AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
Critiques de Cécile Duquenne (318)
Classer par:   Titre   Date   Les plus appréciées


La Tour

Ok, on est vraiment chez une fan du Labyrinthe dont on retrouve pas mal d'éléments ici. Le traitement est cependant plus original que l'idée de départ, très classique du genre. Pour découvrir Cecile Duquenne, c'est une bonne entrée en matière malgré une fin un peu décevante. L'histoire est courte, le style est facile à lire, l'histoire prenante, les personnages attachants.
Commenter  J’apprécie          60
Les foulards rouges - Saison 2, tome 6 : Ch..

J’aurais sans aucun doute terminé la saison 2 des Foulards Rouges, de Cécile Duquenne, avant la fin du mois, qu’on se le dise ! Après des semaines d’interruption, je m’y suis remise début décembre et j’ai bien du mal à m’en décrocher. Car c’est la saison de toutes les révélations et nos héros vivent des moments tout à fait cruciaux. Je meurs d’envie de savoir comment tout cela va se terminer ! Même si, je le sais, il y a une saison 3 qu’il va me falloir me procurer très vite. Mais revenons à cet épisode 6.



Children of the Great Empire porte bien son nom. Rappelons que Lara est prisonnière du Parti pour la Paix dans la petite ville de Tennant Creek, où elle a retrouvé une personne issue de son passé qui lui a tiré dessus dans l’indéniable intention de la tuer. On la retrouve affaiblie mais bien vivante. Elle va faire la connaissance d’une évorianne du nom de Tsutsui qui va lui faire un certain nombre de révélations. De son côté, Renaud s’est décidé à affronter son ancien mentor, Matsumoto, et cela n’ira pas sans mal.



C’est donc à nouveau un début d’épisode extrêmement mouvementé que Cécile nous propose ici. Le style est très visuel, j’avais vraiment l’impression d’assister à l’affrontement entre Lara et les médecins du Parti. Elle donne des coups mais elle en prend aussi, et sa magie est encore défaillante, elle n’en sort donc pas indemne. En revanche, j’ai eu plus de mal à visualiser ce qui se passait du côté de Renaud, en particulier un passage où lui et son adversaire se fondent dans la roche, qui m’a laissée dubitative. Mais cela reste un moment d’anthologie et c’était plaisant à lire.



On en apprend plus sur les Créateurs venus d’Evoria, la manière dont ils possèdent les corps terriens, et aussi leurs tentatives désespérées de créer une race hybride viable pour sauver leur espèce. Cela nous permet de mieux appréhender les différences entre le monde de Lara et le nôtre, la manière dont notre Histoire a basculé vers celle de Lara. C’est comme si notre monde devenait son monde rêvé, son utopie. C’est vraiment très bien fait et c’est là qu’on se rend pleinement compte à quel point Cécile Duquenne a de la suite dans les idées !



Le dénouement est un peu plus calme. Enfin, d’une certaine manière ! Nos héros se posent en leaders. Ils insistent sur le fait que la voie des armes n’est pas l’unique voie, ni forcément la meilleure pour lutter contre le Parti, que chacun doit trouver la sienne. Puis ils se retrouvent enfin seuls et là… Bref, encore un épisode palpitant et trop vite lu ! J’enchaîne avec le dernier de la saison. À très vite.
Lien : http://etemporel.blogspot.co..
Commenter  J’apprécie          60
La Tour

Un court roman de science-fiction qui tient en haleine du début à la fin ! Si j'ai trouvé certains raccourcis un peu trop simples, je suis globalement très contente de ma lecture, de la conclusion du récit mais surtout du thème abordé.



Quelques jeunes, entre 15 et 25 ans, se réveillent dans un marécage renfermant des crocodiles affamés. Très vite, ils comprennent qu'ils doivent lutter pour survivre. Jessica, 16 ans, très observatrice, comprend la première qu'ils doivent fuir par les hauteurs. Seuls les plus rapides pourront survivre à ce cauchemar... Mais le cauchemar ne fait que commencer. Étage après étage, c'est toujours un nouveau danger qui rôde, des nouvelles questions qui se posent, et de nouveaux souvenirs qui arrivent. Pourquoi sont-ils enfermés dans ce qu'il semble être une tour ? Comment en sortir ? Qui sont-ils ? Jessica pourrait le découvrir d'étage en étage...



Si on commence l'histoire totalement dans le flou, au même titre que tous les personnages qui se trouvent enfermés dans cette tour, on en apprend constamment davantage. Chaque chapitre est un lot de découvertes et de révélations. Dès le début, le ton est donné : des personnages se réveillent dans une sorte de marécage infesté de crocodiles. La tension est déjà palpable dès les premières pages et chacun lutte déjà pour sa survie. Pour cela, il faut monter ! La seule issue étant au-dessus de leur-tête. À force de devoir monter pour échapper à divers danger, ils comprennent qu'ils sont dans une sorte de tour mais ils ne savent rien d'autres puisqu'ils ont perdu une grosse partie de leur mémoire. Les survivants se rendent compte qu'ils ne se souviennent que de leur prénom, de leur âge et quelques petites choses qui les concernent très personnellement, mais ça ne les avance pas beaucoup à savoir ce qu'ils font là.

Au fur et à mesure de leur ascension dans les étages de la tour, les souvenirs reviennent par bribes et, Jessica, le personnage principal, arrive de plus en plus à comprendre qui sont ces gens qui l'entourent, pourquoi elle ressent certaines choses vis à vis de certains en particulier et surtout, ce qu'elle fait là. Il en est de même pour tous les personnes mais, comme on suit principalement Jessica, l'auteure s'est surtout concentrée sur ce qui la concerne. C'est là où j'ai vu quelques raccourcis alors que j'aurais aimé plus de développement et peut-être moins de facilité dans certains événements mais ça ne m'a pas empêchée de beaucoup aimer ma lecture et surtout la conclusion de tout ça !

Et, finalement, après réflexion, les raccourcis n'en sont pas forcément tous... J'ai été un peu sceptique de voir que, d'un coup, à un certain étage, les personnages se rappelaient de tout. Ou du moins, du pourquoi ils sont là. Sur le coup, j'ai trouvé ça trop facile. Mais ça suit finalement bien la logique des choses. Déjà, il fallait avoir la force d'arriver jusqu'à ce fameux étage, ça n'a pas été le cas de tous. De plus, métaphoriquement parlant, ce gros souvenir qui débloque toute la suite de l'histoire est très bien placé ! Je pense qu'il faut prendre le texte dans son ensemble et voir au-delà de nos premières impressions, si on en a. C'est à la rédaction de cette chronique que j'ai finalement compris plus d'éléments sur l'histoire, quelques jours après ma lecture donc... Bref !



Un autre point qui m'a un peu embêtée, c'est la concentration presque exclusive sur un seul personnage. On finit par savoir pourquoi elle est enfermée dans cette tour et pourquoi elle ressent certaines choses envers certains personnages et ça, c'est une très bonne chose. Mais tous les personnages restants finissent par savoir pourquoi ils sont là et j'aurais bien aimé en savoir davantage sur eux aussi.

Certains personnages sortent bien plus du lot que les autres. Je pense à Jessica, forcément, qui est le personnage principal et que l'on découvre plus en profondeur à mesure qu'elle gravit les étages. Sa personnalité est vraiment intéressante à découvrir et on en demande toujours plus. Mais je pense aussi à James, Jonathan ou même Melvin qui ont un caractère et une personnalité bien à eux, ce qui nous permet de les distinguer plus facilement des autres.



En bref, je ne retiens que du positif de cette lecture (mis à part sur les personnages secondaires pour lesquels j'aurais aimé plus de développement), surtout en ce qui concerne la fin. Si on nage dans le flou au départ, tout s'éclaire d'étage en étage, et tout ce que l'on découvre est vraiment saisissant ! Tout prend sens au fur et à mesure, très clairement et de façon totalement inattendue. Il y a un côté futuriste mêlé à une sorte de métaphore (l'ascension de la tour, les souvenirs revenant par bribes à des moments clés, les causes de ce huis-clos, le but et la façon d'atteindre une potentielle sortie...) qui rend l'ensemble vraiment intéressant et que je ne peux que recommander ! C'est un concentré d'action, de suspense, d'événements inattendus et bien plus encore qui sont réunis dans ce court roman.
Lien : http://uneenviedelivres.blog..
Commenter  J’apprécie          60
La Tour

C’est la sublime couverture de ce roman qui a d’abord attiré mon attention, mais c’est bien la plume acérée de l’auteure et sa capacité à plonger le lecteur dans son récit dès les premières pages qui m’ont tenue en haleine.



J’ai attaqué ce roman sans rien en savoir si ce n’est que le lieu de l’action se déroulerait dans une tour. Maigre indice pour arriver à saisir l’essence de ce récit à la fois haletant, angoissant et perturbant.



Dès le début, on se retrouve face à une situation anxiogène qui soulève beaucoup de questions et qui affole nos sens ainsi que notre imagination. Que fait cette jeune fille dans un marécage peu accueillant ? Et qui sont ces personnes qu’elle va rencontrer en cours de route ? Pourquoi ont-ils tous perdu, en partie, la mémoire ? Ces quelques questions ne sont qu’une infirme partie de toutes celles que vous vous poserez à mesure que Cécile Duquenne déploie les fils de son intrigue devant vos yeux.



Grâce à son sens de la mise en scène, l’autrice nous fait passer par différents stades et émotions : effroi, questionnement, angoisse, méfiance, peur, curiosité, espoir… J’ai ainsi tressailli à maintes reprises devant les dangers qui habitent cette Tour que notre héroïne et ses compagnons d’infortune vont devoir gravir étage après étage. Une progression que l’on souhaite ardemment puisqu’elle les conduit sur le chemin de la liberté, mais qu’on ne peut qu’envisager avec angoisse puisqu’à chaque étage, son ou ses dangers….



Huis clos vertical, cette Tour, à la fois grandiose et étroite, ne manquera pas de provoquer chez les lecteurs un sentiment d’oppression. On suffoque et on finit par avoir l’impression d’étouffer, ce qui nous permet de compatir pleinement avec les personnages et surtout avec Jessica.



Forte et déterminée malgré ses seize ans, elle se positionne vite en meneuse de groupe d’autant que de manière instinctive, elle semble comprendre ce que la Tour attend d’elle ou du moins, des mouvements qu’elle doit faire pour assurer sa survie. Personnage complexe, Jessica vit intensément cette expérience qu’elle rend, pour le lecteur, complètement addictive. Il y a d’ailleurs presque un petit côté malsain à apprécier de la voir lutter pour sortir de la Tour et enfin retrouver la liberté et sa vie.



L’auteure a su me surprendre en orientant son histoire vers une direction à laquelle je ne m’étais pas attendue et qui m’a paru plutôt tordue ou, du moins, assez extrême. On va dire que l’expression la fin justifie les moyens prend ici tout son sens… Bien que pure fiction, ce récit soulève différents thèmes intéressants, mais plutôt durs. Je n’ai d’ailleurs pas pu m’empêcher d’être révoltée par certains passages. Mais je ne vous en dirai pas plus pour vous laisser le plaisir de la découverte.



Ce changement de direction dans la narration pourra perturber certains lecteurs, car il en ressort une espèce de cassure dans le rythme. D’abord menée tambour battant, l’histoire prend ainsi une tournure un peu plus contemplative. La tension que l’on perçoit tout au long de l’intrigue change également de nature puisque de physique et mentale, elle devient purement psychologique. Chacun des personnages se réapproprie, petit à petit, des pans entiers de sa vie, ce qui ne se fera pas forcément sans heurt…



En conclusion, l’auteure propose ici une histoire intense et déstabilisante de survie, de rédemption et de quête de soi, qui ne pourra que susciter chez le lecteur un certain nombre de sentiments et de questionnements. Une fois la dernière page tournée, on ne peut pas s’empêcher d’ailleurs de se demander si finalement, une tour a besoin d’être de béton pour nous enfermer ?
Lien : https://lightandsmell.wordpr..
Commenter  J’apprécie          60
La Tour

Et je ne suis presque pas en retard, c'est pas peu dire





Comment cela je suis en retard ? Mais mettez vous un peu à ma place, on a une auteure prolifique dans le lot qui écrit plus vite que son ombre. Les épisodes des Foulards Rouges, ceux de Purespace. Après, il y a eu aussi les Nécrophiles Anonymes. Et là qu'est ce que je vois : La Tour. Mais bien sûr, comme si j'étais pas sur les nerfs d'être en retard sur les Foulards Rouges. Du coup, qu'est ce que j'ai fait ?



J'ai lu la Tour. J'ai dormi dessus. J'ai presque mangé dessus (le café du matin, ça compte?) J'ai répondu à côté au Prince Charmant qui m'a demandé du coup ce que je lisais et quand il a eu la réponse il m'a dit qu'on se revoyait dans deux heures. Et puis j'ai terminé le livre et j'ai repris un peu du début, juste pour vérifier un truc. Mais oui c'était bien cela. J'ai refait mes références. J'ai relu un bout, juste pour le plaisir. Et puis je me suis dit que j'avais bien assez du retard comme cela, il fallait que je termine les Foulards Rouges (je lis le dernier épisode de la saison 1 ce soir, promis).





La Tour, un nom qui évoquerait de la Fantasy.



Mais oui, on me dit la Tour, je pense Stephen King avec la Tour Sombre, le pistolero, les crabes qui mangent de la chair et un méchant tout chelou qui vous poursuit. La Tour, cela peut faire princesse aussi avec Raiponse (ma fille est en vacances, je compense comme je peux, OK?) Je pense aussi, version un peu horrifique à la maison de Rose Red, cette maison malade qui se construit encore et encore. Je ne pense pas à une gamine de 16 ans amnésique qui se retrouve dans une sorte de marécage et qui doit grimper sur tout au long de la Tour pour sauver sa peau.





Et puis la Tour, c'est quoi? Parce qu'il y a d'autres gens dedans donc à priori, c'est un lieu qu'on pourrait penser qu'il est réel. C'est une épreuve ? Un voyage initiatique ? Une épreuve ? Ou vous pensez comme moi que la chronique va faire plus de deux parties parce que c'est du Cécile Duquenne ?





Une héroïne imparfaite qu'on apprend à soutenir.



Et oui, il en fera trois, c'est comme ça. Mais revenons à Jessica. Sans vous raconter sa vie non plus, on a une véritable page blanche au début, un mystère à part qu'elle est athlétique et qu'elle veut survivre (on va aller super loin comme ça). Mais au fur et à mesure des étages, on va apprendre un peu sur sa vie, ses peurs, ses envies, ses regrets. On va surtout comprendre petit à petit ce qui l'a amené dans cette Tour. Et une fois cette connaissance acquise, on va voir si elle aura la force d'en sortir.



Car la Tour est une épreuve de chaque instant. Tout le monde peut renoncer là dedans. Ce n'est pas tant qu'elle ait des pièges mortels en fait, c'est plus le fait que chaque étape est un inconnu. Et c'est cet inconnu qui peut s'avérer mortel. Pour le reste ? Vous achetez l'ebook, vous le lisez et on en reparle. *grand sourire convainquant*



En bref : Comme toujours avec Cécile, j'ai passé une très bonne soirée. Et mon Prince Charmant, il voulait savoir si un japonais me tenterait ce soir là. Et il était très bon aussi (le miam japonais hein). Qu'est ce qu'on dit ? Merci Cécile :D
Lien : http://labibliodekoko.blogsp..
Commenter  J’apprécie          60
La Tour

Si vous êtes familier des billets d’eTemporel, vous le savez déjà : depuis que j’ai découvert les écrits de Cécile Duquenne avec le tout premier épisode des Foulards rouges édité dans la collection Snark chez Bragelonne, je n’en finis plus de les recommander. En décembre dernier, la demoiselle s’est lancé un défi complètement fou : écrire un court roman en trois jours ! Pari réussi : La Tour est le résultat de cette expérience, une novella autoéditée en numérique, dont on vient tout juste d’apprendre que le format papier paraîtra très bientôt aux éditions Voy’el.



Une fois n’est pas coutume, j’ai envie de commencer par vous parler de la couverture ! Réalisée par Alexandra V. Bach, elle est juste sublime, sombre et mystérieuse à souhaits, et elle a énormément joué dans mon envie de découvrir ce texte. Ça raconte l’histoire de Jessica, une adolescente de 16 ans, qui s’éveille un jour dans un marécage tout ce qu’il y a de plus glauque et dangereux, sans aucun de ses souvenirs. Elle est pourtant dotée de drôles de pressentiments qui l’amènent à penser qu’elle se situe au plus bas niveau d’une tour, et qu’elle doit monter pour sauver sa vie.



S’ensuivent alors nombre de péripéties en compagnie d’un petit groupe de personnes qui se trouvent être dans la même situation qu’elle. Chaque étage de la tour s’avère plus dangereux que le précédent, mais apporte également quelques éléments de réponse dans la mesure où les survivants récupèrent une partie de leurs souvenirs. Ne comptez pas sur moi pour vous révéler le fin mot de l’histoire ! Sachez juste que c’est fort bien fait, le rythme est soutenu et l’intrigue truffée de belles idées. L’ambiance est admirablement retranscrite, la méfiance entre les différents personnages, la peur, étouffante, qui paralyserait presque.



Bien qu’elle ait été rédigée en trois jours, cette novella n’en avait pas moins été méticuleusement préparée en amont, et cela se sent bien. Les personnages sont très aboutis, ils ont un passé souvent trouble qui les a forgés tels qu’ils sont ; l’intrigue, complexe, tient toutes ses promesses, en particulier celle de soulever des questions inattendues sur les thèmes de la culpabilité et de la rédemption, de la vengeance et du pardon. La tension et le suspens sont omniprésents, et l’idée de faire de cette histoire un huis-clos de bas en haut est juste parfaite.



En bref, un texte oppressant à côté duquel il ne faut pas passer, un petit chef d’œuvre à lui tout seul, et une Cécile Duquenne au meilleur de sa forme : talentueuse, tout simplement.
Lien : http://etemporel.blogspot.fr..
Commenter  J’apprécie          60
Les Foulards rouges - Saison 1, tome 7 : Wh..

Mon avis : Et voilà .... dernier opus des "Foulards Rouges", je dois dire que j'ai eu un peu de mal à enchaîner avec les derniers épisodes depuis que la série a tourné façon "Star Wars", j'ai quand même mis six mois pour le sortir de ma EPAL.



Il est temps d'embarquer sur le vaisseau volé au parti pour la paix direction la Terre. Renaud et Lara emmènent les derniers Bagnards mais le voyage sera semé d'embûches et de découvertes étranges.



Des batailles intergalactiques, des vaisseaux, des créatures bizarres, j'ai l'impression de voir débarquer tous les thèmes de la science-fiction que je déteste.



J'aurais aimé encore manger du sable, faire de grandes chevauchées, retourner dans le hubb et faire péter les pistolets. J'ai toujours aimé l'enfer et l'univers de Bagne.



De manière générale, Il m'a encore manqué dans cet épisode l'ambiance Steampunk et Western du début avec l'originalité de Bagne, la planète prison. Will mon personnage préféré a disparu ainsi que Frann. Sniff tout part de travers !



Déçue ! oh que oui ! je me retrouve dans l'espace alors que l'on m'avait vendu de la terre au début, j'ai l'impression d'avoir été trompée sur la marchandise mais c'est un choix de l'auteur.



Une fin qui appelle obligatoirement une suite mais franchement je ne sais pas si je vais continuer cette aventure.


Lien : http://lisalor.loulou.over-b..
Commenter  J’apprécie          60
Les Foulards rouges - Saison 1, tome 6 : Fi..

*Morceau de guitare* (Tamacun- Rodrigo y Gabriela)



Cela faisait un bail que je voulais mettre ce morceau de musique. Mais en apprenant que Cécile a été dernièrement à leur concert, je me suis dit que c'était le moment. (ne serait-ce que pour râler un petit peu de ne pas y être). Et puis, Tamacun correspond parfaitement à cette cavalcade effrénée que sont obligés de suivre nos deux héros. En effet, la situation sur Bagne est telle, et la tournure des évènements aussi, qu'ils n'ont plus aucune alternative que la fuite dans le désert pour trouver un moyen de transport.



Tandis que le Capitan reste prostré dans son hacienda, je pense d'ailleurs qu'il n'arrive pas à digérer les dernières faits, les deux personnes d'action reste Lady Bang et Renaud. Ceux ci forment un duo de choc et commencent petit à petit à s'ouvrir l'un à l'autre. Une certaine relation de confiance, voire de complicité naît sous nos yeux





I am small / And needy/ Warm me up / Breath me (Breath me- Sia)



Toutefois, malgré ces atouts personnels, nos deux protagonistes auront besoin d'un gros coup de pouce. Et là l'auteur m'emmène en esprit dans une autre saga (que nous avons lues, j'ai vérifié) mais que je ne peux vous dévoiler sinon vous reconnaîtriez la surprise de Cécile. Bref, une grosse surprise nous vient avec son petit paquet de révélations.



Ainsi, un tome qui bouge énormément, mais qui se teinte au fur et à mesure d'espoir. L'adrénaline est omniprésente et ce sixième tome nous promet un final éblouissant. Je ne sais pas si j'arriverai à tenir quelques temps pour le lire (je crains clairement d'être en manque). En tous cas, bravo. Cette fin de saison promet :)
Lien : http://labibliodekoko.blogsp..
Commenter  J’apprécie          60
Purespace 2: Episode 2

Des mois après vous avoir partagé mon avis du premier épisode, voici enfin la suite ! Qu’on m’excuse de ce long laps de temps, mais c’est là tout le problème des PAL immenses – on ne sait plus où donner de la tête et la lecture de certaines séries ou feuilletons sont laissées en suspens le temps d’un petit roman ou recueil.



Dans ce second épisode, peu d’action mais beaucoup de choses se mettent en place – à mon avis, on a du lourd qui se prépare pour la suite ! ;) Les vampires ont trouvé refuge chez des loups-garous et il est inutile de préciser que l’entente entre les deux espèces n’est pas des plus chaleureuses. Shereen doit déployer toute sa force de chef de clan pour empêcher des incidents diplomatiques et, de son côté, le garou Aramis calme le jeu, côté garou donc. Mais… l’atmosphère demeure tendue. Je n’en dis pas plus pour vous laisser la surprise.



L’épisode permet de mieux cerner les différents personnages ainsi que de découvrir avec plus de détails l’univers qu’a construit Cécile Duquenne. Si l’action n’est donc pas tout à fait au rendez-vous, on avance cependant de ce côté et, ma foi, ces détails supplémentaires ne font que prouver que l’auteur part sur des bases solides dans son intrigue. L’épisode se termine ensuite sur un bon cliffhanger et, cette fois, je pense bien lire l’épisode 3 rapidement pour ne pas faire durer trop longtemps le suspense ! :) [Lire la critique sur le blog]
Lien : http://lullastories.wordpres..
Commenter  J’apprécie          60
Les Foulards rouges, Saison 1, tome 1 : Lad..

Je le répète assez souvent : je suis faible avec les jolies couvertures. Et là, pour le coup, je trouve qu'elle est particulièrement réussie. J'aime beaucoup le côté steampunk de la tenue de la Foulard Rouge qui est sur la couverture du livre. Enfin du livre, c'est vite dit puisque cette série de Cécile Duquenne n'est disponible qu'en format numérique.



Plongez avec Lara dans l’enfer de Bagne, planète-prison où le danger se cache partout, au cœur de chacun de ses sinistres habitants, et même derrière chaque goutte d’eau, chaque ressource naturelle de cette terre irradiée.



Sur Bagne, Lara traverse les étendues désertiques pour remplir ses contrats et ses missions. Car Lara est une Foulard Rouge, appelée à faire régner la loi à grand renfort de balles. Et sur cette planète-prison où les deux-tiers de la population sont des hommes, anciens violeurs ou psychopathes, c’est une vraie chance pour une jeune femme comme elle de ne pas avoir fini dans un bordel. En plus, elle fait son boulot plutôt bien – on la surnomme même Lady Bang. Mais Lara n’a pas obtenu ce job par hasard – tout comme elle n’a pas atterri dans cet enfer par hasard. Elle doit tout ça à quelqu’un en particulier, quelqu’un à qui elle en veut profondément... et qui, pourtant, a peut-être quelque chose de nouveau à lui offrir, une chose qui n’a pas de prix. Acceptera-t-elle de baisser un peu sa garde pour écouter ce que son envoyé, le mystérieux Renaud, a à lui proposer ?



Alors autant le dire tout de suite, je suis moyennement emballée par ma lecture ...



Commençons par parler du monde que l'auteure nous décrit : Bagne, planète qui se rapporche de très près d'une prison. Ce monde est très bien décrit, à la lecture on s'y croit. Mieux que ça ! On ressent presque la chaleur qui règne sur Bagne et on ressent presque aussi le piquant des grains de sable qui s'immiscent un peu partout. Bref, j'ai trouvé ce côté là très intéressant et très agréable à lire.



Ca se gâte lorsqu'on se penche sur les deux personnages principaux de ce premier tome. Lara, la Foulard Rouge surnommée Lady Bang, est une espèce de mercenaire à la solde du Maître de Bagne (le Capitan je crois mais j'ai un peu zappé son nom je dois avouer). Elle semble très forte, très gros bras, une sorte de Lara Croft à la sauce mercenaire mais en fait, quand elle passe réellement à l'action elle m'a fait l'effet d'être un brin chochotte ...



On fait aussi la connaissance de Renaud, je crois que lui aussi est un Foulard Rouge (mais je ne suis pas certaine d'avoir réellement compris). Mais lui, son job, c'est de trouver de la chair fraiche pour le Capitan. Il se rapproche assez d'un maquereau au final ... et je n'ai pas très bien compris non plus à quoi il sert dans l'histoire.



Alors peut-être que je suis un peu bécasse mais je ne pense pas avoir saisi toutes les subtilités de l'oeuvre de Cécile Duquenne. Autant j'ai beaucoup aimé la planète sur laquelle se déroule l'action, autant j'ai un peu de mal avec les personnages auxquels je ne me suis pas du tout attachée un seul instant. Pour le moment, je ne sais pas encore si je vais tenter le tome suivant ...
Commenter  J’apprécie          60
Les Foulards rouges, Saison 1, tome 1 : Lad..

Ce premier épisode est une très belle découverte sauf que ce format est des plus frustrants. Dans le fond c'est un très bon point, un excellent même, j'aimerai bien reprocher toujours seulement ça à mes lectures ^^, mais en tournant la dernière page, un sentiment de trop peu s'est imposé à moi et j'aurai bien voulu continuer encore pour plusieurs centaines de pages de partager l'histoire de Lara. Mais voilà, l'auteur a réussi le pari de proposer un récit accrocheur et intense en peu de page. Pour ne rien gâcher l'héroïne est des plus intéressantes, femme forte au fort caractère, et Renaud enfonce le clou en étant tout aussi intéressant que Lara. Voilà une belle paire de personnages charismatiques. Vivement la suite.
Lien : http://bloggalleane.blogspot..
Commenter  J’apprécie          60
Les Foulards rouges - Saison 1, tome 3 : Pa..

Me gusta tocar al guitarra, me gusta cantar el son. (El cancion del mariachi - Los Lobos with Antonio Banderas)



Et oui, si vous l'avez deviné, si je ressors la fameuse chanson du Mariachi d'El Desperado, c'est qu'il va y avoir du règlement de compte entre bandes rivales. Et oui mais pas que. En effet, j'ai mis du temps à faire cette chronique tout simplement parce que je me ressors très régulièrement ma bande originale de ce film culte, que forcément, je l'ai écoutée pendant ce troisième opus (ce qui tombait bien, il faut l'avouer). Mon hésitation venait plutôt du fait de vous mettre tout l'album. Parce que même si c'est un tome de Cécile, j'aurai du mal à tenir une dizaine de chansons sur ce tome.



Pas qu'il n'y en a rien à dire, bien entendu, c'est juste que l'action est bien présente. Car oui, nous aurons bien là une bataille rangée entre les Foulards Noirs et les Foulards rouges. Ce qui sonne très Far West dans cet univers, mais cela dit, c'est un peu l'ambiance de la saga depuis le début :p









Voy a navegar / Al puerto del alma (Manifold de Amour de Latin Playboys)



Ne pensez pas que Lara sera en reste dans une bataille rangée. Bien entendu, son cœur brûle toujours et pour rejoindre son amour, elle devra quitter Bagne. Et pour cela, elle devra garder le Capitan en vie. Elle va donc s'associer aux Foulards Rouges dans cette fusillade, ce qui nous permet de voir comment elle gère le travail en groupe.



On se penchera aussi sur Renaud car Cécile va encore nous en mettre une petite couche de mystère (comme si ce personnage là en avait besoin tiens). On sent qu'elle a envie de nous faire mariner avec ce personnage et elle se fait plaisir en nous ajoutant ces piqûres de rappel. Donc à votre grande surprise, vous n'en saurez peut être qu'un tout petit peu plus sur Renaud, mais vous en aurez encore plus d'interrogations. Il vous faudra patienter pour résoudre tous ces mystères.





Je vous abandonne ici, mes chers amis. Car je suis en retard sur la lecture des autres tomes. Et je n'aime pas quand tout le monde sait ce qui se passe sauf moi (et oui je suis une lectrice piétineuse). J'ai surtout hâte de voir comment Lara va se sortir de Bagne et si le Capitan survivra à cette épreuve. Car celui ci reste toujours aussi antipathique pour moi. :)
Lien : http://labibliodekoko.blogsp..
Commenter  J’apprécie          60
Les Foulards rouges - Saison 1, tome 4 : St..

Mon avis : Quatrième tome de la saga des "Foulards rouges", même si j'ai mis longtemps à le sortir de ma PAL, il me tardait vraiment de retrouver l'enfer de Bagne.



Après l'attaque de l'hacienda, Lara et Renaud vont devoir encore affronter les foulards noirs. Tandis que Lara, Scar, Anthony retournent à l'hacienda à bord du hubb avec la cargaison récupérée sur la plateforme de chargement, Renaud reste en arrière pour protéger le transport.



Mais ils vont être victime d'une véritable embuscade. Lara va devoir défendre la marchandise du hubb et Renaud affronter le chef des foulards noirs.



Même si je ne suis pas vraiment transportée par l'histoire, j'adore les personnages de cette saga et plus particulièrement Renaud et ses étranges pouvoirs. Je suis aussi intriguée par l'étrange chef des foulards noirs.



Mais ma préférence va sans conteste aux objet animés : Smith et Weston sont inimitables et puis Will is baaaaaaaaaaaack comme dirait Frankie but i'm so shocking !! non mais c'est une plaisanterie, je pense que l'on va droit au pétage de plomb pour Lara.



Une très bonne lecture, L'auteur sait distiller les informations pour que le lecteur ait qu'une seule envie : connaître la suite.


Lien : http://lisalor.loulou.over-b..
Commenter  J’apprécie          60
Les Foulards rouges, Saison 1, tome 1 : Lad..

Il est une question qui revient régulièrement au sein des communautés littéraires : la couverture d'un ouvrage est-elle pour vous un critère d'achat ? J'ai parfois honte de le dire parce que j'ai bien conscience que le contenant n'est pas forcément critère de qualité, ou au contraire de non qualité, mais oui, c'est le cas chez moi. Je craque très souvent pour une couverture, alors qu'a contrario, mon regard ne fait que glisser sans le moindre intérêt sur d'autres, où l'effort n'a clairement pas été mis là-dessus. Celle de Lady Bang and the Jack a immédiatement attiré mon regard ! Le quatrième de couverture ayant ensuite titillé mon intérêt, la gratuité de ce premier épisode a fini de me convaincre.



L'univers que Cécile Duquenne dépeint dans Les foulards rouges est rude, sans pitié. L'histoire prend place sur Bagne, une planète-prison uniquement peuplée des pires repris de justice et où la vie n'a rien d'une sinécure. Encore plus pour les femmes que pour les hommes, puisque ces dernières se voient reléguées au rôle le plus vieux de l'humanité, celui de prostituées. L'héroïne, Lara, surnommée Lady Bang pour des raisons que l'on devine sans peine, bénéficie d'un statut particulier : elle fait partie des foulards rouges, et elle est donc chargée de faire respecter les lois du Capitan. Ce qu'elle s'applique à faire de manière, disons, expéditive ! C'est une jeune femme solitaire et forte, qui s'évertue à ne montrer aucune faiblesse.



En parallèle, il y a Renaud, foulard rouge lui aussi, haut placé dans la hiérarchie organisée autour du Capitan sur Bagne, c'est un de ses plus proches collaborateurs. Viril, séduisant et mystérieux, on le devine animé d'une volonté et d'une détermination sans faille. A travers lui, on découvre la douloureuse condition des femmes sur Bagne. C'est lui aussi qui va servir de déclencheur à l'histoire, en faisant à Lara une proposition difficile à refuser. Malheureusement, tout cela est bien trop court, et j'ai vraiment hâte de lire la suite. Le style de Cécile Duquenne est très visuel, on a vraiment l'impression d'y être, de ressentir la touffeur du désert, les odeurs du cuir et de la poudre. Elle est habile à susciter l'intérêt, ses personnages sont mystérieux, son histoire addictive, et j'ai adoré ce petit coté steampunk qu'elle a su donner à son univers.



Pour faire court, c'est un mélange très sympathique que Bragelonne nous propose là dans sa collection Snark. Humour, mystère, personnages hauts en couleurs, style très visuel, tout est là pour nous rendre accros, et ça fonctionne à la perfection ! Vivement la suite !
Lien : http://etemporel.blogspot.fr..
Commenter  J’apprécie          60
Les Foulards rouges, Saison 1, tome 1 : Lad..

Lorsque j'ai pris connaissance de la publication de cette saga, la quatrième de couverture m'a immédiatement plu. On allait nous transporter dans un autre monde, complètement nouveau, fou, où la vie paraissait dure. Avant de commencer cette lecture, j'ai lu de nombreux avis sur ce premier épisode, tous assez élogieux. Pour ma part, j'ai apprécié ce premier tome, mais mon avis est plus mitigé.



En ce qui me concerne, je découperais ce récit en deux parties.



Première partie :



On débute la lecture en étant immédiatement embarqué sur cette planète qu'est Bagne. Mais j'ai eu du mal à m'imprégner de l'histoire et du contexte. On est plongé dans un univers totalement inconnu, une nouvelle planète qui rassemble tous les pires criminels que l'on peut croiser. Dans les premières pages, j'ai eu un peu de mal à me repérer et à comprendre ce qu'était la Fédération, Evoria, le Parti pour la Paix...je crois que je me perds encore un peu. En réalité, la quatrième de couverture m'a beaucoup aidé à la compréhension ; sans cette dernière, je pense qu'à la fin de ce premier tome, je serais encore pas mal dans le brouillard.



La suite de la chronique sur www.lemondeditorial.wordpress.com

(lien direct de l'article ci-dessous)


Lien : http://wp.me/p496Xw-bh
Commenter  J’apprécie          60
Les Foulards rouges, Saison 1, tome 1 : Lad..

Bon sang! Un OVNI littéraire, et wow quel ovni!



Ce premier tome est simplement une vraie bombe livresque ni plus ni moins.



Ouvert sous pression blogo, voilà un bouquin que je n'aurais pas approché de moi-même parce que .. les tendances S.F. ce n'est pas du tout, mais alors là pas du tout mon truc. Sauf que là, j'ai sauté à pieds joints dedans et en ressort frustrée parce qu'il me FAUT la suite.



Plume intelligente partant sur un sujet original et donnant vie à une héroïne hors normes, Cécile Duquenne sait utiliser les ficelles pour ratisser un public de lecteurs suffisamment large que pour amener les plus réfractaires à apprécier la littérature du genre. Son roman ne souffre pas de longueur, action constante dans ce décor hostile et sans pour autant en faire trop.



Subtilement dosé, intelligemment monté, et brillamment découpé, je n'ai rien à redire sur cette pièce qui débarque sans crier gare pour nous en mettre plein la vue.



Merci aux éditions Bragelonne (Snark) d'avoir misé sur cet écrit qui sort des sentiers battus, le pari était osé mais pour moi la formule prend. J'espère une chose: ne pas être déçue par la suite, il serait dommage que le récit s’essouffle après une telle mise en place.
Lien : http://desmotssurdespages.ov..
Commenter  J’apprécie          60
Les Nécrophiles Anonymes, tome 1 : Quadruple ..

Comme je le disais il y a quelques semaines, j’en suis venue à m’intéresser à ce titre, d’une part grâce à son illustration (signée Jérémie Fleury) et d’autre part grâce aux très bons échos que j’en ai eus (notamment sur Bibliomania). Curieuse et très pressée de me faire ma propre idée sur l’occasion, je n’ai pas fait dormir ce titre très longtemps dans ma PAL ; sitôt arrivé, sitôt lu. Et quel bon moment de lecture, quelle belle découverte ! Je crois que tout a su me séduire dans ce court texte mais je retiens surtout l’étrange duo formé par les deux héros que tout oppose.



Népomucène, salarié à la morgue, solitaire et sans grande ambition, mène des expériences sur des animaux morts en compagnie de son compère et meilleur ami, Robert Joachim Charles-Henri de Bruyère surnommé plus simplement Bob, vampire centenaire de son état. Le troisième luron du groupe, un dénommé Edgar, est un retraité anciennement maître-apprenti de Népomucène, ayant une fascination pour les animaux empaillés qui décorent son petit chez lui poussiéreux. Les soirées entre amis pourraient ressembler à toutes les autres : rafraichissements (bière ou sang, c’est selon le consommateur) autour des épisodes de Buffy (Népomucène veut en apprendre plus sur les vampires et n’a trouvé que ce moyen détourné pour recevoir les commentaires - acerbes et dépités - de Bob) ; mais voilà que l’empailleur a une nouvelle petite amie flamboyante et déstabilisante (Népomucène n’est pas des plus à l’aise en présence féminine). Le duo de nécrophiles pourrait s’accommoder de cette nouvelle présence féminine, si celle-ci n’était pas de la police et dans les parages pour résoudre une affaire de meurtre n’ayant rien de naturel. En effet, quatre des collègues de Népomucène ont été tués et il semblerait qu’un loup-garou particulièrement dangereux soit derrière tout ça. La chasse est lancée et pour lui venir en aide, Bob fait appel à un ancien camarade…

Vous le voyez, l’intrigue générale tourne autour d’une petite enquête policière mettant en scène des créatures fantastiques dans un monde contemporain. Jusque là, rien de bien nouveau sous le soleil. C’est vrai que cet aspect du texte n’est pas particulièrement original mais à mon sens, ce n’est pas le plus important. Et puis, même si la recherche du coupable ne « paye pas de mine », ça fonctionne très bien et j’ai été la première à me faire avoir sur l’identité de celui-ci !



C’est dans la construction des personnages et dans les relations que ceux-ci entretiennent que réside, à mon goût, le point le plus pertinent de ce premier tome des Nécrophiles Anonymes. Les quelques lignes précédentes, présentant les héros de cette histoire, ont pu vous donner, je pense, une idée de leur côté décalé. Les personnalités créées par Cécile Duquenne sont riches et complexes et c’est à souligner. Nous sommes loin des coquilles vides régulièrement croisées dans la littérature « jeunesse » de ces derniers temps (j’ai qu’à lire autre chose, vous avez raison !)… alors merci !

Je n’ai pas parlé de l’ancien ami de Bob que l’on découvre un peu plus loin dans le texte. Je ne vais pas trop vous en dire, mais sachez seulement qu’il a une jambe de bois et un perroquet vampire (qui, malgré ses dizaines de décennies, n’a jamais appris à dire autre chose que « Pièces de huit ! Pièces de huit ! Pièces de huiiiiiiit ! »…). Encore une preuve que l’auteure aime les personnalités atypiques ! Les femmes sont peu présentes dans cette histoire et n’occupent que des places secondaires, mais elles font fortes impressions à notre héros plutôt maladroit.

Népomucène, parlons-en, tiens ! Antihéros par excellence, il est plutôt en retrait, physiquement pas trop gâté et n’est pas du tout celui qui va aller botter les fesses du méchant loup-garou, ça non. Et pourtant, c’est à lui que Cécile Duquenne donne la parole pour nous conter cette histoire (comprenez que l’ensemble du texte est écrit à la première personne du singulier) et j’ai vraiment aimé suivre ses pensées intimes, ses doutes, ses réflexions, ses « révélations sentimentales »… Côté révélations justement, je ne vais rien dire pour vous laisser la « surprise » (même si ça n’en est pas vraiment une), mais j’ai trouvé cet aspect très très très bien amené et traité. C’est très fin, délicatement effleuré. J’approuve !



Cette histoire s’inscrit dans une atmosphère assez particulière, plutôt sombre, un peu glauque. Je trouve même que le contexte possède un aspect un peu « désuet » qui n’a pas été sans me rappeler les ambiances créées par Edgar Allan Poe (d’où le parallèle entre le titre de Cécile Duquenne et la nouvelle du Monsieur intitulée Double assassinat dans la rue morgue).

Vous pouvez le voir, la jeune auteure ne laisse rien au hasard. Et l’on peut encore le constater dans la forme même du texte. Ici, point de dialogues inutiles ou de descriptions simplistes, non. Je ne sais pas si Cécile Duquenne possède un bagage scientifique ou si elle a fait des recherches spécialement pour la rédaction de ce texte, mais les propos tenus sont précis et parfois très scientifiques. Je pense notamment aux passages dans lesquels Népomucène s’interroge sur la nature même des vampires, Bob lui donne alors quelques informations très précises sur le sujet. Le vampire s’attarde aussi sur ses interrogations liées à la transformation des loups-garous et sur la place de l’ADN et sa façon d’agir lors des métamorphoses. C’est riche, poussé. Le lecteur ne se sent pas pris pour un imbécile (comme assez souvent dans des histoires fantastiques récemment publiées, où rien n’est expliqué, où tout est simplement effleuré) et obtient des informations concrètes. Le texte gagne ainsi en profondeur et, malgré sa brièveté - 185 pages - ne trahit aucun manque.





Une histoire de vampires et loups-garous certes courte, mais mature, riche et maîtrisée d’un bout à l’autre. Les personnages, décalés, évoluent dans une ambiance particulière qui s’accorde particulièrement bien avec le titre de ce premier tome. Un petit ovni dans la littérature du genre… à lire absolument ! La suite est apparemment prévue pour le premier trimestre 2013... Je vous en parlerai, c’est certain !
Lien : http://bazar-de-la-litteratu..
Commenter  J’apprécie          60
Les brigades du Steam, tome 2 : Les chiens ..

Lorsque l'on apprécie un récit, on ne résiste pas longtemps à lire la suite dès qu'elle se présente. Alors, vous pensez bien que je me ne me suis pas faite priée pour enchaîner avec Les Chiens de Porcelaine, surtout après ma lecture coup de cœur des Brigades du Steam.



Changement de décor pour nos deux célèbres mobilards qui ont momentanément plié bagages, direction Limoges afin de démasquer un groupuscule d'anarchistes et de les empêcher à perpétrer un attentat. Sécurité nationale oblige, les voilà contraints d'infiltrer les rangs de ces réactionnaires afin de comprendre ce qu'ils trament et surtout qui tire les ficelles. Une enquête qui va chatouiller de près la sensibilité de Solange Chardon de Tonnerre et d'Auguste Gnevosi, mais seront-ils pour autant capables de mettre leurs émotions de côté pour empêcher le pire d'arriver ?



Dans Les Chiens de Porcelaine, Etienne Barillier et Cécile Duquenne ont repris les mêmes ingrédients qui ont fait le succès des Brigades du Steam, à savoir l'action, le secret et le complot. D'une simple enquête pour meurtre, Solange Chardon de Tonnerre et Auguste Genevosi sont amenés à mettre à jour des agissements illégaux visant à déstabiliser le pouvoir.



Fort d'une intrigue bien ficelée, ce nouveau roman nous promet de nombreux rebondissements et un suspense maîtrisé. Sur fond de désillusion politique et de colère sociale, Etienne Barillier et Cécile Duquenne nous brossent le portrait de ces citoyens qui fomentent des actions violentes dans l'espoir de se faire entendre, mais sans avoir conscience d'être instrumentalisés par des puissances qui les dépassent.



Avec Les Chiens de Porcelaine, les auteurs signent un nouveau récit coup de poing qui ne manquent pas d'appuyer sur les dysfonctionnements de la société qui perdurent malgré tout au fil des époques.



En outre, par l'entremise de ce bras mécanique dont est pourvu Solange Chardon de Tonnerre depuis l'attentat perpétré au Quai des Orfèvres, deux ans plus tôt, Etienne Barillier et Cécile Duquenne abordent la thématique du handicap. Dans cette nouvelle aventure, Solange va se confronter à d'autres personnes touchées par les mêmes difficultés et la même souffrance qu'elle, du fait de leur atrophie. Des rencontres qui vont la sortir de cette solitude dans laquelle elle s'est enfermée, poussée par le regard moqueur des autres. Objet de curiosité des uns et ridiculisée par les autres, la mobilarde pâtit beaucoup de cette surveillance médiatique qui la met mal à l'aise et lui renvoie perpétuellement à son anormalité. Touchée au plus profond d'elle-même par la tournure que prend son investigation, elle va percevoir pendant un court instant l'image d'une autre société, plus inclusive, plus juste et moins discriminante. Une utopie sans doute, celle d'un homme meurtri dans sa chair qui rêve d'un monde dominé par un humain amélioré.



Aussi, Les Chiens de Porcelaine interroge autour du relationnel entre l'homme et la machine, la place que cette dernière prend dans la vie humaine et comment les deux peuvent s’accommoder dans ce monde en perpétuelle évolution.



Dans ce second volet, les auteurs ont également fait un gros travail autour de leurs personnages. En effet, ils ont pris le temps d'explorer plus en profondeur la personnalité de chacun. Ainsi, on découvre une nouvelle facette, clairement plus humaine, de Solange Chardon de Tonnerre qui nous avait plutôt montré dans Les Brigades du Steam, l'image d'une femme d'action frondeuse. Ici, les auteurs se sont surtout intéressés à la femme qui se cache sous l'armure de la policière. Aussi, au fil des chapitres, on prend conscience des doutes qui l'habitent autour de ce qu'elle est depuis qu'on lui a greffé ce bras mécanique. A ses yeux, il est autant une force qu'un poids. Grâce à lui, elle s'est forgée une légende car il lui confère une supériorité incontestable même si elle se heurte également à ses limites, d'autant qu'elle subit un manque de moyen qui lui permettrait d'améliorer ce prototype. Autant dans Les Brigades du Steam, elle est prise par l'imminence du danger qui la pousse à foncer tête baissée dans l'action, autant dans ce tome 2, le deuil de son bras et de sa normalité perdue lui reviennent en pleine figure comme un boomerang. Elle doit accuser le coup et se redéfinir en tant qu'individu.



En somme, c'est un roman admirablement bien écrit car tout y est mené avec finesse, précision et cohérence... plus sur Fantasy à la Carte.


Lien : https://fantasyalacarte.blog..
Commenter  J’apprécie          50
Les foulards rouges - Saison 2, tome 7 : Do..

On se retrouve aujourd’hui avec le dernier épisode de la saison 2 des Foulards rouges : Don’t let me be misunderstood, de Cécile Duquenne. Un épisode qui, après l’évasion de la planète prison Bagne, clôt en beauté, si l’on peut dire, la rébellion sur Terre. Retour dans un univers pour le moins explosif !



Après une parenthèse aussi courte qu’intense, Lara et Renaud décident de foncer à Darwin pour tenter de libérer les enfants retenus dans un camp du Parti. Désormais forts de quatre cents âmes, les rebelles espèrent prendre le contrôle de la ville suffisamment longtemps pour évacuer les jeunes apprentis. Ils comptent bien sûr sur l’aide de leurs alliés évorians que Tsutsui est partie chercher, mais ne risquent-ils pas de tomber dans un piège ? A votre avis, pardi !



C’est encore un épisode très dynamique que Cécile Duquenne nous propose ici. Nos deux héros ont trinqué et de toute évidence, ils n’ont pas fini de trinquer ! La bataille qui fait rage sous les remparts de la ville est vraiment haletante, on craint pour la vie de certains Foulards Rouges et à raison, car l’autrice n’hésite pas à sacrifier qui doit l’être. Bien sûr, les conséquences sur le psychisme de Lara et Renaud se font durement ressentir.



Comme tout au long des deux tomes, les chapitres alternent entre les personnages et on retrouve ici avec plaisir Nikki chargée d’une mission de la plus haute importance. C’est un personnage que j’ai appris à apprécier, elle est courageuse et déterminée. Malheureusement, je crains que son avenir, comme celui de la plupart des alliés de Lara et Renaud, ne soit sérieusement compromis... Réponse dans la saison trois, j’imagine, puisque nous avons là une autrice sadique qui nous abandonne dans l’incertitude !



Au final, si j’étais un peu moins emballée par le début de saison, la seconde partie m’a vite relancée dans l’intrigue tant elle est riche en rebondissements comme en révélations. Et on se rend compte à quel point elle est passionnante, riche et bien construite. J’ai hâte de lire la saison 3 pour découvrir ce qu’il advient de nos héros après leur bond dans le néant, même si le titre de la prochaine intégrale, Evoria, me donne comme une vague idée ! Et puis j’ai encore un petit espoir pour Nikki et tous les autres. Hein Cécile, que tu ne nous les as pas tués, dis ?
Lien : http://etemporel.blogspot.co..
Commenter  J’apprécie          50
Les Nécrophiles Anonymes, tome 1 : Quadruple ..

Ce court roman est le premier de la série des Nécrophiles anonymes. Je dois avouer que je l’ai choisi surtout par rapport à ce titre plutôt énigmatique et il ne m’a pas déçu.



Népomucène, notre narrateur, est préposé à la morgue. Il y mène une vie tranquille entre les cadavres dont il faut s’occuper et Bob, le vampire plus que centenaire qui a choisi la morgue comme domicile. Ce quotidien somme toute très monotone – si l’on enlève le côté surnaturel de la chose – est malheureusement perturbé par un quadruple assassinat. Les deux amis décident de mener l’enquête avec l’aide de quelques alliés plutôt improbables.



Cécile Duquenne a une plume légère et agréable à lire. L’histoire qu’elle nous propose n’est pas très compliquée mais elle nous propose un univers intéressant. Je cherchais une lecture distrayante, et c’est ce que j’ai trouvé.

En conclusion : un petit roman fantasy parfait pour se détendre quand le quotidien devient vraiment insupportable.
Commenter  J’apprécie          50




Acheter les livres de cet auteur sur
Fnac
Amazon
Decitre
Cultura
Rakuten

Lecteurs de Cécile Duquenne (373)Voir plus

Quiz Voir plus

Fred Vargas, presque...

Pars ... et reviens ... ?

vite / tard
tard / vite

5 questions
104 lecteurs ont répondu
Thème : Fred VargasCréer un quiz sur cet auteur

{* *}