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Critiques de Cédric Bannel (370)
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Baad

L’action est au rendez-vous, les personnages sont pour beaucoup antipathiques mais évidement certains ce détaches et rendent le roman plus attachant et surtout donnent envie de les retrouver dans de futures publications, tels que Nicole Laguna, évidement (ancienne responsable de la DGSE, femme hyper efficace, courageuse et tenace), et Oussama Kandar, chef de la police criminelle de Kaboul et ancien Snipper dans l’armée de Massoud. C’est un homme intègre, finement travaillé, un personnage sans compromis qui choisi le respect et la justice, qui tranche avec ce qu’on connaît de son pays.......................
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L'homme de Kaboul

Meurtres, enquêtes, complots, poursuites : L'Homme de Kaboul possède tous les ingrédients du thriller accrocheur. Mais, même s'il atteint parfaitement son objectif sur ce plan-là, il est également tout autre chose : une plongée dans la réalité afghane, précise, documentée, tout en restant extraordinairement vivante.

Villes grouillantes où la mort semble attendre à chaque coin de rue ; campagnes et montagnes pauvres et tout aussi dangereuses, soumises aux rivalités des clans ou à l'opposition de seigneur locaux à l'occupant occidental ; corruption, pressions, intimidations, représailles ; injustice démesurée entre les richissimes trafiquants, les notables, les ministres et le peuple misérable ; confrontation continuelle entre des traditions archaïques, coercitives, cruelles, et une volonté d'émancipation de certains jeunes ou de certaines femmes qui souhaiteraient pouvoir être autre chose que des objets qu'on achète, qu'on utilise, qu'on jette ou qu'on détruit quand elles ne servent plus à rien ou qu'elles ne respectent pas les dogmes aberrants édictés par les hommes.

Ce tableau édifiant, souvent choquant, parfois émouvant, est rendu particulièrement réaliste par la finesse des portraits psychologiques que dresse l'auteur. Même s'il y a des méchants très méchants (et acharnés) et des héros très gentils (et opiniâtres) qui s'en sortent toujours, par l'intervention du hasard, de la chance ou d'un mystérieux ami qui leur veut du bien, Cédric Bannel évite habilement l'écueil du manichéisme, en nous offrant des profils vraiment complexes, fouillés, porteurs d'imperfections et de faiblesses ; des personnages tout simplement humains, tel ce commissaire Oussama Kandar, flic honnête, mari amoureux, ami fidèle, croyant humble et discret ; ou sa femme, Malalai, gynécologue aux idées d'émancipation totalement révolutionnaires pour son pays ; ou encore Mollah Bakhir, taliban éclairé, aux idées libérales et pacifiques, dont Kandar, pourtant peu enclin à apprécier cette caste qui a asservi son pays pendant de longues années, ne pourra bientôt plus se passer pour faire avancer son enquête.

Et c'est un autre point fort de ce roman, de nous donner à suivre des hommes et des femmes qui doutent, qui souffrent, qui aiment, qui croient, qui s'entêtent à vouloir voir poindre la vérité et la justice malgré les menaces ou les obstacles qui jalonnent leur route. Des hommes et des femmes auxquels on ne peut manquer de s'attacher et que l'on laisse au point final en se demandant ce qu'ils deviendront ensuite. Verront-ils un jour naître l'Afghanistan dont ils rêvent, un pays paisible, juste, tolérant, respectueux des femmes et des faibles ? Un pays qui saurait faire de sa diversité une richesse plutôt qu'une source intarissable de conflits meurtriers ?
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L'homme de Kaboul

Cédric Bannel nous propose ici un roman, qui nous entraîne principalement en Afghanistan . On se retrouve pris dans un voyage entre le Moyen-Orient et l'Occident, à la découverte d'une inter-interculturalité dont les traits les plus vifs affinent notre portrait de l'humanité. Deux univers qui se rencontrent, deux univers complétement différents; L'Afghanistan déchiré entre des tensions religieuses, ethniques , politiques, et sans oublier l'injustice faîte aux femmes d'une part et la Suisse aux inégalités sociales et économiques, d'autre part.

Nous allons suivre Oussama Kandar, la cinquantaine, chef de la police criminelle de Kaboul. Un homme qui croit encore en la justice, qui tente de l'appliquer, ce qui se fait de plus en plus rare dans ce pays corrompu. Un homme très croyant aussi, correct et modéré, et très respectueux , qui mènera son enquête au rythme de ses prières. Il est appelé sur les lieux d'un suicide, il ne croit pas à ce suicide. Il commence une enquête, parfois au risque de sa vie.



De l' autre côté , en Suisse, un jeune analyste Nick, qui voit son monde peu à peu s'écrouler. Ces deux hommes vont se rencontrer, leurs deux "affaires" n'en font qu'une.

Cédric Bannel nous a transmis son savoir sur ce pays. Il le décrit très bien, il connaît les rouages des systèmes financiers internationaux, puisqu'il est un ancien haut fonctionnaire des Finances. Kaboul nous est présentée comme une ville où l'angoisse règne. Des petites ruelles où à chaque coin un drame peut survenir. La ville est déstabilisée, les femmes sont toujours soumises aux hommes. Elles ne peuvent pas sortir , sans ce carcan qui les étouffe. Le port de la burqa est obligatoire.

Les attentats suicides se succèdent et laissent des morts. La ville est encore marquée par les actes des Talibans.



Ce livre est non seulement un thriller ,mais surtout il est une source d'informations, une ouverture d'esprit à cet Orient que nous ne connaissons pas bien.



On ne sait que ce que les médias veulent bien nous transmettre.

A la fin de son livre, Cedric Bannel nous cite ses ouvrages préférés, afin que nous continuions d'approfondir notre connaissance sociologique, géopolitique et historique de ce pays.














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L'homme de Kaboul

Excellent thriller, qui rappelle ceux de Ludlum (du temps où il les écrivait lui-même) version afghane. Même lorsque l'on est au courant de ce que font les talibans, on est quand même effaré devant les descriptions de réalités auxquelles on a peine à croire. Ce que l'on sait moins, c'est qu'il existe plusieurs tendances et que tous les mollahs ne sont pas des intégristes purs et durs.

D'autre part il est certain qu'à cause de la très grande diversités des ethnies qui composent ce pays la paix aura toujours du mal à s'établir de façon durable.

Ce livre passionnant est un bon éclairage sur l'actualité de ce pays et se lit facilement, nous plongeant dans la vie quotidienne des afghans comme si nous y étions nous-mêmes. J'ai bien aimé le style, phrases courtes qui construisent l'intrigue de façon progressive et continue, ménageant des effets de surprise qui donnent envie de reprendre le livre dès qu'on le pose. Mieux qu'un reportage télévisé !

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L'homme de Kaboul

Rappelons-le encore une fois: les polars, les thrillers, ce n'est pas du tout mon truc. J'ai ouvert ce livre sans vraiment savoir comment l'aborder. Immédiatement, j'ai été séduite par le ton: un brin cynique, très vif, il m'a tout de suite accrochée. On rappelle par exemple que ce pauvre Oussama a bien du mal à faire son travail dans un Afghanistan infesté d'Américains en état de guerre avec le prénom qu'il porte et que sa mère a choisi a une époque où son tristement célèbre homonyme n'était qu'un inconnu. Il a bien sûr fallu entrer dans l'histoire: peu aguerrie à l'exercice qui consiste à suivre plusieurs pistes où indices se répondent et s'entrecroise, j'ai pourtant joué le jeu. Et je ne l'ai pas regretté: l'on suit sans aucun problème les différentes étapes de l'enquête et les déconvenues d'Oussama et de Nick, sans pour autant que le scénario ne soit téléphoné. Je parle de scénario, car outre son ton vif, ce livre a aussi le rythme effréné d'un film d'action. Je me suis parfois sentie comme dans un épisode de NCIS: complètement prise dedans! Dernier point positif, et non des moindres: la peinture de l'Afghanistan est tout à fait poignante. Je me suis rendue compte que pour un pays qui a tant fait la une de l'actualité, je n'en savais presque rien. Le roman, sans faire perdre son souffle à l'action, nous rappelle à la fois la dure condition féminine, notamment à travers Malalai, l'épouse d'Oussama, mais aussi son histoire, sa géographie (un pays encore sauvage dont certains villages reculés ne peuvent même pas être situés sur une carte), sa situation sociale. J'ai aussi appris beaucoup sur les Talibans et sur le terrorisme. Le travail de documentation sur ce pays a été énorme et le résultat est absolument superbe, tant par sa richesse que par sa capacité à s'intégrer dans une intrigue aussi réussie.

En conclusion, je n'aime pas les romans policiers. Et pourtant, ce roman m'a beaucoup plu, et je vous le recommande! Il sort le 3 mars, et je remercie Violette de Canalblog et les éditions Robert Laffont pour cette découverte en avant-première et cette superbe expérience de lecture.
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L'homme de Kaboul

Impossible de lâcher ce thriller avant les dernières pages !

Entre polar et espionnage, avec un style simple et fluide, du suspense, de l'action, pas une ligne de répit.

On voyage au travers de l'Afghanistan, l’auteur nous présente une vision bien différente de ce pays qui contraste avec celle dont on nous a habité. Politique, corruption et talibans sont au rendez-vous, mais aussi sa Culture et son Histoire, très intéressant.

,Je cours me jeter sur la suite des aventures du qomaandaan Kandar !
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Les Fantômes de Kiev

Premier roman de cet auteur et j'ai découvert qu'il s'agissait de la suite de "l'espion français" (que je lirai).

Pas coutumier des romans d'espionnage j'ai pris le parti de l'écouter en audio et je suis satisfait de ce choix.

Ce roman nous plonge dans l'envers hyper réaliste de la guerre Russo-Ukrainienne. L'auteur à tellement bien creuser ce conflit que j'ai parfois eu le sentiment d'être dans un reportage plutôt que dans un roman fictif. Le plus troublant fut ce sentiment que la réalité était peut-être pas si différente de la fiction.

Un début de roman qui plante bien le décor et les différents protagonistes avant d'engager un rythme effréné et haletant jusqu'au bout. Des descriptions precisent et de l'action en continue permettent à ce livre de s'écouter facilement et d'être toujours sous tension. Félicitations à Cédric BANEL qui m'a offert une jolie découverte.
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Les Fantômes de Kiev

Un tsunami, pas une minute de répit.

Basé sur l’histoire actuelle (la guerre en Ukraine) Cédric Bannel nous emmène en Roumanie et en Ukraine pour démasquer les instigateurs d’un complot visant à mettre à mettre le feu aux poudres sur la scène internationale.

Un espion français est envoyé incognito pour savoir qui est à l’origine d’une photo. Enfin incognito… je ne vous en dis pas plus sous peine de dévoiler tout ou partie de l’intrigue ce qui ferait forcément perdre le charme du livre. Mettez vos pas dans ceux d’Edgar et vous ne vous ennuierez pas une seconde.

Cédric Bannel est un habitué du genre. Dans ses livres, il fait chaque fois référence à l’histoire du pays, aux situations qui ont existé pour construire son roman. C’est une petite leçon d’histoire lorsqu’il rappelle ici les relations entre les Russes et les Ukrainiens.

Bref amateur du genre, je vous recommande.

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Les Fantômes de Kiev

Mon premier roman d'espionnage de Cédric Bannel, "Les fantômes de Kiev" ne sera certainement pas le dernier. Il signe un roman nerveux, au coeur de l'actualité du Donbass, avec des courses poursuites tous azimuts et contre la montre aux points de départs de la France, Russie, Roumanie, Ukraine. Dans ce chassé croisé de quidam, policiers, services secrets, militaires, milices, qui sera le plus malin pour se sortir de ce sac de noeuds. Un véritable page turner bien documenté qui impressionne et fait réfléchir sur la réalité de la guerre et de l'oppresseur.
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L'espion français

Quel bouquin...je ne m'attendais pas à être autant transporté dans ce polar afghano-parisien, on se retrouvait en plein milieu de collines pellées puis juste en tournant la tête devant un bar tenu par un cambodgien... Même houellbecq n'aurait pas eu les couilles de faire ce parallèle...

Enfin bref il faut se lancer pour ne pas lâcher le livre..; La complexité du conflit est si simplement traduite que l'on a envie d'en savoir plus.
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Kaboul Express

Cédric Bannel, l’auteur, est un drôle de bonhomme.

A la fois, une carrière professionnelle fournie (1), sportif de haut niveau (2), homme politique (3) et aussi écrivain depuis 1999 (4).

Auteur d’une trilogie avec « L’Homme de Kaboul » publié en 2011, « Baad » en 2016 et « Kaboul express » en 2017, nous faisant pénétrer à la fois dans les secrets de la DGSI avec la commissaire Nicole Lagunaire, et de la brigade criminelle de Kaboul avec son chef Oussama Kandar.

Au cœur des attaques terroristes de Daech sur le sol européen, nous sommes les spectateurs atterrés par cette menace multiforme que nous constatons, causée entre autres par la désorganisation des pays de l'Est et par les problèmes juridiques de ceux de l'Ouest, « handicapés par des législations protectrices des droits individuels

héritées des tourments de leur propre histoire ».

L’auteur nous propose comme arme, d’utiliser un des points faibles des terroristes qui espèrent, chérissent et rêvent de la mort « Mais mourir comme un fantome, sans que personne sache pourquoi ? Jamais ! ».

Un style d’une grande efficacité qui nous entraîne sur la route du Kaboul Express, de Kaboul au désert de la mort, en passant par des villes syriennes occupées par les fanatiques de l'État islamique à la Turquie et la Roumanie, ce périple est décrit avec une grande précision et nous alarme sur cette menace permanente qui pèse sur nos démocraties.



(1)

d’abord fonctionnaire à la direction du trésor où il est chargé du contrôle des investissements non communautaires en France et des sanctions financières internationales (notamment contre la Libye, la Serbie et l’Irak, puis Il intègre ensuite le bureau chargé des privatisations où il s’occupe notamment de la cession de la participation de l’État et de la cotation à la bourse de paris des AGF, de la Seita et de Renault, ensuite nommé attaché financier à l’ambassade de France à Londres. Il rejoint ensuite Renault comme directeur des relations financières.

En 2007, avec le soutien de Spir, Caradisiac.com rachète à Trader la Centrale des Particuliers qu’il fusionne avec Caradisiac pour créer Car&Boat Media.

Cette fusion réalisée, il rejoint le secteur financier et le groupe 3i comme Partner Europe. Il y passe moins de deux ans et le quitte en 2009 pour racheter le site Internet encore embryonnaire Canalblog et lancer le projet Latour Capital, fonds d’investissement à dimension entrepreneuriale dont l’objectif est notamment d’aider la prise d’indépendance de filiales de grands groupes français. Canalblog connaît une croissance très rapide et devient en deux ans la première plateforme indépendante de blogs français.



(2)

Ceinture noire de karaté en 1986, Cédric Bannel reprend la compétition en 2017 et remporte plusieurs récompenses au niveau international.



(3)

Il a effectué une très courte carrière politique en Bretagne jusqu'en 2004, comme conseiller régional non inscrit. En 2002, il est candidat aux élections législatives dans la 4e circonscription du Morbihan face notamment au député sortant Loïc Bouvard dont il était suppléant depuis 1997, sous l'étiquette UDF.



(4)

Finaliste du prix de maisons de la presse en 2011 pour "l'homme de Kaboul", Il a obtenu le Grand prix du Meilleur Polar des lecteurs de Points 2017 (décerné en avril 2018) pour son roman BAAD devenant le premier auteur français depuis 2011 à recevoir ce prix.
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L'espion français

L'espion Français est un livre que je n'ai pas lu tout de suite après l'achat. Même si j'éprouve un fort intérêt pour l'Afghanistan, je craignais aussi la dureté du récit et les épreuves que les personnages allaient vivre.



Passé les 200 premières pages, je l'ai finalement lu très vite. Les personnages sont attachants. C'est touchant aussi, et on se prend à rêver d'un autre destin pour ces braves gens. Les méchants sont sacrément méchants, la plupart sont tout simplement écoeurants, et nous font comprendre pourquoi l'Afghanistan en est là aujourd'hui. L'auteur enveloppe son personnage principal, Kandar, d'une aura mystique. Ce serait très plaisant que Cédric Bannel nous ponde un petit roman sur la jeunesse de Kandar, à l'époque des affrontements contre l'union soviétique. On sens qu'il y a un potentiel avec ce personnage que l'on peut suivre encore quelques livres supplémentaires.



Quelques regrets tout de même.



Mais on ne retiendra que le positif, et ce travail titanesque que l'auteur a dû réalisé pour sortir un livre aussi documenté. J'ai eu l'impression d'être parti quelques jours en Afghanistan avec ce livre. Ce qui n'arrivera sans doute jamais de mon vivant !
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L'espion français

C'est avec un grand plaisir que j'ai retrouvé le commandant Oussama Kandar et ses acolytes pour une aventure à la hauteur des précédents romans de Cédric Bannel. Ce que j'aime dans ses romans, moi qui ne suis pas grande amatrice des romans d'espionnage, c'est le réalisme et la justesse du propos. On sent que l'auteur connait et maîtrise le sujet, pourtant hautement délicat. Et puis on retrouve l'Afghanistan que Cédric Bannel décrit comme personne.

On retrouve aussi Nicole Laguna, de la DGSI car l'enquête se déroule en simultané entre Paris et Kaboul et on découvre unnouveau venu, Edgar, un Sigma de la DGSE, un personnage enigmatique mais attachant.

Comme toujours, c'est haletant, une course contre la montre, et c'est dépaysant, c'est le moins que l'on puisse dire. On plonge dans les arcanes des services secrets français, et c'est terriblement instructif.
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L'espion français

Mlle Alice, pouvez-vous nous raconter votre rencontre avec L'Espion Français ?

"Une chose est certaine, ce n'est pas la couverture qui m'a donnée envie de lire ce livre ! Le titre et le résumé étaient déjà plus prometteurs mais c'est avant tout pour l'auteur que je ne voulais pas passer à côté de cette nouvelle parution de la Bête Noire."



Dites-nous en un peu plus sur son histoire...

"Edgar est un agent noir de la DGSE, non officiel, non rémunéré et en cas de problème, inconnu de tous les services. On ne l'appelle que pour des missions extrêmes, pour 'effacer' des terroristes particulièrement dangereux et inatteignables. Mais cette fois, l'ordre concerne une femme..."



Mais que s'est-il exactement passé entre vous ?

"Cédric Bannel est pour moi l'un des meilleurs auteurs de thriller actuel, et il est français ! Je suis donc toujours étonnée que l'on n'en entende pas plus parler. Personnellement, j'ai été soufflée par sa trilogie qui se déroule en Afghanistan et j'étais intriguée par ce qu'il pouvait faire dans un milieu différent. Sauf que nous voilà de retour à Kaboul aux côtés du Qomaandaan Kandar. Attention, ce n'est pas du tout une déception pour moi, au contraire, c'est juste que je ne comprends vraiment pas pourquoi l'éditeur ne le précise nul part. Bref, j'ai été une nouvelle fois fascinée par cet univers que nous connaissons si peu et si mal et que l'auteur semble maîtriser sur le bout des doigts. Ce livre est à la fois dépaysant et inquiétant. Il y a des éléments d'enquête bien sûr, d'espionnage, d'aventure et au centre de cela, Oussama, un personnage fort, incorruptible et ensorcelant. Je vous mets au défi de résister à son magnétisme."



Et comment cela s'est-il fini ?

"De façon absolument parfaite. Une fois de plus, tout y est. Je n'ai aucune critique, pas la moindre, pas la plus petite à propos de ce roman. Lisez-le, seul ou avec le reste de la série, c'est encore mieux, mais lisez-le."
Lien : http://booksaremywonderland...
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Baad

Baad est un roman policier se déroulant en France et en Afghanistan. Des cadavres de fillettes sont retrouvés en Afghanistan, le Qomaandaan Kandar mène l'enquête. En France, la commissaire Nicole Laguna, est sur la trace de l’inventeur d’une nouvelle drogue de synthèse. Au fil de l'enquête, on se rend compte d'un lien entre les deux affaires. Le livre est bien écrit et l'enquête est prenante. J'ai apprécié ce roman policier bien que j'ai détesté la partie sur les meurtres de fillettes, car elle est très réaliste. Le meurtrier est vraiment détestable. Je recommande ce policier aux amateurs de ce genre de romans, aux individus curieux de découvrir un autre pays et d'autres mœurs.



J'avais pris quelques notes lors de la rencontre avec l'auteur. Voici une mini-synthèse :



L'auteur a écrit sur l'Afghanistan car cela permet au lecteur de voyager, il est tombé amoureux de ce pays lors d'un voyage d'agrément. Il a écrit les deux histoires en parallèle en une seule fois.

Il y a un enlèvement dans l'histoire qui a été inspiré des enlèvements par des groupes mafieux de policiers et de leur famille dans les années 1970. En Afghanistan, la société est très dure, il n'y pas de politesse car la courtoisie est considéré comme une faiblesse. Pour le commandant, il s'est inspiré de personnes qu'il a rencontré certains policiers sont très inventifs pour enquêter. Les religieux jouent un vrai rôle de tampon dans la société.
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Kaboul Express

Très bon livre que ce Kaboul Express ...

Non non, ce n'est pas un train, mais la filière de Daech permettant à leurs partisans afghans de rejoindre la Syrie.

L’auteur connait visiblement bien les rouages afghans, avec ses clans, traditions, et l’antagonisme talibans/Daech … c’est un vrai plus pour l’atmosphère du livre …

Et le scénario est plutôt plausible, avec les petits détails techniques logistiques et « chimiques » donnés par le petit génie afghan pendant la préparation de son attentat.

On suit alors l'adolescent et ses acolytes de Kaboul en Europe en passant par Mossoul, la base opérationnelle de Daech ...

Et en parallèle, les progrès de l’enquête menée par la commissaire française et son ami, le qomaandaan Kandar en Afghanistan.

Jusqu’au dénouement final ... à la rencontre d’un autre génie …

Le seul bémol pour moi est le rôle de Justin, l’inquisiteur, qui ne cadre pas vraiment avec le reste du roman, mais c’est vrai que je n’avais pas lu les romans précédents, où il avait peut-être un rôle … ??

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Kaboul Express

Zwak n’a que dix-sept ans et est un vrai génie, puisqu’il a plus de 160 de QI. Alors que soixante-dix pour cent de la population afghane est analphabète, lui comprend tout ce qu’il se passe autour de lui et est capable de prévoir l’impact de la roquette que le djihadiste vient de lancer à côté de lui. Pourtant, il se fiche de comprendre comment le lance-roquette fonctionne ou pourquoi les talibans ont besoin de croire uniquement en Allah. Zwak croit au jeu vidéo qu’il vient de s’inventer dans la réalité, celui qui lui permet de passer étape après étape – level après level – afin d’aller combattre le boss ultime et le détruire, même si c’est au prix de sa propre mort...



Cédric Bannel change radicalement de style pour ce nouveau roman. En effet, le « page-turner » (l’écriture vous empêche de quitter le livre, l’histoire et vous avez toujours envie de savoir ce qu’il va se passer ensuite) est au rendez-vous. L’actualité fait que vous êtes obligatoirement impliqués dans l’histoire, dans cet attentat, d’autant plus que le réalisme est presque trop réaliste. L’effet de mode marque vos esprits, sans même vous en rendre compte. Daech va certainement tomber mais l’Afghanistan est en guerre depuis trop longtemps ; un autre groupe prendra le lead et tout recommencera. L’effet de mode continuera alors sa spirale.



La bête noire est la collection qui a permis cette publication, chez les éditions Robert Laffont. La maison d’édition est toujours présente sur les sujets où vous l’attendez le moins et ce n’est pas sans vous déplaire. En l’honneur de notre rencontre, la collection a fait un live Facebook. Vous comprendrez facilement que la collection puisse lui faire confiance car l’auteur ne peut décrire de paysage qu’il n’a pas déjà visité. Les scènes en ressortent plus authentiques encore. La maison d’édition permet aussi un (grand) hommage aux forces (spéciales) françaises et afghanes. En bref, préparez-vous au page-turning, à la violence psychologique et au réalisme.
Lien : https://miniehouselook.wordp..
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Kaboul Express

« Kaboul Express est le nom donné au réseau afghan de DAECH qui permet à l'Etat islamique d'importer en Syrie et en Irak des combattants expérimentés en provenance du Khorasan, territoire comportant notamment l'Afghanistan et les zones tribales du Pakistan. »

 Nous retrouvons ici avec plaisir le "qomaandaan" Oussama Kandar, Homme de Kaboul et patron de la brigade criminelle de Kaboul, déjà rencontré dans de précédentes aventures (Baad), l'ancien sniper d'élite des troupes du commandant Massoud. Très grand, très maigre, croyant évolué et surtout, exception dans ce pays, rigoureusement intègre, il collabore avec les services de sécurité occidentaux pour débusquer les terroristes, et notamment avec la commissaire Nicole Laguna, cette fois sur une affaire terrifiante. Une équipe de kamikazes dirigée par un jeune surdoué originaire des montagnes impénétrables du Badakhchan s'est en effet infiltré en Syrie et roule vers Paris pour y perpétrer un attentat suicide dévastateur.

A partir d'infimes indices, tant à Kaboul que dans les vallées reculées où les talibans font régner la terreur, en Afghanistan avec Kandar et en Europe avec la collaboration des services secrets les plus affutés, il faut retrouver à tout prix la trace du convoi de mort qui approche de la capitale bourré d'explosifs et surtout d'une charge massive de gaz VS, une version encore plus élaborée que le Sarin.

Maquillage de camions, falsifications de documents de voyage, faux papiers d'identité indétectables, dispositif de mise à feu invisible, passages de frontières au moment où la relève des douaniers et des policiers se relâche, camouflage de cargaison … le plan élaboré par le jeune Zwak semble sans faille. C'est de la collaboration de tous les services, et en particulier ceux des pays de l'ancienne Europe de l'Est, et d'une microscopique faute dans le déroulement de l'opération, que viendra la solution finale … Mais tout au long de la route, quel suspens …

L'avantage avec les romans de Cédric Bannel, c'est que les procédures policières et financières internationales sont rigoureusement exactes. L'auteur a travaillé au plus haut niveau du Ministère des Finances, et lui aussi, très certainement, est un surdoué (oui, je sais, je me répète !). Il sait donc de quoi il parle !!!

Une manière, en ces temps d'attentats qui secouent l'occident, de nous rassurer un tout petit peu.
Lien : http://www.bigmammy.fr/archi..
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Kaboul Express

J'ai découvert Cédric Bannel avec l'excellent roman "BAAD" et je me faisais un réel plaisir de découvrir ce second ouvrage qui mettait en scène les deux enquêteurs dont le lecteur avait précédemment fait la connaissance l'afghan Kandar et la Française Laguna.

Ma déception a probablement été à la hauteur de mes attentes et je me suis demandée si la même plume avait été à l'oeuvre dans la rédaction tant le style m'a paru différent. Un texte lapidaire écrit au présent de l'indicatif sans aucun effort de style. Des phrases courtes, une efficacité "scénaristique ", les différentes parties qui se succèdent rapidement comme si une caméra passait d'une scène à l'autre dans l'adaptation pour le grand écran qui parait être le but poursuivi par l'auteur.

Les scènes de violence parsèment le récit et évoquent les belles heures de Gérard de Villiers quand la série SAS remplissait les contraintes éditoriales imposées (violence, sexe et accessoirement intrigue).

Comment ne pas penser également à la célèbre série télé 24 Heures Chrono qui a fait l'objet de tant de polémiques sur la pratique de la torture abondamment mise en avant.

Dans le monde décrit par Bannel, il y a bien sûr des "bons" et des "méchants", mais l'extrême violence des uns conduit à l'escalade pour les autres et c'est la haine qui reste le grand vainqueur de ce match, entraînant tous les protagonistes dans une spirale démoniaque.

En ce qui concerne le thème du roman, là, je dois dire que je me suis trouvée vraiment mal à l'aise avec ce choix et que mon émoi a été grandissant au fut et à mesure que je progressais dans ma lecture.

Bien sûr, les terroristes de tout poil n'attendent pas que les auteurs de romans policier leur fournissent des idées car ils en ont bien suffisamment comme cela! La description précise des différentes étapes de l'acte est glaçante parce qu'elle est plausible et même parfois criante de vérité. Choisir comme thème un attentat terroriste de grande ampleur dirigé contre Paris avec des moyens de mise en oeuvre qui permettraient de réaliser une véritable hécatombe(impossible d'en dire plus sous peine de spoiler), cela pose le problème de la responsabilité de l'auteur quand il prend le parti de verbaliser les pires craintes de nos contemporains. Faut-il envisager le pire pour conjurer la terreur ? Et nourrir les craintes légitimes qui ont déjà de bonnes raisons d'exister mais pourraient rapidement croître de façon exponentielle entraînant dans leur sillage un cortège de réactions susceptible de conduire aux pires extrêmismes ?

La menace terroriste existe bien et nous venons, une fois de plus, d'en avoir un exemple frappant avec l'attentat qui vient de viser Stockholm, cette paisible capitale nordique d'un pays non engagé dans une guerre lointaine, respectueux de la démocratie et des valeurs occidentales.

L'escalade de l'horreur parait ne jamais devoir s'arrêter avec l'utilisation de gaz mortels sur les populations civiles, et l'exemple de la Syrie est éloquent.

La littérature peut s'emparer de tous les thèmes et aucune censure ne saurait exister, chacun étant renvoyé à sa propre responsabilité, qu'il soit auteur ou lecteur. Utiliser le terrorisme comme matériau littéraire peut se révéler d'une utilité sociale évidente s'il conduit à mettre à distance les sentiments et émotions profondes pour laisser place entière à la raison . Je ne suis cependant pas certaine que Cedric Bannel parviendra à ce résultat avec ce nouveau livre.

On ne doit pas s'attendre, en lisant ce roman policier, à entrer dans le monde de bisounours, vous l'avez bien compris, et ceux qui en prennent le risque devront sous peine de passer quelques moments de pure angoisse, conserver une solide confiance dans nos institutions et dans leur capacité à résister au pire.
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L'homme de Kaboul

Excellent thriller dont l'action se situe principalement en Afghanistan, un Afghanistan contemporain et exsangue après 30 années d'occupation par les russes, les talibans puis les américains.

Un éclairage passionnant et intelligent sur les arcanes stratégiques du pouvoir à Kaboul, au travers d'une enquête périlleuse entre Suisse et Afghanistan.

Pas-sion-nant !!!

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