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Citations de Charles Bukowski (2092)


"Merde, ils laisseront jamais vivre un bonhomme, pas vrai? Ils le veulent toujours à la mine."
"Bien sûr"
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C'est le problèmes avec les poivrots : quand ils s'enthousiasment ils boivent trop, quand ils s'emmerdent ils boivent trop, quand ils ont de la chance ils boivent trop, quand ils n'ont pas de chance ils boivent trop; ect.
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moi, je veux que tu sois ingénieur. Et comment crois-tu que tu vas le devenir si je continue à trouver des dessins de bonnes femmes avec les jupes qui leur remontent jusqu’au trou du cul dans tous tes cahiers, hein ? Non mais dis : c’est tout ce que tu sais dessiner ? Tu pourrais pas dessiner des petites fleurs, des montagnes, ou tiens : la mer ? Allez, allez : on retourne à l’école !
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Quand je suis arrivé à la Nouvelle-Orléans, j'ai fait gaffe de ne pas m'installer dans un bordel, bien que toute la ville me parût en être un.
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je veux dire que lorsque le crime l'emporte, ce sont les forces antihumaines et réactionnaires qui imposent leurs préjugés, et qui se servent de cette stratégie de la tension pour décaniller de son tabouret de bar la Liberté individuelle.
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l'hôpital, c'est le lieu où l'on s'efforce de vous tuer sans vous dire pourquoi. la cruauté glaciale et rationnelle de l'Hôpital américain ne s'explique pas que par un corps médical débordé, qui se serait habitué à la mort, au point de la trouver banale. mais surtout parce que les médecins, bien que TROP PAYES POUR N'EN BRANLER PAS UNE, sont adulés par les ignorants, à l'égal des sorciers avec leurs potions magiques, alors que, la plupart du temps, ils confondent les poils de leur cul avec du céleri rémoulade.
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La peste fréquente votre lieu de travail, quel qu'il soit. Je suis la proie des pestes. J'ai travaillé dans une boîte où il y avait un type qui ne parlait à personne depuis quinze ans. Le lendemain de mon arrivée, il m'a parlé pendant trente-cinq minutes. Il était complètement cinglé.
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— Je le pressens, je le flaire, ça brûle. Ce type, je l’ai dans mon collimateur. C’est un Français. Et vous connaissez sans doute la réputation qu’on leur prête ?
— Aucune idée… Ils ont quelle réputation, les Français ?
— Tant mieux si vous l’ignorez, Bass ! Ça me prendrait trop de temps de vous mettre au parfum.
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La pire chose qui puisse arriver à un écrivain, c’est de connaître un autre écrivain, et, pire encore, de connaître d’autres écrivains. Comme des mouches sur un bout de barbaque.
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j’ai invité les types à danser avec moi. Une femme a le droit de faire ça.
— T’es une vraie pute.
— Ah ! ouais ? Eh bien, si y a quelque chose de pire qu’une pute, c’est un emmerdeur.
— Si y a quelque chose de pire qu’un emmerdeur, c’est une pute avec qui on s’emmerde.
— Si tu veux pas de ma chatte, elle a dit, j’l’offrirai à un autre.
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[...] ... Le chef était un pète-sec nommé Jonstone. On avait besoin d'aide là-bas et j'ai compris pourquoi. Jonstone aimait porter des chemises rouge foncé - et ça voulait dire danger et sang. On était 7 sups [= agents suppléants] - Tom Moto, Nick Pelligrini, Herman Stratford, Rosey Anderson, Bobby Hansen, Harold Wiley et moi, Henry Chinaski. On commençait à 5 heures du matin et j'étais le seul ivrogne du lot. Je buvais toujours jusque bien après minuit, et à 5 heures du matin, fallait être assis là, à attendre du boulot, attendre qu'un titulaire se fasse porter malade. Les titulaires se faisaient porter pâles généralement quand il pleuvait ou pendant une vague de chaleur ou le lendemain d'un jour férié quand le volume de courrier était le double de d'habitude.

Il y avait 40 ou 50 tournées différentes, peut-être plus, chaque casier de tri était différent, y'avait jamais moyen d'en apprendre aucun, fallait classer le courrier avant 8 h du matin et être prêts pour les camions, et Jonstone n'acceptait aucune excuse. Les sups classaient leurs magazines au coin des rues, sautaient leur déjeuner et mouraient dans la rue. Jonstone nous faisait commencer à classer nos tournées avec 30 minutes de retard - il pivotait dans son fauteuil avec sa chemise rouge - "Chinaski tu prends la tournée 539 !" On commençait une demi-heure en retard mais on était quand même censés préparer et distribuer le courrier et rentrer à l'heure. Et une ou deux fois par semaine, déjà bien vannés, lessivés, entubés, fallait encore faire les levées de nuit, et l'horaire sur la feuille de route était impossible à tenir - le camion n'allait pas aussi vite. Fallait sauter quatre ou cinq boîtes sur le premier parcours, et la fois d'après elles étaient bourrées de courrier, et on puait, on pissait la sueur en bourrant les sacs. Pour baiser, ça j'étais baisé. Jonstone y veillait. ... [...]
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nul concept nouveau ne saurait être toléré, vu qu’il signifierait la liquidation du gang au pouvoir.
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Chez André, par contre, Wendy gardait les pieds au sol, ce qui permettait de l’invention : rotation, harponnage, plus lent, plus vite, variations...
Tout a une fin. Avec mon pantalon qui se prenait dans les chaussures, la position n’était pas idéale. Je me suis retiré. Je n’ai pas vu où Wendy a atterri, je n’en ai pas eu le temps : juste comme je me baissais pour remonter mes fringues, le type, le gamin, est venu m’enfoncer son doigt dans le cul, le majeur droit, bien raide et bien profond. J’ai gueulé, je me suis retourné et je lui ai balancé mon poing sur les lèvres. Le gamin a valsé. J’ai donc remis mon pantalon, mon caleçon, et je suis revenu m’asseoir, devant le vin et les bières, l’œil mauvais, sans un mot.
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«Et je savais même pas qu'il avait une grosse bite, parce que c'était la première bite que je voyais.»
Elle m'examinait soigneusement.
«Je croyais qu'elles étaient toutes comme ça.»
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Si vous désirez savoir qui sont vos amis, faites vous condamner à une peine de prison.
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J’ai exécuté ma danse du scalp, ma danse du ventre et ma danse cul à l’air. Pas facile de boire quand tu danses. Et pas facile de danser quand tu bois; Peter savait ce qu’il faisait. Il avait aligné une rangée de divans et de chaises pour séparer les danseurs des buveurs. Chaque clan pouvait se livrer à son activité favorite sans embêter l’autre.
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Je m’imagine un vagin large comme une pieuvre, qui rampe vers moi tout chaud, tout puant et pressé de jouir.
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La différence entre une démocratie et une dictature, c'est qu'en démocratie tu votes avant d'obéir aux ordres. Dans une dictature, tu ne perds pas ton temps à voter.
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Je me limite aujourd’hui à environ 7 litres de bière par jour.
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Bon sang ! Si tu veux lire mes poèmes, vas-y : tu as ma bénédiction. Mais pour tout dire, ils ont fini par me fatiguer, d’ailleurs tout ce que j’ai pu produire me fatigue et je travaille sérieusement à ne plus jamais écrire.
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