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Critiques de Baptiste Beaulieu (1432)
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Où vont les larmes quand elles sèchent

Mon conjoint - compagnon - la personne avec qui j’ai un chat - bref la personne avec qui je partage ma vie (et mon chat donc 😐) est un peu trop souvent à l’hôpital.

Et au milieu de ce tourbillon de rendez-vous,

Examens,

Résultats,

Re-examen car-en-fait-il-fallait-pas-le-faire-à-jeun,

Ce message :

« Entout cas elle est super gentille ». (La médecin).



C’est peut-être un détail pour vous,

Mais pour nous, ça veut dire beaucoup.



Je ne vais pas vous faire le laïus du manque cruel de moyens, Baptiste Beaulieu le fait bien mieux que moi, mais il y a peu de temps et de place pour les sentiments et l’empathie dans le milieu hospitalier.

Et pourtant, mêmes pour les personnes qui connaissent l’hôpital comme leur poche alors qu’elles n’y travaillent pas,

Une personne qui demande si ça va,

Un visage souriant,

Ça ne change pas les résultats,

Mais ça rend la journée (bien) plus facile.



Baptiste Beaulieu a quitté le milieu hospitalier en partie à cause de ce manque de moyens et s’est installé en tant que médecin généraliste.

Le médecin parmi les médecins sans doute le plus contact avec la vie « quotidienne » des patients.

Et il en voit des choses.

Et d’anecdotes en anecdotes, qui finalement disent peu sur la médecine,

Mais beaucoup sur la vie,

Nous raconte ce que c’est d’être médecin et tout ce que cela soulève.

Comme le fait de ne plus réussir à pleurer après la mort de trop.



Baptiste, je ne sais pas où vont vos larmes quand elles sèchent.

Je sais qu’en revanche les miennes,

Dont deux ou trois m’ont échappées en écrivant cette chronique consacrée à votre livre,

Sont là,

Sur l’écran de mon téléphone,

Et qu’en séchant,

Elles laisseront un petit cercle salé.

Que mon demi-chat viendra lécher (sans doute était-il une chèvre dans une autre vie 🐐).



Alors voilà,

Mes larmes finissent sur la langue de mon demi-chat.

Et les vôtres alors ?



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Où vont les larmes quand elles sèchent

J'avais été envoutée par "Toutes les histoires d'amour du monde" et mon été a été bercé par les chroniques du médecin sur France Inter. Le revoici sur les tables de la rentrée alors je n'ai pu m'empêcher de mettre le nez dans son livre.



Beaulieu, c'est le médecin qu'on aimerait tous.tes avoir. De l'empathie à foison, des mots qui réconfortent, qui apaisent, qui comprennent. Ce n'est pas le premier livre qu'il nous présente nous racontant les urgences, le quotidien des médecins, l'état mental et médical des patients, nous étayant les privilèges mais aussi les couacs du système de santé français.

Je ne sais pas si celui-ci est différent car je n'ai pas lu les autres mais c'est avec un constat mitigé que j'ai refermé ce livre.



Ce qui est rafraichissant chez Beaulieu, c'est qu'il écrit comme il parle ou du moins, comme il pense. Il n'a pas de filtres, il n'a pas honte de rabaisser ses collègues, de dire que certains de ces patients sont des connards, qu'il n'a plus foi en l'humanité, parfois même plus en son métier. Il n'a pas honte de dire que oui, c'est un homme, et que ce qui le chagrine présentement, c'est qu'il n'arrive plus à pleurer. D'autres hommes s'en moquerait. Pleurer, c'est un truc de femme.

Pas chez Beaulieu. Pour tout le monde, pleurer devrait être aussi normal que respirer. Pleurer a une fonction. Evacuer !

Et si notre médecin n'est plus capable d'évacuer, comment peut-il convenablement soigner ?



C'est avec ce problème pour fil rouge que l'auteur va nous raconter sa vie après les urgences, après la perte d'un enfant (mort car sa mère l'a trop aimé), en tant que médecin de famille. Son quotidien, la salle d'attente qui ne désemplit pas, ces personnes âgées si seules qu'elle lui rendent visite quotidiennement (parce qu'après tout, la consultation est remboursée), ces femmes qui taisent leur mal-être, la responsabilité des hommes, l'importance du consentement (surtout) lors d'une consultation... nous avons tous les cas de figure et surtout, nous comprenons la difficulté du métier.



Parfois soigner, c'est seulement savoir écouter, c'est seulement tenir la main, c'est seulement accompagner sans parler.

C'est comprendre qu'il y a des maux qu'on ne pourra jamais guérir.

C'est se jurer de soigner tout le monde quelque soit son milieu, son comportement, ses valeurs.

C'est un texte rempli d'humanité que Beaulieu nous adresse. C'est tendre, cru parfois, mais rempli de petites vérités qui nous font sourire ou méditer. Certaines histoires sont cocasses, drôles, d'autres brisent le cœur.

Au final, c'est nous que Beaulieu veut faire pleurer, et ça, c'était bien trop prévisible.



Un livre qui se lirait presque d'une traite pour un moment suspendu. Un texte qui nous fait nous rendre compte de la chance que nous avons d'avoir accès aux soins, un texte qui nous relie au monde, au vrai, car s'il y a bien un endroit où nous sommes tous égaux, c'est dans la maladie.
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Où vont les larmes quand elles sèchent

Jean a trente-six ans, il est médecin généraliste, et depuis une nuit irréparable, un drame humain pour seulement six minutes, il ne parvient plus à verser la moindre larme, des larmes coincées dans sa gorge, et pourtant il en voit et en entend des histoires qui pourraient en faire couler plus d'une !



"Où vont les larmes quand elles sèchent" est un roman plein d'humanité, Baptiste Beaulieu fait de Jean un héros du quotidien, un héros empathique mais tellement drôle, un héros qui montre ses joies, son impuissance, ses questionnements sur le métier de médecin, sur la vie en général, sur ses différents patients rencontrés : hommes violents, femmes battues, personnes seules, démunies, et tous les oubliés.



Un roman qui rappelle que la médecine a une place plus qu'importante dans nos vies, et qui de mieux pour en parler que Baptiste Beaulieu, médecin le jour, écrivain la nuit. Il y aurait tant à dire sur ce roman car chaque chapitre exprime une conviction, des doutes, de l'espoir, l'avenir, la tragédie humaine..



Et que dire de ce titre "Où vont les larmes quand elle sèchent" que je trouve sublime, tout comme la plume de l'auteur, une plume de l'âme, une plume authentique, qui rend Jean et ses patients tellement vivants, vrais, lumineux. On se doute un peu que Jean est un peu le reflet de Baptiste.



Entre rires, sourires, larmes et espoirs, Baptiste Beaulieu livre un roman humain, à la fois léger et grave, sous forme de concentré d'émotion et de combat. C'est fort et engagé, c'est à lire absolument !
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Alors vous ne serez plus jamais triste

« L'histoire que vous allez lire raconte les sept derniers jours d'une vie. Cette histoire est un conte à rebours. » (p. 8) Non, il n'y a pas d'erreur dans la citation...



Reprenons : depuis la mort de son épouse, le Docteur a perdu le goût de vivre. C'est décidé, le soir-même, il se tue ! Mais son plan est contrecarré par Sarah, dans le taxi de laquelle il a eu le malheur (ou le bonheur ?) de monter. La vielle femme un peu frappadingue lui demande sept jours. Sept jours avant de mourir. Sept jours pour tenter de le convaincre que la vie n'est peut-être pas finie. « Ne vous êtes-vous jamais demandé, quand on dit que la chance vous sourit, à quoi pouvait ressembler ce sourire ? » (p. 32) Ainsi, pendant une semaine, le Docteur se soumet aux excentricités d'une dame qui semble pétrie de magie et qui suit une logique qu'elle est la seule à comprendre. « Ne craignez pas la tristesse, mon petit, elle est la trace éclatante que quelque chose de beau a existé ! » (p. 117)



Avec ce roman doux comme une écharpe de plumes, Baptiste Beaulieu caresse là où ça fait mal, au creux du cœur, là où palpitent les chagrins et les regrets. Avec des mots simples, il donne à ses personnages le pouvoir de s'aider à vivre et, par contamination, il donne à ses lecteurs le goût de voir la tasse de chocolat chaud à moitié pleine.



D'aucuns m'objecteront que ce roman n'est pas de la grande littérature, qu'il est de ceux qu'on trouve en tête de gondole, qu'on oublie aussi vite qu'on les a lus. Et alors, la tête de gondole est-elle un déshonneur ? Les œuvres de Baptiste Beaulieu sont de la grande littérature parce qu'elles font du bien à l'âme. Du même auteur, je vous conseille la bouleversante Ballade de l'enfant gris. Parce que quoi qu'en disent les plus cyniques, nous avons tous grandement besoin de douceur et de tendresse pour affronter le quotidien.
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Toutes les histoires d'amour du monde

#ToutesLesHistoiresDamourDuMonde

#NetGalleyFrance



Jean n'a plus de nouvelles de son père Denis depuis déjà 6 mois. Leur querelle s'est déclenchée lorsque Moïse le père de Denis et grand-père de Jean est décédé et que Jean a voulu assister aux obsèques accompagné de son compagnon, Denis n'a pas accepté l'homosexualité de son fils et refuse depuis de lui parler.

Jean est médecin et un beau jour son père arrive dans son cabinet, pas pour une consultation, mais pour lui dire qu'il a trouvé une sorte de journal intime écrit par Moïse sur 3 petits carnets, l'histoire de Moïse va enfin leur être révélé. En effet, il a écrit une lettre par an, toujours le 3 avril, à une certaine Anne-Lise et ce depuis de très nombreuses années, malheureusement Denis va faire un malaise juste après avoir fait promettre à son fils de retrouver cette fameuse Anne-Lise. Jean va donc se lancer dans de nombreuses recherches et va s'apercevoir qu'au fur et à mesure que ses recherches avancent son père va mieux.

Ce livre est écrit en alternance passant du temps présent aux fameuses lettres (une par an) qui vont nous apprendre toute la vie de Moïse, de son enfance jusqu'à la naissance de Denis.

je suis assez mitigé par cette lecture, j'aime le passage du présent au passé, j'aime lire des histoires racontant des pans de notre histoire, mais j'ai trouvé que l'auteur s'égarait quelques fois un peu trop et que du coup cela compliqué l'histoire et au final pour pas grand chose.

J'aime l'écriture de Baptiste Beaulieu, j'ai aimé les personnages, j'ai aimé connaître certains détails de cette horrible deuxième guerre mondiale, mais je n'ai pas été transporté par cette lecture comme je l'aurais espérer.
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Toutes les histoires d'amour du monde

BOULEVERSANT - POIGNANT - MÉMORABLE

J'en ai encore les yeux bouffis ce matin...

Une histoire de père en fils riche en émotions.

Bon, c'est certain, je ne suis pas une référence, j'ai la larme facile... mais là, il m'a fallu un grand renfort de mouchoirs!
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La ballade de l'enfant gris

Cher Baptiste,

Alors voilà,

Je viens de refermer la dernière page de La Ballade de l'Enfant Gris, et j'ai besoin de te dire ce que j'en ai pensé. Parce que j'ai été emporté par cette histoire, parce que j'ai trouvé ce livre magnifique, bouleversant et si humain. Ton écriture, la structure de ton roman, l'histoire en elle même, tu as tout réussi. Les thèmes abordés le sont avec bienveillance, générosité mais sans complaisance. Ce voyage que réalise un peut-être futur médecin, sur les pas de cette jeune mère de famille confrontée à la maladie de son fils est intelligemment et délicatement mis en scène. On suit cette enquête qui doit nous aider à comprendre les réactions et agissements de la mère, cette quête pour accepter l'inéluctable alors que l'on n'était pas prêt pour l'affronter. C'est une recherche de vérité, mais là encore que signifie le vrai, le faux, est ce que le mensonge n'est pas préférable à la vérité s'il permet l'espoir, s'il aide à vivre, à survivre. Et surtout, plusieurs vérités peuvent elles cohabiter ? Pendant tout ce parcours, tu nous permets de nous interroger sur le rapport à la mort, à la vie, à la religion, sur nos défauts, nos perceptions et jugements parfois hâtifs, notre rapport aux autres. Ton livre est un chemin incroyablement poétique et tellement émouvant, et à aujourd'hui c'est celui de toi que je préfère...En attendant le prochain. . .. ..
Lien : https://www.instagram.com/p/..
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La ballade de l'enfant gris

Le thème me rebute profondément. La maladie et ses examens récurrents, l’hôpital, les urgences qui cessent de l’être dès que vous y avez pénétré, les médecins qui fuient jusqu’à ce que vous ayez compris tout seul; les soins palliatifs, les regrets et les remords de n’avoir pas dit ce qu’il fallait dire, de n’avoir pas fait ce qu’il fallait faire quand il était encore temps, je connais. Mais, cette année, pour tromper l’ennui et éloigner les regrets, je suis juré du Prix des lecteurs du Livre de Poche. Je n’ai pas le choix, d’autres ont décidé pour moi que je devais lire un livre que je ne voulais pas lire.

C’est un beau livre, bien construit autour d’un secret que le jeune interne très (trop ?) sensible va tenter de percer. Pourquoi une mère, à priori aimante, ne trouve-t-elle pas le temps d’être présente auprès de son enfant qui va mourir ?

Ce jeune interne qui s’attache et souffre avec son petit patient et ne se remet pas de sa disparition, c’est le médecin rêvé, le pendant de Maximilien Kolbe* ou de Mère Térésa chez les religieux. Un sommet de bienveillance, d’altruisme et de générosité. Il ne sera pas toujours comme ça, il ne pourra pas, c’est impossible avec ce métier, mais c’est bien qu’il l’ait été. Grâce à lui, on peut imaginer que tous ces vieux médecins, congelés derrière leur feuille d’analyse et leur blouse blanche, bardés de leur docte impuissance, l’ont été un temps. Quant à la mère, condamnable pour son absence après de son fils, serait-il possible qu’elle puisse arguer de circonstances atténuantes ?

Cette fable pleine de sensibilité et de compassion nous dit que souvent les apparences sont trompeuses, que la vie et la mort sont injustes mais qu’il nous faut l’accepter en y opposant l’amour. Cet amour doit être énoncé, pratiqué et prouvé avant qu’il ne soit trop tard, avant qu’il ne se transforme en regrets. Il pose aussi deux questions :

Faut-il mentir à un enfant quand on sait que la vérité est terriblement noire et désespérante ?

Pourquoi demande-t-on toujours plus aux mères qu’aux pères ? Peut-être que la Mater Dolorosa s’est imposée à nos esprits, Joseph ayant, bien malgré lui, échappé à l’insupportable spectacle de voir son enfant crucifié sous ses yeux.

C’est un bon livre qui ne m’a pas guéri mais qui méritait bien mon attention : tragique, humain, sensible et parfois drôle et gai. La vie, quoi !



*Rajmund Kolbe, plus connu sous son nom de consécration Maximilien Marie Kolbe, né le 7 janvier 1894 à Zduńska Wola en Pologne et mort par injection de phénol au camp de concentration d'Auschwitz le 14 août 1941, est un frère franciscain polonais, qui s'est offert de mourir à la place d'un père de famille, Franciszek Gajowniczek. Canonisé le 10 octobre 1982 par Jean-Paul II, il est vénéré dans l'Église catholique sous le nom de « saint Maximilien Kolbe » et liturgiquement commémoré le 14 août.

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Alors vous ne serez plus jamais triste

Il y avait une file d'attente à Brive pour cet auteur dont je ne connaissais pas l'existence.

J'ai lu un de ses livres et n'ai pas aimé; celui-ci était offert alors pourquoi pas une seconde chance...

Il fera désormais partie des auteurs sympathiques mais que je ne lirai plus: je veux seulement avoir une idée de ce qui attire tant de lecteurs.

Ici, c'est un compte à rebours: un jeune médecin veuf a décidé de se suicider mais une vieille dame facétieuse lui demande de repousser le geste à 7 jours. Chaque jour, elle lui fera découvrir un cercueil, un cimetière mais aussi restaurants et spectacles. Certains disent que l'intrigue est cousue de fil blanc mais moi je n'avais rien deviné.

Un moment pas désagréable.
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Alors vous ne serez plus jamais triste

Ce titre m'a appelé. Il faut croire que moi non plus, je ne voulais plus jamais être triste. Finalement, je suis complètement, mais alors complètement passée à côté de ce roman... J'en suis tellement navrée.



Une des raisons principales : je n'ai pas aimé les personnages, je ne me suis pas du tout attachée à eux. C'est dommage. Et c'est surtout totalement subjectif. J'avais malgré tout envie d'aller au bout du livre pour savoir comment tout allait se terminer, même si on peut aisément le deviner. J'ai donc fini la lecture de ce bouquin en diagonale.



Pour conclure de façon brève... Je ne sais malheureusement pas quoi dire d'autre si ce n'est que je n'ai pas du tout accroché. Je retenterai ma chance avec un autre roman de l'auteur Baptiste Beaulieu. Celui-ci n'était pas fait pour moi (je crois que ça y est, j'arrive à saturation des feel-good) mais il le sera peut-être pour vous! Mieux vaut se faire son propre avis, comme je le dis toujours. :-)
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Celle qu'il attendait

Pour Baptiste Beaulieu il n'existe pas de plus grand moteur dans la vie que l'amour avec un grand A et il s'y entend pour en parler, sa plume est délicate et ses mots sont choisis a bon escient. Cet ouvrage la n'est pas celui que j'ai préféré mais il reste agréable à lire tout de même. L'histoire de deux écorchés de la vie, qui se rencontrent, se cherchent et finissent par se trouver malgré leurs failles. Bon moment de lecture.
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Les gens sont beaux

Premier album jeunesse de Baptiste Beaulieu, ce médecin généraliste, humaniste qu'on voudrait tous avoir dans sa ville.

Une belle réalisation qui s'adresse aux enfants mais pas que....

Elle me parle à moi cette histoire.

Parce qu'elle met mon histoire en lumière.

Parce qu'elle me dit de regarder mon histoire dans le miroir

Parce qu'elle me dit d'écouter ma chair.

Parce qu'elle me dit de m'aimer.

"Les gens sont beaux" j'en étais convaincu. J'avais bien compris ce message proposé par l'auteur dans cet album, d'où mon envie de le lire. Moi qui suit souvent à essayer de lire les autres pour comprendre et laisser le jugement loin de mon esprit, j'en oublie de me raconter la mienne...

Un album pour tous, pour retrouver un beau sens à la vie, admirer le chemin tracé dans notre corps qui fait ce que nous sommes. Unique. Parfait pour qui nous sommes. Et s'accepter pour se libérer des images poisons.

Mais je digresse... Parlons des illustrations de Qin Leng. Un style qui me fait penser à Sempé (Le petit Nicolas), crayonné, traits à la main, qui appuie le côté douceur de l'enfance et rend vivant les personnages par l'expressivité des visages et les poses des personnages. Les illustrations s'adressent donc aussi bien aux adultes qu'aux enfants.

Une belle réussite ! Bravo M. Beaulieu !

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Celle qu'il attendait

Joséphin et Eugénie sont deux êtres humains dans un monde qui ne leur convient pas; pourtant, un jour, ils se rencontrent et se reconnaissent. Ce livre signé Baptiste Beaulieu est avant tout une histoire d'amour entre deux êtres très particuliers, qui portent sur leurs épaules, la croix de leurs difficultés : Eugénie : son poids et Joséphin : sa violence passée.

C'est un livre comme on n'en lit pas deux ... très poétique, très second degrés, très étrange parfois, un peu comme dans une autre dimension.

C'est surtout la poésie et la manière dont il est écrit qui le caractérise. Je n'ai pas particulièrement accroché; ce livre est très différent de ce que j'ai lu jusqu'à présent. Je laisse donc au lecteur le choix de s'en faire une idée.
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Toutes les histoires d'amour du monde

Si on restait sur sa première impression, en découvrant le titre du livre par exemple, on pourrait facilement se dire : "Tiens un livre feel-good, une belle histoire d'amour ! Pourquoi pas? ". Mais voilà, ce serait peut-être un peu trop restrictif (sans vouloir dévaluer le genre).

"Toutes les histoires d'amour du monde" est un avant tout un livre sur la famille et sur le secret. A la mort de Moïse, son fils Denis découvre des lettres que son père adressait à une certaine Anne-Lise Schmidt. Qui est-elle? Il ne le sait pas et son cœur ne le supporte pas. Il s'effondre. C'est alors à Baptiste que revient la mission de découvrir la vérité pour offrir à son père un morceau de l'histoire manquante mais aussi pour renouer le lien entre eux.

Avec son talent de conteur, sa façon de voir la vie en couleurs, Baptiste Beaulieu nous livre ici un récit où l'intime se mêle à la romance. Le lecteur se laisse happer dans cette quête du souvenir où l'on découvre Moïse dans les différents grands moments de sa vie. Plus que la recherche d'une certaine vérité, Baptise Beaulieu nous dessine le portrait d'un homme qui n'a jamais cessé d'aimer mais qui l'a peut-être à plusieurs reprises mal exprimé. Trop de pudeur, trop de douleurs, quelques regrets. La liste peut parfois être longue dans la vie d'un homme.

Quoi qu'il en soit, on avance dans cette lecture en ayant peu à peu l'impression d 'appartenir à cette famille. Et tout comme Baptiste et son père, on espère une "happy end".

"Toutes les histoires d'amour du monde" est un livre bouleversant qui rappelle à chacun d'entre nous que ce qui fait nos vies n'est pas tant ce que nous faisons mais les traces que nous laissons.
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La ballade de l'enfant gris

Baptiste Beaulieu est un conteur. Il n'a pas son pareil pour nous embarquer dans sa spirale de bienveillance, d'humour et de tristesse aussi.

Ce qui transparaît chez cet auteur, c'est sa profonde humanité, son amour de la vie et celui des autres aussi.

Si vous ouvrez ce livre -ce que je vous recommande vivement-vous allez voyager. Vous visiterez Rome, Jérusalem mais le voyage le plus important que vous ferez sera celui au cœur de l'humain. Vous y découvrirez bien sûr des nuances car rien n'est jamais tout blanc ou tout noir (et ceci est valable aussi pour la géographie). Alors, vous allez rire c'est sûr, vous allez vous demander parfois où l'auteur veut vous emmener. Dans sa dédicace, il m'avait prévenu : je ne devinerais jamais la fin et il avait bien raison le timide Baptiste. Et c'est une bonne chose, car j'adore ça moi ne pas deviner la fin d'un livre. J'aime qu'on me surprenne, qu'on me fasse osciller dans l'émotion car je ne crois pas non plus à un monde sans nuances. Il y a ce que l'on voit, ce que l'on croit et ce qui est. Et ce qui est, c'est parfois bien plus beau, bien plus grave que ce que l'on croit...

Ce livre est une petite pépite. Ne vous privez pas d'un tel instant de douceur et prévoyez quand même quelques mouchoirs !
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Alors vous ne serez plus jamais triste

Depuis la mort de sa femme Anastasia, un jeune médecin n'a plus le goût de vivre et il a décidé d'en finir. Il rencontre une vielle dame excentrique chauffeur de taxi, Lady Sarah Madeline Titiana Elizabeth Van Kokelicöte, qui lui fait promettre de lui laisser quelques jours pour le faire changer d'avis sur sa décision. Sarah lui fait faire des choses étranges, tirer sur des citrouilles, se raser intégralement, essayer son cercueil, donner ses affaires aux plus miséreux entre autres pour lui faire comprendre la vanité de notre existence sur terre. Mais le Docteur ne change pas d'avis malgré les efforts de la vieille dame fantaisiste. Alors que c'est son dernier jour de vie, il reçoit un appel de la fille de Sarah, la vieille dame est décédée et lui a laissé une longue lettre et quelques photos. Il découvre le secret de Sarah et décide de changer de vie, de tout laisser derrière lui et de partir à l'étranger soigner des enfants.

Tout d'abord un grand merci à l'amie qui a bien voulu m'échanger ce livre contre un autre sur Babelio. Ce livre qui est le récit de la rencontre improbable entre une vieille dame excentrique et un jeune médecin déprimé, m'avait paru très sympathique et figurait dans ma liste d'envies mais voilà je n'ai pas adhéré au propos de l'auteur. Je me suis ennuyée au cours de cette lecture, j'ai même eu du mal à finir ce roman qui est pourtant plein de fantaisie. Peut être trop pour me convaincre ? Personnellement j'ai trouvé l'histoire vraiment trop remplie d'extravagances et j'avoue avoir été déçue. La fin émouvante est peut être le seul moment que j'ai un peu plus apprécié...
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Les gens sont beaux

Je découvre Baptiste Beaulieu dans cet album jeunesse qui porte un message bienveillant important à travers les paroles d'un grand-père qui raconte les histoires de chaque personne qu'il croise dans la rue à sa petite fille.



C'est tendre, émouvant, ça sonne juste. Chaque personne porte une histoire et on l'oublie souvent. le jugement physique étant plus facile que de s'intéresser vraiment aux gens qu'ont a en face de nous.

L'ensemble est porté par des illustrations foisonnantes et colorées signées Qin Leng.



Une belle leçon de vie.
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Celle qu'il attendait

Pour pleinement apprécier ce roman de Baptiste Beaulieu, il faut décoller un peu ses pieds du bitume parisien, laisser flotter quelques nuages...voire parler aux fleurs et à la pluie.

Josephin et Eugénie se sont rencontrés sur un quai de gare : il vient d'un pays en guerre et conduit des taxis, elle est en surpoids et ne se regarde jamais dans un miroir.

Leur amour se dévoile lentement, tous les deux prennent leur temps.

Autour d'un tour de potier, leurs doigts se touchent, leurs coeurs aussi et il faudra du temps pour que leurs corps se mêlent.

C'est touchant, plein de poésie et d'amour, avec un zeste de rêve et beaucoup de magie, même si une partie de leur histoire rejoint les actualités dans ce qu'elles ont de terrifiant.



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Alors voilà : Les 1001 vies des Urgences

Il est difficile de rendre l'hôpital vivant, agréable. Baptiste Beaulieu, non seulement sauve des vies, mais nous sauve aussi de l'ennui, de la morosité et de la tristesse.

Grand malade, je prends un plaisir sans nom à me laisser fondre dans cette ambiance surmenée, sans début ni fin, qui succède les journées des Urgences.



Ce milieu hospitalier, décrit ici avec finesse et humour, est vivant. Les histoires défilent, sans se ressembler, apportant chacune sa part d'humanité, sa part d'espoir.

Parfois, il est facile de rire, et de lever les yeux face à la bêtise que les personnages transportent. Des fois, les larmes nous échappent. Tout comme le héros, la lecture transporte de la joie à la peine.

Et le livre se referme avec la satisfaction d'avoir, d'une certaine manière, approcher la Vie et la Mort.



Sérieusement, ce livre devrait être remboursé par la Sécurité Sociale !
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Celle qu'il attendait

Une de mes amies, fan de Baptiste Beaulieu, connaissant ma passion pour la lecture a décidé de me prêter "Celle qu'il attendait". J'ai accepté sa proposition n'ayant jamais lu d'ouvrage de cet auteur.



Une erreur ? Honnêtement, j'avoue m' être ennuyée. J'ai lu l'ouvrage jusqu'à la dernière page sans vraiment accrocher, sans doute perturbée par les changements de style, de polices de caractère, de mise en page du texte... Pourtant l'histoire en soi est belle. C'est un conte mélancolique. L'amour entre ces deux blessés de la vie est bouleversant. Eugénie et Joséphin sont de beaux personnages attachants.



Conclusion : Trop cartésienne, je manque sans aucun doute de poésie 😢





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