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Critiques de Dean Koontz (1029)
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Un soir de cauchemar

Pour bien appréhender cette lecture, il faut sans doute savoir que Koontz a partagé sa vie (et celle de sa femme) avec un golden retriever aujourd’hui décédé.



Difficile de ne pas y voir un hommage à l’animal disparu. Après, que l’on se rassure, même si l’auteur fait partager son amour des chiens, il nous livre un suspense à la Koontz.



On peut même le voir comme un roman à la croisée des chemins, des univers et des époques de l’auteur. Thriller grand public comme ses dernières productions, roman fantastique comme durant son heure de gloire des années 90, thriller sombre et glauque (durant quelques passages) comme pour retrouver l’ambiance de ses écrits les plus anciens.



Tout cela nous donne un melting pot assez étonnant, parfois détonnant, plusieurs fois déroutant.



L’histoire est bourrée de surprises et de virages inattendus, certains passages dégoulinent de bons sentiments, alors que d’autres nous heurtent en plein vol.



Surprenante histoire (bien loin d’un roman parlant du chienchien à sa mémère), « Soir de cauchemar » est un thriller efficace, avec des personnages attachants et des méchants bien détestables. Une écriture vive et alerte, pleine de bons mots lors de dialogues enlevés (proches en cela de son précédent et excellent roman « Un type bien »), expressive lors des moments plus sombres.



Dommage, qu’à l’image de beaucoup de ses compatriotes, Koontz ne développe pas plus avant cette histoire et ne lâche que partiellement les chiens (les 375 pages réglementaires sont insuffisante pour un tel sujet, à mon sens).



Un roman divertissant, qui conviendra à un large lectorat, globalement mieux écrit que pas mal de romans du genre, une production honnête dans la carrière prolifique de l’auteur, et qui fera sourire les fans de longue date (ou en énervera d’autres).



Mention spéciale à certaines scènes vraiment touchantes en lien avec l’animal ou la très jeune protagoniste de l’histoire.
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Regard oblique

Sans doute l'un des romans les plus complexe et ambitieux de ce talentueux et prolifique auteur.

Koontz a navigué durant sa carrière du roman horrifique, au thriller familial en passant par le fantastique.

Plus épais, plus profond, plus audacieux ; destins croisés, différents points de vue et lutte du bien et du mal, ce roman est une immense réussite dans le genre.

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Fenêtre sur la peur

L'anneau se resserre autour de Jane Hawk et de son fils, Il faut dire qu'elle affronte des milliers d'Arcadiens sans compter les milliers de modifiés qu'ils contrôlent. Et ces Arcadiens occupent des positions clés de pouvoir dans plusieurs domaines, dont la politique, les médias, etc. Justement le chef des Arcadiens part à une chasse à l'homme avec un réalisateur qui a eu le malheur de lui déplaire. Malgré tous ces obstacles, un allié inattendu féru en informatique, se rallie à Jane pour l'aider.



Jane Hawk, quasi seule, face à un nombre effarant d'ennemis. Comment va t'elle s'en sortir ? Et voilà que Dean Koontz nous pond une finale tout à fait satisfaisante après les 4 tomes précédents pour clore la série en beauté. Une tension à fleur de peau, des mécréants sans foi ni loi, des amis sur lequel compter et l'idée, mais l'idée, qui permettra peut-être de retourner la situation.



Un plaisir certain, les pages qui défilent et soudain, c'est la fin. Wow !



J'ai beaucoup aimé. Et je crois que le thème de contrôle de personnes plait à Dean Koontz qui l'a aussi utilisé dans La peste grise que j'avais adoré.
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Le monstre et l'enfant

Ce second roman de science-fiction de Dean Koontz n'est pas sans rappeler Dans l'ombre des bois, puisqu'on y retrouve un peu le même schéma. Il s'agit une fois encore de la fin de l'Humanité par la domination d'une autre espèce qui débarque sur terre. Mais un petit garçon, Léo, s'attache à l'un des Naoli, sorte de lézard géant, et l'attachement est réciproque, ce qui rend le non humain très humain, finalement. Par cette amitié, ils trahissent tous deux leur race. On s'y attendait, du reste.

L'histoire est brève, moins de 200 pages, mais néanmoins passionnante, et on s'attache nous aussi à ces deux parias. À défaut d'effet de surprise, si l'on a lu Dans l'ombre des bois, on est largement servis en émotions et en intensité. Dean Koontz est un merveilleux conteur et il nous le prouve encore une fois. J'en oublais même que c'était de la science-fiction et que les personnages ne pouvaient pas réellement exister, tant j'étais embarquée par la plume de l'auteur. J'en ai même oublié que je n'aimais pas la science-fiction. Mais tous les livres de SF de Dean Koontz me font cet effet. Quel dommage qu'ils n'aient pas été traduits en français, pour la plupart, et que les fans, aussi bien de l'auteur que du genre, en soient privés.

En tout cas, celui-ci, sautez dessus, il vaut vraiment le détour..
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Un type bien

Cette fois, notre ami Koontz nous propose un sympathique thriller, pas horrifique du tout. Il est décidément très doué dans tous les genres, et c'est une plongée dans un roman qui pourrait très bien refléter la réalité.

Nous avons donc un maçon, Tim, qui se détend peinard dans son bar préféré, quand un homme s'approche de lui pour lui remettre une enveloppe contenant 10 000 dollars en acompte pour éliminer une certaine Linda... Bon, c'est un peu étrange que le type soit mal informé au point de prendre un simple pékin pour un tueur à gages, mais admettons. Le véritable tueur entre peu après, et Tim lui remet l'enveloppe en annulant le contrat. Bah voyons.

Après découverte du quiproquo, notre petit Tim est en très mauvaise position, bien entendu. Il décide donc de se rendre chez la fameuse Linda, romancière attirante et mystérieuse, pour la prévenir. Elle ignore complètement pourquoi on voudrait la tuer, probablement qu'elle en sait trop sur un certain sénateur... toujours est-il qu'elle s'enfuit avec Tim. Bien entendu, ils tombent amoureux l'un de l'autre... Si c'est pas trognon !

Raconté comme ça, on dirait une vaste blague qu'il vaut mieux éviter, mais c'est Dean Koontz qui raconte l'histoire, et ça fait toute la différence. Les personnages sont parfaitement décrits, y compris le tueur, Krait, qui a un goût très prononcé pour le luxe et squatte les villas cossues. On s'attache à nos amoureux, ce petit Tim qui veut se transformer en héros... n'oublions pas qu'à la base il est maçon et pas vraiment prédestiné à jouer ce rôle, mais ça le rend très touchant. Aucun des personnages secondaires n'est laissé de côté, y compris le chien Zoey, tout timide (je l'aime, ce chien).

On se laisse donc embarquer très facilement par la plume de l'auteur, ses remarques ponctuées d'ironie, son humour décapant et les piques qu'il décroche sans qu'on s'y attende sur la société, comme il aime à le faire. Sa patte est bien là, les fans apprécieront. Une très bonne lecture en somme, on ne voit pas le temps passer et si j'avais un peu redouté d'entamer ce roman parce que ce n'est pas du tout mon style de prédilection, je ne regrette pas d'avoir fait confiance à l'auteur.
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Ashley Bell

Encore un Koontz qui décoiffe. Bibi Blair, écrivain à succès de 22 ans a un malaise. On l'hospitalise, et un cancer fulgurant, de forme rare, est diagnostiqué. Il ne lui reste plus qu'une année à vivre. Tout son entourage est sous le choc. Elle aussi, mais au lieu de se laisser abattre, elle décide de ne pas y croire.

Un homme étrange accompagné de son chien lui rend visite dans sa chambre d'hôpital et après son départ, les médecins stupéfaits réalisent que son cancer a disparu.

Retour à la maison, grande fête et tout le toutim, mais c'est là qu'on apprend que si Bibi a été épargnée, c'est parce qu'elle a une tâche à accomplir. Sauver Ashley Bell, qu'elle ne connaît ni d'Adam ni de la pomme. Et elle est apparemment la seule à pouvoir le faire.

Dean Koontz frappe très fort encore une fois, parce que tout du long, on ne sait pas si nous sommes dans la réalité ou bien si Bibi imagine tout ce qui se passe.

L'auteur flirte allègrement entre les genres, n'hésitant pas à mêler fantasy et paranormal à l'univers angoissant auquel il nous a habitués.

Certains peuvent se sentir perdus entre rêve et réalité, les personnalités complexes, surtout celle de Bibi, mais moi je l'ai trouvée très attachante et je me suis comme fondue dans son esprit.

Est-ce que sa farouche détermination de vaincre son cancer lui a donné des pouvoirs incommensurables ou bien est-ce qu'elle a tout imaginé, plongée dans le déni ? On passe d'une certitude à l'autre, et il faut se laisser porter sans chercher de réponses. C'est du paranormal, tout ne s'explique pas, après tout. Esprits cartésiens, vous risquez de ne pas trouver votre compte dans ce roman teinté de fantastique qui part un peu en tous sens.

Croyez-vous que la volonté et la force de votre esprit peut faire reculer tout envahisseur de votre organisme ? Si oui, ce roman est fait pour vous.

Personnellement, j'ai adoré.



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Fenêtre sur la peur

« L’esprit humain est composé de nombreuses pièces et tu les habites toutes », dit Jane Hawk à l’un de ses acolytes, vers la fin de ce cinquième et dernier tome de la série.



Après avoir visité le coin (premier épisode, « The silent corner », traduit mal à propos en « Dark Web » en français), découvert la chambre (des murmures), descendu l’escalier (du diable), passé la porte (interdite), Jane termine sa guerre en osant regarder par la fenêtre (sur la peur).



La fin du chemin de sa croisade moderne contre les forces du Mal qui tentent d’asservir les Hommes, et de tuer ceux qui représentent une menace. Pour mettre à terre le plus grand complot jamais imaginé.



La technologie fait entrer la science-fiction dans la réalité à vitesse grand V, rendant possible ce qui paraissait impensable quelques années plus tôt ; ici, à coup de manipulation mentale via les nanotechnologies. « Je me dis que plus la science progresse, moins la société en mesure les conséquences. Plus les humains sont intelligents, moins ils ont conscience des pulsions malignes qui les habitent », pense Jane.



C’est la confrontation finale, à combattre une conspiration planétaire imaginée par les pires mégalomanes. Et qu’on a laissé faire. « Les politiciens courageux étaient à peu près aussi nombreux que les tigres albinos et les grenouilles à deux têtes », se désole Jane.



Après un quatrième épisode qui avait remisé Jane presque en retrait de l’action au profit de personnages annexes, cette conclusion referme le cercle en la replaçant au centre. Et recolle les morceaux éparpillés durant près de 2 500 pages d’un thriller XXL.



Le livre précédent avait vu l’intrigue totalement dérailler, de manière aussi inattendue que jouissive. Ce dernier épisode se révèle plus conventionnel, pas le meilleur de la série, mais toujours aussi addictif.



Fenêtre sur la peur est du Koontz typique, courses-poursuites, dont une partie dans la neige comme il aime tant ça. Ça fait des décennies qu’il utilise la même recette, l’assaisonnant un peu différemment.



L’intrigue conspirationniste et l’idée des dérives des nouvelles technologies au profit des plus puissants fonctionnent à fond. Cette intrigue paranoïaque trouve son achèvement sans grande surprise mais avec de vraies satisfactions de lecteur.



Et puis, cette série lui aura permis de proposer des personnages secondaires franchement dingues, avec des dialogues parfois totalement décalés.



Ses méchants du moment sont du genre nihilistes. Qui se prennent pour des cadors, alors que l’auteur les couvre régulièrement de ridicule.



Voilà le genre de pensées de ces êtres du Mal : « Propager la bonne parole de la souffrance et de l’humiliation ou commettre au hasard des actes de cruauté n’est pas donné à tout le monde, pas même aux petits voyous ou aux politicards véreux. Les petits dealers comme les sénateurs corrompus se mentent quand ils affirment agir au nom de leur clan, œuvrer pour le bien commun et la justice sociale. Ils ne recherchent que le pouvoir. Les menteurs et les manipulateurs sont incapables de rebâtir un monde meilleur. A l’inverse, un millionnaire telle que lui doit repousser toutes ses illusions. Il sait que la seule vérité est celle du pouvoir ».



Cette série de techno-thrillers est une vraie réussite, à la fois du Dean Koontz pur jus tout en apportant son lot de surprises. Jane Hawk est définitivement un des personnages les plus importants de sa longue carrière.



Fenêtre sur la peur termine le boulot, et on sait comment s’achèvent en général les livres de l’écrivain américain. Un vrai plaisir à lire sur cinq romans !
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Jour fatal

Ça faisait longtemps que je ne vous avais pas parlé de Dean Koontz, autre de mes chouchous.

Jour fatal est un excellent roman, trop peu connu à mon avis (lequel n'engage que moi). Nous faisons donc la connaissance du petit Jimmy le jour de sa naissance. Malheureusement, à la même minute, son grand-père trépasse. Mais avant de mourir, papi prend soin de prédire cinq jours d'horreur pour son petit-fils. Chacun de ces jours est minutieusement décrit par l'auteur et le récit nous tient en haleine.

De plus, la narration (par des narrateurs différents) en est très originale, puisqu'on passe de l'humour au drame et du bien-être au plus tragique, ce qui nous fait voyager en mode montagnes russes; à force de moult rebondissements qu'on ne voit pas venir.

Jimmy connaît la date exacte des jours maudits et on pourrait croire qu'il serait plus facile de les éviter, mais c'est loin d'être le cas. La tension et l'angoisse sont rendues sur un ton plaisant, puisque l'humour inégalable de Koontz fait passer toutes les pilules et allège le récit au point que l'aspect brutal de certaines scènes passe presque au second plan.

Une lecture que j'ai adorée et que je recommande.
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L'escalier du diable

Merci à masse critique et aux éditions Archipoche pour cet envoi !

Je découvre Jane Hawk, alors que deux tomes ont déjà été écrits, mais cela n'a pas d importance. On plonge directement dans un univers paranoïaque où une élite gouvernementale cherche à prendre le pouvoir en modifiant le cerveau des gens avec des nanoparticules...Une liste a été dressée des personnes à modifier, des esclaves et des agents corrompus du fbi et de la nsa font le boulot. Contre eux lutte quasi seule l'héroïque Jane...Elle les traque et les effraie, ne craignant qu'une chose, qu'ils retrouvent son petit garçon qu elle a bien caché...Courses poursuites dans les canyons, pièges dans des grottes indiennes, interrogatoires solides dans de vastes demeures, le suspense ne nous lâche pas...Ce qui manque, c'est juste une touche de profondeur, un personnage un peu fouillé et ambigu qui ferait de ce livre autre chose qu un pur produit...

Un bon divertissement ...qui manque de fond...même au fond de l'escalier du diable, trop peu exploité...
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La porte interdite

De retour dans la vie tumultueuse de Jane Hawk, juste après avoir terminé L’escalier du diable, il y a quelques jours. Avoir la possibilité et le temps d’enchaîner les deux derniers tomes en date était bien agréable, on ne perd rien de cet univers surréaliste dans lequel l’auteur plonge ses personnages mais aussi ses lecteurs. Il faut tout d’abord que je vous avoue que j’ai trouvé le rythme de ce roman, un peu moins soutenu que le précédent, la tension ne s’est pour ma part, mise à toucher le plafond que lors du dernier tiers de ma lecture. Il faut dire que je m’attendais à ce que cet opus soit le dernier et que Dean Koontz nous propose l’issue de la cavale de notre ex agent du FBI, qui est devenue celle que tout le monde traque. Mais chaque ligne, chaque explication, est nécessaire afin d’appréhender ce qui va suivre et de cela je ne peux trop vous en dire, il faut juste que vous sachiez que cela part dans tous les sens et quand je dis dans tous les sens…,On s’attache encore et toujours à ceux qui croisent et recroisent la route de Jane, on vibre et on craint pour leur sécurité car il faut dire que l’auteur ne nous ménage pas depuis le début de cette série...
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Chasse à mort

Mon 1er de l'auteur. Une histoire divertissante et touchante, entre la science-fiction, la romance et le thriller. Les pages se tournent facilement, surtout dans les passages Nora-Travis-Einstein, tous 3 très attachants. Je m'attendais tout de même à quelque chose de plus horrifique. Ce fut finalement assez léger. Une petite censure par-ci par-là et on obtient un récit presque familial. Lu en VO.
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La Nuit du forain

Classé Terreur, ça me semble un peu faible. C'est assez sanglant. Très emprunt de religiosité aussi. Les forces du bien contre celles du mal et entre les deux quelqu'un qui ne sait pas à quel camp elle appartient sauf dans les dernières pages. Parfait comme scénario de film d'horreur. Comme pour tout ceux que j'ai lu précédemment, le style est nerveux et le final laisse la porte grande ouverte. Ce n'est pas mon genre favori, pas fan de monstruosité mais une fois commencé, difficile de lâcher le morceau. Âmes sensibles s'abstenir sinon, c'est vraiment à lire.
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Le choix vous appartient

Billy, en sortant du travail, trouve un papier sur sa vitre de voiture et, dès lors, sa vie bascule.



Un roman qui décrit peu à peu le chambardement dans la vie d'un homme solitaire avec une vie routinière. Mais, il a aussi des secrets reliés à son enfance ainsi qu'un but qui lui importe plus que tout.



C'est vraiment le jeu du chat et de la souris. Et les personnages se dévoilent peu à peu. C'est un roman qui nous agrippe et qu'il est difficile de lâcher. Difficile d'en dire plus pour ne pas casser le suspense du roman.



Il n'y a pas dire. Dean Koontz a encore réussi à me captiver. Résultat, j'ai beaucoup aimé.
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La Nuit du forain

Ellen n'en peut plus du fanatisme religieux de sa mère et en profite pour fuir avec un forain. Mais ça se passe mal. Et le forain est obnubilé par la vengeance.



Une novélisation d'un film d'horreur, mais avec le talent de Dean Koontz. Des personnes normales emportés par un destin malencontreux. Des personnages bien décrits avec quelques monstres. Et le talent d'écriture de Koontz.



J'ai hésité pour la note, mais comme je l'ai lu assez vite, c'est une bonne preuve que je l'ai apprécié. Finalement, j'ai beaucoup aimé.
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Mémoire truquée

Mémoire truquée est encore un roman à part dans la bibliographie de l'auteur. Un bon thriller psychologique qui laisse des traces dans notre mémoire, à défaut de restaurer celle de l'héroïne de l'histoire.

Nous suivons donc Martie, qui elle-même promène son chien, et Koontz nous offre même un grand moment d'anthologie en narrant par le détail la façon dont la jeune femme ramasse les excréments du petit animal à l'aide d'un plastique, qu'elle va jeter dans une poubelle avec une satisfaction évidente, autant que surprenante. Il n'y a bien que lui pour rendre un tel passage passionnant. Mais bon, que n'écrirait-il pas pour réconforter ses personnages, n'est-ce pas ?

De plus, le bouquin compte 800 pages, donc il faut bien raconter des choses, et les mots truculents de Koontz font toujours mouche. Cette scène en particulier, il fallait oser la raconter en long, en large et en travers. Mais ce livre porte sur le lavage de cerveau, et on ne peut pas s'attendre à ce que les protagonistes aient un comportement dit "normal".

Notre Martie, créatrice de jeux vidéo, a une curieuse phobie, la peur d'elle-même. Son beau-frère a vu un ange qui l'a incité à sauter d'un toit, parce que c'est vraiment plus beau là-haut, un agent immobilier a peur de se retrouver en plein air, et elle est persuadée que son ex-mari la viole toutes les nuits, parce que même si portes et fenêtres sont verrouillées et si elle a tout oublié des scènes en question, elle retrouve du sperme sur sa culotte. Elle installe donc un camescope pour capturer ses heures de sommeil et ce qu'elle va découvrir sera plus que surprenant... aussi bien pour elle que pour nous.

Bien entendu, tous les protagonistes voient le docteur Ahriman, psychiatre réputé, et nous on sait dès la 4e que toutes les phobies viennent de ses manipulations psychiques.

J'ai beaucoup aimé ce roman, j'en ai même supporté les quelques longueurs parce que la plume de Koontz est fabuleuse et rares sont ses livres qui m'ont semblé longuets. Sa façon de conter les événements est tellement magique que je me laisse facilement embarquer.

Pour les personnes normales donc, attendez-vous à estimer qu'il y a trop de longueurs et à ne pas trop apprécier ce fait. Mais ça reste un excellent bouquin et la manière de traiter le sujet est originale.
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77 Shadow Street

77, nombre prometteur puisque fait de mes deux chiffres fétiches. Sauf que là, il ne porte pas vraiment bonheur, c'est le moins qu'on puisse dire.

Le mal se cache derrière la porte de cette maison. Mais pas n'importe quand. En effet, un événement macabre se produit dans la demeure tous les 30 ans exactement.

Encore une fois, il y a deux enfants, adorables de surcroît, Winny et Iris, une petite autiste dont le courage force l'admiration. Je n'ai plus à préciser le don qu'a Dean Koontz de nous faire aimer ses personnages qu'on connaît presque comme s'ils étaient de la famille. Et chaque fois, j'ai l'impression que c'est encore plus fort, encore mieux détaillé. Ce n'est pas le cas, bien entendu, mais... je ne sais pas comment il fait, ça me stupéfie.

Hormis les personnages, l'ambiance n'est pas en reste, évidemment, et on est gentiment oppressé tout au long du livre. Pas de fioritures, comme d'habitude, l'auteur va droit au but et nous en met plein les mirettes.

J'aime les histoires de maisons "hantées", certaines sont plus marquantes que d'autres, et de grands auteurs ont imprimé leur patte dans les plus inoubliables. King avait Shining, Matheson a Hell house, Straub nous a offert Ghost. Il faudra désormais compter avec le 77 shadow house de Dean Koontz.
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L'escalier du diable

Comme je l'ai dit en refermant La chambre des murmures, je me suis précipitée sur L'escalier du diable, impatiente d'en savoir davantage sur la quête de notre petite Jane. Eh oui, nous sommes intimes depuis le premier bouquin.

Nous en découvrons de plus en plus sur les Arcadiens, dont les méfaits s'étendent sans que le reste de la population ne se doute de quoi que ce soit.

Oh, ça part d'une bonne intention, les manipulateurs veulent délivrer les gens de tous leurs soucis et leur faire voir la vie en rose. Ça nous a des petits côtés Femmes de Stepford.

En tout cas, on s'attache de plus en plus à Jane, même si elle doit faire des choses un peu répréhensibles, mais à son corps défendant, et aux personnages rencontrés, du moins certains. La plume de Dean Koontz est une pure merveille, on a des sensations incroyables. Je l'ai dit que c'était un génie ?

Vite, vite, la suite.
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La chambre des murmures

C'est avec un immense plaisir qu'on retrouve notre inspectrice du FBI, Jane Hawk, marquée au fer rouge par le suicide de son mari, un marine auquel tout réussissait, et dont nous avons fait la connaissance dans Dark Web.

Dans ce second roman, nous faisons la connaissance de Cora Gundersen, enseignante, qui commet un attentat suicide au volant de son véhicule.

L'affaire est plus que mystérieuse, Cora parlait d'araignées dans sa tête dans une sorte de journal intime. La police se désintéresse complètement de cette enquête, alors qu'un parlementaire et un gouverneur faisaient partie de la quarantaine victimes de l'attentat. Voilà qui n'est pas banal, pour ne pas dire étrange, voire suspect. Pire, ladite police fait tout pour brouiller les pistes.

Nous avions compris dans le premier roman que des commanditaires voulaient dominer le monde en le manipulant, utlisant la science pour arriver à leurs fins, allant jusqu'à transformer les gens en robots qui ne connaissent que les ordres qui leur sont donnés, ce second opus nous conforte dans cette idée. Je n'en dis pas trop pour ne pas spoiler.

Jane va tout faire pour mettre des grains de sable dans la machine. N'oublions cependant pas que le monde entier ou du moins le reste du pays est toujours à ses trousses et que le danger rôlde autour d'elle. En gros, on ne s'ennuie pas une seule seconde.

Mais elle trouve un allié en la personne de Luther Tillman, shérif du Minnesota et ami de Cora, qui n'a pas du tout apprécié que l'enquête stagne, ce qui est un euphémisme. Il rencontrera Jane à Haut-Fourneau-Le-Lac; dans un petit village où ses pas avaient guidé notre héroïne et ils partiront ensemble à la recherche de cette mystérieuse société, les Arcadiens..Un village pas comme les autres, où les habitants sont loin d'être comme les autres.

Nous allons bien entendu croiser beaucoup de personnages, certains sympathiques, d'autres moins, mais l'histoire est riche en rebondissements et encore une fois, on court virtuellement à perdre haleine avec notre Jane, à la poursuite de la vérité.

Du très grand Koontz, en refermant ce volume, j'avais vraiment très hâte de me saisir du suivant.
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L'escalier du diable

J’allais débuter La porte interdite, nouveau roman de Dean Koontz et 4ème tome de la série Jane Hawk, lorsque j’ai pris conscience que je n’avais pas lu le tome 3. Bien que ces romans puissent se lire indépendamment, je ne voulais rien rater de cette incroyable histoire qu’a mis en place l’auteur. Ni une ni deux, j’achète L’escalier du diable en numérique. Je ne regrette pas ce détour qui n’en est pas un, j’ai trouvé cette troisième apparition de Jane Hawk absolument passionnante. Tout est fait pour que le lecteur ne soit pas perdu, aussi bien s’il n’a pas lu Dark web ou La chambre des murmures ou tout simplement si il a besoin que la mémoire lui soit rafraichie.



Le style percutant est maintenu avec des chapitres courts qui donnent un rythme soutenu à l’histoire, On passe d’un personnage à un autre, le suspense est constamment présent, Jane nous est à présent familière, nous connaissons ses points forts et ses faiblesses, mais surtout sa détermination, elle nous la démontre une nouvelle fois ici, rien ne l’arrête. Pourtant, pas d’excès dans la narration, bien que l’auteur traite d’un sujet sur lequel les dérives pourraient être nombreuses et faciles, il n’en est rien, il maintient sa ligne de conduite celle de nous embarquer dans une histoire, la plus cohérente possible.



Dean Koontz est de ces auteurs qui ne nous épargnent rien, il maltraite nos personnages favoris sans aucun remord, il n’est pas du genre à toujours faire gagner les gentils, car le monde est ainsi, cruel et sans pitié. Une lecture qui scotche le lecteur à son fauteuil, une Jane Hawk qui conserve sa place déterminante et une histoire qui, au fil des romans gagnent en rythme et en qualité.
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Au clair de lune

«Une lune fantomatique, comme l’œil d’un ectoplasme, s’était levée derrière le couchant. Avec la nuit qui tombait, ce regard de cyclope s’illuminait.»



Je présente donc ici «Au clair de lune» de Dean Koontz.



Je suis captivée, troublée et envoûtée par cette histoire mythique. Dès les premières pages, je suis charmée par le récit. Quand tu ouvres le livre, tu ne peux plus le lâcher. C’est ce qui est arrivée avec moi, la magie s’est opérée.



Je dévore donc ce livre en une semaine. Il contient 538 pages. Il est édité par la maison d’édition : «Le livre de poche». Je trouve que la page couverture est mystérieuse, que la nature semble tranquille dans ce cadre paisible. J’aime le reflet des bougies dans ce paysage surnaturel. Je pense que ce dicton le représente bien : «C’est le calme avant la tempête».



On retrouve ici une course contre la montre. C’est un médecin fou qui fait une injection à nos trois héros. Ils s’appellent : Dylan, Shep et Jilian. Ils doivent fuir s’ils ne veulent pas être attrapés par des étrangers, qui veulent connaître le remède. Ils sont donc en danger et on les voit partir ensemble dans leur quête.



Au fil des pages, l’histoire se place, les personnages se définissent et l’énigme se tisse. Je suis aussi impressionnée par L’HUMOUR INCROYABLE que déploie l’auteur. Je crois que je n’ai pas pu résister à son TALENT DE CONTEUR. Je suis passée du rire aux larmes, j’ai eu peur par moment et je suis aussi émue par quelques scènes touchantes.



Quand on avance, on découvre la personnalité des trois héros. On aime Dylan car il est un peu l’homme de la situation. Il me fait rire avec sa chemise hawaïenne. On s’attache à Jilian avec sa personnalité directe et rebelle. Elle amène partout avec elle «Fred». Pour finir, on se lie d’affection à Shep. Malgré son autisme, il fait preuve de courage et il aide comme il peut. On ne peut pas rester indifférent.



Dans ce roman, l’auteur aborde des sujets comme la famille, l’amitié, l’entraide, et la survie. J’aime aussi comment il aborde l’autisme, il sait s’y prendre pour toucher le lecteur. Je mets une citation où parfois on peut perdre le contrôle dans certaines situations :



À cause des injections, on se rend compte qu’ils n’agissent pas pareil sur nos trois héros. Dean Koontz a une facilité de parler des hallucinations, des prémonitions. C’est un peu leur mission : ils se trouvent souvent en terrain inconnu pour aller aider des gens. Ils ne savent pas pourquoi, ils le ressentent très fort depuis que ce produit coule dans leurs veines.



Je dois avouer qu’il y a certaines longueurs, parfois on peut s’y perdre dans les explications de l’auteur. On n’y attache pas tellement d’importance car vers la fin, nos héros développent leurs potentiels. On découvre aussi qu’un d’entre eux, il a un pouvoir de voyager. On constate qu’ils sont devenus une équipe et c’est merveilleux de les voir interagir.



Je rajoute ici, quelques poses délicieuses, que j'aime beaucoup :

- «À la fois une bénédiction et malédiction. Sherp, dans ses bons moments, lui faisait chaud au cœur et le comblait de joie à l’idée qu’il soit son frère. »

- «Parler à une plante n’est peut-être pas une simple excentricité ? Mais le signe que ça ne tourne pas rond dans ma tête.»

- «Vous avez déjà vu des tueurs en série se balader avec leur petit frère autiste ? Vous ne pensez pas que ça fait peu tache avec la tronçonneuse et les perceuses électriques ? Peut-être que le petit frère est un tueur aussi répliqua-t-elle ? »

-«Allons, une petite douche et vous serez prête pour aller au bal de Buckingham. »

- «Être un peu méchant peut se révéler nécessaire parfois. En fait, quand le mal est trop grand, la seule chose bien à faire, c’est d’y mettre fin une fois pour toutes.»



Pour terminer, c’est un livre qui se lit facilement, il se boit comme un bon chocolat chaud ou comme un délicieux café jamaïcain. C’est un excellent moment de lecture et Dean Koontz avec son humour exquis séduit littéralement. Il rentre dans mes coups de cœur et je remercie mon ami de me l’avoir suggérer. Chaque lecture est une question de goût mais pour moi le charme s’est manifesté.

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