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Critiques de Dean Koontz (1029)
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Dévotion

Un enfant autiste, un chien télépathe, des expériences scientifiques, un type vraiment pas content, un patron véreux, une affaire criminelle… Un chien télépathe?!! Ah oui, ça c'est vraiment particulier ! Mais c'est ce que j'apprécie le plus chez Dean Koontz, son don pour crédibiliser ce qui peut sembler improbable. Parce qu'on y croit à cette histoire de chien télépathe, on s'attache aux personnages, à l'ambiance. Bref, un bon moment qui mélange polars, fantastique et science-fiction.
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Dévotion

Lee Shacket est PDG d’un laboratoire de génétique incendié à la suite d’un accident qui a contaminé les chercheurs, il est le seul à avoir pu s’échapper bien qu’il ait absorbé des millions d’archées modifiées. Il décide de s’enfuir au Costa Rica où il s’est préparé un refuge, mais avant il veut revoir Megan Bookman avec qui il est sorti quelques fois il y a longtemps, avant qu’elle n’épouse Jason, ils ont eu un fils, Woody qui est autiste et très intelligent. Le père est mort trois ans auparavant dans un accident d’hélicoptère, mais Woody fouille le dark web pour prouver qu’il s’agit d’un meurtre et non d’un accident. Lee devient de plus en plus violent au fur et à mesure de sa transformation, il se voit comme une victime et est bien décidé à se venger des humiliations qu’il croit avoir subi depuis son enfance, ses intentions vis à vis de Megan deviennent de plus en plus sombres. A Pinahaven où elle vit, le shérif est corrompu, il est au service du patron de Lee et obéit à ses ordres. Heureusement ce n’est pas le cas du médecin légiste du comté qui compte bien aider Megan, de même que Kip un chien aux pouvoir mystérieux ainsi que son maître Ben.



Le roman est composé de chapitres courts durant lesquels on suit les différents protagonistes à tour de rôle, ce qui donne toujours envie d’en entamer un nouveau dès qu’on a fini d’en lire un. Il est très agréable à lire malgré quelques envolées lyriques ou des répétitions qui ne servent à rien, par exemple sur le développement de la relation entre les hommes et les chiens au cours de l’histoire, qui est racontée au moins quatre fois. Heureusement ces passages sont courts et ne coupent pas trop le rythme haletant du livre qui oscille entre thriller, science fiction et fantastique. Il présente quelques points communs avec la série consacrée à Jane Hawk, notamment sur le thème du danger de la science et de la corruption des autorités. Les personnages principaux sont bien travaillés et attachants, malgré leur aspect manichéen. Les nombreux méchants sont vraiment très méchants et cumulent tous les défauts alors que les gentils sont un peu « bisounours », mais c’est sans doute conçu en vue d’un traitement par Hollywood, qui n’aime guère les nuances. Toutefois ce n’est pas gênant, ça passe très bien dans l’intrigue.



Plusieurs thèmes intéressants et actuel sont abordés dans ce livre. Il met en garde contre les dérives d’une science sans conscience où seul le résultat compte. Dorian Purcell veut dépasser les lois de la nature grâce à la génétique, rendre l’homme tout-puissant et immortel. Au début du roman on apprend que les scientifiques contaminés ont été délibérément sacrifiés et on trouve cela monstrueux, mais quand on voit de quoi a été capable le seul survivant de l’accident, on se dit que c’était la seule solution raisonnable malheureusement. Il y a des réflexions intéressantes sur ces dérives.



Un autre thème est celui de la différence, du handicap. Woody est autiste, il souffre de sa différence et son Q.I de 186 ne le console pas. Il ne peut pas parler. Lee verra un monstre à éliminer en lui alors qu’il est le trésor de sa mère. Leur relation est très bien décrite, pleine d’amour et de tendresse. Son incapacité à communiquer ses sentiments ou ses angoisses est bien exposée et ne peut que nous toucher. L’auteur nous montre sa force et sa fragilité.



Un dernier thème très touchant est l’amour qui lie les chiens aux hommes. Les chiens du roman ont des capacités hors du commun et jouent un rôle central dans l’intrigue, mais tous les amis des animaux peuvent se reconnaître dans cette relation très forte. L’auteur explique que le chien est le premier animal à avoir été domestiqué, bien avant le chat ou le cheval et que de ce fait ils ont développé une relation particulière avec nous. Je pense que c’est vrai de tous les animaux domestiques supérieurs, je connais bien mieux les chats que les chiens et je suis sûre qu’on peut aussi avoir une relation très profonde avec son chat. Nos animaux sont des membres à part entière de notre famille. Kip permettra un grand miracle que je vous laisse découvrir.



Un grand merci à Mylène de L’Archipel pour ce roman très intéressant qui vous fera passer un très bon moment de lecture.



#DÉVOTION #NetGalleyFrance !
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Chasse à mort

C’est l’histoire d’une relecture, 33 ans après.



Dean Koontz fait partie de ma vie depuis mon adolescence au début des années 80. Les deux K, King et Koontz, comme un cérémonial. Deux auteurs qui ont forgé beaucoup du lecteur (et de la personne) que je suis devenu.



C’était même une petite compétition sympathique à l’époque, entre les fans des deux. L’un est devenu le plus grand auteur de romans de genre, l’autre a eu une carrière beaucoup plus erratique en France.



Et pourtant… Aussi étonnant que cela puisse paraître, selon Wikipedia Koontz aura vendu davantage dans sa carrière que Stephen King dans le monde.



Chasse à mort restait un souvenir prégnant, mais diffus. Saleté de mémoire qui te fait oublier le contenu, mais belle mémoire émotionnelle qui laisse une grande trace du ressenti de lecture même après plusieurs décennies.



Un roman qui ne faisait pas partie d’une de ses séries, à l’époque. Jusqu’en 2020 (l’année suivante en version française)… L’auteur sortait le formidable Dévotion, une sorte d’excroissance de Chasse à mort, deux romans liés par le même ADN même si les histoires sont différentes et indépendantes. L’occasion de lire le nouveau et relire l’ancien, entre souvenirs et émotions renouvelées.



C’était la période bénie de Dean, avec de nombreux classiques à la clé. Il a eu plusieurs cycles dans sa carrière d’écrivain, l’horreur pure, le thriller fantastique, le thriller grand public. Avec des thématiques récurrentes, la lutte entre le bien et le mal, les conspirations à grande échelle, les dérives des élites, les manipulations scientifiques contre-nature, les courses poursuites, et des personnages atypiques.



Ses livres ont presque toujours pioché une partie de leurs éléments de cette liste, Chasse à mort (et Dévotion) coche(nt) toutes les cases.



Voilà un thriller fantastique, au sens propre comme au figuré. Qui est sans doute son roman le plus lumineux, lui l’un des Maîtres des ténèbres. Une bonne dose de noirceur est bien présente, mais contrebalancée par cette force de l’amour, entre humains et envers un chien différent.



L’auteur joue à fond la carte de l’anthropomorphisme en imaginant un animal aux capacités intellectuelles et cognitives hors du commun, proches de l’Homme. Un golden retriever, race que l’écrivain américain chérit plus que tout (il a même écrit des livres à la mémoire des siens, Trixie et Anna).



Ce thriller est du genre beau bestiau, 575 pages dans sa nouvelle version poche, ressortie avec à-propos en 2021 à l’occasion de la publication de Dévotion. Monstrueux et profondément humain, bourré de tension et d’émotions, d’action et de sentiments exacerbés, de fun et de réflexions aussi.



Un roman qui a marqué sa carrière et reste l’un des préférés de ses fans. Une excellente raison de le remettre en avant. Surtout qu’il n’a pas trop vieilli, à part certains aspects technologiques (les téléphones) et le fait que le grand ennemi de l’Amérique restait encore les Russes dans les années 80.



Mais tout ce qui touche aux manipulations, que ce soit génétiques et des populations, est toujours totalement d’actualité, Koontz ayant souvent été visionnaire dans ses fictions.



Déjà à l’époque, il maîtrisait parfaitement tous les codes du genre (qu’il a pour certains inventé !), avec un sens du rythme, tout en apportant de la profondeur. Loin de ses premiers livres de série Z, courts et très médiocres. Là c’est du Grand Koontz.



C’est d’ailleurs assez intéressant de comparer l’écriture des deux livres liés. On sent que notre époque demande encore davantage de rythme, d’accentuer toujours les excès, l’auteur ayant ajouté un coté cynique depuis.



Vous aimez les chiens ? (non ce n’est pas une question de Michel Drucker). Les thrillers qui vous emportent et qui vous font aimer les personnages ? Le coté sombre qui n’oublie jamais qu’il existe de la lumière ?



Chasse à mort est un modèle du genre, un classique, par un auteur qui fait partie de ceux qui ont participé à inventer le thriller tel que nous le connaissons encore aujourd’hui. Un roman qui n’a presque pas pris une ride.



Et, encore de nos jours, Dean Koontz reste un maître du genre, qui n’a rien perdu de son talent. Je conseille donc également ses romans récents (dont la formidable série autour du personnage de Jane Hawk).
Lien : https://gruznamur.com/2021/0..
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Le choix vous appartient

Un sujet alléchant pour un traitement convainquant, même si on a un peu l'impression que Koontz aurait pu desserrer un peu plus le frein à main et se lâcher davantage.

Son personnage principal, attachant et bien campé, est pris dans un engrenage où le psychopathe de l'histoire (il en faut bien un) joue avec lui, joue avec sa vie et celle de ses proches.

Ce jeu de la mort, où le héros ne peut se fier à personne, est particulièrement addictif même s'il reste assez classique.

Pas d’incursion dans le fantastique pour Koontz comme avec beaucoup de ses précédents romans, mais un vrai polar grand public (l'orientation que semble prendre l'auteur ses dernières années).
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Spectres

Spectres, tout un programme que ce titre.

Un livre classique d’épouvante, ceux qui me connaissent savent que ce n’est pas du tout mais pas du tout ma tasse de thé. Défi oblige, j’ai relevé celui de Senna.

Et ma foi, j’ai bien aimé. L’intrigue, les personnages, l’époque mais alors pas du tout la Chose, le Ça qui fait peur… Pas beau, pas propre, cruel, sadique et toutim !!!

Vous me direz c’est le but d’un livre d’horreur.

Jenny jeune médecin à Snowfield, rentre chez elle avec sa jeune sœur qu’elle vient de recueillir suite au décès de leur mère.

A peine mis les pieds dans la petite ville montagneuse, tout va de travers, tout est silencieux, vide, oppressant. Le début de leur cauchemar commence.

S’y ajoutera la venue du shériff du comté : Bryce Hammond, ses adjoints Tal, Gordy, Jake, Frank, Stu. Tout ce petit monde va rejoindre la petite ville pour le meilleur et pour le pire, surtout pour le pire.

Rien ne peut arrêter la bête, Ça, la chose, rien de défini sauf que c’est le mal incarné.

J’ai bien aimé l’intrigue en elle même, le suspens, la psychologie des personnages, les interactions entre eux, leurs réactions face à la peur, et l’incertitude. C’est bien écrit, on se laisse prendre au jeu, car Ça joue…

Par contre vous l’aurez deviné, j’ai fermé les yeux sur les descriptions un peu trop glauques et gluantes, c’est pas bon du tout pour mon petit cœur.

Merci Senna pour ce choix, je suis vraiment sortie de ma zone de confort, je ne dis pas que je relirais un livre d’horreur facilement, mais celui-ci est à peu près passé ;-)

J’y ai trouvé des réminiscences de Ça de Stephen King que j’ai lu quand j’étais plus jeune, et oui auparavant ça me posait moins de problèmes. Dans la narration les personnages nomment la chose « Ça ».



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Dark Web

Il y a quelques semaines, Je me suis lancé dans la lecture de ce livre un peu par nostalgie. En effet, durant mes années d'université, j'ai beaucoup lu de livres de trois auteurs en particulier, Stephen King, Dan Koontz et Graham Masterton, pour ne pas les citer. Depuis lors, je dois dire que seul Stephen King a réussi sur la durée, les deux autres ayant progressivement disparu des étalages des librairies. Dès lors, quand j'ai vu Dark Web sur les étals, en faisant les librairies avec ma fille, je n'ai fait ni une ni deux (ni trois d'ailleurs), je me le suis procuré et me suis plongé dedans.



Qu'en est-il donc de mon "amour" pour cet auteur après vingt ans sans avoir lu une ligne de lui. Et bien, je suis un peu déçu, je me souvenais de Dan Koontz comme d'un auteur un peu plus "gore", ici j'ai trouvé l'histoire sympathique mais sans plus. Le récit est assez linéaire avec très peu voire par de rebondissement. Le sujet traité dans le livre y est bien traité mais sans plus, sans ce petit quelque chose qui fait qu'on peu au final se dire...wouaw ! C'est comme un dessert sucré, c'est bon en bouche, c'est rond mais ça manque de ce petit côté acidulé qui apporte du peps (Philippe Etchebest sort de ce corps !).



Au final, j'ai passé un moment agréable mais pas impérissable en retrouvant un auteur de ma jeunesse !



Monsieur Koontz, je vous remercie pour toutes ces soirées de lecture durant les longues très longues études ;-)
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Miroirs de sang

Il vous est surement déjà arrivé de dévaler une piste noire affichant une déclinaison dantesque de près de 2% , en chasse-neige , calvitie au vent et yeux légitimement embués par la vitesse stratosphérique de plus de 0,825 m/s – ça fait plus peur - !

Miroirs de sang , c'est exactement ça ! Un bon p'tit bouquin sans réelle surprise mais qui se laisse lire sans déplaisir aucun histoire de passer le temps...



Dans la famille super héroïne que n'aurait pas renier les comics Marvel d'antan , je demande SuperPoissarde ! Mary possède un super pouvoir , youpi ! Celui de cauchemarder de façon récurrente , ses nuits étant quelque peu entachées par les agissements présents ou en devenir d'un méchant sérial killer qui fait rien que sérial tuer, moins youpi déjà...Vous fatiguez pas à lui demander les numéros du prochain loto , elle n'a déjà que très moyennement apprécié ma pressante sollicitation dénuée de tout intérêt vénal , ou presque...Il est vrai qu'une moyenne de 125 coups de fils/jours , textos non inclus , peut éveiller une légère lassitude tendance gros pain dans ta g...

S'ensuivront 250 pages de jeu du chat et de la souris , le but étant , bien sur , d'anticiper le pseudo final , chose s'avérant plutôt aisée au demeurant...

Publié en 1977 , force - jaune devant marron derrière - est de constater que le bouquin a plutôt mal vieilli .

Rythme pépère – mais pas pervers - , peu ou prou de rebondissements , angoisse plus que relative , écriture surannée , ceci pouvant expliquer cela . Il n'en demeure pas moins que l'histoire tient la route sans jamais provoquer de bouchon d'ennui . Il n'occasionnera cependant pas d'excès de vitesse concernant sa lecture !



Miroirs de sang : ne vous laissera pas de glace sans toutefois enflammer votre imaginaire...
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Les yeux des ténèbres

Cela faisait un moment que je n'avais pas lu un "Dean Koontz" et cela m'a fait extrêmement plaisir de retrouver son écriture et sa capacité à créer une histoire tordue mais néanmoins complètement crédible. Enfin, pour moi du moins...

J'ai tout de suite été immergée dans cette aventure avec les 2 protagonistes et j'ai avancé pas à pas avec eux. Un vrai régal.

Par contre, j'ai été déçue par la fin que j'ai trouvé trop abrupte et un peu trop facile. J'aurais aussi aimé un épilogue, mais non. Un peu comme si l'auteur avait hate d'en finir avec ce livre.

Cela reste néanmoins une très bonne lecture.



Pioche d'Avril 2023 choisie par Sflagg
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The City

Après avoir lu le préquel au roman, je me suis précipitée sur The City, qui n'en est pas vraiment une suite, du reste, puisqu'on ne retrouve pas les jeunes héros de The Neighbor.

Ici, nous découvrons Jonah, fils de Sylvia Bledsoe Kirk, chanteuse talentueuse, et de Tilton Kirk, métier : bon à pas grand-chose, qui a réussi à séduire la jeune femme et l'a mise enceinte avant qu'elle ait pu entrer à l'université, bien qu'elle ait beaucoup travaillé pour obtenir une bourse. De ce fait, la maman de Jonah chante dans des cabarets, et la seule personne à véritablement s'occuper de l'enfant est son grand-père, Teddy Bledsoe, pianiste qui fascine son petit-fils.

Histoire banale à première vue, mais tout ceci se passe dans les années 60, et Koontz ne manque pas d'évoquer son opposition à la guerre du Vietnam, qui se déroule en toile de fond.

Le père de Jonah, voyou à la petite semaine, se trouve embringué dans un complot par des psychopathes se faisant passer pour des terroristes sans en avoir l'envergure... si tant est qu'on puisse parler d'envergure, mais vous voyez ce que je veux dire. En gros, ils pètent plus haut que leur c**, prétendant avoir de grands objectifs politiques et finissent par mettre la vie des parents de Jonah en danger.

C'est un roman atypique, l'auteur nous entraîne un peu dans tous les sens, donnant vie à ses personnages comme seul lui peut le faire, toujours avec cet humour que j'adore, et qui survient même lors des passages les plus crus et ardus, voire horrifiques. Des protagonistes improbables surviennent quand on ne s'y attend pas, et repartent aussi vite, mais leur portrait est néanmoins bien brossé, ce qui les rend visibles, malgré la briéveté de leur intervention. La ville, à savoir New York, a presque une existence propre, puisqu'une image métaphysique lui est fournie par l'auteur. Vous avez demandé Miss Pearl ? Ne bougez pas, elle ne va pas tarder à se pointer telle une super héroïne. Original, il fallait y penser.

J'ai bien accroché au récit, qui sort encore une fois des sentiers battus et se démarque dans la bibliographie de Dean Koontz. Encore qu'à force d'écrire des livres qui se démarquent, on s'aperçoit qu'il se renouvelle avec brio dans chaque récit et que même si ses thèmes et schémas de prédilection apparaissent toujours, il n'y a rien de répétitif et je ne m'en lasse jamais.
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La porte interdite

J’ai renoué avec l’œuvre de Dean Koontz quand l’éditeur m’a fait parvenir le tome 1 (en format poche) à l’occasion d’une masse critique sur Babelio. Dans la foulée, il m’a offert le tome 2 (en grand format). Ensuite, je ne pouvais qu’acheter et lire la suite. Ce qui est fait.



Si j’ai poursuivit ma lecture au-delà des deux volumes offerts, vous pensez bien que c’est parce que j’en étais satisfait. Mais à côté de La porte interdite ce n’est rien. Celui-là est « presque génial ». Pourquoi le presque ? Parce que tous les personnages sont marquants, même les méchants. Que l’intrigue... vous intrigue jusqu’au bout. Mais la fin fait un peu bâclée. Comme si l’auteur ne voulait pas dépasser un certain nombre de pages... ou ne savait pas trop comment finir sans que ça fasse « Happy End ». Jane Hawk s’en tire mais ce n’est que partie remise. Y aura-t-il une suite dans laquelle sa cavale reprendrait de plus belle ? C’est presque à souhaiter tant le succès de cette cabale contre laquelle elle lutte reste en suspens. Bien sûr, les petites mains auxquelles elle est confrontée sont éliminées, mais les gros bonnets, les vrais méchants sous toujours en arrière plan, dans leurs forteresse dorée. A-t-elle suffisamment mis la pagaille pour qu’ils soient obligés d’arrêter ? Peut-être, mais peu probable. Ce n’est pas avec les dernières pages de ce livre que vous le saurez.



En bref : Un thriller comme je les aime. Et j’en redemande. Pas tout de suite. Je ne suis pas fan des thrillers à ce point. :-) J’ai eu l’occasion d’allumer les éditions CODA pour leur pelliculage qui ne tient pas. Alors je ne vais pas rater les éditions Archipel. Le pelliculage n’a pas tenu et en plus la couverture est désormais détériorée. Ça me rappelle une mésaventure similaire, il y a quelques années avec des volumes de la collection Ailleurs et Demain. Mais c’était au début des années 90.
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Les yeux des ténèbres

J'aime beaucoup les romans de sciences-fictions et pourtant, je n'avais encore jamais pris le temps de découvrir cet auteur. C'est maintenant chose faite avec ce livre en 1981 sous un pseudonyme. Et réédité dans une version révisée sous le nom de Dean Koontz en 2008. C'est là que le virus, le Gorki-400, originellement russe, est devenu chinois, le wuhan-400 certainement parce que la guerre froide était une histoire ancienne.

L'intrigue se déroule au début des années 80, à Las Vegas : un an après la mort de son fils, Dany, Tina essaie de se remettre de cette tragédie. Alors qu'elle pensait avoir traversé le plus dur, l'étrange s'invite à la maison, et aux confins de ses rêves.

L'horreur sert de point d'ancrage à cette histoire où le thriller rencontre l'espionnage et croise le chemin du fantastique et du paranormal.

La construction narrative alterne entre les points de vue des personnages permettant une montée en puissance du suspens tout le long du récit. La plume est très visuelle, cinématographique, rythmée surtout dans les scènes de courses-poursuites.



Il y a un côté désuet que l'on retrouve dans les dialogues, dans la manière dont Tina et Eliott se tournent autour, le tout mâtiné de respect et de sensualité. La trame suggère et laisse le lecteur s'approprier l'intrigue, grâce à son imagination. J'ai apprécié ce côté, non prémâché que l'on trouve trop souvent aujourd'hui. Ce que j'apprécie dans le cinéma des années 80, je l'ai retrouvé entre les lignes de ce roman.

Je ne reviendrais pas sur le déchaînement des passions que ce livre a suscité, prêtant à l'auteur des dons de voyance, car il y fait référence à un virus, le wuhan-400. Je trouve dommage de cantonner ce livre à ce virus qui n'est que peu développé dans le livre et n'en est pas le sujet principal.

Une coïncidence qu'il convient de considérer comme cela au regard de la situation historique de l'époque, marquée par la guerre froide et l'inquiétude sur le devenir de l'humanité. L'auteur ne fait que mettre des mots sur les préoccupations encore plus profondes aujourd'hui. La réédition de cet opus, a bénéficié de circonstances exceptionnelles qui n'ont rien de prophétiques.
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Spectres

Jenny, jeune femme médecin vient avec sa soeur adolescente, Lisa dans la petite station de Snowfield.

Ce qu'elles découvrent dans la cité apparemment abandonnée est épouvantable ; Snowfield est victime d'une attaque terrifiante, mais de quelle nature ?



Etant de plus en plus sensible au style d'écriture, je ne peux pas dire que de ce point de vue Spectres soit une oeuvre remarquable.

Le style est assez plat, les dialogues pauvres, il faut dire, à la décharge de Dean Koontz, que la traduction ne parait pas particulièrement soignée.



Quant au suspense, il est bien mené, et participe, surtout au début du roman à l'intérêt que l'on peut lui porter.



Dans mon cas, ayant vu l'adaptation cinématographique (Phantoms, avec Petre O'Toole, scénarisé par Koontz lui-même) la surprise était un peu émoussée.



Quoiqu'il en soit Spectres reste un roman de genre d'un niveau très honorable et que l'on peut recommander.
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Chasse à mort

450 millions de livres vendus dans le monde et pourtant cet auteur est peut réputé dans nos contrées ....

A titre de comparaison Stephen King en a vendu 350 millions.

Quand on pense que chez nous une vente de 30000 livres est considérée comme une bonne affaire, c'est juste inimaginable.



S'était assez pour m'intriguer et me donner envie de découvrir cet écrivain, j'ai donc choisi son plus grand succès et le récit qu'il considère comme le plus réussi .



Un thriller avec une pointe de fantastique qui raconte la fuite d'un chien de laboratoire qui a subi des expériences pour développer grandement son intelligence pour en faire le parfait espion.

Se 007 poilue prend donc la poudre d'escempette avec à sa poursuite une autre expérience du l'abo qui veut sa destruction.



Dans ces pérégrinations, notre ami canin va se faire adopter par un ancien militaire au bout du rouleau et une vieille fille qui ce déteste.

Tout on étant poursuivi par les services secrets et un tueur à gages, tuer en série pendant ces heures de repos....



Bon, programme plutôt copieux, pour commencer j'ai passé un très bon moment, le style est fluide et les presque 600 pages défilent rapidement.



Après ce roman est aussi le plus commercial de l'auteur et cela se ressent, il m'a semblé manquer de profondeur et de noirceur, l'appréciation dépend également de notre capacité à suspendre notre incrédulité et accepter un chien qui apprend à lire....



Pour conclure un livre léger parfait après une grosse lecture ou pour les vacances à la plage.

Par contre, je ne sais pas si je m'en souviendrai dans quelques semaines.

Tout fois s'a me donne envie de découvrir l'auteur dans des récits moins grand public.









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Tic Tac

C'est la première fois que je me frotte à l'œuvre de Koontz et, malgré d'indéniables qualités, je ne ressors pas convaincu de cette lecture.



L'histoire se déroule le temps d'une nuit et décrit le face à face entre Tommy Phan, jeune immigré vietnamien aux USA, et une étrange créature démoniaque, qui, à l'instar d'un Terminator qui est programmé pour ça, s'acharne à vouloir le tuer. Heureusement pour Tommy, il sera aidé par l'énigmatique Del, une jeune femme pleine de ressources, et par ailleurs, le démon n'aura que jusqu'à l'aube pour mener son macabre projet à bien.



Pour ce qui est des points positifs, j'ai beaucoup aimé la tension que distille l'auteur, tout au long du roman, on ne peut pas dire que l'on s'ennuie une seconde. J'ai également vraiment apprécié l'effort de caractérisation des personnages, qui ont une vrai consistance, particulièrement Del, plus énigmatique que jamais.



Là où le bas blesse, c'est qu'à force de distiller des mystères, on s'attend à de savoureuses révélations à la fin et, si l'explication de la venue du démon est plutôt bien vue, et prête même à sourire, celle de l'origine des extraordinaires capacités de Del est passablement ridicule et, il faut bien le dire, et torchée, et pas du tout dans l'esprit du reste du livre.



Enfin, si l'on ajoute à ça une écriture plutôt médiocre, encore dégradée par une traduction à la truelle et la présence de monstrueuses coquilles, on obtient un plaisir de lecture franchement moyen.



Ceci étant dit, ça ne m'empêchera pas de retenter l'expérience Koontz.



PS : pour ceux qui s'interrogent à ce sujet, on est plus ici dans le domaine du fantastique strict, que du fantastique gore.



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Les yeux des ténèbres

Tina commence à trouver la vie plus supportable malgré le décès de son fils, son spectacle est un succès. Elle fait alors des rêves étranges.

Une nuit, elle est réveillée par des bruits dans la maison. Elle se rend dans la chambre de Danny. Un chevalet est tombé, c’est ce qui l’a sortie de son sommeil.

En relevant le chevalet, elle peut lire : PAS MORT.

Aidée par un séduisant avocat, tombé sous son charme lors de la première de son spectacle, elle cherche à comprendre les étranges phénomènes qui se produisent autour d’elle.

Même si les personnages sont un peu convenus, vous voyagerez dans le Nevada, de Las Vegas à Reno, et serez surpris par les nombreux rebondissements.


Lien : https://dequoilire.com/les-y..
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La chambre des murmures

Un roman noir auquel j’ai bien eu du mal à m’accrocher. Non qu’il soit mal écrit ou que l’intrigue pâtisse de longueurs. C’est le thème sous-jacent, les nouvelles technologies, qui m’a rebutée. Je ne suis pas scientifique pour deux sous et quand on me parle de nanoparticules et d’algorithme, j’ai le poil qui se hérisse !

J’ai néanmoins bien aimé le personnage de Jane Hawk, femme forte et perspicace qui n’a pas peur de risquer sa vie à chaque fois qu’un personnage, même haut placé dans le projet d’Arcadie nouvelle, se retrouve face à elle. J’ai aimé aussi le personnage du shérif Tillman, qui avance telle une ombre pour se révéler terriblement efficace lorsqu’il s’agit de déjouer les apparences.

Par contre, le côté roman d’anticipation surfant sur la vague du conspirationnisme m’a plutôt déplu, malheureusement. Ce n’est pas un sujet de roman que j’ai l’habitude de lire et c’est probablement pourquoi je suis passée à côté. Dommage.



Merci à Masse critique et aux éditions de l’Archipel.

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Un type bien

Koontz et moi avons fait un long chemin ensemble et j'ai pu suivre ses différentes évolutions durant toutes ces années.

Actuellement dans sa phase "thriller grand public", avec son héros au mauvais endroit au mauvais moment (il en joue d'ailleurs dans le titre de ses 3 parties), j'étais un peu sur la réserve, suite à son précédent écrit ("le mari") qui m'avait laissé plutôt de marbre.

Me voila rassuré, même si on est dans un scénario assez conventionnel, Koontz prouve qu'il n'est pas un auteur fini.

Son idée de départ est comme souvent accrocheuse. Mais le roman vaut surtout pour ses personnages et son ton.

Des personnages assez atypiques, dans leur physique comme dans leur comportement, et surtout, un ton jubilatoire lors de leurs joutes verbales.

Des dialogues ironiques, pince-sans-rire, décalés où Koontz s'en donne à cœur joie.

On se marre durant ces dialogues qui ponctuent pourtant une histoire bien sombre ; Koontz nous prouve qu'il est capable d'être un écrivain plein d'humour (ce qui n'a pas toujours pu être vérifié dans sa bibliographie) et plein d'humanité.

Cela reste pourtant un vrai thriller, plein de tension, comme le veut le genre.

Les personnages de ce roman sont beaux et attachants, et on se dit que Koontz doit sans doute être un type bien.
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Le masque de l'oubli

Dean R Koontz dans un autre style. Terreur et non pas horreur. J'essaie de calculer combien d'histoire il y a dans cette histoire, difficile, plus d'une dizaine au moins sans compter le chat et c'est pourtant une seule et même histoire. Comme à chaque fois, j'ai trouvé le style incisif, très rapide, dû à des paragraphes assez courts. On passe très vite d'un lieu à l'autre, d'un personnage à l'autre et les temps de respiration sont rares. On devine assez vite les tenants et aboutissant mais c'est sans importance. Détail, c'est très US, il y a du café et de la cannelle partout.

C'est mon 3ème livre de cet auteur et comme dans les 2 précédents la fin est au choix un à suivre et ou un à vous d'imaginer la suite.

Pour les amateurs de karma et de réincarnation (dont je ne suis pas) et aussi pour les autres, c'est un auteur à découvrir qui, à mon sens, vaut très largement Stephen King avec l'avantage d'être beaucoup plus concis.

Je n'en ai pas fini avec lui
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Intensité

Il n'y a guère de place dans le cœur d'Edgler Vess que pour Edgler Vess.



Car il est un sociopathe de la pire espèce : intelligent, fort et froid comme la mort. Il a choisi de vivre intensément et pense que chaque expérience se vaut...Une nuit, Chyna, jeune femme de 26 ans qui a survécu à une enfance horrible, va croiser sa route...Un duel passionnant s'engage entre le tueur en série et la survivante...



Après la déception que fut "Tic Tac", j'ai réessayé de me frotter à l'œuvre de Dean Koontz. Bien m'en a pris car j'ai été complétement happé par cette lecture. Aussi intense que son titre, ce récit, qui se déroule le temps de 24 heures, confronte deux personnages remarquables, qui n'ont rien en commun, si ce n'est peut-être une force intérieure hors du commun.



Rien à dire de plus sinon bravo et merci Monsieur Koontz.
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Au clair de lune

J'adore les thrillers médicaux et les savants fous, et quand en plus ils sont écrits par Dean Koontz, je ne peux que me précipiter desssus.

Tout étant raconté dans la 4e, il n'est pas facile d'en faire un retour sans spoiler.

Nous entrons directement dans l'histoire, comme chaque fois avec cet auteur qui ne s'embarrasse pas d'une tonne de préambules et rien de tel pour happer le lecteur dès les premières lignes. C'est qu'en plus, il soigne ses incipits et je sais que dès que je vais soulever la couverture, le livre ne sera posé qu'une fois terminé.

Nous suivons donc ces jeunes Dylan et Jilliann auquel un savant fou a injecté une mystérieuse substance. L'aboutissement de toute une vie, d'après le prétendu médecin... Les cobayes se rendront vite compte qu'ils sont désormais dotés de pouvoirs. L'expérience se transforme en fuite éperdue pour nos deux amis, les détracteurs du médecin n'ayant aucune intention de les laisser en vie.

Et puis nous avons Shep, frère autiste de Dylan, autre personnage très important du roman. Très attachant, il se retrouve pris dans la mêlée et bien que vivant dans son monde à lui, est également pourchassé par les tueurs.

Un très bon roman de Dean Koontz, donc, saupoudré de son humour dévastateur, ce que j'apprécie également chez lui, en plus de sa plume sans fioritures. Un tout petit bémol, la fin est ouverte et en général, ça me fruste un peu.
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