Citations de David Lodge (461)
Deviations can only be perceived against a norm.
A truly exhaustive description of any event is impossible; from which it follows that all novels contain gaps and silences which the reader must fill, in order to “produce the text” (as poststructuralist critics say). But in some cases these gaps and silences are the result of unconscious evasions or suppressions on the writer's part (and no less interesting for that) while in others they are a conscious artistic strategy, to imply rather than state meaning.
[ ... ] la question de savoir si le
fantasme devrait se poursuivre jusqu'au bout, ou
bien être vaincu par le principe de la réalité, [ ... ]
P. 10
— Les écoles ? Vous avez l’air d’être obsédé par les écoles.
— Vous ne trouvez, pas que l’éducation c’est terriblement important ?
— Non. Je pense que la fixation qu’a faite notre culture sur l’éducation ne mène à rien.
— Ah ?
— Chaque génération s’instruit pour gagner assez d’argent pour instruire la génération suivante, et personne en définitive ne se sert véritablement de son éducation. Vous vous crevez le derrière pour donner de l’instruction à vos enfants et eux à leur tour vont se crever pour en donner aux leurs. À quoi ça sert, tout ça ?
— Eh bien, vous pourriez dire la même chose sur tout ce qui se rapporte au mariage et à la famille. — Précisément ! s’écria Mme Zapp. Je n’arrête pas de le dire ! »
Les Britanniques, se dit-il, doivent être friands de satire ; même les bulletins météorologiques semblaient être une énorme plaisanterie : ils annonçaient toutes les combinaisons possibles de temps pour les vingt-quatre heures à venir sans jamais se prononcer sur rien en particulier, même pas sur le temps qu’il faisait en ce moment. Ce ne fut qu’après avoir écouté quatre programmes successifs, tous basés sur le même principe, pratiquement – le boniment narcissique du disc-jockey, les listes de noms et d’adresses, les fausses ritournelles sans queue ni tête – que la terrible vérité s’imposa à lui : Radio No1 était toujours comme ça…
La lettre se poursuivait dans cette même veine sur plusieurs pages, décrivant ainsi dans le menu détail les particularités émotionnelles, psychologiques et physiologiques des étudiants. Morris lut toute la lettre, absolument stupéfait. Quel était donc cet homme qui semblait mieux connaître ses étudiants que ne sauraient les connaître leurs propres mères ? Et qui se souciait aussi davantage d’eux, à en juger par cette lettre.
C'était le 7 juillet l'an passé lorsque je suis arrivé à Londres en milieu de matinée et que j'ai trouvé le terminus grouillant de voyageurs perplexes et toute la ville paralysée par ce que l'on a prétendu être au début une panne d'électricité dans tout le métro, et qui s'est révélée être plus tard quatre attentats à la bombe simultanés. Tous les transports publics se sont arrêtés.
- Ne t'inquiète pas, papa, je t'achèterai du liebfraumilch à Noël."
Because litterature is a written record of human consciousness
That human consciousness is uniquely capable of imagining that wich is not physically present to the senses, capable of imagining things that do not exist, capable of creating imaginary worlds and capable of abstract thought, of distinguish for instance, between the concept of colours (a green thought) and a sensation of color (in a green shade)
Some quantum physicists argue that we create the universe we inhabit by the act of observing it. That is only one of the many possible universes that might have existed or, in extreme formulation, actually do exist parrallel to the one we inhabit.
The fall of the Man was the fall into self consciousness and God a compensatory fiction
Chapitre 5 : Le feuilleton autobiogaphique d’Alan Bennett
Ces écrits plaisent pour deux raisons en particulier : parce qu’ils révèlent du caractère de l’auteur et parce qu’ils font rire. Les deux choses ne sont pas sans rapport, car Bennett excelle à faire des plaisanteries à ses propres dépens. Exemple typique dans Untold Stories : à la fin d’un exposé qu’il faisait à Oxford devant une société d’histoire, sur Richard II, sujet de sa thèse de troisième cycle, il invita son auditoire à poser des questions et après un long silence quelqu’un au fond de la salle leva la main et demanda : " Pourriez-vous me dire où vous avez acheté vos chaussures ? "
A la mort de son mari, elle se rendit à Ilkey Moor en compagnie d’Alan par un jour de grand vent et tenta fort imprudemment de disperser ses cendres, et alors qu’elle s’époussetait, déclara : " Il ne voulait pas me quitter ".
Bennet note avec gratitude que " pour un écrivain, rien n’est jamais aussi terrible que pour les autres parce que, même dans le pire des cas, il peut toujours tirer parti de la réalité ". Constatation parfaitement illustrée dans le récit qu’il fait de son traitement contre le cancer : " Un rocher moyen " (le titre est une allusion à la taille de sa tumeur), et dans une nouvelle inquiétante où il est victime d’une attaque homophobe inopinée dans une petite ville italienne. Dans les deux œuvres, il parvient à trouver de l’humour même dans les circonstances les plus sinistres, et ne s’apitoie pas plus sur lui-même qu’il ne se met en avant.
Chapitre 9 : Malcolm Bradbury, ami et écrivain
En février 1965 je reçus de Malcolm une nouvelle qui me perturba. Il était sollicité par la nouvelle université d’East Anglia à Norwich, qui lui faisait miroiter d’être rapidement promu chargé de cours et lui offrait la chance de créer de toutes pièces et de diriger un programme d’études américaines. La proposition de toute évidence le tentait, même s’il était profondément partagé…
…/… A la fin du mois de mars, cependant, alors que nous étions sur le point de quitter Providence nous apprîmes que Malcolm avait accepté l’offre de l’UEA. Il me raconta longtemps plus tard que le jour où il s’était promis de donner une réponse, il était sorti avec deux lettres dans ses poches, l’une disant oui et l’autre disant non, et avait posté la deuxième ; mais le lendemain, l’UEA lui avait téléphoné et lui avait dit : " Vous n’êtes pas sérieux, n’est-ce pas ? " et il avait admis que non. Malcolm détestait dire non, comme beaucoup de gens.
C'est fin, c'est riche, la toile de fond, la société britannique du 19Eme et du début du 20EME, la vie littéraire de l'époque et les querelles d'idées, la montée du socialisme, les idées féministes (c(est l'époque des suffragettes) la critique du conservatisme y compris des moeurs, et de la société, une critique prémonitoire du progrès technique....David Lodge fait revivre tout cela à travers la vie de H.G. Wells et de ses idées. Un roman passionnant que j'ai adoré.
Quelle différence y a-t-il entre la psychanalyse et la thérapie comportementale cognitive ? Ma foi, autant que je sache, un psychanalyste tente de vous révéler la cause cachée de votre névrose, tandis que le thérapeute comportemental cognitif traite les symptômes qui vous rendent malheureux.