La différence avec le réel, c'est que tout, absolument tout, ne dépend que de vous. Mais une fois revenu dans l'Ici, que suis-je? Juste l'acteur de ma vie.
J'étais "mal né", comment pourrais-je bien vivre ?
Serena l'avait trouvé aussi crédible qu'un marchant de canons annonçant qu'il milite pour la paix dans le monde.
On ne pactise jamais impunément avec le diable. Au début, tout va bien. C'est la fête ! Mais quand vient le jour de payer, l'addition est douloureuse. Et le pire, avec le diable, c'est qu'on ne sait jamais quand et où cela va s'arrêter.
- Il faut que tu rapportes ce livre. Il est maudit. C’est un piège démoniaque ; si tu plonges, t’es fichu
- Qu’est-ce que tu en sais ?
- Ça fonctionne comme une drogue. En jouant sur tes « fantasmes, tes désirs, tes frustrations. Ça utilise le moindre de tes points faibles.
Hahaha,
Le Plastivorax qu'est- ce donc ?
Mon ami, ne rigolez pas si vite.
Et puis il y a eu le drame... Cléa, victime de son addiction
Paris, le 19 mars 1314.
Tandis que le soleil couchant drapait d'un linceul de feu les tours de Notre-Dame, une grande silhouette s'engageait dans l'une des rues marchandes menant à la Seine.
Des fois on joue a l'obus. On crie : " ça vient à droite ! A gauche ! Derrière!" Et pis d'autre fois: "Oudidou! C'est pour nous!"
Bref, à trois, bientôt à dix j'espère, nous allions créer et faire vivre le journal satirique Charliberté - Hebdo. Ce serait pour le meilleur et pour le rire!
Et pour que vive la liberté d'expression!
L'axe, c'est notre slogan : Toute vérité est bonne à dire ! C'est ce qu'on fera.
L'autodafé, c'est l'acte de détruire par le feu des livres ou des écrits jugés dangereux. En 1933, en Allemagne, sur l'ordre d'Adolf Hitler, des milliers de livres ont été... (il a marqué une hésitation pour trouver le terme le plus juste) oui, on peut dire exécutés de cette façon. C'était un acte symbolique. Rien de bien grave, en somme, n'est-ce pas ? Sauf qu'après les livres, ce sont les humains que les nazis ont maltraités, mis en tas pour les détruire, torturés... brûlés. Il faut savoir retenir les leçons de l'histoire.
Je suis Charliberté : Choqué par les attentats du 7 janvier 2015, et particulièrement par le massacre de la rédaction de Charlie Hebdo, un collégien de 15 ans prend brutalement conscience que les valeurs de la République, ses valeurs sont en danger. Sa réaction est de créer un journal satirique, avec trois camarades de sa classe de 3ème, dont un dessinateur talentueux.
Pourtant, très vite ils doivent faire face à des réactions qui visent à réduire, voire anéantir leur libre expression. Que ce soit de simples appels à « ne pas froisser les susceptibilités », aux accusations les plus délirantes, rien ne les fait dévier de leur volonté de faire de Charliberté, un lieu d’expression ouvert, et où l’on se marre.
Les plus virulents de leurs détracteurs ne supportent pas ces « intellos » qu’ils ne comprennent pas. C’est une bande de quatre garçons en perdition sociale et même humaine. À leur violence verbale, vient s’adjoindre celle des ultra-religieux opportunistes. Tout est mélangé, dénigré, déformé, sans parvenir à empêcher Charliberté de conquérir un lectorat grandissant. Et au fond, tout va bien, puisque c’est ça la démocratie : des débats, des confrontations d’idées et de convictions, des oppositions parfois musclées… dans l’acception des vérités de chacun.
Pour lire un extrait de Je suis Charliberté, cliquez ici!
Le 7 janvier 2015, à Paris, deux garçons fanatisés déciment la rédaction d’un journal satirique et tuent deux policiers. Les jours suivants, un troisième terroriste abat dans le dos une policière, puis se précipite dans une
supérette casher où il exécute de sang-froid quatre personnes, comme ça, juste parce que c’était un magasin
juif. Outre le drame humain que cause fatalement un attentat aussi odieux, et le dégoût qu’inspire l’injustice
visant de manière si sanglante des êtres humains innocents, la France a été frappée en plein coeur. Des gens
pris d’une folie parfaitement assumée ont poignardé ce que notre nation a de plus sacré : les valeurs de tolérance et de liberté de notre République, conquises de haute lutte par des siècles de révoltes, de révolutions, de rébellions et d’ héroïsme combattant. Ils ont touché aux fondements de ce qu’est un monde civilisé, un monde qui accepte non seulement des opinions et des croyances diverses, mais aussi l’ impertinence et ce droit sacré qui deviendra la devise de notre petit hebdomadaire collégien Charliberté : « Toute vérité est bonne à dire ! » Et nous pourrions ajouter, quel qu’en soit le prix, puisque de ce principe dépend le progrès de notre société. Le 7 janvier 2015, j’ai pleuré, pas seulement sur les morts et parce que j’ai partagé un peu de l’ insupportable chagrin des proches des victimes, mais aussi parce
que j’ai été touché par les larmes des anonymes. J’ai pleuré parce que je me suis senti atteint personnellement. Ça a été un vrai étonnement pour moi. Jamais, je l’avoue, devant les images d’un attentat je n’ai été à ce point
affecté. Que m’arrivait-il ? Et puis, il y a eu la mobilisation générale de la nation le 11 janvier. Alors là, j’ai été saisi d’ émotions et, pour la première fois de ma vie, figurez-vous que j’ai éprouvé une vraie fierté d’ être Français. C’ était trop beau, moi qui pestais tout le temps contre les uns, les autres, le monde, le jemenfoutisme, le déclinisme, le pessimisme… je me retrouvais tout à coup avec une envie d’avenir.
Après un temps dont je saurais estimer la durée, la mer se retira, lentement,tel un anima sournois qui rentre à reculons dans son terrier.
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Jusqu'au début du cauchemar, en 1953, je dois admettre que je n'avais pas été un enfant martyr, seulement un garçon contraint à la solitude, privé d'affection, élevé à la dure... Pour résumer : nourri-logé-puni.
- Ne soit pas si impatient de devenir un homme, (...). Car dès lors que tu en seras un, finis égards et indulgences, et crois-moi, les punitions de la vie seront autrement plus sévères et douloureuses.
- Qu'est-ce-que ça m'a fait la première fois que je l'ai tapé? Rien. Mais lui, ça l'a secoué, je peux vous le dire. Il en a pleuré comme un mioche. D'ailleurs, je ne m'y attendais pas.
Convaincu de son impuissance et de l’impossibilité de trouver une solution, il éprouva pour la première fois un tel malaise qu’il lui sembla que son plexus était comme broyé par une main de fer... jusqu’à la nausée. C’était cela qu’on appelait l’angoisse.
Tout être humain est propriétaire de son destin.