesques, confrontant dans ses quiproquos grivois les aspirations à la liberté du pays, incarnées par une jeune ingénue, une veuve joyeuse et un poète incompris, aux symboles de l’autorité, férocement tournés en ridicule sous les traits d’un père autocrate – revenu enrichi après avoir émigré en Allemagne –, d’un général galant, d’un ministre de la Défense narcoleptique et, bien sûr, d’un curé naïvement en butte à toutes les tentations.





Tout cela pour ironiser, après une guerre déclenchée par la déclaration d’indépendance de la Croatie, sur ce que le mot « indépendance » peut bien vouloir dire pour la majeure partie de la population : « L’adjectif « indépendante », estimé au plus haut point et prononcé de manière solennelle uniquement à la suite du mot « Croatie », est quasiment inconnu en toute autre occasion : on ne l’utilise jamais, jamais on ne remarque son inexistence dans l’homogénéité harmonieuse de la communauté. Dans le village où trois ou quatre générations partagent le même toit, où certains atteignent l’âge de la retraite sans avoir découvert la joie du rugissement autoritaire, personne n’est jeune et indépendant. Avec un tel système de valeurs, le fait que quelqu’un soit a) jeune, b) indépendant et, par dessus le marché, c) une femme pousse toute vieille baderne un peu plus émotive que la moyenne à bouffer son propre chapeau graisseux. »





Qu’est-ce qu’un homme sans moustache n’est pas seulement follement drôle. Si l’on y rit souvent, et de vrai bon coeur, c’est aussi un récit à plusieurs niveaux de lecture, à la fois tendre et féroce à l’égard de la Croatie, de son système patriarcal et de son pouvoir très proche de la puissante Église catholique croate. Un sujet plus que jamais d’actualité, si l’on s’en réfère au mouvement d'hommes ultra-catholiques, appelé "Soyez virils", qui, chaque mois, s’agenouillent en place publique en Croatie, pour prier, comme on peut le lire dans la presse, « contre l'avortement, pour l'autorité masculine et pour que les femmes s'habillent avec modestie ». Coup de coeur.


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Miracle à la combe aux Aspics

Nicolas , mon libraire me l'a dit , " là , vous allez vous tordre de rire à chaque page " . Moi qui sortais de la difficile lecture de " l'Unique goutte de sang " , ai vu dans ce conseil , un moyen de retrouver une joie de vivre bien entamée aprés ce violent et haineux roman .

Bon , les Aspics , ils sont 4 : le pére , " spécialiste " en Polenta , et trois garçons .La mére est décedée récemment et ses derniers propos " amoureux " ont " touché " son mari au fond du coeur , " tu n'es qu'une merde ! "; IL faut bien reconnaître que chacun d'entre nous verrait dans cet adieu un message d'une sensibilité et d'une reconnaissance amoureuse à déclencher des torrents de larmes .....

Alors , quand deux agents de l'électricité viennent relever le compteur électrique qui ne l'a pas été depuis trente ans ....vous imaginez ! En fait , non , vous ne pouvez pas imaginer ...

J'arrête , je ne voudrais pas gâcher votre plaisir mais sachez que vous risquez de passer un bon moment , un divertissement de premier plan , désopilant jusque dans les " chapeaux" qui ouvrent chaque chapitre .

Je pense que l'humour est un art difficile et il m'en faut beaucoup pour me dérider devant la médiocrité souvent vulgaire de soi disants humoristes qui se font payer fort cher pour "raconter " des histoires qui n'amusent qu'eux mêmes .Ici , non seulement ce n'est pas trop cher , mais c'est " fin " , " subtil " , intelligent . Des portraits , des situations juste désopilantes , cocasses .De l'art.

Il faut , de temps en temps , poser son masque de lecteur assidu et sérieux pour " se laisser aller " .On sait , dans ce genre de roman , que rien de fâcheux ne peut surgir , sinon sous forme caricaturale , comme , par exemple , le tir de 1200 fusils sur ...qui ? Ben ? Vous n'avez pas suivi ? Et bien tant pis , vous n'avez plus qu'à recommencer ...L'indice est dans mes propos ...Enfin , je crois , attendez , je relis....

J'ai passé un bon moment , maintenant , il est l'heure d' aller au lit .Demain , c'est la rentrée , enfin pour vous , moi , je suis retraité et je ne me lève pas trop tôt pour ne pas gêner ceux qui vont au boulot ....

Pour l'indice , je vous donnerai la solution plus tard .Ceci dit , s'il y a des bouchons demain matin , lisez ce bouquin ( tout conducteur- lecteur se doit d'avoir un livre à portée de main dans son véhicule ). Vous arriverez forcément de bonne humeur au boulot . Si ça marche pas , ça vient de vous , c'est certain.
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Miracle à la combe aux Aspics

Chapitre un à onze :





Où une famille de vieux garçons asociaux vivent en ermites dans un hameau croate isolé, où le père se prend pour un cow boy en territoire indien, où les fils décident de se trouver des femelles pour faire le ménage, et où le fils aîné part en ville pour en ramener une - de gré ou de force, pourvu qu’elle sache cuisiner autre chose que de la polenta à la pistache… Où des drap roses à pois blancs sont dérobés (pour voler), où des sors sont jetés (à la poubelle), où des voitures de police sont explosées (pour le plaisir). Après, on creuse des tunnel pour s’évader, mais on tombe sur de ravissantes paires de fesses, et certains rient d’avoir trop pleuré, et d’autres pleurent d’avoir trop ri.





***





C’est un genre de farce : légère, burlesque au possible, et vite lue. Peut-être aussi vite oubliée, à moins que certains personnages, moins rustres qu’il n’y paraît dans ce chaos, n’aient eu le temps de se rendre attachants à vos yeux comme à ceux de l’auteur, qui veut en faire de bons gars. Une sorte de tube de l’été pour les envies de divertissement sans prise de tête. Je m’attendais à une histoire moins grosse, mais elle est rythmée et les personnages sont sympathiques. Quoi qu’il en soit, pas d’inquiétude pour Charles Williams, sa Fantasia chez les Ploucs n’est pas près de se faire détrôner dans mon coeur, que ce soit pour la finesse de la narration ou de l’humour !
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Miracle à la combe aux Aspics

Les billets postes par Bookycooky et d'autres amis m'ont incite a me plonger dans la lecture de ce petit livre qu'ils ont pratiquement tous qualifie de farce rocambolesque a l'humour dejante. Mais moi, vous me connaissez, je cherche dans mes lectures quelque chose de plus consistant. Sinon des lecons de vie, au moins quelques pratiques qui m'aideront a mieux vivre les annees qui me restent. Et de ce point de vue j'ai ete gate.



Primo, moi qui ne sais faire une omelette sans casser la poele, j'ai appris une recette facile, diversifiable a l'extreme, qui me permettra de me concocter un repas different chaque jour. Et nourrissant avec ca, c'est a base de mais! Je vais grossir comme mes vaches…



Secundo, moi qui n'ai qu'une minuscule retraite, j'ai appris comment tenir a distance agents du fisc et autres extortionnaires municipaux ou etatiques: il me suffira de bien graisser ma vieille mitrailleuse Breda modele 1931 qui rouillait au fond du fenil.



Last but not least, ce livre m'a donne le courage de me mettre a la recherche de mon vieil amour d'adolescence, si elle est encore en vie et ne m'a pas oublie depuis les cinquante ans passes, pour me tenir compagnie face a la tele et chauffer mes vieux os quand on l'eteindra. Sinon un nouveau bourgeonnement, au moins une derniere seve.



C'est donc un livre qui m'aura ete tres utile, regorgeant de bons conseils pour dynamiser et ameliorer la vie. Je le recommande a tous, jeunes et vieux.



P.S. Je me rends compte que ce billet est incomprehensible pour ceux qui n'ont pas lu le livre. Raison de plus pour le prendre en mains (ou au moins lire les compte-rendus des autres babeliotes).

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Miracle à la combe aux Aspics

Découverte de la littérature croate avec un résumé alléchant sur l'histoire d'une famille pas commune et en éternel conflit avec toutes sortes d'autorité !



Ce livre est une pépite ! J'ai ri tant et plus, c'est farfelu à souhait sans être ridicule ! Les fils sont ingénus, totalement dominés par leur père, déséquilibré, macho et haineux ! La guerre pour l'indépendance de la Croatie est abordée de façon pudique, elle n'est pas si ancienne que ça et la plupart des jeunes adultes sont d'anciens combattants.



L'auteur est journaliste et diplômé de sociologie et philosophie, ce qui aide à déstructurer et dédramatiser une histoire qui aurait pu être sordide et triste ! Je salue aussi le travail du traducteur Marko Despot, la lecture est très agréable et ne bride pas notre imagination.



Un coup de coeur auquel je souhaite longue vie et beaucoup de réussite !



#MiracleàlaCombeauxAspics #NetGalleyFrance



Challenge MULTI DEFIS 2021

Challenge RIQUIQUI 2021
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Miracle à la combe aux Aspics

En cette période trouble, ce court roman croate devrait être prescrit à tous, il est le parfait remède anti-morosité. Le scénario de départ est assez simple. Un père vit avec ses 4 fils adultes en autarcie, en mode survivaliste, réfractaire à toute autorité. Son épouse est décédée depuis un an et la gestion du quotidien n’est pas facile pour ces 5 hommes plutôt bagarreurs et pas trop débrouillards. Kresimir, Le fils ainé, décide donc d’aller chercher une femme pour se marier (et accessoirement pour gérer la vaisselle, la lessive et tous les autres petits plaisirs de tous les jours). Mais l’affaire s’avère plus compliquée que prévue et va être source de péripéties et de rencontres en tout genre...

J’ai adoré ce roman totalement déjanté à l’humour ravageur et aux personnages atypiques, mélange du cinéma de Tarantino et Kusturica à leur meilleur !

C’est en effet un texte au rythme effréné que propose l’auteur, à l’ambiance mi terroir, mi western, avec des pointes de tendresse, beaucoup de dérision, et quelques sujets plus sérieux en filigrane.

Un gros coup de coeur. Sourire garanti !
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Miracle à la combe aux Aspics

Il était une fois quatre jeunes princes enfermés par leur père dans un château, euh gourbi immonde, qui attendaient que paraissent leurs princesses charmantes (dont ils ne doutaient pas qu'elles seraient d'efficaces fées du foyer). L'aîné, le plus téméraire, partit explorer le vaste monde , euh la ville voisine. Miracle de l'amour, malgré la surveillance assidue du parâtre, les princes perdirent leur virginité et s'en trouvèrent fort bien après quelques réticences fort compréhensibles ("Ooh! rugit Mirta après avoir bu une gorgée. Tu vas voir la bête que je suis quand je suis saoule! - Non! Non! Non, ça me chatouille! s'écria Branimir, horrifié."). Naturellement, les trois princesses durent batailler ferme pour délivrer leurs beaux non seulement des préjugés paternels mais aussi de tracasseries administratives réitérées ("C'étaient des hommes fiers et insoumis, des brigands et des contrebandiers: dissimulés sous des peaux de mouton, ils bondissaient hors du troupeau, et, de leurs lames courtes et recourbées, tranchaient la gorge tour à tour aux percepteurs ottomans, aux géomètres autrichiens, aux gendarmes, policiers et facteurs yougoslaves."). Bon, me diront ceux qui ont suivi, trois princesses, d'accord, mais les princes n'étaient-ils pas au nombre de quatre? C'est que ce conte croate, truculent et bagarreur, n'est pas seulement fort drôle, il est aussi très gay.
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Miracle à la combe aux Aspics

Envie de vous détendre, de rire. Voici le roman qu'il vous faut.

Ante Tomic a écrit un très agréable petit roman truffé d'humour, combinant le vaudeville, la comédie burlesque, la parodie et le thriller.



*

Jozo Aspic vit seul avec ses quatre fils dans un petit village abandonné de tous ses habitants, dans l'arrière-pays montagneux de Dalmatie.



Le père Aspic incarne tous les préjugés du vieux machiste. Brut, violent, arrogant, bourru, teigneux, rustre, misogyne, il mène son petit monde à la baguette et à la badine, n'hésitant pas à courser ses enfants dans la montagne pour les molester, accueillant ses visiteurs à la kalachnikov, nourrissant chaque jour de l'année ses fils à la polenta qu'il cuisine, certes à merveille et agrémente chaque jour d'une saveur différente, mais qui lasse cruellement au bout de plusieurs années.

Elevés dans des conditions extrêmement spartiates, les enfants de Jozo manquent de chaleur humaine, d'amour maternel.



Jusqu'au jour où l'aîné a l'idée totalement extravagante et insensée de partir à Split se trouver une femme.

Mais « sa connaissance des femmes était plutôt limitée. Il les regardait de loin et avec prudence, ne sachant pas comment les aborder ».



Ce roman pourrait être un roman noir, mais voilà, c'est une comédie : imaginez dans le rôle de Jozo, Louis de Funès et vous aurez une petite idée de l'image que je me suis faite de cette histoire.



*

L'auteur se moque gentiment de ses personnages, les rendant sympathiques, drôles et attachants dans leur rudesse. Naïfs et maladroits, les quatre fils de Jozo emmènent le lecteur dans une histoire rocambolesque et loufoque.



J'ai particulièrement aimé l'esprit ironique et sarcastique de l'auteur. Les dialogues sont cocasses, savoureux et piquants.



« Chaque printemps tu veux divorcer, et chaque automne tu te dis que tu as eu raison de ne pas l'avoir fait… L'idéal romantique, qui prétend qu'il n'y en a qu'une au monde et que tu seras anéanti si tu ne la trouves pas, n'est pas des plus économiques… À ta place, je renoncerais et je prendrais ce qui se présente. »



*

Mais derrière la légèreté, le rire et l'humour, l'auteur aborde tout de même des réflexions plus profondes sur les relations conflictuelles entre les parents et leurs enfants, sur le modèle patriarcal devenu désuet, sur les traumatismes psychologiques liés à la guerre serbo-croate.



*

Efficace, original, amusant, je regretterais presque qu'il soit trop court. « Miracle à la Combe aux aspics » est un vrai plaisir de lecture.

Cet humour ne plaira peut-être pas à tous, mais je ne peux que vous conseiller cette lecture qui fait du bien au moral.

Je remercie infiniment Bookycooky qui a déniché cette petite pépite d'humour croate et m'a convaincue par son superbe billet.

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Miracle à la combe aux Aspics





La famille Aspic vit de manière plutôt autarcique dans un hameau abandonné, proche de Smiljevo, au creux des montagnes de Dalmatie, loin de toute civilisation, avec des habitudes particulières tant au niveau de l’hygiène que de la nourriture. Elle est composée de Jozo, le père, Kresimir le fils aîné, les jumeaux Branimir et Zvonimir et le petit dernier, Domagoj, plus timoré que ses frères, trop couvé par sa mère, selon le patriarche.



Un jour les préposés à l’intercommunale d’électricité ont l’idée saugrenue de venir réclamer la facture (ils n’ont pas payé leur consommation depuis environ dix ans et le dernier fonctionnaire venu réclamer a été largement malmené, et donc a préféré laisser tomber…



Les deux téméraires sont accueillis avec pistolet, fusil semi-automatique, et lance-roquette et immédiatement séquestré par le chef de famille Jozo et deux de ses fils !



Zora, l’épouse de Jozo est décédée un an auparavant en traitant son sinistre époux de M…, car il est connu pour sa violence, les claques tombent facilement. Mais, il est difficile pour le patriarche et ses quatre rejetons de faire face à l’intendance : vaisselle, lessive, raccommodage, notamment. Pour la cuisine, Jozo s’en occupe en proposant des variantes de polenta : salée, aux légumes, sucrée, à la vanille ou à la noix de coco, aux cerises ou encore au cacao et les rejetons sont priés d’apprécier sinon, il y a du grabuge.



Devant l’urgence de la situation, le père Stipan, leur conseille (outre libérer les otages) de se marier. Krezimir repense illico à Lovorka ; son amour de jeunesse qu’il n’a pas revu depuis près de vingt ans et part à sa recherche. Mais celle-ci a fini par se résoudre à épouser l’horrible Goran Ciboulette, chef de la police régionale.



Je vous laisse imaginer le rocambolesque séjour à Splitz de Krezimir, Krezo pour les intimes, à la recherche de sa belle ; on ne s’ennuie pas, même un quart de seconde, d’autant plus que son idée fait des émules chez les jumeaux!



Ce roman est très drôle, on a des scènes d’anthologie avec les Aspics armés jusqu’aux dents, qui tirent sur tout ce qui bouge, le flic autoritaire aux méthodes dignes de la Stasi ou Gestapo comme on veut, prêt à tout pour arriver à ses fins, ou les préposés à la compagnie d’électricité qui tentent de s’évader de manière tout aussi rocambolesque…



Ante Tamic allie un récit pittoresque, des personnages tous aussi drôles et intéressants les uns que les autres, les personnages féminins n’ont rien à envier aux hommes, elles sont aussi « déjantées » avec une écriture légère qui nous emporte, à la manière des « Tontons flingueurs », où se côtoient, se mélangent même, amour, flingues, superstition, grosses ficelles, pour notre plus grand plaisir.



Les dialogues sont savoureux par leur truculence, les manières de jouer sur les mots. En ces périodes de guerre, virus, violence, c’est une énorme bouffée d’oxygène. On imagine facilement une adaptation à l’écran, ce qui est peut-être déjà le cas, deux livres de l’auteur l’ayant déjà été, mais j’ignore lesquels.



J’ai beaucoup aimé ce truculent roman, trop court à mon goût, au style aussi allègre que l’histoire qu’il raconte. J’ai découvert un auteur que je ne connaissais pas du tout, qui doit être par ailleurs mon premier auteur croate. Le challenge le mois de l’Europe de l’Est permet de fort belles découvertes.
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Miracle à la combe aux Aspics

Vous aimez le burlesque, le barré, l’improbable, le too much, le portnawak et j’en passe ?



Alors Miracle à la combe aux aspics de Ante Tomic – traduit par Marko Despot – est sans aucun doute possible le roman de votre été, à ne pas oublier d’embarquer dans votre valise au même titre que votre bouée canard, votre tablier de barbecue offert à Noël dernier et vos Birkenstock collection 21 tout juste acquises en soldes.



Parce qu’une petite plongée dans ce hameau de la Dalmatie profonde et montagneuse (et là tu hésites… La Dalmatie, OK, mais où exactement… Dis Siri… Pas la peine : en Croatie !) suivie d’une immersion dans la famille Aspic vont te filer fissa des barres, comme tu ne t’en es pas tapé depuis Pottsville. C’est dire…



Dans la famille Aspic, je voudrais le père, Jozo, qu’un veuvage précoce a laissé seul dans son village paumé pour élever ses quatre rejetons en dehors de toute civilisation. Une sorte de bastion autonome où nul ne s’aventure guère. Faut dire que le dernier fonctionnaire qui a osé venir réclamer les impayés d’électricité, il sèche encore au grenier ! Mais la polenta matin, midi et soir, si ça nourrit son homme, ça a vite ses limites, tout comme la vie d’ermites.



Quand Krésimir décide qu’une présence féminine ferait du bien à tous – et surtout à lui – et qu’il part à la ville prendre femme comme on irait acheter du pain, c’est le début de la rupture de tous ces équilibres familiaux et le commencement de la grosse rigolade !



Véritable western de l’Est sauvage, Miracle à la combe aux aspics ne restera probablement pas dans les annales de la littérature étrangère mais représente une vraie bouffée de fraîcheur et de plaisir de lecture. 200 pages avalées d’une traite avec souvent – incroyable ! – le sourire aux lèvres et même – du jamais vu ! – un éclat de rire sonore et spontané, ça ne se regrette pas. Et c’est déjà beaucoup !



Et comme Madame Tapioca qui l’a judicieusement porté jusqu’à moi, je ne boude pas mon plaisir à vous le conseiller fortement à mon tour ! Avec ou sans polenta !
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Miracle à la combe aux Aspics

Loufoque, c'est sans doute le mot qui me vient à l'esprit pour qualifier ce livre. Allez je l'avoue par moment j'ai souri, à d'autres j'ai ri. Bilan je l'ai conseillé à mon mari (plutôt fan d'heroïc fantasy lui) qui s'est également beaucoup amusé à sa lecture.



On est en Croatie, un père autoritaire, ses 4 fils adultes (l'aîné a quand même 38 ans), vivant isolés dans une vallée perdue. Très isolés....

Et soudain cette envie de l'aîné de trouver une femme à marier. Et là on part dans des délires incroyables. Je me suis régalée!



C'est bien écrit, drôle, on découvre la Croatie actuelle (et la guerre d'indépendance pas si lointaine). Un livre à découvrir !
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Miracle à la combe aux Aspics

Voilà un roman original qui amène le sourire et une jubilation devant certaines institutions tournées au ridicule.

Il y a un humour un peu décalé qui ne plaira pas à tout le monde mais qui, en ce qui me concerne, m'a beaucoup plu.



Jozo et ses quatre fils vivent à la combe aux aspics, endroit perdu dans les montagnes de Croatie où personne n'ose s'aventurer sous peine de se voir tailler une oreille voire plus...

Ils vivent en vase clos mais armés jusqu'aux dents, jusqu'au jour où l'aîné a envie de trouver une femme pour rétablir une certaine "harmonie" disparue depuis la mort de leur mère .

C'est un roman dynamique, atypique, peuplé de personnages fantasques, déjantés. un petit remède contre les jours tristounets .
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Miracle à la combe aux Aspics

Si vous avez besoin, comme moi je l'ai eu, d'une lecture légère mais pas niaise après plusieurs romans sombres ou des abandons, d'une farce joyeuse et sans prétention mais, pour moi réussie (et ce n'est pas facile) bienvenue A la combe aux Aspics. Ici, dans ce village croate abandonné vivent un père et ses cinq fils, vivant en autarcie et tirant sur tout ce qui bouge, faisant fi des lois et refusant hygiène, propreté, ne se soumettant qu'à la volonté du paternel, homme aigri et misogyne. Mais quand l'aîné des fils se lance a la recherche d'un rendez-vous manqué il y a 15 ans, quand deux percepteurs de l'électricité déboulent à la combe, la famille Aspic va s'en trouver sens dessus dessous et un vent de folie et révolutionnaire va souffler. Frais, vivant, on ne peut s'empêcher de sourire aux mésaventures de ces croates bon ton, aux croyances d'un autre âge. J'ai imaginé qu'il y avait là matière à adaptation cinématographique (en projet je crois) en espérant que celle-ci ne verse pas dans le grotesque, ce qu'evite ici ce joyeux roman.
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Qu'est-ce qu'un homme sans moustache ?

C’est le premier roman de l’auteur, écrit donc avant Miracle à la Combe aux Aspics, ce dernier ayant rencontré du succès, l’éditeur Noir sur Blanc a eu l’idée de sortir le premier opus d’Ante Tomić, qui a lancé sa carrière dans son pays et qui a même donné lieu à une adaptation cinématographique.



Nous sommes dans un village croate typique, Smiljevo. Il y a l’auberge, l’épicerie, où se retrouvent les habitants pour médire les uns des autres. Il y a l’église et son curé avec des problèmes d’alcool. Le malheureux doit subir les assauts amoureux d’une jeune veuve, Tatjana, auxquels il résiste comme il peut. Il y a le nouveau riche, Marinko, qui a fait fortune dans les laveries automatiques en Allemagne, et qui voudrait bien marier sa fille, Julija, devenue trop allemande, avec un gars du pays. Mais la demoiselle n’a pas forcément les mêmes idées que son père sur le prétendant idéal.



Tout cela est très léger, un peu décousu, il n’y a pas le même enchaînement des événements échevelé que dans Miracle à la Combe aux Aspics. Nous sommes toutefois dans le même univers, un peu absurde, un peu délirant, avec des personnages somme toute plutôt sympathiques malgré tout. C’est par moments assez drôle, sans réelle méchanceté, et les choses s’arrangent d’une manière ou d’une autre.



Ce n’est pas incontournable, mais permet de passer un bon moment sans arrière-pensées.
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Miracle à la combe aux Aspics

Jojo Aspic vit seul avec ses quatre fils au fin fond d'une vallée perdue de la Dalmatie. Cet homme est très particulier, d'un caractère sans pareil, il mène son monde comme il l'entend, loin des conventions et des lois. La loi c'est lui qui l'a fait ! Il semble ne pas savoir aimer, du moins il le fait à sa façon en protégeant ses fils d'une société qu'il n'apprécie pas. Mais au dire de l'aîné, il choisit de vivre comme une bête car il meurt de peur d'être aimé, tout simplement.



Ce même fils va un jour partir à la ville retrouver celle qu'il a aimé une nuit avant de partir au front. Pour cela il va oser l'inimaginable !!!



Détonnant ce roman !



Qu'est ce que c'est bon de se plonger dans un roman comme celui-ci !!!



Une histoire peu banale racontée avec beaucoup d'humour qui offre un grand plaisir de lecture.



Merci à la plateforme NetGalley et aux éditions Noir sur Blanc pour leur confiance.
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Miracle à la combe aux Aspics

Cette comédie déjantée met en scène un homme et ses quatres fils reclus dans un hameau isolé de la Dalmatie. Totalement repliés sur eux même ils ont perdus tout code social au point de vouloir tuer ou séquestrer quiconque voudrait s'aventurer sur leur territoire. L'état animal les quête. Un sursaut de conscience chez l'aîné l'amène à vouloir se marier. Seule une femme pourra ramener un peu d'ordre dans ce bordel infâme. Il a connu une femme très brièvement il y a quinze ans et part à sa recherche sans douter un instant qu'elle ne l'ait attendu. Évidemment ce road movie est cousu d'événements improbables et délirants du début à la fin ainsi que le retour au hameau ,avec une surenchère de scènes hallucinantes.

J'ai été incapable d'accrocher à ce roman qui a pourtant de très bonnes critiques. La grossièreté du langage,l'irréalisme total de l'histoire comme des personnages,un humour qui n'est pas vraiment mis au service d'une critique sociale,m'ont empêché d'y trouver un intérêt.
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