Lors de ma lecture de la saison 1, j'avais été séduite par l'univers et par Lady Bang, mais j'ai regretté que Lara s'efface au fur et à mesure que le tome avance... Bonne nouvelle : ça s'explique, c'est cohérent et en matière de Lady Bang, j'ai été servie avec ce tome ! J'ai aimé sa recherche d'un équilibre qui est un thème qui me parle tout particulièrement.
J'ai adoré démêler l'intrigue (en partie du moins) juste avant que ce soit clairement dévoilé dans les pages qui suivent : j'ai la satisfaction d'avoir deviner, sans rester des chapitres durant dans un flou qui ne me convainc plus ! Si certains retournements de situation ne m'ont pas surprise, je ne m'attendais pas à cette fin de tome qui donne furieusement envie de se lancer dans le suivant !
Bref, un moment de lecture très agréable et divertissant.
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Un mélange réussi de western, de space opéra, de fantasy, de fantastique et de steampunk !
J'ai été franchement emballée par le personnage de Lara dans le premier épisode ! Une personnalité qui en impose sans en faire des tonnes. La lecture avançant, c'est un peu retombé, néanmoins l'univers et Renaud ont facilement su conquérir mon cœur et garder mon plaisir de lire intacte !
C'est de la SFFF pure et dure qui n'hésite pas à jouer sur tous les tableaux et à s'affranchir des codes : c'est vraiment rafraîchissant ! Je crois que je n'ai jamais eu l'occasion de croiser des extraterrestres aussi classes et originaux !
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Bagne. Une planète désertique, aux pluies acides où sont envoyés les prisonniers politiques, les trafiquants, les psychopathes, les violeurs, bref que du beau monde. Ajouté à cela quelques femmes et vous avez une population bien bigarrée, où la majorité des hommes criminels et les femmes ne sont que des prostituées. Pourtant, il y a Lara, la seule femme officiant parmi les Foulards Rouges, un groupe chargé de faire régner l'autorité avec leur chef, le Capitan (que Lara n'aime pas et pour une raison précise...), sur ce monde étrange, où différente factions sont reconnaissables grâce à la couleur de leurs Foulards. Les Foulards Blanc, ceux de la paix, les Foulards Roses, les filles de joies... Lara, une dure à cuire surnommée 'Lady Bang' qui survit tant bien que mal et qui se sent victime d'une injustice, qui regrette la Terre... Mais voilà qu'on lui propose un plan inattendue, inespéré. Seulement, il lui faudra s'allier avec un homme dangereux : Renaud, proxénète et bras droit du Capitan. Et les choses ne vont pas se dérouler comme prévu.
Je suis contente que Bragelonne a fait paraître les épisodes numérique en format papier parce que je ne suis malheureusement pas une aficionado de l'ebook, et pourtant l'histoire même m'intéressait beaucoup. C'est chose faite, et j'ai été emportée dans le voyage !
C'est un univers assez singulier, où le steampunk se mélange avec le western et agrémenté de space opera. Ce monde se révèle plus complexe a fur et à mesure de la lecture, avec plus de détails enrichissants. D'autant plus qu'on s'aperçoit vite qu'il s'agit d'un 'présent alternatif" différent de notre présent actuel : on apprends que la Terre est dirigée depuis une centaine d'année par un Parti totalitaire et aux relations troubles avec une planète nommée Evoria... les question augmentent avec l'avancée de l'intrigue et quelques réponses apparaissent, bien déroutantes ! Il y a beaucoup d'originalité tout de même et d'inventivité, on ne s'ennuie pas une seconde.
Les personnages sont bien campés, surtout que les points de vues alternent entre eux. En majorité, Lara et Renaud.
Lara a beau être la parfaite incarnation de la femme au caractère trempé, qui manie la gâchette aussi bien que sa langue, et qui se heurte aux brutes qui l'entourent , elle est beaucoup plus touchante, ayant des instants mélancoliques et des remords, et n'est pas totalement la femme invincible qu'on croirait. Renaud, lui, est un homme sombre, un bel dandy mais au passé trouble, qui a des comptes personnels à régler, j'ai été surprise de découvrir qui il est réellement.
Concernant les autres, nous avons le Capitan, surprenant personnage : on croit qu'il s'agit d'une simple crapule sans coeur et intransigeant et en fait, il est très affectif envers Lara et regrette également ses fautes passées, fautes d'ailleurs horribles quand elles sont révélées... les deux Claudia, deux catins attachantes et aux personnalités différentes, tentant de ne pas s'abaisser devant des hommes qui réduisent la gent féminine à son sexe, Pulp, un méchant étonnant et bien stratège... Il y a aussi Fraan, une mystérieuse femme liée à Lara et seule personnage située sur Terre, nous dévoilant la vie moins rose qu'on en le pensait...
Si vous aimez l'action, vous en aurez car il y en a beaucoup ! Fusillades, duel et autres scènes du genre western qui sont bien violentes et bien rythmées, bien que parfois un peu gore. C'est dans ces moments là que Lara a la belle part, une vraie tireuse !
Je m'attendais pas à voir dans cet univers de la magie, une magie particulière et qui s'intègre bien à ce monde. En revanche, le point noir pour moi, celui qui fait retirer une étoile, c'est la dernière partie, "When the Going Get Tough" autant le voyage dans l'espace m'a plu... autant les créatures fantastiques sont amenés trop brutalement, et introduites de manière maladroite, qui plus est dans un milieu SF. Passe encore les vampires (bien loin des vampires qu'on connait, ce sont plutôt des vampires psychiques attaquant les gens dans leur rêve ) mais les djinns, sérieux ! Des djinns qu'on n'a jamais entendu parler et qui ne sont que là, maintenant ! Cela m'a énervée. L'auteure a réussie à introduire des dragons extraordinaires et qui font sens mais sérieux, les djinns, non. Ils viennent de manière abrupte.
En revanche, l'écriture est accrocheuse, fluide, directe, avec quelques touches d'humour où de métaphores.
Et une fin qui torture le lecteur, pour lui donner envie de connaître la suite, de découvrir cette Terre parallèle.
En bref, une belle surprise pour moi, à lire absolument. Hâte de m'attaquer au second tome, Terre !
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Encore un roman qui m'a tenté rien qu'à la lecture du résumé mais aussi et surtout grâce à son illustration d'ombre et de lumière.
Dès la couverture le lecteur est interpellé, inquiété par cette tour quasiment en état dans un univers semblant oublié de tous sauf de la nature. Les lianes ou racines à la sève telle la lave qui entourent ce hublot vers l'extérieur rajoute un côté post-apocalyptique de plus. Alors dystopie? Fantastique? Horreur? On espère de tout.
Alors quand le lecteur découvre ensuite le résumé, plus de doute, nous allons frémir d'angoisse et peut-être d'horreur. Nous l'attendons et le redoutons à la fois.
Je me suis donc lancée, et pour parfaire le réalisme stressant, j'ai choisi une nuit d'orage apocalyptique, éclairs à gogo et pluie torrentielle pour le débuter.
J'étais dans l'ambiance.
Je l'ai été encore plus grâce à la plume de Cécile Duquenne qui nous met dès le départ dans la peau de l'héroïne.
Elle se réveille dans un lit de limon avec une sensation de danger autour d'elle. Et lorsque le danger se rapproche déjà la tension du lecteur est en diapason avec celle du personnage. Car ce que j'ai adoré c'est que nous découvrons tout au travers des yeux de notre protagoniste, et surtout des souvenirs qui veulent bien refaire petit à petit surface car elle semble amnésique.
Ensuite la forme elle-même du roman nous tient en haleine car chaque chapitre ou presque correspond, nous nous en rendons compte rapidement grâce à son titre à un étage de la tour. Et si comme moi vous êtes curieux, alors vous chercherez le sommaire pour avoir un aperçu du nombre d'étage à traverser avant enfin d'atteindre le sommet ou du moins l'épilogue. Et là vous découvrirez une première surprise ... Il n'y en a pas !
J'ai donc dû au fil des pages attendre comme Jessica et les autres de savoir ce qu'allait me réserver l'étage suivant si tant est que je l'atteigne vivante.
Les personnages sont vraiment un morceau important de ce roman au même titre que la tour. Car nous les découvrons en fonction de ce qu'ils veulent bien dévoiler d'eux mais aussi au travers des ressentis de Jessica.
Elle se méfie de certains, d'autres l'horripilent prodigieusement et cela sans savoir pourquoi puisque leurs souvenirs sont occultés et ne réapparaissent que bribe après bribe.
C'est un personnage qui nous entraine à sa suite dès le début par sa confiance en soi et sa logique de survie. Elle reste égale à elle-même et ne force personne à la choisir même si cela la gêne aux entournures dès le début de voir que l'instinct de survie à long terme semble absent du caractère de certain.
Car du caractère, on ne peut pas dire qu'elle en manque.
Tout comme James, ou Jonathan qui au travers des ressentis de Jessica nous apparaissent à la fois comme allié mais aussi ennemi potentiel.
Les étages vont nous expliquer petit à petit pourquoi et ce, pour eux, mais aussi pour les autres survivants.
Cependant le personnage principal ici reste cette tour. Ce lieu immense et inviolable ou du moins le paraît-il qui renferme à la fois la vie et la mort.
Ma première impression a été de me souvenir du tout premier film "Cube" où, de même, des personnages se retrouvaient enfermés dans une cellule cubique et où chaque cellule semblait là pour les éliminer.
Pour l'un ou l'autre, seuls la logique, la réflexion, la force de caractère et l'instinct semblent être les ingrédients de la survie.
Cela donne donc un roman tendu d'un bout à l'autre. D'une tension qui s'étire au fil des étages, tel un élastique et qui nous fait frémir d'angoisse de peur du claquage surprise.
Et lorsque les révélations nous éclatent à la figure, que tout comme James, Jessica et les autres nous comprenons pourquoi ils sont là, c'est la claque.
Quelle histoire machiavélique et géniale que nous a imaginé là Cécile Duquenne!
Je m'attendais à beaucoup de choses mais alors... rien qui ne pouvait ressembler à la réalité de cette tour et de ces occupants.
J'ai adoré cette révélation finale, ce dénouement attendu et en même temps complètement à l'encontre de tout.
Elle a su me transporter d'un bout à l'autre grâce à sa plume dynamique et virevoltante. Car chaque action nous est décrit pour être vécue dans l'angoisse de la suivante. Peu de répit pour le lecteur dans ce roman court mais intense. C'est à la fois un thriller haletant, un récit dystopique ou de la science fiction. Car tout est là pour nous tenir en haleine mais aussi pour nous montrer les exploits de l'esprit sur le corps lorsque la survie est en jeu. Et face aux dangers à la fois physiques et moraux de cette tour, beaucoup craquent ou abandonnent. Et vous? Qu'auriez-vous fait??
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Si le premier tome m’avait bien plus, je n’ai pas été convaincu par cette suite.
J’ai eu beaucoup de mal à entrer dans l’histoire. J’ignore si c’est le récit à la première personne, narré par Bob, ou si c’est le style de l’auteure qui m’a gêné. Quoi qu’il en soit, je ne suis pas parvenue à trouver des éléments palpitants.
Pourtant, il y avait de bonnes idées, surtout quand Bob se retrouve confronter à ses « anciens moi ». Hélas, la sauce ne prend pas complètement. J’avoue aussi que certains tocs de langage sont parfois gênants. Que Julia soit désignée par le mot « négresse » à quelque chose de gênant, mais qui peut se comprendre dans le contexte utilisé. Mais par moment, j’ai trouvé que le contexte n’y était pas, et l’auteure frôle l’abus de langage (je ne pense pas qu’elle est voulue tenir des propos racistes, mais il y une évidente maladresse).
L’intrigue est très convenue à mon gout. Je l’ai trouvé fade et sans vrai rebondissement, sans retournement de situation ni aucune révélation qui aurait pu pimenter les aventures de Bob, de ses anciens amis et de Népomucène.
Les personnages dans leur ensemble ont aussi peiné à me convaincre. Ils sont sympathiques, mais manquent cruellement de profondeur. J’ai eu l’impression de voir des stéréotypes évolués dans des situations convenues, presque bien pensantes pourrait-on dire.
Pourtant, tout n’est pas inintéressant. Toute l’idée sur l’évolution des personnalités des vampires était intéressante.
J’ai aussi aimé le jeu des références littéraires .
Bref, je n’ai pas été emballé par cette suite. J’avoue que j’ai même hésité à laisser tomber ma lecture à plusieurs reprises, mais l’espoir fait vivre et j’espérais que l’histoire prenne une direction intéressante.
Dommage.
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Là se trouve le nœud du problème. On comprend davantage ce que sont les purespaces (et j'avoue ne pas avoir été lire le résumé éditeur avant, du coup, j'ai vraiment eu l'occasion de découvrir de quoi il retournait intra-texte) mais on l'apprend assez tard, à mon humble avis. Cela étant, l'intrigue reste vive et soutenue mais trop rapide pour moi. On effleure le décor pourtant incroyable de la Toscane. Même si les conflits vampires-lycans ressurgissent - et c'est là aussi un aspect que j'ai aimé car rien n'est figé, tout évolue - on ressent la tension. Comme quoi, il y a moyen de doser ça dans un épisode court. En revanche, là, l'épisode est moins soutenu niveau action. On est plus dans la psychologie des personnages et c'est tout aussi intéressant mais sans doute moins percutant au niveau de la menace qui pèse sur eux et dont finalement ils ignorent tout.
Je suis donc plus mitigée sur ce second épisode même si je l'ai lu encore plus vite que le premier.
J'en viens à me demander si le découpage est judicieux, et s'il n'aurait peut-être pas fallu goupiller deux épisodes en un seul. D'autant plus que nous ne sommes pas assommés de chapitres différents dans ces deux épisodes, cela aurait donc pu passer.
Qu'à cela ne tienne, je lirai l'épisode 3 et sa suite car j'ai envie de savoir ce qu'il advient de Shereen, de Aramis et de ces fameux vaisseaux spatiaux !
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