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Critiques de Claude Pujade-Renaud (237)
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Les Femmes du braconnier

J'ai vraiment adoré ce livre. J'en avais lu un précédent (belle mère) de cette auteure, qui est également excellent.

C'est un livre très bien écrit, avec un grand travail de recherches et beaucoup de psychologie. De plus, je ne connaissais pas ces personnages réels. C'est une biographie traitée en roman avec une narration particulière qui donne la parole à une multitude de personnages.

Je l'ai lu dans le cadre du prix du télégramme (Brest) et j'espère fortement qu'il remportera le prix.

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Les Femmes du braconnier

Avec ce roman polyphonique, Claude Pujade-Renaud invite le lecteur à (re)découvrir la vie du trio amoureux et artistique anglo-américain Ted Hughes/ Sylvia Plath/ Assia Wevill.



Dès le début, leur vie est placée sous le signe de la tragédie, que Sylvia est venue étudier à Cambridge grâce à une bourse d'études . Celle-ci est passionnée par Racine et par le rouge. En effet c'est sous le signe du sang, de l'amour, de la mort et de la passion que s'ancre le roman.

Julia est maniaco-dépressive, a fait un "grave épisode psychiatrique" et a déjà tenté de mettre fin à ses jours trois années auparavant. Elle traîne derrière elle un héritage familial lourd à porter, celui de l'Holocauste et de la mort du père. C'est une femme mordue et qui mord au propre comme au figuré : Elle est écorchée vive et elle aime passionnément son "mordu" qui se trouve être le poète "braconnier" Ted Hughes rencontré lors d'une soirée. De plus, l'ombre de Phèdre planant sur ce début de roman, avec comme écho La Tempête de Shakespare et comme toile de fond La mort de Procris, le lecteur se dit d'emblée qu'il ne va pas vraiment rire et se demande s'il va assister à un remake de racinien, puis un peu plus tard au "désastre vaudevillesque tragi-comique d'un couple usé" puisque Ted et Julia se marie le jour du Bloomsday un 15 juin 1956, en référence à l'Ulysse de James Joyce. D'autant que Ted se révèle rapidement être un chasseur de femmes. C'est le braconnier qui croise un jour la belle Assia, sa panthère.



Chaque personnage du roman (parents, amis, amants, frère ou soeur) intervient à plusieurs reprises pour évoquer le trio d'artistes. Une naration distancée très souvent. Chaque personnage s'exprime de la même manière en dévoilant au fur et à mesure les facettes de la personnalité de Julia, Hugues et Assia.



Ce roman est très touffu, bourré de références littéraires et psychanalytiques. Trop. Cela en devient lassant et brouille la lecture. C'est ce qui m'a gênée pour apprécier pleinement cette oeuvre et aboutir à une conclusion claire et simple sur ce qui m'était donné à voir. Si ce n'est que ces artistes ont dûrement payé le prix de leur folie passionnelle, dépressive et de leur héritage familial (suicide au monoxyde de carbone pour Julia et Assia, meurtre de la fille par la mère, suicide par pendaison pour Ted). Autrement dit, impossible d'échapper à son destin. Et je ne suis pas d'accord avec l'idée d'une destinée toute tracée dont l'issue serait incontournable.



Je n'ai jamais lu les oeuvres de Ted Hugues et de Julia Plath et je me suis demandée si ce livre me donnait envie de les découvrir. La réponse est non, pas vraiment.

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Dans l'ombre de la lumière

L'histoire romancée de la vie de la compagne de Saint Augustin, qui a vécu avec lui pendant quinze ans, d'Afrique du Nord en Italie. On ne sait rien d'elle, même pas son nom, sinon qu'elle lui a donné un fils, Adeodatus, bien avant qu'Augustin, qui était professeur et rhéteur, se convertisse au christianisme puis se fasse baptiser (il était manichéen). Cette femme, l'autrice l'appelle Elissa, et décrit toute la gamme de ses sentiments, de ses émotions, quand elle revoit Augustin, devenu évêque, venir prêcher à Carthage. En flash-backs, nous assistons aux différents moments de leur vie ensemble : la rencontre, la vie à deux, la naissance du fils, les questionnements philosophiques et spirituels d'Augustin, les tensions avec la mère de celui-ci, Monnica qui est chrétienne. L'auteure s'est inspirée des Confessions du saint. Un roman bien écrit, bien charpenté, qui fait voir d'un autre œil la vie du saint homme, en tout cas ses 32 premières années, pendant lesquelles il a eu une jeunesse de lettré romain et de philosophe angoissé, et pas toujours en bonne santé.
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La nuit la neige

La Nuit La Neige est au roman historique ce que sont les métiers d'arts à l'artisanat: une fine joaillerie, une pierre finement sculptée, un vitrail aux milles couleurs. Roman choral, nous y partageons l'intimité de personnages ayant réellement vécu dans la royauté de la 1ère partie du 18ème siècle en Espagne. Avec ce roman centré sur les femmes, Claude Pujade-Renaud nous donne à voir la partie cachée de l'Histoire. J'ai adoré ressentir une sororité avec ces femmes pourtant si loin de moi. J'ai appris/compris beaucoup sur la place des femmes dans les royautés. Enfin, j'ai été émue, portée par une écriture très ciselée, presque dure parfois mais parfaitement en symbiose avec son sujet.
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Le jardin forteresse

Grèce, début du IV siècle avant notre ère, Syracuse et l'île d'Ortygia.

Trois sœurs de haut lignage : Sophro (la modération), Diké (la justice), Harmonia (l'harmonie), et leur amie Arété (la vertu), de l'enfance à la maturité, dévoilent les familles au sein desquelles elles grandissent, leurs aspirations propres, leurs joies, leurs vies, leurs destinées.

Immersion dans la Grèce antique !

Issues du gynécée, monde féminin par excellence, où se passent leurs premières années, les trois sœurs découvrent peu à peu les relations, rapports, de l'époque qui régissent la vie d'alors : maîtres-esclaves, hommes-femmes, tyrans-subalternes, toute puissance patriarche-famille.

Leur apprentissage des rites, mythes, acquis par le biais des récits des esclaves, ceux de la musique, de la poésie, dont est friand leur père bien-aimé, ponctués de jeux, accompagnent une enfance insouciante bercée de douceur, de joie, dans un magnifique jardin de la forteresse; forteresse du haut de laquelle elles observent de loin la vie du peuple, minée de guerres, querelles, violences, dont elles n'ont qu'une rumeur sourde, mais qui, peu à peu, vont les rattraper, les happer, les faire réfléchir et agir.

Face à ces problèmes inconnus jusqu'alors, elles offrent un front commun, certes tempéré par leur personnalité propre, mais fort de leur union intime, chacune aidant l'autre, chacune s'aidant elle-même.

Réflexion magnifique sur la place des femmes dans la société, face aux pouvoirs, aux hommes, aux patriarches, aux philosophes, à la violence.

Description suave, sensuelle, colorée, rafraichissante, tant de la nature humaine, animale, végétale, que du bruit et de la fureur.

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L'érotisme vu par douze femmes - Eté 1988

J'étais abonnée à Nouvelles Nouvelles et j'ai eu quelques échanges passionnants avec Claude Pujade-Renaud dans le cadre de mes cours de Lettres et de l'écriture de nouvelles. J'ai beaucoup de respect et d'admiration pour cet auteur qui a été aussi prof de danse.
Lien : https://marie.raso12@gmail.com
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Dans l'ombre de la lumière

Quelle merveilleuse idée d'avoir imaginé la vie de Saint Augustin à travers le regard et les émotions de celle - Elissa - qui fut sa concubine pendant presque 15 ans, qui lui donna un fils, et qu'il répudia pour embrasser la foi catholique sous l'influence tenace de sa mère, Sainte Monica. Ecriture souple et forte pour dire les émotions passées et présentes d'une femme proprement effacée du monde des vivants.

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Le désert de la grâce

Une vraie découverte, un pur moment de bonheur.

Roman historique à plusieurs voix, le livre évoque les difficultés des jansénistes à vivre leur foi.

Le monastère de Port Royal détruit, les religieuses éparpillées, le cimetière profané et pourtant une foi qui perdure au travers le sentiment d’être choisi par Dieu et de devoir faire ses preuves sur terre. On y découvre Racine, mais aussi la sœur de Pascal. Une histoire de femmes celles qui y sont restées et celles qui ont du partir.

Un vrai bon livre avec une écriture dense, instructive et prenante.
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Le désert de la grâce

C'est presque une histoire policière !

Pour découvrir l'histoire de l'abbaye de Port-Royal des Champs racontée, vécue et ressentie par ceux qui ont participé à son histoire et à sa suppression.

Intéressant à lire car raconte sous forme de roman l'histoire du lieu et le rôle de la mémoire.

La résistance humaine à la persécution d'un lieu et de ses habitantes est bien mise en évidence.
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Le jardin forteresse

J’ai choisi ce livre non pour son sujet qui véritablement ne me passionne pas ni dans la période évoquée ni dan le thème lui-même mais pour l’écriture érudite de cette auteure que j’aime beaucoup.
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La danse océane

Une très belle lecture d'un monde que je ne connais pas mais dans lequel je suis rentrée facilement: l'écriture est simple même si certaines lettres sont d'un niveau de réflexion élevé! Ce roman permet de retracer l'évolution de la danse moderne aux Etats-Unis dans l'entre-deux-guerres, sur la côte pacifique d'abord. On y découvre aussi les difficultés de vivre de cet art, la passion qui anime Doris notamment, les déchirements affectifs, le bouillonnement créatif....Les personnages ne sont pas fictionnels, ce qui ajoute de l'épaisseur au travail d'écriture de l'auteur!
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Tout dort paisiblement sauf l'amour

Voilà un livre absolument parfait: excellence d'une langue française fine et précise, originalité et qualité de l'angle choisi par l'auteure: elle évoque la personnalité complexe de Soren Kierkegaard, philosophe, romancier, théologien danois du début du XIX° siècle, génial, mais obscur et tourmenté. Le prisme choisi est celui de l'oeil de son ancienne fiancée, Régine Olsen, mariée plus tard à un diplomate. Le début du livre, qui évoque la présence de ce couple en fonction aux Antilles néerlandaises, est sublime: Régine est heureuse, avec ce mari brillant cultivé, tolérant, mais au fond, elle n'a jamais compris pourquoi, des années plus tôt, son fiancé d'alors avait brutalement mis fin - par une simple lettre non motivée - à leur relation et à leur idée de mariage, alors que tous s'y préparaient et qu'aucun nuage concret n'est jamais venu faire douter ni elle ni personne, de ce projet. Kierkegaard avait-il un secret non avouable qui rendait finalement leur union impossible? C'est avec une infinie finesse que C.Pujade Renaud va nous emmener sur les chemins des réflexions personnelles de Régine, et aussi de son mari, et de plusieurs proches de sa famille. Vie aux Antilles en période d'abolition de l'esclavage, vie à Copenhague dans un milieu humaniste et cultivé, quête personnelle, amour, culte lié à un intellectuel génial disparu trop tôt en laissant des mystères..... Chaque élément constitutif de cet ouvrage est sublime, et l'ensemble aussi par conséquent. On voit ici que la littérature ne consiste pas seulement à raconter des histoires mais à évoquer des sentiments, des situations, dans des ensembles qui peuvent être complexes et infiniment humains. Une très belle réussite pour les amateurs de grande littérature.
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Les Femmes du braconnier

Il-y-a un côté "suceuse de sang" qui me gêne dans cette écriture qui s'empare de la mort des unes et des uns. Le mérite relatif de ce livre être un "digest" de la vie de Sylvia Plath et Ted Hughes.
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Un si joli petit livre et autres nouvelles

Le recueil « Un si joli petit livre » s’ouvre sur une nouvelle succulente : Suzanne prépare un repas de famille, dont la recette est issue de « La véritable Cuisine de famille de Tante Nanette ». Elle met beaucoup de soin à préparer son pot-au-feu.

« Pour conférer au bouillon une belle couleur d’un brun doré, ce qui est fort agréable à l’œil, faites griller au four deux gros oignons. A défaut, vous pouvez utiliser du colorant qui se vend en bouteille chez tous les épiciers. »

Suzanne vient de faire paraître un recueil de nouvelles, mais ce n’est pas encore le grand succès attendu. Elle pousse le plaisir masochiste jusqu’à aller voir chez les libraires si son nom leur dit quelque chose … et s’aperçoit que non.

C’est long la préparation d’un pot-au-feu. Encore plus long le processus d’écriture.

« Cinq heures pour un pot-au-feu, deux ans pour un mince petit livre. Le premier sera consommé en vingt minutes. Le second peut l’être en une heure. Quant à la trace.. »



Claude Pujade Renaud file la métaphore entre cuisine et écriture.

La famille n’est pas forcément le meilleur soutien pour un écrivain. Seule la grand-tante Alphonsine de 97 ans ou Pierre le neveu étudiant en Amérique ont compris que ces nouvelles parlent de la famille. Le reste de la parentèle n’apprécie pas trop qu’on mette à nu les petites vilenies quotidiennes …

A défaut d’apprécier son écriture, les invités vont apprécier la table. Dommage que la nièce Corinne ne soit pas des hôtes.

Sa mère Edith rend à Suzanne l’exemplaire qu’elle avait dédicacé à Corinne. Sous prétexte qu’il n’est « pas de son âge ». Mais peut-être bien plutôt parce qu’il révèle des choses qu’on ne devrait pas dire en famille.

La chute est à l’image de cette nouvelle très réussie : où l’on voit qu’un livre dédicacé, à défaut d’être lu, peut très bien servir de colorant à un pot-au-feu au goût inimitable …



Que ce soient les relations entre fille et mère (« le jardin d’enfance » où il est question de fille-mère) ou les histoires placées sous le signe du double (« les terrasses » où Claire est partagée entre deux hommes), les secrets de famille de province (« Une visite ») et la solitude avec une nièce qui découvre ce que c’est qu’être femme «(« L’annonce »), le regard de l’homme sur le corps féminin (« Dans la glace ») ou le regard de femmes entre elles dans le cadre d’un sauna (« Tendres tropiques ») , Claude Pujade Renaud dévide son fil avec talent et subtilité. Ses thèmes de prédilection sont le rapport à la nature (le paysage, le temps qu’il fait …), l’attention aux petites choses quotidiennes, qu’elle entrelace toujours avec les relations inter personnelles toujours vues de façon très subtile chez cette auteure.



Claude Pujade Renaud est une grande nouvelliste (genre sous-estimé en France mais beaucoup plus développé dans les pays anglo-saxons).



Elle sait comme peu d’autres décrire les relations intimes familiales : frères et sœurs, mère et fille, lignées de femmes, à l’image de la dernière nouvelle de ce recueil,« D’outre-mère », très réussie elle aussi. Une écriture dont on ne se lasse pas.


Lien : https://www.biblioblog.fr/po..
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Rire en do mineur et autres nouvelles

Ils sont nombreux, les personnages, célèbres ou moins célèbres, qui composent les nouvelles de ce recueil. Il y a là Egon Schiele et sa sœur Gertrude, en séjour à Trieste sur les traces de leurs parents, Jules Renard et sa passion pour les arbres, la jeune pianiste qui créa pour la première fois le Concerto n°9 de Mozart, Henri Beyle (alias Stendhal) qui est sur le point de publier Le Rouge et le Noir et Mérope, la mère adoptive d’Oedipe. Il y a encore Nora Barnacle, la compagne de Joyce, de nouveau à Trieste ou enfin Rossinante, le cheval immortel de Don Diego de la Mancha.



Claude Pujade Renaud renoue avec ses thèmes favoris : elle s’intéresse aux compagnes et compagnons des hommes et femmes célèbres, comme dans Chers disparus, à la Grèce qu’elle a souvent parcouru, comme dans Platon était malade, et au mythe d’Œdipe, à des lieux, enfin, qui lui parlent, comme cette ville de Trieste, décor de deux nouvelles très différentes.



La dernière nouvelle est peut-être la plus étonnante. Elle met en scène le mythe d’Eurydice en imaginant que tout se passe de nos jours : un dénommé Olivier, musicien de son état, vient de ramener son épouse du royaume des morts, mais la belle Emmanuelle peine à revenir à la vie : il faut qu’elle se remuscle, et qu’elle reprenne du poids, puisque jusqu’ici elle est l’ombre d’elle-même. Mais le mythe est tenace et Claude Pujade Renaud joue d’un artifice pour qu’Emmanuelle retourne à la bouche d’ombres d’où elle est venue : le passeur lui-même le lui fera remarquer :

« Alors, comme ça, ils ont fait une exception ? Une éternité que je fais ce métier, c’est bien la première fois que je vois ça ! Si maintenant on peut en revenir, c’est le monde à l’envers … »



L’auteure revisite l’histoire et les mythes à sa façon, avec toujours beaucoup de finesse pour décrire l’intime, comme dans Un si joli petit livre . Elle nous parle de création (peinture, musique ou écriture), et de ses créateurs qui ont toujours un petit quelque chose s’apparentant à un grain de folie : serait-ce une condition nécessaire pour créer ?



Avec toujours cette recherche du mot juste, notamment pour les adjectifs, comme ici pour décrire les tentatives d’Emmanuelle qui tente de se remettre au piano :

« La plupart du temps, les mains d’Emmanuelle transposent les notes sur les touches sans qu’elle ait à réfléchir, peu à peu la mélodie respire, la musique l’enveloppe de son cocon ductile. »



Tant de finesse, d’attention et d’empathie pour des situations et des personnages aussi divers nous font retrouver ici la nouvelliste avec plaisir et attendre son prochain recueil avec d’autant plus d’impatience.
Lien : https://www.biblioblog.fr/po..
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Belle mère

Lu, il y a longtemps, bouleversé à l'époque par cette histoire d'amour....
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Le désert de la grâce

Le principal intérêt de ce roman a été de me faire comprendre ce qu'était le jansénisme et Port-Royal, et pourquoi Louis XIV l'a persécuté. Sinon j'ai du mal à me sentir concerné par l'intransigeance de ses adeptes prêtes à tout subir pour défendre la primauté de la grâce sur le libre-arbitre, avec la paradoxe d'en faire l'étendard de la lutte contre l'absolutisme et les prémisses de la révolution !!??

Donc un bon témoignage de la folie humaine fruit de l'intransigeance et du sectarisme, bien partagé par les deux parties.
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Rire en do mineur et autres nouvelles

En général, je n'aime pas les nouvelles : à peine attachée à un personnage, il disparaît.

Mais la très belle écriture de l'auteur m'a séduite !
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Dans l'ombre de la lumière

Ce livre est lumineux, l'écriture aussi , comme Elissa, congédiée, sans autre forme de procès par " Saint " Augustin.
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Tout dort paisiblement sauf l'amour

Comme dans "Dans l'ombre de la lumière", Claude PUJADE-RENAUD parle d'un homme célèbre à travers la vie d'une femme dont il a été très proche.

Régine Olsen, femme d'un haut personnage danois, a été fiancée quelques mois à Soren Kierkegaard.

La vie de cette femme, et de 3 ou 4 autres proches du philosophe, défile rythmée par les souvenirs, anecdotes etc... se rapportant à cet encombrant ex-fiancé, ce géant-malingre, qui a rompu ses engagements pour se consacrer pleinement à l'écriture.

Livre intéressant malgré quelques redondances.
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