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Critiques de Anthony Burgess (140)
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Le royaume des mécréants

Roman historique relatant la montée souterraine du christianisme dans un empire romain qui commence à se fissurer. Dans cette fresque à grands spectacle où sont ressuscités Néron et ses courtisans, Saint Paul, les apôtres et des philosophes grecs, on retrouve la verve, les points de vue étonnants et l'humour caustique de Burgess.
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La folle semence

une bonne idée de cet éditeur de rééditer Burgess, qui est resté moderne! Dans cette contre-utopie, il n'y a plus assez de nourriture pour toute la population, du coup les naissances sont limitées, l'homosexualité encouragée et la nourriture est devenue entièrement chimique (et on le suppose fabriquée comme dans "soleil vert" à partir de cadavres humains). Le récit en lui-même est moins intéressant que la vision de la société. Le héros, prof d'histoire, et sa femme, vont traverser ses différents états. L'histoire est cyclique: après une phase de limitation, d'austérité et de contrôle, le peuple se rebelle et se le sexe devient la distraction de tous, des fêtes sont organisées qui finissent en partouzes géantes... puis c'est le retour de la sévérité, avec des pseudos guerres organisées entre les deux grands Etats qui demeurent (roman écrit pendant la guerre froide); avantages des guerres: éliminer de la population. Enfin, retour de l'ordre comme au début du roman.

tout cela semble plutôt réaliste quand on voit, en période d'austérité, les gens en demander encore plus: plus de police, plus de contrôles...
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Ferraille à vendre

Intéressante tranche de vie et un (seul) éclat de rire au milieu du bouquin.
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Le testament de l'orange

Si vous vous attendez à lire la suite de « L’orange mécanique », vous risquez d’être déçus. « Le testament de l’orange » ne comporte en effet que très peu de connexions avec cette oeuvre antérieure.

Le professeur Enderby, vieux professeur de littérature maugréant et réactionnaire, prend ici la place du jeune voyou Alex. Il adapte pour le cinéma un poème d’un grand auteur catholique, en tentant d’y être le plus fidèle et d’en conserver un maximum de piété. Sa surprise est donc de taille lorsque le film sort sur les écrans et provoque un tollé général. Le résultat est méconnaissable et ne traite plus que de viol et de violence.



Je n’ai pu m’empêcher tout au long de la lecture de songer à « An Alan Smithee film » dans lequel un créateur se retrouve également confronté à l’une de ses œuvres détournée sans vergogne par des producteurs peu scrupuleux. Celle-ci dénaturée, rendue commercialement viable, provoque évidemment l’ire de son initiateur. C’est ainsi que le personnage principal devient aussi aigri qu’Enderby. Tous deux ne supportent évidemment pas de voir leur art ainsi transformé en produit si honteusement racoleur.



Le roman repose pleinement sur l’opposition entre Enderby, s’accrochant de toutes ses forces à d’anciennes valeurs surannées, et un monde de plus en plus vulgaire et décadent. Un procédé qui fonctionne parfaitement. D’autant plus, qu’il s’en trouve renforcé par le fait qu’Enderby est aussi le narrateur. Ainsi, tous ses interlocuteurs sont passés sans vergogne au crible de son jugement persiflant, hautain et empli de mauvaise foi. Il en découle de nombreux passages très drôles car en définitive Enderby se montre aussi veule que le monde qu’il critique.



Je reprocherai cependant un certain manque de liant. Les ruptures entre les chapitres sont parfois aussi brutales qu’inattendues. L’explication est toute simple. A la base, Burgess voulait écrire un essai sur la mécanisation de l’être humain avant d’opter pour le roman. Malheureusement, le résultat assez hétéroclite laisse à penser que la transition n’a pas été pleinement couronnée de succès. Cependant, l’œuvre demeure hautement recommandable pour tous ceux qui sauront ignorer ce défaut, qui sans être rédhibitoire, s’avère quand même gênant.

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L'orange mécanique

Alex et sa bande sont le produit d'une génération la violence est habituelle et banalisé. Il ne s'agit pas pour eux d'un mal-être ou le signe d'une révolte mais tout simplement d'une simple distraction. Le paradoxe dans l'histoire est qu'Alex est passionnée de musique classique, musique sensée adoucir les âmes et non pas les conduire à la dépravation.

Aussi, leur passe-temps favori est-il de terroriser les pauvres gens. Violence physique, violence verbale, rien n'est omis. Alex est en quelque sorte le « gourou » de sa bande puisqu'il s'adresse à eux en les qualifiant de « frères ».

La mère d'Alex, ignorante au début des actions de son fils, finit par se rendre à la réalité et va accepter qu'une nouvelle expérience soit pratiquée sur son fils. Les médecins en charge de pratiquer cette thérapie sur Alex vont lui faire écouter de la musique classique (celle qui est en quelque sorte son hymne) tout en le forçant à regarder sur grand écran les pires images de violence, de torture...qu'ils aient pu trouver afin de le sensibiliser et lui faire réaliser ce que le mot Violence signifie exactement.

Livre un peu dur d'accès puisqu'Anthony Burgess a inventé tout un langage utilisé par Alex et ses acolytes mais qui fut surement l'un des plus marquants de son temps, tout comme le film réalisé par Stanley Kubric en 1971.
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L'orange mécanique

Orange mécanique

Régulièrement on reparle (on fantasme ?) sur l'ultra violence de « orange mécanique » le livre (Anthony Burgess 1962) et le film (Kubrick 1971). Pourtant si il y a une histoire qui n'est pas du tout l'apologie de la violence c'est bien celle ci. Histoire d'une incompréhension ?

L'histoire : Alex est un jeune homme dans une cité futuriste (Londres ?) qui se réunit tous les soirs avec ses amis. Avec eux, sans raison évidente (ses parents ne sont pas pauvres, il pourrait être inséré socialement), il se livre à des actes de violence gratuite. S'il était d'aujourd'hui il mettrait le feu a des voitures, un sauvageon quoi, porteur de notre ultra moderne violence sans motif si ce n'est l'ennui...

Mais un jour tout change.

Un jour il va trop loin et est incarcéré. La violence change de camps, il devient à son tour le jouet d'un système. A la faveur d'un changement de gouvernement (plutôt de droite apparemment) Alex se voit alors proposer un traitement révolutionnaire « la méthode ludovico » consistant à le rendre incapable de violence grâce a une programmation pavlovienne. Rééduqué, il sort alors de prison plus doux qu'un agneau (toute idée de conflit le cloue au sol) et la violence se retourne contre lui: incapable de se défendre il devient la victime de ceux qui se servent de lui (anciens amis qui se vengent, politiciens qui l'utilisent) et le pousseront au suicide. Enfin, rattrapé de justesse et devenu un enjeu politique, il est a nouveau « ré éduqué » à la violence pour revenir a la case départ. « Pour ce qui est d'être guéri, je l'étais ».

Analyse : Si une histoire porte un regard critique sur la toutes les formes de violence c'est bien celle ci. Aux antipodes d'un étalage complaisant de violences (ce à quoi on la réduit bêtement en général) l'orange met en balance violence individuelles et violence institutionnelles pour les renvoyer dos à dos : la violence ne vient jamais à bout de la violence … Mais avant de dire cela orange nous montre aussi qu'une vie en société sans violence est impossible : non violent Alex se fait détruire en trois jours.

Nous avons donc là un bien étrange axiome : La violence est essentielle à la vie en société / que peut faire la société face à la violence ?

A ma connaissance, plus de quarante ans après on a toujours pas répondu à cette question et on découvre encore sur tf1 le nouveau sentiment d'insécurité, des jeunes qui en agressent d'autres (en général lorsque cette question sert les intérêts d'un politique). C'est en général à ce moment qu'orange mécanique pointe le bout de son nez, effrayant le bourgeois avec son beau bandeau « interdit aux moins de 16 ans ». Tout le monde bloque alors sur le premier tiers de l'histoire poussant discrètement les deux autres sous un confortable tapis sombre et l'axiome reste sans réponse.

Jusqu'à la prochaine fois….


Lien : http://xannadu.canalblog.com
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L'orange mécanique

Un livre qui compte autant sur le fond que sur la forme. Sur le fond, l'anticipation d'une société déchirée par une violence omniprésente, émanant aussi bien de la jeunesse que desforces de l'ordre, renvoit des échos plus actuels que jamais. A un niveau plus profond, le débat entre violence et conscience suscite une réflexion fondamentale. Sur la forme, c'est surtout le langage du naratteur, sorte de dialecte tribal, mêlant accents soviétiques et tournures gouailleuses, qui donne au roman toute sa saveur. On se rend compte à quel point l'adaptationau cinéma de Kubrick est fidèle à l'original. Avec un seul regret : celui de ne pas entendre en lisant la musique dans laquelle baigne toute cette histoire !
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L'orange mécanique

Paru en 1962 et à l'origine du film de 1971 réalisé par Stanley Kubrick, le livre d'Anthony Burgess est narré dans un argot d'adolescent du futur savamment inventé, puisque aisément compréhensible.



À la lecture, on peut comprendre la controverse suscitée lors de la parution. L'évocation d'une violence sauvage, banalisée et associée au plaisir, est utilisée pour mettre en relief un monde mené par des médias sensationnalistes, et des politiciens dont le seul but est d'être élu en terrassant l'adversaire. Au final, cette société ne peut que devenir une incohérence vivante et globale, de laquelle l'agresseur et le meurtrier deviennent les pauvres victimes. Les vraies victimes, quant à elles, sont vulgairement jetées aux oubliettes, pour la satisfaction sadique d'une peuplade profondément manipulée.



Parfois difficiles à tolérer, les scènes de violences mènent à une conclusion inévitable : ce livre, à l'époque actuelle, n'aurait été retenu par aucun éditeur soucieux de son image.



Alors merci à notre passé, à cette époque où la bienveillance absolue n'était pas une hypocrite obsession.
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La folle semence

C’est un livre plutôt prenant, qui a un bon rythme. On ne perd pas le fil et on ne croule pas sous une tonne de détails, bien que l’ouvrage expose quand mème certaines théories et idées très avancées et qui demandent qu’on s’y penche bien pour les saisir. En somme, le style d’écriture est assez simple, plutôt impersonnel.

Ce qui est plus poussé et recherché, c’est le message derrière l’ouvrage qui vient directement nous parler, et dont on retrouve les prémices inquiétants dans notre réalité actuelle, d’un ouvrage qui est pourtant de la fiction…mais une fiction lucide : propagande de l’homosexualité en partie pour réduire le taux de natalité qui coûtent des frais, prennent de la place, invitation au travail acharné, à la soumission et à l’acceptation totale de ce cadre imposé.

Pour un ouvrage qui a été publié il y a un peu plus de 50 ans, je pense que c’est ce que nous pouvons appelé un ouvrage visionnaire.
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L'orange mécanique

J'ai voulu tenter l'expérience, après avoir vu le film.

Je n'ai jamais connu une lecture aussi complexe. Le vocabulaire est incompréhensible, l'histoire n'avance pas à cause de la lenteur que provoque le langage, tout semble décousu à cause de cela.

Pour apprécier, et lire cette œuvre, il faut déjà comprendre. Et cette tâche elle-même s'avère compliquée.
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Le testament de l'orange

Sans doute l'ouvrage de Burgess le plus hardu que j'ai lu, mais cela n'en reste pas moins un chef d'oeuvre. On retrouve l'esprit caractérisant l'ensemble de ses textes, par le biais d'un humour caustique et d'un personnage hors norme. Le délabrement de ce dernier n'empêche pas à la fois de s'y attacher, tout en le trouvant détestable, et le fou rire est à maintes reprises, impossible à retenir.
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L'orange mécanique

À peler avec précaution
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L'orange mécanique

Ce qui saute aux yeux en premier lieu dans A Clockwork Orange, c'est le langage. Une foule de néologismes : l'argot des jeunes dingues de ce futur. Pendant les trois ou quatre premières pages, je prenais la peine d'aller consulter le lexique à chaque occurrence. Mais ce n'est pas très viable : mieux vaut se laisser porter par le flot linguistique. Et ça marche : on comprend rapidement l'essentiel, et l'esprit comble les trous en reconnaissant les schémas familiers. Cet argot est un mélange d'importations du russe, de vieil anglais et de bizarreries diverses. Rendre cet amalgame plaisant, et même enthousiasmant à lire est une prouesse appréciable.



Alex, 15 ans, aime bien sortir le soir avec son gang pour tabasser, violer, voler et tuer. Il finit par se faire choper, et se retrouve en prison où il subit un traitement destiné à lui rendre la violence physiologiquement insupportable. Une fois relâché, il est incapable de violence, alors c'est le monde qui, cette fois, est violent envers lui. Cette structure en deux actes se faisant écho autour d'un acte central fonctionne à merveille. La violence, qui semble tout d'abord venir exclusivement d'Alex et ses pairs, semple petit à petit omniprésente. Par la moindre parcelle de la société n'y échappe. Et la pire violence n'est pas tant physique. Les horreurs que commet Alex, certes atroces, sont souvent décrites d'une façon qui touche à la bouffonnerie. Par exemple quand il s'en prend à une vieille folle aux chats extrêmement tenace et trébuche dans les gamelles de lait. Cette horreur là est tellement grotesque qu'on peut presque en rire, la prendre la la légère, se dire que l'auteur en fait trop. Par contre, quand on plonge dans l'esprit d'Alex, et qu'on cherche à comprendre ce qu'il est, on heurte un mur. Il n'y a pas de justification pour le mal qui l'habite. Grand amateur de musique, il écoute Mozart et Bach en fantasmant des tueries. Et il ne change jamais. Pas de rédemption. Ce qui ne l'empêchera peut-être pas de trouver sa place dans la société.



L'autre personnage fascinant est F. Alexander, qui subit à domicile une agression du gang. Sa femme en meurt. Et pourtant, quand deux ans plus tard Alex frappe à sa pote pour chercher du secours... il l’accueille. Il ne le reconnait pas, certes, mais malgré ce qui est arrivé la dernière fois qu'il l'a fait, il ouvre sa porte à un inconnu de nuit. Pourquoi ? Et il n'a même pas perdu ses idéaux constructivistes : il voit Alex comme une victime de l'oppression étatique, une victime de la société. Ce personnage n'est pas un saint, il a ses propres vues politiques et est prêt à presque tout pour les imposer, et on se demande à quel point il est sincère dans sa naïveté ou arbore cyniquement une bonté qui a pour unique but de servir ses fins politiques. Peut-être n'y a-t-il pas de différence entre les deux.



A Clockwork Orange me laisse perplexe. Mais pas perplexe dans le mauvais sens du terme. Disons que face à un roman aussi radical, dans son langage comme dans son fond, je me sens un peu égaré. Dans ce cas, c'est une qualité. Je crois que j'ai beaucoup aimé A Clockwork Orange parce que c'est stimulant. Une plongée totale dans un esprit et une société malades, qui se contente de secouer avec violence et originalité des thèmes éternels sans avancer la moindre réponse.


Lien : https://lespagesdenomic.blog..
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L'orange mécanique

Alex, Notre Humble Narrateur, aime Ludwig van B. Et pour aller avec, vols, viols, bagarres... jusqu'au meurtre de trop.

Un récit sur le passage à l'âge adulte, un conte philosophique qui questionne sur la violence, le conditionnement. On en éprouve même de la sympathie pour le héros après son traitement. Qui sont les brutes quand les vieux crêvent de faim, les policiers bastonnent les passants, les scientifiques n'ont plus d'éthique, les politiciens ne pensent qu'à leurs intérêt. Beau travail sur le nasdat, l'argot de la jeunesse dépravée.
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Sherlock Holmes en toutes lettres

A lire par tout Holmsien qui se respecte.

Quatre histoires certes au style plus ou moins proche de celui de Conan Doyle mais qui méritent le détour.
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Dernières nouvelles du monde

Entre les ferments du 20ème siècle et l'apocalypse qui pourrait bien le clore. Avec sa verve habituelle, Burgess ressuscite Freud et Trostsky pour les confronter à un devenir qu'ils n'avaient pas prévu. On passe de la montée du nazisme à un clair de "lynx" sur New York. Donc, une fantaisie débridée au service d'une interrogation majeure. D'où venons-nous? Qu'allons-nous devenir? Mais rien de didactique dans ce roman magistral, plein d'action et véritable galerie de portraits. Au centre de ceux-ci, une figure d'écrivain, poète reconverti à la science-fiction, un double ironique de l'auteur.
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Du miel pour les ours

Dans ce livre Burgess nous donne un portrait de l'Angleterre et de la Russie. Une farce légère mais non dénuée de profondeur. Un livre à découvrir pour sa langue et sa sensibilité.
Lien : https://viduite.wordpress.co..
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L'orange mécanique

Un ouvrage intemporel, alliant réalisme et ironie. Seule bémol, il faut rentrer dans le métalangage employé par l'auteur pour imager le verbiage des teenagers violents.
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Les Puissances des ténèbres

Une somme, 1014 pages, rééditée dans sa traduction d'origine. De vraies fausses mémoires dans lesquelles Burgess joue avec son lecteur (y compris un clin d'oeil appuyé à "l'orange mécanique"). Toomey est écrivain, gay et cynique ; Campanati est prêtre, iconoclaste et appelé à devenir pape. Leur relation traverse le XXème siècle et pose la question de ce que sont le bien et le mal. Une merveille ! Cynique, drôle, érudit, avec une galerie de personnages tout à fait intéressant.



Attention, ce n'est pas un thriller !!!
Lien : http://appuyezsurlatouchelec..
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L'orange mécanique

L'abus d'argot (sûrement là pour mettre une distance entre l'ultra violence du roman et le lecteur) gâche une bonne partie du plaisir de lecture, il y a des mots dont je me suis surpris à n'avoir compris la signification qu'en lisant le lexique à la fin. La fin est décevante et brutale (dans le sens de "qui tombe comme un cheveu sur la soupe) en stoppant net le cheminement de réflexion entamé jusque là.
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L'Orange Mécanique d'Anthony Burgess

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The Mechanical Orange
The Clockwork Testament
A Clockwork Orange
Grapefruit and Orange

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