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Critiques de Cédric Bannel (372)
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La menace Mercure

Lieutenant au New York Police Departement, Reda Fatmi vit dévorée d'angoisse depuis qu'un traître, infiltré au sein même de sa propre équipe, a provoqué l'accident qui l'a atrocement défigurée. Une angoisse qu'elle va devoir affronter le jour où, sous le nom de Mercure, un mystérieux terroriste prend le contrôle d'un réseau de satellites et menace Manhattan: pour communiquer ses exigences, Mercure exige d'avoir Reda pour seule interlocutrice.

De Wall Street aux bas-fonds de la ville, Reda entame alors une chasse à l'homme pleine de chausse-trappes: tout près de Mercure, Reda sait que rôde le traître qui lui a volé son visage...

Mais attention La vie de Mercure doit être épargnée !

Je me souvient avoir lu le premier roman de cet auteur.  Le huitième fléau était déjà annonciateur du talent de Cédric Bannel. Ce titre ci est encore plus marqué. Si l'auteur utilise les recettes éprouvées des écrivains américains de thriller, il nous concocte une intrigues extrêmement maîtrisée de bout en bout. C'est construit au cordeau. Il soigne les détails et les personnages et  fait monter la tension crescendo tels un maître du suspense que peuvent être les Clancy, les Easterman, ou d'autres.

Oui ce petit français a tout d'un grand, ce deuxième polar en est la preuve. Un auteur à suivre assurément !
Lien : https://collectifpolar.com/
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Baad

Comme à mon habitude, je lis les enquêtes dans le désordre. Lu la première à sa sortie, la troisième également. Il me restait donc la seconde à lire.



Je retrouve le Qomaandaan Kandar, ancien sniper de Massoud et patron de la brigade criminelle, ainsi que ses adjoints. Sa femme Malalai toujours aussi engagée, et Kaboul et l’Afghanistan.



En parallèle de l’enquête de Kandar sur trois enfants assassinées, se déroule l’enquête de Nicole Laguna à Paris sur un mystérieux Franck X.



Tout le suspens est de savoir à quel moment ses deux enquêtes vont se rejoindre.



Si j’ai aimé retrouver les personnages et le pays, suivre les enquêtes, j’ai moins aimé les descriptions des différents guet-apens. J’ai lu le premier, j’ai passé en avance rapide les suivants.



L’image que je retiendrai :



Celle de la disparition des Bouddhas de Bâmiyân.
Lien : http://alexmotamots.fr/baad-..
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L'homme de Kaboul

Je ne sais pas si Cédric Bannel connaît l’Afghanistan ou s’il s’est « contenté » d’un énorme travail de documentation, mais le résultat est bluffant de réalisme ; on est en totale immersion dans les tourments de la vie à Kaboul.



Il faut dire que l’Afghanistan offre un contexte unique en son genre du fait de son histoire récente, entre l’occupation russe, les années sous le régime taliban et le gouvernement plus ou moins fantoche instauré depuis 2001 sous l’égide de la Coalition. Des années marquées par la guerre civile (d’abord contre les Russes, puis contre les talibans) puis par une vague d’attentats terroristes menée par les talibans (et encore d’actualité aujourd’hui).



La plupart des habitants de Kaboul vivent dans des conditions allant de franchement spartiates à précaires dans le respect de leurs traditions, malgré la coalition qui s’efforce de rebâtir la ville suivant un modèle d’urbanisme occidental.



Un terrain propice à la corruption, un fléau qui ne semble épargner personne, de plus petit au plus puissant, l’argent peut tout acheter à Kaboul ! Et c’est là que vit et travaille Oussama Kandar, ancien héros de guerre des forces moudjahidines, honnête, obstiné dans son combat pour la vérité et surtout totalement incorruptible. Un Elliott Ness à la sauce afghane.



Oussama Kandar est aussi un homme pieux et pratiquant, partisan d’un islam modéré, qui, au nom du respect de la tradition, refuse d’admettre que les conditions de vie de la femme afghane sont loin d’être idylliques. De fait il ne rejette pas totalement la burqa, même s’il n’oblige pas son épouse à en porter une.



De Kaboul aux contrées les plus sauvages du pays, Oussama Kandar nous offrira un voyage pour le moins exotique, mais pas vraiment le temps d’admirer le paysage. Les gens qui en ont après lui sont capables de mobiliser des moyens faramineux et ne reculeront devant rien pour mettre fin à son enquête.



Pour Nick Snee, de Berne à Zurich, la quête de la vérité est nettement moins mouvementée, plus il progresse dans son enquête, plus il découvre la face obscure de l’Entité… et moins il décide de partager ses découvertes avec ses supérieurs.



Quand et comment ces deux destins vont se télescoper ? Vous le découvrirez en lisant le roman de Cédric Bannel… Sachez tout de même qu’un troisième personnage est appelé à jouer un rôle décisif dans le déroulé de l’intrigue, il s’agit du mollah Bakir, un taliban modéré (oui je sais que l’association des mots taliban et modéré peut paraître antinomique) qui a des nombreuses sources d’information. Avantage considérable pour Oussama, le mollah semble très attaché au fait que le commandant Kandar doit rester en vie.



L’intrigue est rondement menée, le rythme imposé est soutenu, pas le temps de souffler et moins encore de s’ennuyer. Un très bon page-turner qui m’a donné envie d’en apprendre davantage sur Oussama Kandar, nul doute que je vais, dans un avenir proche, me plonger dans la lecture de Baad, le second roman qui lui est consacré.
Lien : https://amnezik666.wordpress..
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Baad

Un polar qui se passe en Afghanistan. L'auteur semble très bien connaitre ce pays qu'il nous fait découvrir au gré de son enquête. Tout y passe : paysages, montagnes, problèmes politiques, omniprésence de la drogue dans la vie des afghans, corruption...

Quel dommage que ce pays sombre dans le chaos depuis plusieurs décennies...
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Baad

Livre sélectionné pour le Prix du meilleur polar Points pour lequel je suis juré. Sûrs de leur fait, les éditeurs ont ajouté un bandeau "Captivé ou remboursé !" avec les modalités au dos pour se faire effectivement rembourser au cas où le roman ne plairait pas. C'est gonflé et bien joué, mais le problème c'est que le premier point est "Acheter Baad le roman de Cédric Bannel..." Bon, je ne peux pas me faire rembourser puisque l'on m'a envoyé ce livre... Dommage ! Car force m'est de dire que je n'ai pas été captivé, à peine intéressé. Difficile de dire pourquoi. L'ensemble ne prend pas, je trouve pas mal de longueurs, des passages superflus. Cela peut être aussi la manière de raconter qui ne me sied point. Rien de rébarbatif pourtant. En fait, je ne parviens pas à m'intéresser aux soucis des uns et des autres, ni aux enquêtes, ni même au contexte afghan qui pourtant devrait me plaire.



C'est ma première lecture pour ce prix, j'espère que les autres seront meilleures, sinon, je vais me faire jeter... Moi qui ne postulais plus pour des jurys, mon démarrage n'est pas folichon. Pour ce prix, je dois recevoir 9 titres, j'en ai deux autres qui m'attendent pour cet été, un islandais et un étasunien.
Lien : http://www.lyvres.fr/
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Baad

Lors de la rencontre avec Cedric #Bannel au salon Quai du polar à Lyon il nous a confié ne pas être connu en France et que la lecture de ses livres peinait à décoller. Nous avons acheté Baad pour tester.

Et bien incompréhensible que ça ne marche pas mieux que cela.

Un roman plein de rebondissements, une action soutenue, des policiers au top ; bref tout pour tenir le lecteur en haleine.

Ajoutez à cela une description réaliste des lieux, des personnages, de leurs pensées. Enfin le texte est, à mon humble avis, extrêmement bien documenté sur l'ensemble de la politique afghane et le fonctionnement du pays.



Comment deux policiers, chacun dans leur pays, vont voir leurs routes se croiser ? D'un côté un pays en proie à la corruption, aux extrémistes religieux, de l'autre une mafia qui veut contrôler les circuits de la drogue. Qu'ont-ils donc en commun ?



Le Qomaandaan Kandar fait preuve de pugnacité pour mener son enquête sur des meurtres d'enfants. A travers son enquête on découvre la vie de tous les jours des Afghans. On peine à croire que ce qu'on lit c'est ce qui se passe dans le pays.... Mais si l'on se penche sur les événements on constate que la fiction du livre n'est pas si loin de la réalité.



Bref je n'ai qu'une hâte... lire un autre livre de Cédric Bannel



Signalons quand même : les âmes sensibles peuvent être choquées par les scènes de violence.



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Kaboul Express

Il est étonnant que des romans à succès comme Kaboul Express ou Pukhtu Primo décrivent avec autant de réalisme, quasi journalistique, et même en fait bien plus dense qu’aucun article de presse, les tourments géopolitiques qui sont largement ignorés par les médias du monde. Qui parle encore de l’Afghanistan ? C’est pourtant là que ce joue une grande partie de notre avenir.

Kaboul Express, c’est le nom que l’on donne à la filière afghane qui permet aux djihadistes de ce pays d’aller le plus vite possible rejoindre leurs « frères » au pays du Sham, c’est-à-dire l’Etat islamique. Les combattants afghans sont réputés, aussi ceux qui veulent rejoindre Daesh sont choyés et sont prioritaires pour rejoindre la Syrie. C’est la cas de Zwak (drôle de nom), un adolescent Asperger, disciple de Léonard de Vinci (!), né dans le désert du Balouchistan et qui rejoint Daesh pour se venger des Français qui ont assassiné son père, tranquille trafiquant. Le personnage de Zwak est peu attachant, comme lui-même, étranger au monde qui l’entoure, absolument pas fanatique religieux, même s’il utilise les moyens gigantesques des djihadistes pour finalement faire coïncider sa vengeance personnelle avec les projets destructeurs de la secte.

Les deux autres personnages principaux sont ceux de Nicole Laguna et de Oussama Kandar, policiers français et afghan. Ce sont des personnages récurrents de Cédric Bannel, et il vaut mieux avoir lu les autres livres de l’auteur avant pour comprendre une petite partie de l’intrigue, le fait que Nicole Laguna est au centre d'une enquête pour le meurtre d’un djihadiste. En tant que lectrice néophyte de cet auteur et n’ayant pas lu les autres livres, cette partie du roman, que j’avais du mal à comprendre, m’a gêné. Mais je comprends tout à fait que l’auteur veuille faire des ponts entre ses livres, pour créer une série et un attachement de ses lecteurs les plus fidèles.

L’autre personnage est Oussama, ancien sniper d’élite des troupes du Commandant Massoud, il est le chef de la police de Kaboul. J’avoue que j’ai eu du mal à croire à la possibilité de l’existence à Kaboul d’un tel policier, honnête, brave, aimant sa femme médecin, moderne et entouré d’une équipe totalement intègre. C’est sans doute mon expérience dans cette région où la corruption et les trafics en tout genre sont communs qui me fait douter de la réalité d’un tel ensemble ! J’ai trouvé que c’était là un point faible du livre, surtout comparé au réalisme brut et sans concession de DOA.

Par contre, la force du livre et de l’auteur c’est l’évocation puissante à la fois des méandres administratives du renseignement français et surtout de l’hydre qu’est Daech. J’ai trouvé que l’on entrait vraiment profondément dans la compréhension de l’organisation de l’EI et surtout de sa cruauté, de sa bêtise et de sa barbarie. En particulier l’inhumanité absolue de Daech vis-à-vis des captifs yézidis et surtout des jeunes femmes, esclaves sexuelles des terroristes… c’est glaçant. Et également l’impeccable hiérarchie de la secte et son organisation au cordeau, qui fait diablement penser à ce que les livres d’histoire nous décrivent du nazisme !



Le livre est en fait l’histoire d’une traque entre l’Afghanistan, la Syrie, la Turquie et l’Europe. Un traque qui ne peut pas échouer. Une traque qui doit aussi faire fi des principes moraux sur lesquels pourtant nos pays occidentaux croient encore s’appuyer. On a beaucoup critiqué les Etats Unis au moment de l’invasion de l’Afghanistan, les prisons, Abou Graïb, Bagram, etc… Mais ce genre de livre nous met le nez sur notre propre réalité, celle que l’on évoque que rarement dans les médias, qui est que pour déjouer des attentats, il est évident qu’il faut se salir les mains. Qu'il faut même aller jusqu'à renier ce que l'on est, ce que l'on croit, ses propres valeurs. C’est le sens même de la dernière phrase du livre :

« On ne fait pas leur métier si on ne veut pas être confronté au mal : on prend acte de son existence, on le combat souvent, on le commet aussi, parfois. »
Lien : http://wp.me/p4XEVi-mQ
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Kaboul Express

J'ai découvert Cédric Bannel avec « Baad » grâce à Babélio et ses masses critiques et j'avais beaucoup aimé. J'avais fait connaissance avec le qomaandaan Ossama Kandar, chef de la crim de Kaboul, ancien meilleur snipper de Massoud et avec Nicole Laguna, commissaire de la DGSI. J'ai eu grand plaisir à les retrouver dans « Kaboul Express ». L'histoire est assez effrayante puisqu'un attentat sur Paris (destruction de la Tour Eiffel et déversement de gaz mortels) est prévu et très bien pensé par un jeune prodige des maths et de chimie qui utilise Daech pour assouvir sa vengeance contre les kouffars. Le quomaandaan Kandar découvre une partie des plans un peu par hasard sur les lieux d'un crime sordide à Kaboul. Comme cela concerne Paris, il l'envoie à son amie Nicole. On suit l'histoire et l'enquête alternativement avec Nicole en France, Oussama Kandar en Afghanistan et Zwak et Merwais, les deux terroristes sur leur chemin vers la France, en passant entre autres en Syrie dans le monde terrifiant et haineux des combattants du Califat, de Daech.

Très bon livre, bien écrit, instructif sur l'actualité, sans faux semblant, des personnages attachants... bref à lire !
Lien : https://mapassionleslivres.w..
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Baad

Je ne sais pas si c'est pareil pour vous , mais il y a des périodes ou on enchaine des lectures avec des thèmes qui se regroupent d'un livre à l'autre.

Pour moi c'est l' Afghanistan. Et pourtant je ne le fais pas de manière délibérée, après Si la lune éclaire nos pas, me voici donc de retour dans ce pays torturé, brisé qui finalement ne s'est pas bien remis des multiples guerres qui ont éprouvé le pays . Pays gangréné, premier producteur mondial de pavot à opium avec tous les trafics que cela implique pays de Daesh, d'Al-Qaïda et l'on comprend assez bien pourquoi.

C'est ce que laisse entrevoir ce roman. Quel meilleur contexte pour ce thriller magnifiquement ficelé avec ces histoires qui ne semblent sans aucun lien entre elles, celle de Nicole et de Kandar, celle de l'assassinat de gamines par un serial-killer et la recherche d'un grand chimiste créateur d'un drogue la plus pure au monde qui perturbe le petit monde mafieux italien.

L'auteur à travers cette enquête policière nous décrit une société aux antipodes de la notre, avec l’importance de la religion dans la vie courante, la difficulté pour les femmes de s’extraire du carcan qui leur est imposé, et la manière très particulière des afghans d’envisager la vie, le rapport à l’autre, tout est choc culturel avec ces differents ethnies qui compose ce pays et toutes les implications qui en découle. Petits occidentaux on ne peut pas vraiment connaitre et encore moins comprendre cette société tellement c'est dépaysant à tout les points de vues.

Cédric Bannel fait la part belle aux policiers mettant en avant une volonté de probité, avec son personnage de Kandar , un ancien de Massoud, qui a résisté, survécu à tout, et son équipe à son image irréprochable, amoureux de son épouse, militante de la cause des femmes,une équipe qui pourtant se voit contrainte a user de la violence dans certains interrogatoire plutôt musclés dirais-je.

D'un autre coté il dénonce la corruption, les manipulations et toutes les déviances de ces nouveaux hommes de pouvoir que le contexte géo-politique a crée de toutes pièces dans un pays en reconstruction.

Cette intrigue avec cette approche sociétale est riche d'enseignements sur un pays encore à la dérive, mais dont la population reste bien que parfois fataliste assez optimiste, dans un contexte politique fragile.

2 volets donc traités en alternance qui vont se rejoindre et c'est au fur et à mesure que nous arrivons au bout de cette enquête .

Un roman captivant et addictif, avec des personnages on ne peut plus réalistes et particulièrement attachants pour leur noblesse d'âme. Deux personnages principaux que l'on a du mal à quitter le soir.

Le style de l'auteur est plaisant et efficace sans lourdeur malgré les descriptions et la documentation partagé sur de nombreux domaines. Le suspens est bien dosé pour nous tenir en haleine tout en ne nous entrainant pas dans un rythme effréné.

Tout au long de cette lecture on ressent l'attachement de l'auteur pour ce pays et ces Afghans qui gardent l'espoir de construire un monde meilleur. Oussama Kandar incarne ce héros d'un pays actuellement blessé, fracturé, en quête de stabilité.

Je remercie Net Galley et les éditions Laffont pour cette découverte, un coup de cœur pour les personnages, le coté éducatif, et la passion de l'auteur qui transpire au fil des pages pour ce pays et sa population aux ethnies si diverses, dont il nous offre un aperçu très visuel.



A lire absolument. Je vais moi à contre sens découvrir L'homme d Kaboul avec le personnage de Oussama Kandar




Lien : http://missneferlectures.ekl..
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Baad

Nous aimons les policiers atypiques ou exotiques. Le Sicilien Montalbano (A.Camilleri), le Vénitien Brunetti (D.Leon), le Flamand Van In (P.Aspe), le Californien Bosch (M.Connelly), le Sud-Africain Griessel (D.Meyer), le Norvégien Hole (J.Nesbo), le Londonien Strike (R.Galbraith), le Suédois Wallander (H.Mankell), l’Israélien Nahoun (L.Shoham), le Palestinien Youssef (M.Rees), le Grec Charitos (P.Markaris)… et bien d’autres encore. Ils nous ravissent par leurs qualités et défauts d’homme. Ils ne sont pas des super-héros et ils ont pour la plupart une vie de famille simple ou… compliquée. Mais le talent de leur père de plume est immense en imagination et en qualité d’écriture.

Nous en avons trouvé un autre avec le qomaandaan Ousssama Kandar, le policier afghan créé par Cédric Bannel. Après l’homme de Kaboul qui nous avait déjà emballé, Bannel récidive dans un pays rongé par les castes, les Talibans, la guerre civile et gangréné par le trafic de drogue. Ancien compagnon de Massoud, grand gaillard de près de 2 mètres. Oussama Kandar ne passe pas inaperçu. Il est de plus une cible de choix pour les Talibans et ripoux du pouvoir politique. Cette fois, il est confronté à des viols suivis de meurtres de gamines de 10 ans. Il doit enquêter contre toutes les mafias et leurs alliés avec la seule aide de ses propres hommes et l’assurance que le violeur-assassin est un étranger probablement américain. Intègre, il ira jusqu’au bout contre vents et marées mais avec un soutien venant de France en la personne de Nicole Laguna, une ancienne commissaire de la DGSE. Elle aussi est aux prises avec « la pieuvre, » la mafia italienne. Celle-ci détient son mari et ses deux enfants. Et Nicole doit réussir une mission pour les sauver.

Remarquable dans sa conception, dans son scenario, Bannel nous apprend également beaucoup de choses sur l’Afghanistan. Un pays attachant qui mériterait mieux que la vie que les extrémistes musulmans, les chefs talibans et fabriquants et vendeurs d’héroïne lui font endurer depuis une vingtaine d’années.

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Le huitième fléau

Superbe enquête policière sur un fond psychologique.
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Baad

Trois première avec ce livre : 1er livre de la Bête Noire; 1er livre de cédric Bannel; 1ère rencontre avec Oussama Kandar ... et ce fut un réel plaisir.



A la lecture du synopsis, je me suis dit que ce livre allait m'embarquer dans un pays que j'ai déjà rencontré dans "La perle et la coquille" de Nadia Hashimi, je ne me suis pas trompée. En effet, Cédric Bannel nous emmène avec lui et ses personnages en Afghanistan. A travers ses écrits, on sent bien le fait qu'il connait les lieux, les us et coutumes et surtout de quoi il parle. On ressort de ce livre avec un autre regard que celui des journaux télévisés et autres sur ce pays. L'auteur arrive à expliquer certaines choses sans jugement ni longueur. Il utilise même des expressions arabes dans son texte. Et tout ceci nous plonge réellement dans l'histoire. Et ce fut, du coup, un réel dépaysement.



Nous suivons alternativement mais de façon aléatoire,

* Oussama Kandar, un flic afghan (déjà rencontré dans "L'homme de Kaboul") qu'il fallait penser à inventer car il est d'une droiture exceptionnelle pour ce pays où corruption et trafic font légion; il sait néanmoins s'autoriser certaines choses afin d'arriver à faire gagner la justice et pour cela il est remarquable. Le seul petit détail qui m'a génée avec lui, c'est qu'il demande pardon à son dieu quand il fait quelquechose de baad, mais c'est juste un détail minime par rapport à d'autres choses décrites dans ce livre, qui me révoltent plus; et ça ne m'a pas empéchée de l'apprécier.

* Nicole Laguna, ancienne flic française qui est de la même trempe que Oussama (la réligion en moins). Afin de sauver les siens, elle va aller jusqu'à dépasser certaines limites légales mais toujours avec un seul objectif en tête. Je l'ai beaucoup apprécié aussi et aimé la suivre.

* Beaucoup d'autres personnages interviennent dans ce roman. Mais, pas d'inquiétude : à la fin, l'auteur a eu la riche idée d'inclure un glossaire de ceux-ci et je l'en remercie car ça aide vraiment à s'y retrouver, surtout pour la partie afghanne où les noms sont quelque peu impronnonçables et ce ressemble.



L'histoire en elle-même est un thriller qui vous m'a prise aux tripes et dès le début car nous sommes, dès les premières pages, plongé dans le sordide du roman. Nous suivons, comme je l'ai dit plus haut, alternativement mais aléatoirement les enquêtes d'Oussama et de Nicole pour, au final, comme on peut s'en douter, se retrouve à un moment donné. Les deux enquêtes sont rythmées par un compte à rebours : le livre se déroule sur 10 jours, 10 longues journée-chapitres (mais chaque journée est découpée aussi donc si vous êtes comme moi qui n'aime pas m'arrêter n'importe où dans un livre et qui lit même si j'ai peu de temps, ç'est bon, vous pouvez vous engager dans ce roman), 10 jours que l'on ne voit pas passer tant le rythme est soutenu d'un bout à l'autre.



Le style de l'auteur est fluide et abordable par tout à chacun. Pas de temps morts, pas de longueur, tout à de l'importance, rien n'est laissé au hasard. Ce n'est que 480 pages de rebondissements jusqu'au bout sans rallentissement.



Personnellement, je n'ai pas lu l'autre livre où nous rencontrons Oussama et son équipe mais ça ne m'a pas génée pour les suivre car c'est une tout autre enquête et, vu que les personnages sont bien décrits, ils ne m'ont pas paru étrangers et j'ai même eu l'impression qu'il ne me manquait pas du tout un peu de leur histoire.



En bref, ce livre est un bon thriller qui m'a happée dès le début, sans me laisser souffler jusqu'à la fin (pas de temps morts), qui m'a dépaysée (L'Afghanistan), qui m'a tenu en haleine (multiples rebondissement).

Ce fut aussi ma première rencontre avec Cédric Bannel, un auteur français que je vais suivre et que j'ai très envie de retrouver dans d'autres livres.
Lien : http://les-lectures-de-didin..
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Le huitième fléau

Alors qu'une épidémie de la maladie de Creutzfeldt-Jakob menace de décimer les populations européennes, la formule du seul médicament est dérobée dans un laboratoire britannique et ses inventeurs sont assassinés. Un groupe parallèle d'enquêteurs dirigé par le professeur Francis Foster, ancien membre des services secrets anglais et psychiatre de génie, ouvre l'enquête. Mais l'ennemi est-il vraiment celui qu'ils croient ? De Londres à Paris, du Caire à Zurich, la poursuite commence..

Une bonne enquête policière emplie de rebondissements !
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L'homme de Kaboul

Ai dévoré le livre, bien rythmé à souhait pour un thriller politico-financier finalement un peu jamesbondesque quant à l'intrigue. C'est bien écrit, plaisant et surtout apparemment très bien documenté sur l'Afghanistan et sa vie au quotidien. Les portraits de talibans, de soldats de la coalition et de leurs alliés afghans sont à la fois sans complaisance et tout en nuances. Rien n'est jamais tout à fait blanc ou noir, comme dans la vraie vie...
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L'homme de Kaboul

L'homme de Kaboul fait partie de ces romans dans lesquels on s'immerge complètement sans voir le temps passer. Cédric Bannel réussit avec brio à emmener son lecteur dans ce pays à la violence très médiatisée mais au quotidien souvent peu connu.

De la condition féminine à la violence du quotidien en passant par le régime taliban et l'histoire de l'Afghanistan ces dernières années, le lecteur appréhende ce pays par le biais de l'intrigue qui s'y déroule sans jamais avoir l'impression d'un quelconque étalage des recherches entreprises par l'auteur sur le sujet. La carte du pays, située en début de livre, abonde dans ce sens et permet de suivre les déplacements des personnages et de comprendre les nombreuses disparités du pays.

Le style de Cédric Bannel est fluide, l'intrigue haletante à souhait - grâce notamment à l'alternance des chapitres entre la Suisse et L'Afghanistan - et les deux héros crédibles.

Malgré un dénouement un peu trop rocambolesque à mon goût, L'homme de Kaboul n'en demeure pas moins un excellent roman à suspense dont la lecture m'a enchantée.
Lien : http://bouquinbourg.canalblo..
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Baad

Dans ce second tome de la serie Qomaandaan Oussama Kandar, Cedric Bannel continue de nous faire découvrir "son" Afghanistan, un pays qui n'est pas seulement ultra-violent et corrompu mais aussi merveilleusement beau et où tous n'ont pas perdu espoir.

L'intrigue se divise en deux enquêtes distinctes, une à Kaboul et une à Paris qui vont rassembler deux policiers que tout oppose sauf peut-être leur quête de la vérité.





Qomaandaan Oussama Kandar Tome 2/4
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Kaboul Express

J'ai terminé "Kaboul express" de Cédric Bannel, le dernier volet de sa trilogie "afghane". J'ai été une nouvelle fois embarqué dans une enquête captivante aux côtés du commandant Kandar, qui cette fois-ci est accompagné de Nicole, une enquêtrice française déjà présente dans le deuxième tome.



L'histoire met en scène un jeune surdoué qui, animé par la vengeance, est déterminé à commettre un attentat d'une ampleur exceptionnelle à Paris. Avec une intensité remarquable, l'auteur nous plonge dans une course-poursuite palpitante à travers les pages, nous laissant sans aucun répit.



Ce que j'ai une nouvelle fois apprécié dans ce roman, c'est l'authenticité des personnages, leurs émotions, ainsi que l'humanité qui se dégage de certains d’entre eux. L'écriture fluide de Bannel et son style visuel nous transportent dans cette enquête haletante.



De plus, la trilogie "afghane" m'a permis d'en apprendre davantage sur l'histoire de ce pays agité et complexe. Bannel a su mêler habilement fiction et réalité, nous offrant ainsi une lecture enrichissante.



Je ne peux que recommander cet auteur talentueux et j'aurai certainement le plaisir de lire d’autres de ses ouvrages si l'occasion se présente. En attendant, je suis ravi d'avoir terminé cette trilogie en beauté avec "Kaboul express".
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Les Fantômes de Kiev

Un roman d'espionnage classique. Si le début est un peu laborieux, la sauce finit par prendre et on a envie de connaître la fin donc le livre ne se lâche pas facilement. Je n'ai pas retrouvé le "génie" de la trilogie fascinante de l'auteur évoquant les aventures du commandant Kandar , chef de la brigade criminelle à Kaboul. J'avais été happé par les trois livres. Ce ne fut point le cas ici.



La trame est plus convenue, désordonnée parfois, cela manque un peu de crédibilité, comme si l'auteur avait bâclé certains passages où s'obligeait à écrire un chapitre pas réellement nécessaire. Nous manquons aussi d'empathie pour les protagonistes. Edgar van Scana, brillant agent de la DGSE française ( le service de renseignement français ) mène son enquête mais à aucun moment, on tremble pour lui. Un point d'irritation, pourquoi faire durer des scènes de tortures insoutenables et inutiles...violence gratuite de mon point de vue. Au final , un roman divertissant mais que je ne range pas parmi les livres à lire absolument.
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Les Fantômes de Kiev

Un grand merci à NetGalley et aux éditions XO pour m'voir envoyé ce livre.

Dans ce roman d’espionnage, le suspense est toujours présent et il a pour cadre une situation politique actuelle qui nous concerne tous. Bien entendu, ce livre est une fiction et les personnages principaux ont été créés par l’auteur ; mais il se déroule dans un cadre bien réel, celui du conflit russo-ukrainien, et il met en scène le rôle des services secrets menés par les agents de renseignements russes et français.

L’auteur n’est pas agent secret, mais il montre une très bonne connaissance des fonctionnements de ces services. En effet, en sortant de l’ENA, il a travaillé au ministère des Finances dans le service de contrôle antiblanchiment des investissements étrangers en France, ainsi que des sanctions financières contre l’Irak, la Serbie et la Libye. Parmi ses correspondants se trouvaient les principaux services de renseignement français. Puis, diplomate à Londres, il a continué à travailler sur les mécanismes de sanctions financières internationales. Cela a été pour lui une source précieuse dans l’élaboration de l’intrigue de ce roman, le deuxième des aventures de son héros.

Pour ma part, je ne connaissais ni l’auteur ni le premier opus des aventures d’Edgar Van Scana. Mais cela ne m’a gênée à aucun moment.



J’ai particulièrement apprécié ce livre au rythme soutenu où la tension monte sans arrêt. Des chapitres courts, une écriture fluide, maintiennent le suspense jusqu’au bout. Ainsi on voyage de Bucarest à Doniesk, de Blois à Moscou, mais pas à Kiev !, en découvrant les dommages dus à la drogue et à la corruption, les rivalités de pouvoir, la délation et l’asservissement. On s’introduit dans les rouages de pouvoirs qui n’hésitent pas à sacrifier des êtres dès l’instant où ils auront été utilisés à leurs fins. On prend conscience des nombreuses innovations technologiques utilisées dans les conflits actuels.



J’attends avec impatience la suite des aventures d’Edgar !
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Les Fantômes de Kiev

excellent roman d'espionnage passionnant de bout en bout . On sent que Cédric Bannel a des infos de premier ordre et une connaissance des enjeux de la guerre Ukraine Russie de premier ordre. Il est rare de tomber sur un auteur qui arrive autant à captiver le lecteur mais il faut reconnaître que "l'école française " actuelle ne manque pas de talents . Je pense à des auteurs comme Beuglet par exemple. Comme dans tout roman , bien sûr, il y a parfois des raccourcis heureux et des coups de chance inattendus mais c bien pour cela qu'il s'agit de ...romans.

C le 3e livre de Bannel que je lis et j'apprécie de plus en plus cet auteur.
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