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Critiques de Catherine Cuenca (425)
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Soeurs de guerre

On suit la vie des 2 femmes en Russie qui se sont enrôlées dans la 2e guerres mondiale pour être des guerrières ! elles ont des choses à défendre, elles sont dures et fortes à le fois. Elles vont vivre des horreurs et devoir faire face à beaucoup de cruauté ! Peu d'entre elles reviendront du front !

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Petite fleur d'Hiroshima

Un récit réussi qui m'a permis de découvrir la collection 10 jours pour changer le monde, courts romans centrés sur un événement précis de l'Histoire à J-10. Dans un épilogue bis, l'auteur imagine l'uchronie qui aurait pu se dérouler à la place.

Ici, nous sommes en juillet 1945 et suivons les correspondances entre un soldat japonais et sa petite sœur d'Hiroshima, et celle d'un Nisei avec son petit frère, enfermé dans un camp de rétention en Arizona. Les deux destins ennemis s'entrecroisent... Et au final les deux se résultent être davantage des frères que des ennemis.

Une très bonne ressource pour aborder l'Histoire autrement avec les enfants, dès la 6e selon moi. En général, le récit n'est pas trop pédagogique et on se laisse emporter facilement par les personnages. On apprend des choses sans s'en rendre compte, par le biais de l'émotion, et c'est bien toute la force de cette collection. Le petit lexique à la fin ainsi que la chronologie est plus non négligeable pour aller plus loin. Je plébiscite.

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L'hôpital des sorciers

Je découvre cette auteur alors qu'elle est très connue dans la littérature jeunesse pour ses romans historiques (L'assassin du marais) et je dois dire que cette auteur a un talent fou.

Me voici plongé samedi matin dans ce livre où devrais-je dire dans une histoire mystérieuse avec une enquête se passant dans un établissement religieux du moyen âge.

Au fur et à mesure que nous tournons les pages, des révélations fracassantes ont lieu.

L'auteur réussie a vous retourner totalement le cerveau.

L'auteur aborde ici plusieurs thèmes comme la croyance, les complots avec un petit soupçon de sorcellerie et de Fantastique.

Un livre totalement addictif avec une intrigue qui vous tiens en haleine du début jusqu'à la fin du livre.

Alors merci, à cette auteur pour ce très bon moment de lecture et je peu vous dire que je vais courir m'acheter ses précédents romans.
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Soeurs de guerre

Ziba, jeune tzigane, dont la famille a été décimé par les allemands décide de s'engager dans l'armée russe pour les venger.

Anya, par amour, s'enrôle elle aussi dans l'armée russe.

Tout les oppose mais la guerre va faire d'elles un binôme sur lequel la confiance et la survie vont souder les deux jeunes filles.



Un roman fort où la place des femmes dans l'armée russe est mis en lumière. Leur combat, leur dévouement et leur courage sont mis en avant. La dure réalité du regards des soldats ou de leurs supérieurs hommes montre aussi le peu de considération qu'ils avaient pour elles.

Par contre, les 70 dernières pages sont un peu "trop". Tout au long de notre lecture on comprend l'horreur des exactions des soldats ou des comportements masculins. La surenchère dans la violence (même si elle a existé) n'était pas nécessaire.
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Petite fleur d'Hiroshima

Très bon livre. Un roman enfant qui explique bien la guerre du Japon pendant la seconde guerre mondiale avec les États-Unis sous forme de correspondance 10 jours avant la destruction de la ville d'Hiroshima.
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L'hôpital des sorciers

Catherine Cuenca est une autrice que j’avais découverte avec son excellent roman L'Assassin du Marais, un roman d’enquête historique et féministe. La perspective de découvrir son nouveau roman L’Hôpital des sorciers était donc une évidence !



Gabin est un jeune nobliau qui voit ses plans d’avenir complètement bouleversé quand, pour le sauver de la mort, on est obligé de l’amputer d’un bras. Si le jeune homme parvient à survivre, son handicap va impacter tout ce qu'il espérait : annulé le mariage avec une jeune fille de bonne famille, terminée la carrière de secrétaire particulier de son parrain. Même son frère lui demande de ne pas revenir dans le château familial afin de ne pas être une charge pour sa famille… Heureusement, sa bonne éducation et sa situation attire la sympathie du Grand Maitre de La Maison de l'Aumône, l’hôpital religieux où il a reçu ses soins, qui lui propose d’entrer à son service. Mais une sombre affaire qui semble désigner le maitre des lieux comme usant de sorcellerie ne tarde pas à éclater, allant d'actes anti ecclésiastiques jusqu'à la profanation de tombes… S'il veut sauver sa place, Gabin doit absolument découvrir ce que cache cette histoire.



Petite précision avant de débuter véritablement cette chronique est que, bien que l'on retrouve le terme de "sorcier" dans le titre, il ne s'agit nullement d'un roman fantastique mais bien d'une fiction historique comme l'avait été L'Assassin du Marais. Donc ne vous lancez pas dans cette histoire avec cette attente car vous seriez déçu…



Comme la quatrième de couverture le laisse présager, L'Hôpital des sorciers va nous emmener au cœur d'une enquête au sein d'un établissement religieux au moyen âge. J'avoue que ce pitch n'a pas été sans me rappeler le film (je n'ai pas lu le livre…) Le nom de la rose qui date un peu (beaucoup 😅) mais dont je garde un souvenir très fort en raison de son ambiance oppressante.



Catherine Cuenca nous raconte son histoire au travers de nombreux personnages, de la jeune femme noble, à la servante en passant par notre personnage central, Gabin, et il faut donc un peu de temps pour réussir à rassembler tous ces éléments et rentrer véritablement dans le roman.

Gabin est un jeune homme discret et sans prétention mais qui fait preuve d'un grand sens de l'observation et d'un esprit de déduction affuté. Il est vraiment plaisant d'enquêter à ses côtés même si l'autrice laisse peu d'éléments pour nous faire anticiper certaines révélations : il faudra être patient et attendre que les personnages fassent leurs découvertes, bien que l'on pressente certains points.



L'autrice exploite cette plongée dans le moyen-âge pour évoquer, comme elle l'avait fait dans L'Assassin du Marais, la condition des femmes, bien que le roman soit moins engagé que son prédécesseur. Elle aborde également la question des croyances, les complots qui animaient la vie religieuse et politique de l'époque et enfin le handicap.



Si j'ai eu à cœur de découvrir le fin mot de l'histoire, le rythme assez lent du début m'a fait perdre un peu mon enthousiasme de début de lecture. Pour autant, le roman se lit vite grâce au style de l'autrice et le choix d'avoir des chapitres très courts, processus qui dynamise immédiatement le récit.



Malgré un début un peu lent et la présentation rapide de nombreux personnages, L'Hôpital des Sorciers aura été une bonne lecture. Je ne ressors pas aussi enthousiaste de ma lecture que je l'ai été pour L'Assassin du Marais, sans doute en raison d'une certaine distance que j'ai conservé avec les personnages et un contexte historique qui m'a moins intéressée.
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Soeurs de guerre

Le récit des combats des jeunes filles tireuses d'élite dans l'armé soviétique pendant la deuxième guerre mondiale : à la fois contre le froid, la rudesse de l'hiver et les combats mais contre les hommes de leur propre camp et contre l'appareil à broyer du régime soviétique. Complexité des rapports entre des filles issues de milieux différents mais aussi la solidarité et l'amitié. Un très beau roman qui aborde un pan de l'histoire contemporaine, celle de l'extermination des tziganes mais aussi le sort des femmes, celui des opposants au régime. Ziba, tzigane, est la narratrice principale et est présentée dès le prologue se situant à Moscou après la guerre : on sait donc qu'elle a survécu et nous plongeons avec elle dans ses souvenirs. Un roman magnifique à plusieurs voix même si celle de Ziba domine.
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L'hôpital des sorciers

An 1297.

Suite à une affreuse maladie, Gabin se retrouve en convalescence dans la maison de l'aumône, un hôpital géré par des frères.

Mais d'étranges événements se produisent et tout laisse à croire que le grand maître des lieux s'adonne à la sorcellerie.

Lutte de pouvoir ou vengeance personnelle, Gabin se donne pour mission de résoudre ce mystère avec l'aide de Sybille, la nièce du grand maître, et Ysabeau, un jeune servante aveugle.



Mon avis:



Les aventures de ces trois jeunes gens se lit assez agréablement.

Une histoire sur fond de sorcellerie au moyen âge, qui nous laisse le suspens jusqu'à la fin du livre.

Je déplore seulement le manque d'attachement aux personnages, je n'arrivais pas à m'imaginer Sybille ou Gabin, mais parfaitement bien Ysabeau.

Ce ne sera pas un coup de cœur pour cette fois, mais une lecture divertissante tout de même.
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L'hôpital des sorciers

Ma lecture de L’hôpital des sorciers de Catherine Cuenca a été de surprise en surprise ! Je ne m’attendais pas du tout à cela et j’ai beaucoup aimé. L’intrigue m’a tenue en haleine, plus que je ne l’aurais pensé au départ.



Pour tout vous avouer, en lisant le titre et le résumé, je m’attendais à plonger dans une histoire de vraie magie, du genre fantastique comme j’ai l’habitude d’en lire et dès les premières pages, je me suis rendue compte que ça n’allait pas être le cas. En effet, à l’époque à laquelle se déroule l’histoire, tout peut être soupçon à sorcellerie.



Je ne vais pas dire que j’ai été déçue, plutôt un peu surprise car les romans historiques sans touche de fantastique me sortent de ma zone de confort, mais l’intrigue de l’autrice a piqué ma curiosité et j’ai continué à lire avec beaucoup de plaisir.



Catherine Cuenca nous plonge dans un thriller où l’on pense avoir eu toutes les cartes en mains dès le début, où l’on pense avoir tout compris, pour parvenir à nous retourner complètement le cerveau dans les ultimes chapitres de son intrigue ! Je n’ai absolument rien vu venir et j’ai adoré ça. Un récit brillamment mené avec intelligence !



On suit trois narrateurs différents. Le principal est Gabin qui décide de devenir le secrétaire du Maître de la Maison de l’Aumône, où sont soignés les patients atteint de gangrène, et de mener l’enquête une fois que son mentor est accusé de sorcellerie. On suit aussi Sybille la nièce du Maître qui ne le porte plus dans son coeur après un désaccord familial de grande envergure pour elle, et Ysabeau la jeune fille aveugle qui a toujours vécu là et qui sait bien des choses.



Même si je ne me suis pas attachée plus que cela à ces différents personnages, j’ai pris beaucoup de plaisir à les suivre dans les divers complots et retournements de situations auxquels ils ont dû faire face.



Bref, L’hôpital des sorciers de Catherine Cuenca est un récit bien loin de celui auquel je m’attendais en le commençant mais qui m’a ravie ! Je pensais avoir eu toutes les informations depuis le début, je continuais ma lecture car le style d’écriture de l’autrice est très accrocheur et agréable, et finalement, les révélations finales m’ont retourné le cerveau et remis en question tout ce que j’avais pensé comprendre. J’aime quand une lecture me surprend comme cela, ce fut une réussite !
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L'hôpital des sorciers

J’ai vraiment bien aimé ce roman, que j’ai personnellement trouvé très addictif, mystérieux à souhait, et qui, même s’il m’a manqué un petit quelque chose, a été plus qu’agréable à mes yeux.



L’histoire est en effet très intéressante, pleine de mystères, de révélations fracassantes, et si elle flirte assez souvent avec le fantastique, tout reste toujours très maîtrisé et presque imperceptible par moment. C’est donc un roman idéal pour la période d’Halloween qui arrive à grands pas, mais attention tout de même… car flirter avec le fantastique et la sorcellerie ne veut pas dire que l’histoire reste tout en légèreté, et parfois, mieux vaut avoir l’estomac bien accroché. Certaines scènes, dont une en particulier est assez glauque et même si pour ma part je ne m’en plains pas, mieux vaut quand même être prévenu.
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L'hôpital des sorciers

Un polar historique qui s’inscrit dans l’univers religieux des aumôneries…



Je tiens à remercier les éditions Scrineo pour l’envoi de ce roman. J’ai été fort intrigué par ce livre. Un polar se déroulant dans une époque reculée, avec pour ambiance l’église et le domaine religieux. Je n’ai beau pas être un grand fan de ce type de décor, j’ai voulu sauter le pas pour sortir de ma zone de confort.



Je lis peu de polar, et encore moins de romans historiques, si bien que j’ai vite été surpris par les premières scènes. Les actions s’enchaînent avec vigueur, et je me suis pris au jeu de cette enquête complexe, où les protagonistes fourmillent en tous sens.
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Celle qui voulait conduire le tram

Comme toujours avec cette autrice, un roman court et percutant, solidement documenté, porté par une héroïne forte et attachante, abordant des thèmes importants de façon juste et pertinente.



Vous connaissez mon intérêt pour le mouvement suffragiste et la première guerre mondiale, j’ai été servie avec ce roman pour adolescents qui aborde avec justesse l’un et l’autre.



Catherine Cuenca s’attache à nous dépeindre la condition féminine pendant le premier conflit mondial : appelées à remplacer les hommes, les femmes ont répondu présentes, mettant pour certaines leur vie en péril.



Elles ont découvert ainsi qu’elles pouvaient être fortes et indépendantes, capables de travailler comme les hommes, à des postes d’hommes, ce qui leur était refusé en temps de paix.



Of course, aussitôt la guerre achevée, elles ont été priées de rentrer dans leur foyer, reléguées aux rôles d’épouses et de mères.



D’où la révolte de notre héroïne qui va militer pour le droit des femmes en dépit de l’opposition de son mari et du refus de ses collègues à se battre pour leurs droits car il ne faut pas l’oublier, toutes les femmes n’étaient pas féministes, et se rangaient aux cotés de leurs époux, fustigeant tout autant qu’eux les suffragettes !



L’autrice s’attache aussi à démontrer les ravages de la guerre sur les hommes revenus du front. Certains étaient devenus alcooliques, d’autres traumatisés par ce qu’ils avaient vécu dans les tranchées ou aigris de voir les femmes aux manettes.



L’histoire est dure et triste mais nécessaire, je vous la recommande vivement. Les adolescents, cible visée par l’autrice, se rendront compte du dur combat qu’ont mené les féministes pour le droit de vote et pourront juger de la réalité de la guerre.



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Celle qui voulait conduire le tram

Ce livre n’est pas qu’un livre fait de simples phrases narrant l’histoire d’une jeune wattwoman, c’est un combat transmis par papier. Pendant un siècle entier (1848-1944), seuls les hommes votaient. En 1965, les femmes peuvent enfin travailler, gérer leurs biens et ouvrir un compte en banque sans l’autorisation de leur mari. En 1984, deux époux auront les mêmes droits au sein d’un foyer. En 2000, égal accès des femmes et des hommes aux fonctions électives et mandats électoraux, etc… Les femmes ont continué à se battre pour leurs droits et continuent activement.



Je pense que ce livre devrait aussi faire réagir sur la violence conjugale, un sujet dont on ne parle pas assez et qui est souvent négligé. Agnès, comme beaucoup de femmes, est morte sous les coups de son mari, et le meurtre n’a été élucidé que vingt ans plus tard. Le plus scandaleux c’est de voir que la police a classé le meurtre sans se soucier de la situation d’Agnès.



J’ai aimé ce livre car il défend des principes qui ne sont pas assez défendu, et qu’il expose la vraie face de l’inégalité. Le fait qu’il soit situé pendant la première guerre mondiale et qu’il montre la négligence de la société envers le travail des femmes le rend plus poignant et plus marquant. La fin est brutale mais réaliste, ce qui fait de ce livre un combat et une vérité.

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Soeurs de guerre

L'auteur nous propose de suivre la vie de deux femmes en URSS, en 1942. Ziba, une jeune Tzigane, s'engage dans l'Armée rouge, pour venger ses parents. Anya, fille de cadres du Parti, intègre elle les troupes pour se rebeller contre ses parents.



Elles vont devoir affronter l'ennemi mais aussi subir les entraînements et affronter le mépris des soldats masculins.



Un roman historique passionnant vu à travers le destin, l’engagement de deux femmes exceptionnelles. Une belle découverte avec des passages assez poignants.
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L'Assassin du marais

Encore un excellent livre de la talentueuse Catherine Cuenca.

J'ai beaucoup apprécié cette enquête policière teintée de fantastique.

Comme toujours dans les ouvrages de cette auteure, l'atmosphère et la psychologie des personnages sont très travaillées. On est happé dès les premières pages. J'ai beaucoup aimé la façon de présenter plusieurs fois chaque personnage à travers les yeux des autres protagonistes. L'enquête policière tient en haleine, le suspense est au rendez-vous. J'aurais aimé que le spiritisme ait une place un peu plus importante et la fin ne m'a pas entièrement surprise... mais cela n'en reste pas moins un roman formidable, particulièrement bien écrit !
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Le choix d'Adélie

En 1913, une jeune fille de bonne famille lyonnaise veut devenir médecin. Chose peu courante et que ses parents ont bien du mal à accepter. Adélie fait également la rencontre un jeune homme, Antonin, voulant devenir chirurgien. Elle est obligée de le fréquenter en cachette à cause des convenances. Mais brusquement celui-ci la délaisse, provoquant chez elle un violent chagrin d’amour. En même temps sa cadette annonce qu’elle est enceinte d’un homme de modeste condition et elle est aussitôt reniée par sa famille. Entre-temps, la guerre éclate. Les parents d’Adélie arrangent un mariage pour elle avec un jeune collègue du père afin de « laver l’honneur de la famille ». Adélie est alors sommée de choisir entre se marier ou renoncer à ses études. Elle s’engage alors comme infirmière pour la Croix Rouge et retrouve par hasard Antonin sur le front.

Les romans historiques ne sont pas mon genre de prédilection. Mais le thème de la condition de la femme, la vision des convenances très strictes et étouffantes de l’époque, ainsi que l’émancipation de la jeune fille, m’ont particulièrement intéressée. Le fonds que constitue la Première Guerre mondiale n’étant pas non plus dénué d’intérêt, d’autant plus le centenaire de l’entrée en guerre approchant.



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Le journal d'Eulalie : Un amour de guerre

Un court roman qui permet d'aborder le sujet de la tonte des femmes en France lors de la Seconde guerre mondiale. Je dis bien "aborder" car le roman en lui-même ne permet pas de traiter le sujet en profondeur. Le dossier documentaire, quant à lui, donne des informations intéressantes et synthétiques sur le sujet.

Une fois ce constat posé, l'histoire reste très basique et abordable : une jeune fille d'aujourd'hui découvre le journal intime d'une bonne vivant durant la seconde guerre mondiale. Le procédé est connu et l'auteur ne fait pas dans l'originalité, tout comme pour le récit présent, où là encore le classicisme est de rigueur : ce récit n'est là que pour installer une connivence entre la jeune fille du passé et l'adolescente du présent mais aussi pour permettre au lectorat d'aujourd'hui de s'identifier à une jeune ado dont la situation familiale et les problématiques quotidiennes peuvent leur faire écho (parents séparés, petit frère envahissant, premiers émois amoureux...).

Par contre, les passages construits à partir du carnet d'Eulalie sont les plus intéressants, les plus prenants et les plus touchants de telle sorte que j'ai ressenti une véritable empathie pour le personnage d'Eulalie.



En conclusion, le roman a le mérite d'être court et accessible à un large public d'adolescents qui ne raffolent pas de pavés. De plus, il aborde une thématique peu approfondie dans les programmes scolaires et permet donc d'ouvrir la discussion sur ce sujet. Par contre, à l'issue de cette lecture, je ne peux m'empêcher de ressentir un aspect de "commande institutionnelle" où l'auteur se contente d'aborder le sujet sans chercher à proposer un contenu original. Il faut donc prendre cette lecture pour ce qu'elle est : une introduction à un sujet complexe qui trouvera son approfondissement ailleurs.
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La marraine de guerre

j'aime se livre
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Celle qui voulait conduire le tram

Celle qui voulait conduire le tram est un roman écrit par Catherine Cuenca. Dans les années 1916, Agnès va être embauchée pour remplacer un Wattman (conducteur de tramways) pendant que les hommes sont à la guerre, dont son mari M.Meunier. Il rentrera avant la fin de la guerre à cause d'une blessure à la jambe et reprendra le travail aussitôt sauf qu'il n'acceptera pas que sa femme gagne plus que lui. Elle se fera renvoyer car les hommes rentrent de la guerre et reprennent leur poste. Elle retrouvera son ancien travail à l'usine (le même que son mari), elle trouvera injuste que les hommes gagnent plus que les femmes pour le même travail établi. Elle luttera pour l'égalité homme femme et deviendra une suffragette !



Pour commencer, la structure du livre était très bien construite, on avait l'impression d'y être et de suivre l'histoire de près. Les actions des personnages, les lieux étaient très détaillés par le narrateur, du coup notre imagination se rapprochait le plus de ce que voulait faire passer l'auteur. Beaucoup de métaphores sont employées. Aussi le livre nous laisse réfléchir pour se faire une opinion sur la situation.



Ensuite le passage de la réunion de l'association La Solidarité des femmes, qu'Agnès va rejoindre pour lutter pour le droit de vote des femmes, était bien réalisé, les actions liées aux dialogues sont très bien choisie, cela permet de voir le caractère des suffragettes et de bien percevoir le message que les organisatrices veulent faire passer.



Pour finir dans ce livre on retrouve, tout au long de l'histoire, une population contre travestisme, du féminisme car les femmes gagnent moins que les hommes et n'ont aucun pouvoir d'élection et aussi beaucoup de violences conjugales, par exemple M.Meunier envers Agnès. On peut voir qu'après plus d'une centaine d'années notre société actuelle a très peu évolué. Il nous montre la société d'avant, avec toutes ses violences et ses inégalités.



Pour conclure, c'est un très beau livre qui nous remet en question avec une fin malheureusement tragique. Je vous le recommande fortement !



Enzo



............................................



Le livre "celle qui voulait conduire le tram" a été écrit par Catherine Cuenca. Ce livre parle de comment les femmes ont dû se battre pour avoir le droit d'exercer les même métiers que les hommes. Elles ont passé plusieurs années pendant la guerre à travailler à la place des hommes. J'ai beaucoup aimé ce livre.

Tout d'abord, j'ai adoré le fait qu'on puisse se re,dre compte de comment les femmes vivaient pendant la guerre, au début du livre, mais aussi après comment elles ont vécu le retour des hommes du front. On pouvait s'apercevoir d'à quel point s'était difficile pour elles de quittaient les travaux qui leurs plaisaient.

De plus, on pouvait voir comment les hommes traités les femmes à cette époque. ce qu'elles pouvaient faire mais aussi toutes leurs interdictions et à quel point elles étaient surveillées. Cela fait réfléchir sur la société d'aujourd'hui et on peut se rendre compte qu'il existe, malheureusement, encore des femmes qui vivent des ces conditions.

Enfin, ce livre nous permet de prendre exemple sur ses femmes qui se sont battues pour obtenir des droits, elles voulaient pouvoir voter, s'habillaient comme elles le souhaitaient. Des choses qui aujourd'hui sont, censées être, normal avant de l'étaient pas. Malheureusement sur certaines choses la société d'aujourd'hui est en train de régresser. Les femmes sont sans arrêt confronté à des remarques sur leurs vêtements.

Voici pourquoi j'ai beaucoup aimé ce livre. Il fait réfléchir sur la société d'aujourd'hui et on peut se rendre compte que même si beaucoup ont changé, il reste beaucoup de chemin à parcourir pour que les hommes et les femmes soient, enfin, égaux.



Maïtena
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Le mystère de la tête d'or, tome 1 : Le trésor de..

C'est un roman que j'ai lu il y a maintenant plusieurs années et dont je n'ai qu'un vague souvenir de l'histoire. Cependant, je me rappelle très fortement l'avoir adoré. J'avais lu les 3 tomes en deux ou trois semaines, et la fin m'avait pour tout dire subjuguée ! J'ai été tentée de le relire il y a quelques temps, mais j'ai peur que la magie de sa première lecture ne disparaisse si le livre m'apparait trop enfantin maintenant… Dans tous les cas, c'est un livre qui transmet bien les notions d'amitié, et juste pour ça, je le recommanderais fortement !
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