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Critiques de Dean Koontz (1029)
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Les larmes du dragon

C’est inouï, c’est sublime. C’est un livre où j’ai dévoré chaque mot. C’est mon premier Dean Koontz, c’est un coup de cœur instantané. Sa page couverture est belle, les couleurs frappent et le dessin avec le dragon est splendide. Je trouve qu'elle représente bien le contenu.



C’est l’histoire de deux policiers : Harry et Connie. Ils travaillent ensemble et c’est une équipe qui se complète. Je me suis beaucoup attachée à Harry et ensuite c'est Connie. J’aime les voir enquêter et ils partagent des opinions différentes. Ils se rajoutent plusieurs personnages secondaires qui sont aussi importants.



Dès le début, on voit Harry et Connie évoluer ensemble mais aussi dans leur vie personnelle. C’est comme cela qui se produit un événement surnaturel. C’est Harry qui le vit en premier et ensuite c'est Connie. Harry prend son courage à deux mains et il en discute avec Connie. Il craint qu’elle le prenne pour un fou mais il le fait. À sa grande surprise, elle vit aussi quelque chose d’étrange à son tour. Ils se sont alors posés comme question : ‘’Qu’est-ce qu’on appelle quand on vit quelque chose d’inusité ? Est-ce qu’on fait appel à des chasseurs de fantômes ? Comment on réagit quand on se sent dépasser par les événements et que ta sécurité est en péril?



C’est ainsi que les deux policiers soudent des liens encore plus forts lors de leur enquête. On fait aussi une rencontre d’un personnage effrayant qui n’arrête pas de dire : tic, tac, tic, tac. Il y a aussi Bryan qui entre en jeu : on voit ce qu’il fait, ce qu’il pense et comment il tire les fils du destin. Il y a alors Wouf, qui par son prénom, on se doute qu'il est un chien. Il n'est à personne, il suit les humains. Il sent les odeurs et surtout il n'aime pas les chats. Il est aussi un bon guide, et il devient une aide selon les circonstances. C’est ainsi que le temps est compté et qu’Harry et Connie vont devoir courir pour échapper au danger et éviter la mort.



Le livre «Les larmes de dragon» c’est un univers de musique, d’odeur, d’œil, de contes et de psychopathes. Il y a aussi de l'électricité dans l'air. En plus, c’est des faits basés sur des histoires vraies. Dean Koontz nous amène dans un endroit où le réel rencontre le fantastique. Il y met sa note pour nous faire enchanter ou désenchanter. Il faut suivre attentivement l’histoire car il y a des

liens entre chaque personnage où on comprend tout le sens vers la fin.



C’est un triller qui nous tient en haleine, qui nous donne sa dose d’adrénaline. Tout lecteur y trouve son compte car il aborde des sujets qui nous tiennent tous à cœur mais surtout que le mal se propage et il faut rester en éveil.



Qu’est-ce que les larmes de dragon ? Ce sont des larmes douces ou amères mais c'est à nous de définir ce qu’on veut bien y voir…



Et ça reflète bien ce qu’est le livre «Les larmes de dragon»...





P.S. : allez voir la critique de Masa !

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La Maison interdite

Un amnésique se retrouve couvert de sang, avec plein d'argent, et surtout, un géant surpuissant à sa poursuite. Il va faire appel à une firme de détective pour éclaircir tout ça, mais...



Un thriller, avec un zeste de science-fiction, mené de main de maître par Dean Koontz. On a le couple de détectives, fort amoureux, l'amnésique qui recouvre une histoire incroyable, et bien sûr, le gros méchant extrêmement puissant. Et il y a aussi la famille étrange, pervertie et...



Un autre lecture qui m'a beaucoup plu, ce qui arrive le plus souvent avec cet écrivain. Il est imbattable avec les thrillers mâtinés avec le fantastique ou la science-fiction.
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Dévotion

J'ai ajouté ce livre à ma PAL pour son résumé.

Un petit côté fantastique que j'avais hâte de découvrir.

C'est le commentaire d'une VendrediLectrice sur l'auteur qui m'a donné envie de l'en sortir. Le petit hic, c'est le côté horreur dont elle me parlait concernant les écrits de l'auteur. Mais elle s'est reprise en me disant, "non, pas horreur quand même".

Ben, après avoir lu celui-ci, je dirai, ben oui, horreur quand même. On parle de cannibalisme et on a les descriptions bien trop détaillées à mon goût. Hop, on saute quelques passages trop gores.



C'est un mélange de thriller-fantastique-horreur.

Un petit garçon autiste, qui n'a jamais parlé mais qui va émettre des sons perçus par un chien et sa communauté.

Le papa de ce jeune garçon est mort. Gentiment assassiné par son boss. Un richissime homme d'affaire qui n'a pas comme valeur la bienveillance et le bonheur de ceux qui l'entourent.



Bref, beaucoup de violence. Un rythme assez lent avec de nombreuses répétitions. De la tension, de l'angoisse, du gore, une fin étrange.

Par certains côtés, ce mélange de genre mais aussi dans l'écriture, m'a fait penser à Stephen King.

J'ai plus aimé la partie fantastique. Le rapport entre le chien et l'enfant même si c'était parfois trop enfantin.

La partie, que je n'ai pas aimé, vous la connaissez, donc je ne me répète pas.



Si je reviendrais vers cet auteur ? Je ne pense pas.

Je ne peux pas dire que j'ai eu un bon moment de lecture puisque j'ai passé des passages en diagonale, et il y en avait beaucoup trop.
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Mr Murder

Martin Stillwater, un écrivain, ainsi que sa petite famille sont soudainement poursuivis par un tueur dérangé. Et, le pire, c'est que le tueur est le sosie de Martin et parait posséder des pouvoirs mystérieux.



Une course poursuite, par le grand Koontz, avec une famille bien sympathique, un poursuivant mystérieux et une organisation cachée.



Au début, mon esprit rationnel renâclait avec le tueur sosie et ses pouvoirs mystérieux; cela me paraissait trop organisé avec le gars des vues. Mais Koontz connait son métier et a fini par vaincre mon mur de l'incrédulité et, après, il ne me restait plus qu'à apprécier l'histoire et son rythme.



J'ai beaucoup aimé. Encore une franche réussite pour Koontz.
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The City, tome 0.5 : The Neighbor

The Neighbor est un préquel au roman The City qui sortit un mois plus tard. Du moins en quelque sorte, puisque cette nouvelle est indépendante et peut se lire séparément, d'autant qu'elle est d'un excellent niveau.

Dean Koontz nous invite dans la vie de Malcolm et d'Amalia, aux parents démissionnaires, se fichant comme d'une guigne de leurs enfants, tout comme leur couple n'est qu'une façade. L'histoire se déroule au cours de l'été précédant le départ d'Amalia pour l'université, alors que Malcolm a 12 ans.

Vu le titre du roman, on se doute bien entendu que les voisins ne vont pas tarder à faire partie intégrante du paysage. Sauf qu'il n'y a pas de voisins, puisque la maison d'à côté est vide depuis très longtemps, son dernier propriétaire ayant été victime d'un infarctus. Mais une nuit, les gamins voient des lumières briller dans la maison, ce qui leur semble suspect.

Qu'à cela ne tienne, pour en avoir le coeur net, ils s'y rendent le lendemain armés de biscuits, pour faire mine d'accueillir les nouveaux voisins comme il se doit. Mais vous l'aurez deviné, tout comme moi, point de nouveaux voisins dans la maison... par contre Amalia croit voir quelque chose se mouvoir et ressent comme une présence...

C'est une nouvelle excellente, qui vaut vraiment le coup d'être lue, qu'on lise The City ou pas ensuite, vu qu'on ne reste pas sur un cliff de la mort qui tue. Parfois, quelques pages remarquablement écrites valent un énorme pavé. C'est le cas pour celles-ci.
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La Porte rouge

Ce roman, que j'ai d'abord lu en version originale, a été traduit en français et son titre en est La porte rouge. J'avais rédigé ce retour lors de ma première lecture en VO, et l'ai oublié dans mon cahier. Suite à ma lecture de la version française, j'en ai fait un autre retour, oubliant complètement celui-ci.

Ce qui m'amuse, c'est que je m'aperçois que ma façon d'aborder ce livre et mes impressions sont légèrement différentes d'une version à l'autre, mais pas mon avis, évidemment, alors je me suis dit que j'allais poster celle-ci quand même.

Les instances gouvernementales ont perdu la tête, tous semblent atteints d'une aliénation aussi subite qu'inexpliquable. Le couple de héros, vedettes du roman, sont poursuivis sans relâche parce que bien entendu, il faut les faire taire.

L'un d'eux, Spencer, est tombé amoureux d'une serveuse rencontrée dans un bar. Il se met à fréquenter l'endroit assidûment, mais un jour, elle ne vient pas travailler. Inquiet, il se rend à son domicile, pour s'apercevoir que le SWAT est sur place et qu'ils ne viennent pas gentiment faire la causette.

Spencer et sa chérie s'engagent dans une fuite désespérée pour échapper à leurs poursuivants, sans même comprendre ce qui leur arrive.

Pendant toute la première partie du livre, l'auteur ne nous parle que de Spencer et des secrets qui le hantent. Seul signe visible de ses stigmates intérieurs, une cicatrice.

Nous ne faisons la connaissance de sa chérie poursuivie qu'environ à la moitié du livre, mais cela ne pose aucun problème, puisque les descriptions de la vie du héros suffisent à nous tenir en haleine et à nous prendre aux tripes.Et nous ne connaîtrons la raison pour laquelle la jeune femme est poursuivie qu'en fin de récit.

Le moins que l'on puisse dire, c'est que Dean Koontz n'est pas tendre avec les organismes gouvernementaux et ces gens qui nous dirigent. Je n'aime pas trop la politique (et c'est un euphémisme), mais j'ai trouvé ce roman passionnant.

Comme d'habitude, personnages décrits à la perfection, on adore les gentils, on déteste les méchants et on sait pourquoi, l'atmosphère est assez pesante pour qu'on ait notre dose de sensatons et qu'on s'immerge dans le récit.

Encore une fois, du grand Koontz.

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Fenêtre sur la peur

Dernier tome de la série Jane Hawk écrite par Dean Koontz, celui-ci n'a été traduit en français que récemment, et bien évidemment je m'étais précipitée pour lire ce roman en version originale.

Notre Jane court toujours après les Arcadiens, qui injectent des nanoparticules à leurs victimes pour leur laver le cerveau et les réduire à leur merci. On sait depuis longtemps que le mari de Jane s'est suicidé sans raison apparente et qu'elle n'a jamais cru au suicide, tout comme on sait que les manipulateurs sont les responsables de son acte tragique. Jane est donc toujours en cavale, avec pour double objectif, éliminer les coupables et protéger son fils Travis.

Son ami hacker Vikram Rangnekar est toujours à ses côtés. Jane est persuadée qu'un psychopathe milliardaire du nom de Warwick Hollister, finance toute l'opération. Mais un énorme problème vient se greffer à leurs mésaventures, quelqu'un aurait reconnu Travis, et l'angoisse de Jane monte d'un cran. Je ne veux pas trop en raconter parce que la version française venant tout juste de sortir, j'imagine sans mal la déception des fans s'ils étaient spoilés.

On aime Jane. Je crois bien que c'est la protagoniste préférée de tous les romans de Dean Koontz et je suis persuadée que c'était le but recherché par l'auteur. C'est qu'il est finaud, le bougre. Donc bingo. On a tellement tremblé pour elle qu'on est rassurés qu'elle puisse enfin faire confiance à quelqu'un, ou même qu'elle "ose" enfin faire confiance à quelqu'un.

La construction du roman est un peu différente, on voit que l'auteur aura voulu nous apporter toutes les réponses et on voit un tout petit peu moins Jane, mais on n'a pas le temps de s'ennuyer et comme d'habitude avec Koontz, on passe un moment d'exception.

En tout cas le livre termine bel et bien la série et on ne reste pas sur notre faim... bien que certaines rumeurs laissent entendre qu'un sixième tome pourrait bien voir le jour dans un futur indéterminé. Mais ce ne sont que des rumeurs et cette fois, la boucle est bouclée.

Merci Dean Koontz pour ces merveilleux moments.
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Jusqu'au bout de la nuit

J'ai retrouvé avec plaisir Christopher Snow, qui souffre d'une maladie génétique très rare l'obligeant à ne vivre que la nuit, et rencontré dans Ne crains rien.

Dans cette histoire, le fils de sa voisine est enlevé et Christopher part à sa recherche. Son enquête le mène dans une base militaire abandonnée, la même base où sa mère travaillait en tant que biologiste généticienne.

Christopher s'y introduit, avec son ami Bobby et sa petite amie, Sasha.

Quels lourds secrets renferment les murs de cette base laissée à l'abandon depuis plusieurs années ? Quelles expériences y ont été menées et enfin, qu'y ferait son petit voisin et pourquoi l'y aurait-on amené ?

On accroche direct à l'histoire, déjà parce qu'on en aime le personnage principal et ensuite parce que le suspense est à son comble et regorge de rebondissements. Dean Koontz ne s'est pas embarrassé de fioritures ou de longues descriptions, on plonge direct dans le récit. Un excellent roman.
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Un chien en or

Un livre pour ceux qui aiment les chiens écrit par un amoureux des chiens.

Dean Koontz est un auteur de romans policiers, ou horreur, voire science-fiction selon son inspiration.

Mais ici, rien de cela. Il ne s'agit pas d'un roman, mais d'une déclaration d'amour de l'auteur à son chien, un merveilleux golden retriever, qui, vu la manière dont il en parle, a enchanté son existence ainsi que celle de son épouse.

J'ai vécu moi même durant plus de trente ans en compagnie de canidés et la dernière de mes compagnes, m'a quittée il y a moins d'un an en me laissant dévastée de chagrin et reconnaissante de tout l'amour qu'elle m'a prodigué durant les dix-neuf années (à un mois près) de notre vie commune.

J'ai donc été d'autant plus sensible à l'hommage que Dean Koontz rend à sa chienne Trixie , ce qu'il fait avec une profonde tendresse, non dénuée d'humour, et surtout d'enthousiasme au vu des capacités exceptionnelles de ce golden retriever.

Cette chienne, formée pour assister des personnes handicapées, fut adoptée par l'auteur à la suite d'une opération la rendant inapte à poursuivre sa mission d'aide. Et cet animal, particulièrement doué va carrément illuminer l'existence de ses "parents". Oui, c'est bien le mot qui convient et ce livre est un véritable cri d'amour à cet animal extrêmement doué, doté d'une capacité de compréhension et d'analyse des situations telle que ses maîtres vont considérer Trixie comme leur enfant et un enfant capable de leur faire appréhender le monde de manière différente.

"Trixie m'encourageait à regarder les choses sous un angle nouveau, rendait le familier inédit, et me poussait à voir, comme elle, de la beauté dans l'ordinaire, à prendre conscience du mystère dont est tissée la trame de tout ce que nous percevons de nos cinq sens, mais que nous ne pouvons connaître qu'avec nos coeurs. C'est peut-être le but premier des chiens ; restaurer notre capacité d'émerveillement et nous aider à la conserver, nous pousser à nous fier à notre intuition comme ils se fient à la leur, et nous aider à comprendre qu'un savoir instinctif n'est pas moins réel qu'un savoir empirique." Page 95



Dean Koontz délivre une intéressante réflexion sur le comportement canin, et l'impressionnante capacité d'apprentissage des chiens, approfondie par la minutie avec laquelle il a observé attentivement et affectueusement sa Trixie pendant à peu près dix ans.



J'avoue que cette complicité entre l'auteur et ce chien absolument merveilleux m'a profondément bouleversée. .

Et quand je pense qu'il existe toujours des humains pour penser que les chiens sont idiots, comme tous les autres animaux d'ailleurs ! j'en reste stupéfaite.

Un témoignage émouvant et magnifique.
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L'escalier du diable

Troisième tome de la fuite de Jane Hawk et de la traque qu’elle mène. Les deux peuvent paraître antinomiques, mais c’est pourtant bien la réalité de son quotidien depuis maintenant trois romans. Quand le gibier se mue en chasseur. On ne s’en prend pas impunément au cœur et à la chair de cet (ex) agent du FBI.



Mauvaise pioche pour cette immense organisation secrète qui tente de changer le monde en sous-main à coups de manipulation mentale, et de meurtres déguisés en suicides ou en actes terroristes.



A mon sens, il serait vraiment dommage de se lancer dans la lecture de ce roman sans avoir lu les deux premiers, sauf à perdre une partie importante de l’intérêt de lecture (qui est grande) et à passer à côté de nombreux fils de la toile d’araignée qu’est en train de tisser l’écrivain. Série en cours aux USA, où cinq romans sont déjà publiés.



Dean Koontz est un monument de la littérature de genre, même si la France ne l’a jamais suffisamment reconnu comme tel. Des genres, selon les époques. Le voilà à s’épanouir dans le thriller à l’américaine, avec une pointe d’anticipation, et surtout ce qui caractérise en partie notre époque : le complot conspirationniste.



Avec Dark Web, La chambre des murmures et maintenant L’escalier du diable, l’écrivain utilise tous les codes du thriller à l’américaine. Mais il s’amuse avec, bien davantage qu’il ne pourrait y paraître. Là aussi, pour bien s’en rendre compte, il faut suivre la série dans l’ordre, principalement en ce qui concerne les personnages secondaires.



Koontz se joue de nous, lance des pistes qui sont des murs, nous fait croire que l’intrigue va prendre une certaine direction, pour mieux rire de nous voir nous faire avoir. Les codes sont tous respectés, sauf que certains personnages, du côté des bons ou des méchants, se retrouvent dans des situations assez étonnantes, avec des choix parfois gonflés de l’auteur.



C’est l’un des grands intérêts, l’ami Dean écrit depuis la fin des années 60 et maîtrise l’univers du thriller mieux que personne (c’est d’ailleurs amusant de voir que son premier livre a été publié l’année de ma naissance, lui qui a forgé durant mon adolescence, aux côtés de l’autre K le maître King, le lecteur que je suis).



Trois romans dans la série, trois thrillers réussis, avec des ambiances différentes. Un premier au rythme haletant, un second qui développait l’intrigue tentaculaire et ce troisième à l’ambiance plus sombre. L’histoire devient de plus en plus noire, au fil du temps (l’intrigue se déroule sur un temps très court, à peine quelques semaines entre chaque livre).



Jane Hawk est toujours une sorte de superwoman, mais ses émotions sont de plus en plus prégnantes. Je digresse d’ailleurs pour marquer le fait que l’écrivain s’en est donné à cœur joie pour écrire quelques scènes mémorables qui mettent en scène quelques autres femmes fortes, même de passage. Là aussi, c’est sa petite touche personnelle qui rajoute du piment.



On peut voir ce tome comme celui de la transition, pour bien des raisons que je me garderais de dévoiler. L’intrigue s’épaissit encore, tout en restant très facile à suivre.



Amis paranoïaques, bienvenue chez Koontz ! L’intrigue conspirationniste et l’idée des dérives des nouvelles technologies au profit des plus puissants fonctionnent à plein, tout à fait dans l’esprit américain (dans la réalité cachée ?).



L’escalier du diable, 450 pages où Dean Koontz stimule notre paranoïa dans une série qui prend de l’épaisseur. Attention à vous si vous espérez penser par vous-même et sortir du moule, vous risquez fort de vous retrouver sur le dos avec une société secrète infiltrée dans toutes les strates de la société. Dans ce cas, votre seul espoir, c’est Jane Hawk. L’un des personnages les plus forts de la longue bibliographie de l’écrivain.



Vivement la suite, je trépigne !
Lien : https://gruznamur.com/2020/0..
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La chambre des murmures

Dean Koontz est un des plus grands et plus prolifiques auteurs américains. A 73 ans, il a vendu plus de 450 millions de livres dans le monde. Traduit dans le monde entier, adapté à la télé et chez nous, en France, il est quasiment inconnu. Quelques livres traduits seulement. La chambre des murmures est la suite du roman sorti aux Editions L’archipel en 2018 Dark Web.



Pour ceux qui n’ont pas lu Dark Web, pas de panique, moi non plus. Bien évidemment il est toujours préférable de lire le premier roman. Mais un auteur comme Dean Koontz ne vous laissera pas tomber. Bien entendu que toutes vos interrogations auront une réponse en temps voulu.



Jane Hawks est une fugitive, ancien agent du FBI, veuve et mère d’un petit garçon. Elle se cache des plus grands de ce monde, de toutes technologies et à soif de vengeance. Son mari a été poussé au suicide, son fils maltraité par ses ennemis et la population entière est en danger.



Le visage qu’elle vit dans le miroir n’était pas celui qu’elle connaissait. Après toutes ces épreuves traversées depuis quatre mois, elle se sentait usée par la peur, rongée par le chagrin, minée par l’inquiétude.



C’est un road trip parsemé de mort que nous propose l’auteur. Sur la route, pour échapper aux chasseurs, telle une proie. Mais cette proie est tenace, virulente et finalement très dangereuse.



Le fond de l’intrigue, je ne vous en parlerai pas. Je vous avertis seulement qu’on frôle la science-fiction, l’anticipation. Oui c’est ça un thriller d’anticipation en sorte.



Dean Koontz n’est pas connu pour avoir écrit que des chefs-d’œuvre, mais il faut bien avouer que cette série est convaincante et addictive. Pour découvrir l’auteur autant commencé par Dark Web et La chambre des murmures .



Il y aura une suite ! Qu’on se le dise 😉
Lien : https://lesciblesdunelectric..
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Miroirs de sang

L'avantage de ce livre, c'est qu'il se lit facilement. le hic c'est que l'auteur n'a pas assez travaillé ni sur l'intrigue, ni sur le genre qu'il voulait adopter. Cela oscille entre horreur et thriller sans jamais se décider, jusqu'à la fin.



L'enquête est pas mal au départ, mais cousue de fil blanc à partir de la moitié, donc pas assez de suspens pour un bon thriller. Les personnages ne sont pas très cohérents psychologiquement, la scène clé (vraiment dégueue et horrible, c'est vrai) pas du tout crédible, pour du thriller, alors que ça aurait pu coller pour de l'horreur. Forcément c'est raté des deux côtés.



Il fallait soit faire un pur horreur, avec le "mal", tout ça, et ça aurait à peu près été cohérent. Soit un pur thriller mais avec une intrigue plus complexe, et des personnages beaucoup plus travaillés. C'est pas totalement mauvais puisque je l'ai lu jusqu'à la fin, m'enfin bon, c'est pas génial non plus...
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Midnight

J'ai longtemps délaissé Dean Koontz pour d'autres lectures. L'envie de revenir vers cet écrivain ne c'était pas fait ressentir. Toutefois, quand je regarde ma bibliothèque, je me dis qu'il serait bien de finir ma collection. Je suis donc parti à la recherche des derniers livres qui me manque de lui.

Faut-il encore rappeler que Dean Koontz écrit tout type de lecture ? Sa préférence étant les thrillers, je fus agréablement surpris de découvrir dans « Midnight » un roman Fantastique – en apparence.



Quelles sont donc ces créatures qui peuplent la petite ville de Moonlight Cove ? Certains parlent de loup-garous, mais ceux qui les ont rencontrés ne sont plus là pour témoigner.



Le roman se découpe en trois parties. Dans la première, nous découvrons plusieurs personnages. Nous avons un homme mystérieux (Sam Booker) qui aime la Guiness, la bouffe mexicaine et Goldie Hawn. Tess est une femme qui vient enquêter sur la disparition de sa sœur. Une jeune adolescente du nom de Chrissie qui fuit ses parents « convertis ». Du côté des bons, se trouve un ancien combattant de la guerre du Vietnam (Harry), paraplégique, et son chien. Puisqu'il faut un méchant, c'est un informaticien qui joue ce rôle (Shaddack).

Si le début est alléchant, on suit avec fascination les événements de Moonlight Cove, on vibre avec la petite qui est traquée par ces monstres. Une lenteur s'installe et peu de choses sont intéressantes.

Ce n'est qu'avec la seconde partie (environ à la moitié du livre) que je commence à apprécier ma lecture. Tout s'emballe et les révélations pigmentent le récit. D'ailleurs, ce livre me fait beaucoup penser à sa trilogie Frankenstein – trop pour le coup. La déception vient de l'histoire où l'on apprend finalement que le Fantastique n'en n'est pas tellement un, mais plus de la science-fiction. J'avais oublié que le Fantastique chez Dean Koontz n'existe que par la science. C'est d'ailleurs une désillusion, j'aurai préféré une vrai histoire de Loup-garou (comme « L'heure du loup » de Robert McCammon). Mais cette seconde trame est bien mieux que la première. Même si on tombe sur quelques longueurs, on découvre des personnages torturés. L'action est bien présente avec de bonnes scènes d'angoisses. Et puis, elle se termine un peu essoufflée.

La dernière partie est donc le combat final. La fin s'étire à ne plus en finir, laissant un arrière goût amer.



Je pense que ce livre pourrait se classer dans mes 5 Koontz préféré, si je devais en faire un classement. C'est un très bon livre, qui fait ouvertement référence à « L'île du docteur Moreau » de Herbert George Wells (qui pour le coup me donne envie de lire). Le récit a un peu vieillit, puisque l'auteur parle et reparle des ordinateurs de son époque (1989). Nous sommes bien loin des PC que l'on connaît. Toutefois, ces systèmes sont démoniaques. Je trouve dommageable que nous n'ayons pas un vrai roman de Fantastique, mais plus un récit de génétique proche de la SF. Un fait remarquable, l'auteur use des romances entre trentenaires dans la plupart de ses récits, ici nous avons juste une ébauche.
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La Maison interdite

C'est toujours avec bonheur de lire avec ma binôme Nadou et je suis très chanceuse car cette année marque notre deuxième rencontre. Nous honorons notre promesse en lisant « la maison interdite » de l'auteur Dean Koontz.



Au fur et à mesure que l'on progresse, on découvre de nombreux personnages qui nous accompagnent. Les détectives et les amoureux Bobby et Julie sont au centre de l'intrigue et nous suivons attentivement leurs péripéties. Ils souhaitent accomplir un rêve commun et s'engagent dans des contrats coûteux dont celui de Franck dont on ignore l'identité et dont il a des pertes de mémoire. Il se sent menacé sans comprendre pourquoi et il dispose d'une grande quantité d'argent sur lui. C'est pour cette raison qu'il leur demande de l'aide. On se pose alors des interrogations : « quelles seront les conséquences? est-ce que cela représente un risque pour le couple? est-ce que cela implique aussi une course contre la montre ? »



« Couché face contre terre sur le trottoir glacé, Frank Pollard avait repris connaissance mais il ne bougeait pas ; il attendait, espérant que la confusion allait se dissiper dans son esprit. Il cligna les yeux pour y voir mieux. On aurait dit que des voiles flottaient devant lui. Il inspira une longue bouffée d'air glacé et avala la fumée invisible dont la saveur âcre le fit grimacer. Autour de lui s'assemblait une foule d'ombres pareilles à des silhouettes encapuchonnées. Sa vision s'éclaircit peu à peu, mais la faible lumière jaune qui éclairait les lieux ne lui révéla pas grand-chose. L'énorme poubelle située à deux ou trois mètres de lui était si indistincte que, l'espace d'un instant, elle lui parut d'une ineffable étrangeté, comme s'il se fût agi d'un artefact extraterrestre. Frank la fixa un long moment avant de la reconnaître pour ce qu'elle était. Il ne savait ni où il était ni comment il était arrivé là. Il n'avait pas dû rester inconscient plus de quelques secondes, car son coeur battait comme s'il venait de courir pour échapper à un danger mortel. Lucioles dans la tourmente… »



Dans l'ensemble, c'est une lecture très agréable à lire, j'apprécie beaucoup d'échanger avec ma complice tout au long de notre avancée. le suspense est bien présent, le côté fantastique prend beaucoup de la place. Nous sommes plongés dans l'ambiance, l'auteur Dean Koontz sait nous amener ailleurs. Nous avons parfois l'impression de voler car certains protagonistes possèdent des pouvoirs spéciaux. Il est primordial de trouver la vérité sur Franck car plusieurs individus sont désormais en danger.



L'auteur Dean Koontz nous fait passer un très bon moment. J'apprécie de suivre Franck et on dévoile ce qui lui arrive. Et ce que j'aime beaucoup c'est le couple. Je fais un petit clin d'oeil à Thomas qui joue un rôle important dans l'histoire. On peut aussi saisir la signification du titre « la maison interdite ». J'oublie de mentionner que Le méchant est bien construit et c'est intéressant de suivre son parcours. Je remarque à la fin un léger manque d'intérêt mais je continue toujours car je veux savoir comment cela se termine.







Je ressors avec une impression très positive on garde l'essentiel de ce qu'on préfère de notre lecture. Je remercie ma chère amie Nadou pour nos partages. Je suis très contente d'avoir lu notre livre ensemble. C'est toujours un plaisir de lire avec toi et je recommande de jeter un coup d'oeil à son beau billet qui complète bien le mien.



Siabelle

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Au clair de lune

Première lecture pour moi de Dean Koontz et j’en ressors enchantée. Ce n’était pourtant pas gagné au départ car j’avais un à priori plutôt négatif sur cet auteur, l’image d’un univers horrifique et gore, donc pas pour moi. Mais la recommandation de cet ouvrage par mon ami Senna a bien balayé ce sentiment car je me suis vraiment régalée durant cette lecture en sa compagnie.



Dylan O’Conner est un jeune artiste en déplacement pour promouvoir son travail. Accompagné de son jeune frère autiste Shepherd, ils font halte un soir dans un motel. Dans ce même motel s’est arrêtée également pour la nuit Jilly Jackson, jeune femme un peu décalée - son compagnon de route est une plante verte et s’appelle Fred ! - qui tente de faire carrière en tant qu’humoriste.

Ils ne se connaissent pas mais vont avoir la malchance de croiser ce soir-là une espèce de savant fou qui va les kidnapper, puis les utiliser comme cobaye en leur injectant par piqûre une substance qui va changer leur vie. Avant de les libérer, il les prévient de fuir car ils sont dorénavant pourchassés pour être éliminer par des hommes armés jusqu’aux dents.

Le début d’un périple à cent à l’heure pour notre sympathique trio…



Et l’on ne s’ennuie pas une seconde à suivre nos trois protagonistes. Tout en cherchant à comprendre ce qu’on leur a injecté et ce qui leur arrive, car évidemment plusieurs effets se font rapidement ressentir, nos héros sont dans une fuite éperdue pour éviter, à chaque fois de justesse, leurs agresseurs. Beaucoup d’actions, des rebondissements à chaque chapitre, des révélations bien sûr, mais aussi des moments plus poignants pour nos personnages.

Le traitement de l’autisme est bien abordé aussi par l’auteur dans ce roman. Sans rendre le sujet pesant, il montre bien les difficultés quotidiennes de ce handicap tout en y incluant des notes plus légères, avec un peu d’humour.

Et puis, je rassure les âmes sensibles, pas de scènes d’horreur ou de torture, quasiment rien de sanguinolent.



Bref, un très bon moment de lecture, très divertissant, je reviendrai vers cet auteur. Merci à Senna pour les échanges, c’est toujours un plaisir de lire ensemble. :)
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Dévotion

Un centre de recherche ravagé par le feu ! 92 morts, un survivant ! Mais il est contaminé, son corps est en train de changer et... bientôt son esprit vacille. Et le souvenir d'une de ses anciennes fréquentations remonte dans son esprit et finit par l'obséder. Celle-ci, Megan, une jeune veuve qui vit avec son enfant autiste et muet, mais aussi surdoué, ne se doute de rien. Et il y a aussi Kipp, un chien de race golden Retriever, qui vient de perdre sa maîtresse; mais pas un chien ordinaire car Kipp est intelligent même s'il le cache bien. Toute ce beau monde va se trouver entremêlé dans cette histoire.



Un thriller mêlant recherche génétique, enfant surdoué, informatique, et chien intelligent, je ne pouvais pas résister à cet appel. Et quand l'auteur est un de mes écrivains préférés, en l'occurrence Dean Koontz, il fallait que je lise ce livre.



Et j'ai passé un très bon moment avec un monstre en vadrouille, un chien qui ressent un appel, un enfant pirate informatique, un ancien soldat d'élite, de méchants tueurs, des fonctionnaires corrompus et des hommes d'affaires richissimes qui se croient au dessus de tous, y compris des lois. J'ai bien trouvé des faiblesses, mais comme le rythme est assez rapide, pas le temps de s'y attarder et on est emporté par l'histoire. En plus, j'adore les chiens. On pourrait dire qu'il s'agit un peu d'une suite à son roman "Chasse à mort".



J"ai beaucoup aimé. Encore un succès pour Koontz.
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Les yeux des ténèbres

Dévastée par la perte de son fils dans un accident, Christina, après un ans, commence à se remettre du terrible drame. Mais, voilà que des évènements lui font penser que son fils est peut-être encore vivant. Elle décide de prendre les grands moyens et de faire exhumer son fils pour en avoir le coeur net et à ce moment-là...sa vie bascule.



Un thriller qui commence avec un contexte plutôt fantastique avec des cauchemars, des évènements inexplicables et une atmosphère bizarre pour ensuite basculer dans un contexte de science-fiction plutôt bancal.

Ah oui ! et un peu d'amour comme ingrédient spécial.



Pour ma part, j'ai beaucoup aimé la première partie avec son ambiance fantastique qui nous fait entrevoir un monde au delà du miroir. Le passage en mode science-fiction m'a moins plu et est beaucoup moins convaincant.



J'ai apprécié ma lecture, car Koontz sait comment ficeler une histoire. J'ai hésité à lui donner entre bon (3 étoiles) et très bon (4 étoiles); finalement, j'ai été généreux même si cela n'est pas un de ses meilleurs romans.
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Les passagers (La mort à la traîne)

Alex Doyle s'en va, avec son beau-frère de 11 ans, retrouver sa femme dans sa nouvelle maison à San Francisco. Un voyage de 5 jours ! Mais il ne sait pas qu'un fou meurtrier est à ses trousses.



Une tension soutenue, fait de petits riens, tel est l'art de Dean Koontz. Ce roman court m'a aussi fait penser au film Duel de Steven Spielberg, basé sur une histoire de Richard Matheson.



J'ai beaucoup aimé comme c'est souvent le cas pour les romans de Koontz.
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Le Rideau de ténèbres

Darkness comes est l'un des premiers livres de Dean Koontz. À cette époque, je n'irais pas jusqu'à dire qu'il se cherchait, mais il a écrit dans de nombreux styles, les mêlant volontiers. On a vite vu que l'horreur lui plaisait davantage que l'anticipation, pour notre plus grand bonheur, et ce roman est une véritable réussite.

L'une de ses forces réside dans le fait que la plupart de ses récits sont réalistes, et qu'est-il de plus terrifiant que se dire qu'en fait, tout ce qu'il raconte pourrait arriver.. hormis dans celui-ci, puisque le surnaturel y a une grande place.

Quand on lit ce roman, on pourrait presque le prendre pour un Stephen King, sauf que l'univers de Dean Koontz est beaucoup plus sombre. le King délaie, suggère, fait souvent appel à notre imagination, tandis que Koontz nous met carrément le nez dedans. Il nous plonge la plume au plus profond et touille jusqu'à nous réduire en bouillie.

Dans ce livre, les victimes des meurtres horribles qui se produisent à New York sont tous membres d'une puissante famille de mafieux et la police pense à une rivalité entre gangs. Mais certains faits démentent cette théorie. de plus, les corps semblent avoir été dévorés par un animal d'une espèce inconnue. Histoire de corser les choses, les massacres se produisent dans des pièces ou maisons closes, et aucun signe d'effraction n'est remarqué.

Baba Lavelle, nouvellement arrivé en ville, décide de prendre l'affaire en main et son attention est attirée vers un personnage qui pratique le vaudou et semble aidé par de puissants démons qui font faire le sale boulot à d'autres démons de classe inférieure. En gros, y a du monde là-dedans. Aucun moyen traditionnel n'est susceptible de les atteindre, et le héros de l'histoire doit trouver une façon de fermer cette porte ouverte sur l'enfer.

Encore un très bon Koontz que je ne peux que conseiller aux amateurs du genre.
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La dernière porte

Et me revoilà avec mon Dean Koontz, désolée (ou pas) mais j'ai tendance à enchaîner les lectures sur mes auteurs fétiches, d'autant que leurs oeuvres sont toutes groupées dans ma bibliothèque.

Concernant La dernière porte, l'auteur nous entraîne dans un univers où tous les genres se mêlent, nous procurant des sensations très diverses, mais il nous a habitués aux montagnes russes dans certains romans, et celui-ci en fait partie.

Nous avons donc notre large dose de suspense, d'action, de rebondissements, avec une pointe de fantastique, le tout saupoudré d'une bonne louchée d'humour. Mais surtout, on s'attache vraiment aux personnages. J'irais même jusqu'à dire qu'on se surprend à leur porter une véritable affection qui nous fait regretter de devoir les quitter.

Ce n'est pas un thriller, ce n'est pas non plus du fantastique tel qu'on le conçoit habituellement, c'est un roman où la tendresse, voire l'amour, domine.Je classe vraiment ce livre à part, dans l'abondante bibliographie de l'auteur.

Je n'ai pas besoin de vous conter l'histoire, la 4e est suffisamment détaillée, mais si vous recherchez les émotions fortes, vous trouverez largement votre compte à la lecture de La dernière porte. Cette pauvre gamine handicapée dotée de parents qui ne méritent pas ce titre, mère droguée, beau-père illuminé et dangereux, serial killer qui attend la venue des extra-terrestres. Et puis ce petit garçon, Curtis, accompagné d'une chienne qu'il rencontrera lors de son long périple. Au départ, nous découvrons ces personnages évoluant chacun de leur côté, mais leurs destins vont finir par se croiser, bien entendu.

J'ai juste envie de dire, ne passez pas à côté de ce bijou parce que je ne suis pas assez douée pour en faire un retour qui scotche.
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