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Critiques de Anthony Burgess (140)
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Dernières nouvelles du monde

Un météore géant frôle la terre et emmène la lune. L'humanité devient folle. Un pasteur veut un accès à une navette spatiale qui va quitter la terre. Les politiciens laissent le monde partir en déliquescence. Karl Marx chante et Freud étale sa vie. Un roman de SF foutraque où tout s’entremêle sans qu'on ne comprenne où l'auteur veut en venir ... en tout cas jusqu'au dernières pages : Dernières Nouvelles du Monde n'est pas un ouvrage indispensable mais tout de même plaisant à lire.
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L'orange mécanique

Pas pû aller bien loin dans la lecture.

Une écriture, un style qui ne stimule pas le lecteur.

Ennui total.
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La folle semence

Le britannique Anthony Burgess — également auteur de "Orange mécanique" — imagine ici une Angleterre du futur surpeuplée, et une société au bord de l'asphyxie qui fonctionne à l'envers ; et qui pour s'en sortir, se dévore elle-même. On y suit les destins croisés de trois personnages, Tristram, Derek et Beatrice-Joanna. Les deux premiers sont frères et s'opposent sur leur vision de la société. Beatrice-Joanna bien que mariée à Tristram, couche avec Derek. Bientôt, celle-ci se retrouve enceinte alors que les lois contre la surpopulation l'interdisent et sans savoir avec certitude l'identité du père.

Une bonne histoire, empreinte de cette atmosphère sixties si particulière que l'on retrouve dans "Orange Mécanique", dont certaines thématiques ne sont pas sans rappeler celles abordées dans "Les fils de l'homme". Un récit sombre, qui pose la question de savoir jusqu'à quel point l'Homme peut refouler ses instincts naturels mais aussi un puissant hymne à la vie.
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L'orange mécanique

Qui n'a jamais entendu parler d'Orange Mécanique, le film dérangeant de Stanley Kubrick?

Par contre, je n'ai appris que récemment qu'avant d'être un film, cette histoire était tirée d'un livre.



Ce qui marque en premier quand on ouvre ce roman ... c'est la façon de parler des protagonistes!

L'histoire se passe dans une Angleterre "futuriste", donc avec de nouvelles modes, qu'elles soient vestimentaires ou pas.

Ici donc, Alex et sa bande d'amis parle comme tout les jeunes de leur âge à ce moment là.

Ils parlent le nadat ...

Mais qu'est ce que donc? me demanderez vous

Et bien c'est un mélange de plusieurs langues comme le russe et l'anglais pour en faire une sorte de patois prisé par la jeunesse.



Je vous avoue qu'au début, j'étais plus que sceptique, un peu désorientée.

Mais au fil des pages, on s'y habitue assez facilement en fait, et la lecture se poursuit normalement, je vous rassure!



Pour ce qui est de l'histoire, elle est la parfaite représentation d'une société qui s'inquiète pour son présent et son évolution.

Peu de policiers dans les rues et ils ne sont pas très actifs dans leur lutte contre le crime.

Adultes se terrant chez eux dès le soir tombé, tremblants en imaginant quelle brute auraient-ils pu croiser au détour d'une allée.

Et surtout, jeunesse ultra violente pour qui le seule passe-temps digne de ce nom sont les vols, les baguarres, les viols et les meutres.



On ne peut que grincer des dents en se disant que ce récit est exagéré, mais pas autant qu'on le voudrait.



C'est bien entendu une histoire que je déconseillerais aux lecteurs plus jeunes et peut-être sensibles, car les scènes de violences décrites dans quelques chapitres sont parfois au-delà du supportable.



Malgré ces points qui peuvent paraître négatifs, je peux comprendre que ce livre ai choqué toute une génération et pourrait continuer avec les suivantes, de par la véracité de certains points. On reconnait la critique acide d'une société où les codes sont boulversés et où les autorités deviennent parfois débordées devant le flot de cette jeunesse perdue, errant dans une quête d'un certain bonheur, par tout les moyens possibles.
Lien : http://archessia.over-blog.c..
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L'orange mécanique

Dans la famille "le film qui masque le livre", je demande Orange Mécanique , un monument de littérature à peine science fictionnesque et davantage dans une veine Swiftienne.

Il y a d'abord l'argot que l'auteur attribue à ses jeunes héros. en réalité une articulation de russe et d'anglais - connaitre le glossaire d'OM, c'est posséder déjà un répertoire de russe. Philologue, Burgess a également inventé le prélangage de la Guerre du Feu de JJ Annaud.

Il y a ensuite l'ironie constante du récit, portée par le regard du narrateur, qui vaut toutes les satires dystopiques de la terre.

il y a encore cet amour de la musique classique que nourrit le héros jeune et voyou, comme une sorte de détail insolite, un collage surréaliste qui va s'avérer un véritable enjeu dramaturgique et philosophique: cet amateur de beauté abstraite, cet être pétri d'émotions élevées, est aussi quelqu'un qui dégrade et violente les hommes.



Car il y a enfin ce personnage incroyable d'Alex qui devrait nous rebuter tant il est l'incarnation du mal et du jouisseur cynique. mais voilà: l'emploi de la première personne, les simplicités de langage, la grande naïveté, pour ne pas dire la candeur d'Alex, son humour, sa distance ludique envers tout et tous, le monde dont il est issu enfin, donnent la sensation d'une âme perdue plus que d'une âme damnée. C'est pour ça que nous restons avec lui ( à défaut d'être pour lui) pendant toute la première partie où il viole, tabasse et tue des innocents. Nous voyons par les yeux d'un gamer, ni plus ni moins. Cette alchimie avec le lecteur (quand le lecteur veut bien la laisser s'opérer!) relève à mon sens d'un pur prodige littéraire, un jeu d'équilibrisme qui mérite à lui seul la lecture. le mécanisme d'identification d'ailleurs est tel que le dernier chapitre, où Alex, mûri, désire s'amender, a longtemps été éludé pour que rien ne vienne troubler la noirceur du pénultième ("pour ce qui est d'être guéri, je l'étais!") et surtout, sans doute, pour coller au film, que Kubrick avait écrit en méconnaissance de la vraie fin voulue par Burgess. Tout comme, pour garantir au film sa dose de succès, il avait éludé de son montage plusieurs scènes de sexe et de violence (dont une scène de mutilation devenue mythique). en oubliant de dépasser l'ambiance pop qui nuit aujourd'hui quelque peu au film, d'ailleurs (on peut rêver à ce que le génie visuel de Ken Russel, largement plus provocateur que Kubrick, aurait fait du livre qu'il avait projeté d'adapter dès le début des années soixante).

Le livre, lui, continue à luire sans la moindre faute de goût.
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L'orange mécanique

J'ai eu du mal à m'accrocher au livre. J'ai même dû mettre plus de temps à le finir qu'il m'en aurait fallu (2 semaines au lieu de 4 jours). À cause du nadsat, le jargon utilisé par le protagoniste, je lisais vraiment à l'allure d'un escargot.



Alors il y a bien un glossaire à la fin du livre pour aider, et pleins de gens ont pu s'habituer à la lecture en imaginant eux-mêmes le sens des mots fréquemment utilisés. C'est vrai que le nadsat permet plus facilement d'être immergé dans l'univers et dans la tête de Alex. Mais ce n'était pas trop le cas pour moi et ma lecture était plutôt pénible.



J'ai quand même pû apprécier un minimum l'histoire racontée et les thèmes abordés. Alex est une véritable pourriture (je me fiche qu'il ai 14 ans dans le livre) et j'espérais le voir mort à la fin. Je vous laisse la surprise pour le final incroyablement pessimiste et cynique.

Même si vous avez déjà vu le film, vous serez surpris par le dernier chapitre qui n'a pas été adapté par Kubrick et qui a été interdit aux États-Unis. Une fin encore pire que le film (et je ne dis pas ça dans le sens "fin nulle", mais plus grave).

Le film est d'ailleurs très fidèle au livre, avec quelques modifications. Et comme je suis un ignare en cinéma, c'est surtout pour me donner une occasion de voir le film que j'ai lu le livre.

Je vous le conseille quand même.
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Rome sous la pluie

Un bel ouvrage qui nous emmène dans la ville éternelle. Dont je suis un fan. le récit est assez ubu-esque, car le héros amnésique se fait malmener par la vie, on dirait une sorte de "After- Hours" à la sauce italienne que nous a concocté Anthony Burgess
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Le testament de l'orange

Ce texte date de 1973 et pourtant apparait toujours très proche de l'actualité du moment. Il est en fait le troisième d'un quartet mettant en scène le personnage d'Enderby :



- Inside Mr. Enderby

- Enderby Outside

- The Clockwork Testament or Enderby's End (Le Testament de l'orange)

- Enderby's Dark lady or no end to Enderby



Comme c'est le seul à avoir été traduit en France, une facilitée d'éditeur a fait référence dans le titre à un opus mondialement célèbre de Burgess, « Orange mécanique » pour en assurer sa commercialisation.



Le seul lien avec ce livre précédent est un sujet lors d'un débat télévisé auquel participe le personnage principal qui donne à choisir entre une société qui laisse le libre arbitre à l'individu, au risque de le voir

opter pour le mal, la violence ou une société qui impose autoritairement sa vision du bien.



Cela devait d'ailleurs être un essai initialement et finalement Anthony Burgess a revêtu une nouvelle fois le masque du personnage principal. Il en profite pour distiller en vrac ses avis sur la religion, l'art, la morale, la mort, la sexualité, l'empire britannique et les roustons qui pendouillent.



Plus significativement sur la place de l'art, de la création littéraire et précisément la poésie, qui a vocation à décrire le mémorable, dans une société matérialiste, informatisée, automatisée ou une certaine jeunesse s'enferme dans le militantisme dans ces lieux d'apprentissage que sont les universités américaines où Enderby enseigne en tant que professeur temporaire.



Il met en parallèle son déclin physique et celui supposée de la société qui vient incarnée par ses jeunes étudiants américains. Une belle bande de "jeunes salopards" à qui il enseigne une matière, la poésie, qui leur semble historique voire archéologique, pour le moins inutile et contre laquelle, malgré sa virulence, il ne peut pas vraiment riposter, engoncé dans le contexte politiquement correct du moment.



Poète britannique vieillissant et cardiaque, Enderby propose, par ailleurs, pour des raisons pécunières une adaptation d'un texte d'un obscur poète britannique catholique à une société de production cinématographique américaine.



L'universitaire se retrouve alors malgré lui embarqué dans un scandale, le film ayant été remanié et transformé en un produit de grande consommation à fort caractère libidineux. le film est agoni par les critiques pour son aspect blasphématoire, qui remettent en cause la liberté d'expression au nom de la création. le poète doit finalement faire face à ses détracteurs, d'aucuns en viennent à le menacer de mort. Un étudiant noir s'en prenant au vieux blanc colonialiste et une admiratrice obsédée par l'oeuvre d'Enderby

qui souhaite la voir désacralisée après quoi la vie d'Enderby s'estompera définitivement.



Les quelques premières pages peuvent apparaitre foutraques mais on s'accroche rapidement au fil de la pensée de l'auteur, le récit en devient réjouissant, parfois truculent, cynique et certaines fois hilarant.



Burgess fait de son personnage une figure qui lui ressemble probablement, qui n'est pas infaillible et est, par certains cotés, agaçant mais reste terriblement humain. Un récit court, riche et complexe qui fait regretter que les autres opus ne soient toujours pas traduits.



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Sherlock Holmes en toutes lettres

Le Reclus Brun – Davis Grubb



Petite nouvelle amusante et courte, mettant en scène une unijambiste savoureuse dont l’obsession pour Sherlock Holmes la mène à des actions macabres ! Savez-vous ce qui l’obsède autant dans cette nouvelle ? La pantoufle persane de notre bon Sherlock, oui. Une pantoufle que Ellen, notre protagoniste pour ces pages-là, fera tout pour avoir, oui, tout ! Dans une nouvelle que l’on aime, avec de l’humour malgré une touche de tristesse, on suit la quête d’Ellen vers le Saint-Graal, ou devrais-je dire, la Sainte Pantoufle.



Zolnay le trapéziste – Rick Boyer



Favorite des favorites, un petit bijou délectable bien trop court, mais qui n’a pas besoin d’être étiré sur plus de pages parce que bien mené. Nous suivons l’une des enquêtes de Sherlock et de son cher Watson, le tout dans une très belle ambiance. Au menu, le cirque! Et des drames, si vous saviez, que des drames, et des meurtres, bien sûr. Une jeune trapéziste tombe alors qu’elle s’appliquait à une cascade, elle s’appelle Anna, elle aime Gregor, et son destin funeste repose dans les sales paluches d’un autre homme dévoré par la jalousie. De là une stratégie machiavélique scelle la fin de cette jeune femme prometteuse.



Au-delà du mystère de sa mort, on découvre un visage dont on entend aujourd’hui encore parler, parce que c’est un visage qui marque, un visage que l’on ne veut pas regarder en face. L’homme-éléphant, le connaissez-vous ? On y découvre un homme difforme mais humain, bien plus humain que certains êtres doués d’un cœur, mais d’un cœur de pierre, empli de vengeance.



L’aventure du locataire de Dorset Street – Michael Moorcock



Bien sympathique, à lire même si je ne retiens au final que peu de choses de cette nouvelle. Tout tourne autour d’un mystère de famille, d’un américain qui, par un heureux hasard, se retrouve face à Sherlock à qui il explique la raison de sa venue en Angleterre. Le tout dans un décor différent du 221 Baker Street, puisque nos deux colocataires ont été délogés TEMPORAIREMENT pour causes de bidules !



Meurtre en musique – Anthony Burgess



Petit dernier du recueil de nouvelles, beaucoup plus court aussi. Vous saviez que Sherlock était un fan de musique, et que Watson était son contraire même ? Eh bien, pendant que notre cher médecin fait sa sieste en pleine représentation de Sarasate, musicien de talent, un meurtre a lieu sur un autre musicien dont, au passage, la mort est grandiose ! Avant de mourir, il trouve la force de composer quelques notes au piano qu’il jouait si bien. Le mystère consiste à résoudre le meurtre énigmatique. Un peu d'Histoire dans l'histoire, allez !
Lien : https://saveurlitteraire.wor..
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L'orange mécanique

Avant le film, il y a eu le roman, plus fort et plus visionnaire encore.Stanley Kubrick a un peu édulcoré ou modifié cette histoire de jeunes qui s'adonnent à la violence pour la violence.Le livre comporte un petit précis de "nazdack" l'argot utilisé par Alex et ses compagnons.Pour redécouvrir l'Orange Mécanique.Passionnant.Superbe livre !!! On peut mieux y apprécier le parler si spécial d'Alex et des Droogs !!! Kubrick a formidablement adapté le film !
Lien : https://www.babelio.com/livr..
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Les Puissances des ténèbres

Le vingtième siècle vu au travers de la vie d'un écrivain britannique, catholique, homosexuel et passablement cynique.

Puissant et noir à souhait.
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L'orange mécanique

violence gratuite, décors inquiétants comme les personnages, on ne ressort pas indemne d'une telle écriture
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L'orange mécanique

Ce livre est un coup de coeur pour moi.

Tout d'abord par la langue inventée le "nasdat"qui est un vocabulaire particulier , j'ai trouvé cela vraiment intéressant, c'est vrai au début c'est un peu compliqué et surprenant mais une fois que l'on ces adapté,ce livre ce lis très facilement et vite.

Cependant je regrette que ce langage mettent une distance entre la violence de ce livre et le lecteur.

J'ai adoré la sensation "mal saine", de mal être que Anthony Burgess veut nous faire ressentir en lisant l'orange mécanique !

Ce livre permet de médité sur la violence et à un côté réaliste indaignable .

En tout cas un gros coup de cœur pour ce livre et je le recommande vivement.
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Les Puissances des ténèbres

Roman écrit en 1981 et considéré comme un chef-d'oeuvre de la littérature. Tommey, 81 ans, écrivain homosexuel vivant à Malte, reçoit la visite d'un archevêque venu lui demander de témoigner dans le cadre du procès en béatification de Carlo, son beau-frère et alter ego. C'est l'occasion pour Tommey de s'interroger sur la foi et le péché en replongeant par écrit sur son parcours et celui de Carlo, catholique révolutionnaire qui souhaite réformer l'Église. 
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Le docteur est malade

L'univers étrange d'un patient dans un service de psychiatrie, entouré par des personnages deroutants. L'univers psychiatrique à bien changé, je pense, mais est toujours difficile à comprendre. Assez dur à lire si on pense aux personnes concernées
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L'orange mécanique

Je n'ai pas pu aller au bout du livre. Je l'ai trouvé malsain. J'avais un sentiment de mal être que je suppose que l'auteur voulait nous faire ressentir mais c'était trop pour moi. Courage à tous
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L'orange mécanique

En lisant ce livre, j'ai vraiment eu l'impression qu'Anthony Burgess prédisait la crise du chômage en Angleterre et l'apparition de la génération Punk de 1977 (les années Thatcher pour faire plus simple). Ce livre est horriblement prémonitoire.

Dans un futur indéterminé, Alex, jeune de quatorze ans un peu livré à lui-même, se livre à des actes d'ultra-violence en compagnie de trois compères, à eux quatre ils forment un gang qu'ils ont surnommé les drougs. Ils se régalent de leurs petits larcins jusqu'au jour où Alex se retrouvera en prison, trahit et laissé pour mort pas ses trois acolytes. Il en sortira lobotomisé, étant incapable de faire du mal ne serait-ce à une mouche.

Ce roman laisse entrevoir comment un gouvernement démocratique peut se laisser aller jusqu'à des méthodes clairement totalitaires pour enrayer la délinquance et ce uniquement à des fins politiques et électorales, ce cynisme fait froid dans le dos.

Le seul petit bémol que je lui mettrais est le dernier chapitre, assez décevant par rapport au reste et je comprends pourquoi Stanley Kubrick ne l'avait pas intégré lorsqu'il l'adapta pour le grand écran.
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Le docteur est malade

Bof ! Un peu déçu ! Le début promettait une histoire palpitante ! Le thème avait de quoi rendre attentif le lecteur ! Rien à voir avec "Orange mécanique" !
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L'Homme de Nazareth

Impossible de gâcher l'intrigue ! Travail encyclopédique sur les évangiles.

Au moins deux passages particulièrement bien romancés ont retenu mon attention par rapport à d'autres romans également inspirés des évangiles.

Salomé et la décapitation de Saint Jean. L'intrigue à la cour du roi : le rôle de la mère, sa fille, la situation familiale et politique, tout est particulièrement bien rendu.

La crucifixion enfin, la souffrance, humaine, malgré tout.
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Mais les blondes préfèrent-elles les hommes ?

— L’éclectisme de Burgess transparaît de chaque article. L’auteur se révèle critique sur le prolifique Simenon, aux buts "loin d’être littéraires", mais admiratif quant à sa rencontre avec Borges. Son roman "L’Orange mécanique" a pu écraser sa grande érudition. On oublie qu’il a inventé les dialogues de "La Guerre du feu", et écrit "La Folle Semence" sur la surpopulation – prophétique avec le cannibalisme du crash d’avion dans les Andes, en 1972. Dans son panthéon littéraire se trouve Joyce : Burgess vénère "Ulysse" car il correspond à une "odyssée moderne" dans un Dublin élevé à un rang mythique, comme l’Inferno de Dante.
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The Mechanical Orange
The Clockwork Testament
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