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Critiques de Diane Ducret (593)
La meilleure façon de marcher est celle du fl..

Ce livre est assez plaisant à lire mais rien de transcendant non plus.

Au départ je trouvais que ce roman « feel good » avait plutôt du potentiel et changeait des classiques du genre.

Mais finalement il y a trop d’informations pas forcément traités de manière toujours optimum. Du coup il y a trop de confusions pour moi même si la narratrice est attachante et qu’elle nous donne envie d’aller au bout de l’aventure avec elle...
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Les Indésirables

Mai 40, sur l’ordre du gouvernement français, près de 5000 femmes sans enfant sont entassées au Vélodrome d’Hiver à Paris. Pour la plupart des réfugiées. Beaucoup ont fui la guerre et le régime nazi en Allemagne.

Le Vel d’Hiv, tristement célèbre pour sa rafle survenu deux ans plus tard en 42. Cette terrible rafle où plus de 13 000 juifs seront rassemblés sur décision du régime de Vichy en vue d’être déportés dans les camps de la mort.

Mais déjà en 40, la France était à la botte de Berlin.

Un peu plus tard une partie de ses femmes seront internées à Gurs dans les pyrénéens, dans un camp de détention français.

Un épisode mal ou pas connu de l’histoire de la France.

Ces femmes que l’on nomme « Les Indésirables » sont parquées là dans des conditions sanitaires terribles. Il y avait des Polonaises, des Belges, des Autrichiennes, des Allemandes, des Alsaciennes, juives et non-juives.

Eva et Lise, deux amies sont deux de ces indésirables. Elles sont internées là, ensemble par l’Etat français dans un camp au beau milieu des Pyrénées.

Il y a les brimades, il y a la faim, la dysenterie et la boue et les abus. La violence voire le viol. Il y a aussi les hivers et le froid. Et pourtant…

Pourtant ces indésirables ont compris que pour survivre il va falloir être désirable.

Et un jour le commandant du camps décide de leur offrir un piano. Oh ce n’est sans doute pas par pure bonté d’âme, non il a des choses qui pèsent sur sa conscience le commandant Davergne.

Aussi ce simple piano va redonner l’espoir à ses femmes. Et avec l’espoir, la joie va revenir. Elles créent un cabaret, elles chantent et dansent l’amour et la liberté en allemand, en yiddish et en français. Un peu d’insouciance.

A travers Lise et Eva, l’auteur nous conte aussi une formidable histoire d’amitié. Eva l’aimé est née dans une famille bourgeoise allemande, mais pour échapper à l’idéologie galopante qui gangrène son pays et trouve écho dans sa famille, elle fuit vers la France, ce pays des droits de l’homme. Lise, elle a à peine trente ans quand elle se retrouve à Gurs. Elle habitait Berlin, mais pour une jeune femme juive, la vie n’était plus possible en Allemagne et quand en 1933 les premiers signes annonciateurs de l’horreur ont frappé le commerce de ses parents, elle a préféré se réfugier à Paris. Croyant trouver la paix en France. Et voilà que 7 ans plus tard le gouvernement français, on est pas encore sous le régime de Vichy, ordonne aux ressortissants étrangers de se regrouper pour ensuite les parquer.

Enfin revenant à notre histoire. Diane Ducret met en scènes ces femmes, ces héroïnes, qui vont tout faire pour maintenir un peu d’humanité dans leur épouvantable détention. Elles vont nous parler d’amour, d’espoir, de vie simplement. Quoi de plus fort que la vie dans ce trou infâme dédié à la mort.

Ce que j’ai aimé aussi c’est que l’auteur laisse passer un peu de luminosité dans cet univers très noir. Qu’elle mette en lumière la solidarité, l’entraide, la compassion que ces femmes ont l’une envers l’autre.

Le piano ne fait pas que redonner espoir à nos Indésirables, il nous tire des sourires, des larmes et parfois aussi des éclats de rire.

Bravo à Diane Ducret pour ce travail de documentation, et ce formidable travail d’écriture et de mémoire.
Lien : https://collectifpolar.com/
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Les Indésirables

A lire pour plusieurs raisons:

- un roman sur les camps de la seconde guerre Mondiale oui mais pas seulement c'est un roman sur les femmes .

- un épisode de l'histoire méconnu, comment des femmes réfugiées ont pu être internées sous prétexte d’être un danger potentiel pour la France !

-un roman basé sur des faits reels, hommage à des femmes enfermées, humiliées mais toujours déterminées à vivre leur liberté.

- un roman d'amitié.
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La meilleure façon de marcher est celle du fl..

#Chronique : La meilleure façon de marcher est celle du flamant rose de Diane Ducret - Éditions Flammarion​



Un témoignage qui m'a laissée sur la touche ! Pour connaitre les raisons, rendez-vous sur le blog en suivant ce lien : http://www.leslecturesdelily.com/2019/05/la-meilleure-facon-de-marcher-est-celle.html#more

#Témoignage #Autobiographie #DianeDucret #Flammarion
Lien : http://www.leslecturesdelily..
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L'homme idéal existe, il est Québécois

Le livre débute sur une scène pour le moins cocasse (il paraît que c’était l’un des mots préféré de M. Lagerfeld, c’est donc d’époque de l’utiliser), notre future héroïne se retrouve à magasiner aux côtés d’un bel étalon (caribou ?) canadien, recouverte de plus de couches de vêtements que ma penderie ne peut en contenir, histoire de survivre au grand froid canadien, tout en devant veiller sur la progéniture dudit spécimen canadien …



Mais comment diable a t-elle pu en arriver là ?!



Et c’est là que tout part en vrille (oui on est seulement au début du roman !), l’auteure va nous reprendre la quasi intégralité de la vie sentimentale de son héroïne en multipliant les comparaisons et autres métaphores plombantes. Car oui, j’ai trouvé que le plus gros problème de ce roman vient du style de l’auteure, je pensais avoir à faire à un roman léger et je me retrouve à lire des digressions longues de trente-six pieds. Je trouve qu’elle multiplie trop les comparaisons, en faire une c’est sympathique, deux c’est bien, quinze c’est lourd ! On a comprit, c’est bon, pas la peine d’enfoncer le clou aussi profondément !



Enfin bref, si je fais abstraction de ses longs moments qui ont eu raison de ma concentration, je suis également obligée de relever que ce livre regorge de clichés. J’étais prévenue, par une autre blogueuse qui l’a aussi lu, mais je ne m’attendais pas à ça. Je n’ai jamais eu l’occasion d’aller me geler le bout des orteils au Québec, mais j’ai eu l’impression de passer de cliché en cliché, alors que ce roman où l’héroïne découvre pour la première fois le pays aurait été l’occasion de nous parler de choses inconnues du grand public.



Ah et puis j’allais oublier de vous parler de biduline, l’héroïne (dont j’ai déjà oublié le nom), elle est casse-pied à toujours réfléchir (tout ça pour dire des âneries-pseudo-psychologique qu’on dirait tout droit sorties d’un vieux numéro de Cosmo)



Bon je pourrais m’arrêter là, mais … non ! Il faut absolument que je vous parle de la fin de roman, que j’ai d’abord pris pour un roman d’amour où nos protagonistes allaient finir ensemble pour la vie, alors que … que nenni ! Non de Zeus, cette fin est tout simplement nase !!! J’y ai cru jusqu’au bout, mais non, il ne se passe rien.



Hum, c’est bon j’ai enfin vidé mon sac de vilaineries, et je peux adoucir mes propos en vous parlant un peu de Gabriel. Ce mec est tout bonnement adorable, pas idéal hein, il y a une nuance, à mon sens il incarne plutôt un idéal de gentillesse et de patience. Et puis, comment ne pas rire dès qu’il ouvre la bouche pour sortir l’une de ses expressions canadiennes, toutes plus incongrues pour notre basco-parigot d’héroïne, qui donne souvent lieu à des quiproquos très drôles entre nos deux protagonistes.
Lien : https://wordpress.com/view/l..
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Les Indésirables

Encore un livre sur la Seconde Guerre mondiale ? Certes. Mais celui-ci est nourri par un espoir lumineux et par la solidarité des prisonnières et des prisonniers. L'autrice est aussi historienne, et elle est partie de faits bien réels, et pourtant méconnus, afin de construire sa fiction. Deux ans avant la rafle du Vel d'Hiv', 5 000 femmes avaient été parquées au même endroit avant d'être envoyées dans des camps d'internement. Leur crime ? Être des immigrées, des juives, des aryennes et surtout être des femmes mariées ou célibataires sans enfant. Quelques françaises rebelles et des célébrités se trouvent également dans leur rang. 



À travers le destin de Lise, jeune juive naïve et Eva, aryenne éperdument amoureuse qui cache un lourd secret, nous allons découvrir une galerie de personnages au cœur du camp français de Gurs. Situé au Pays basque, les conditions ne sont pas clémentes pour autant. Les femmes vivent dans la boue, les rats et le froid. Elles y mangent peu, et bénéficient de peu de soins médicaux. Certaines meurent. Néanmoins, le roman ne se veut pas misérabiliste et l'autrice ne s'étend pas sur les actes effroyables subis par les femmes. Elle montre la solidarité qui naît entre ces femmes si différentes. De l'autre côté du camp, il y a les prisonniers, des maquisards et des rebelles espagnols. Une solidarité et des romances naîtront également entre les deux sexes.



Cela donne lieu à des scènes touchantes et amusantes. Le personnage de Suzanne y est pour beaucoup. Le cabaret ne tient finalement pas une place centrale dans l'histoire. L'autrice montre également comment des infirmières volontaires et des chefs de camp ont tenté d'améliorer les conditions des prisonniers. Malgré tout l'Histoire les rattrape, et on ne peut pas réellement parler d'happy end.



C'est la première fois que je lis un roman de Diane Ducret, et j'ai vraiment beaucoup aimé ! L'écriture est fluide, on s’émeut et on s'amuse. Il y a de belles réflexions sur l'amour et sur la résilience. J'ai "apprécié" découvrir ce fait méconnu. Bref, je conseille  cette lecture !
Lien : https://ninaalu.wordpress.co..
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La meilleure façon de marcher est celle du fl..

Une fois ne sera pas coutume, me voilà bien déçue par un "best-seller", et le mot est faible.

D'abord, ça veut dire quoi, un roman autobiographique ???? Non mais, même le prénom, c'est celui de l'auteur à l'envers, donc pour faire ça, franchement, je me pose la question...

Cette considération mise à part, l'héroïne tient plus de l'autruche, surtout côté tête dans le sable. Enfin, l'héroïne/auteure. Qui parvient à se rendre parfaitement antipathique. Elle ne fait que se plaindre, alors que si je compare à ma vie, elle a eu de la chance, même si elle ne s'en rend pas compte. Combien de personnes se verraient offrir la location d'un studio à Paris pour des études qu'elle ne suit pas ? Ou pas trop, on ne sait jamais vraiment finalement. Elle s'en sort, mais quand, comment, et surtout avec quels sous... car on sait bien qu'elle se drogue, on sait bien qu'elle est abandonnée par papa/maman, mais en attendant, elle vie d'amour et d'eau fraîche malgré tout.

Alors bon, il y a des tournures de phrases sympas, mais voilà, c'est loin de me suffire. Il y manque la passion, la douleur, l'émotion, quoi. Ni larmes ni sourires, pas même un soupçon de frisson...

Etant donné sa façon d''écrire, je ne doute pas un seul instant qu'en revanche, elle soit une très bonne essayiste. Mais si on ne sait pas inventer une histoire, on n' écrit pas de roman. C' est tout.
Lien : https://le-jardin-litteraire..
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Femmes de dictateur





J'ai acheté ce roman lors du Printemps du livre 2018 à Cassis après avoir été séduite par la façon dont l'auteure parlait de ses romans.

Entrer dans l'intimité des dictateurs n'est pas forcement ce dont je rêve le plus mais comprendre comment ces femmes ont pu partager la vie et le lit de ces monstres peut tout de même s’avérer curieux et interessant.

Diane Ducret s'attache à nous faire comprendre comment ces hommes qui souvent n'avaient pas grand-chose pour eux, qui étaient violents, qui étaient pourchassés ou qui étaient monstrueux ont pu être également des séducteurs.

Était-ce le pouvoir qui attirait ces femmes? Était-ce la vie luxueuse? Etait-ce l'amour ? On en apprend souvent beaucoup sur la façon dont ces hommes étaient perçus par ces femmes. Quelques fois amoureuses, quelquefois séductrices, quelques fois maternelles, elles ont souvent dû se battre pour continuer à régner sur le cœur de leur dictateur. Certaines ont même suivi leur homme dans la mort.

C'est très intéressant de lire ces histoires qui s'imbriquent dans l'Histoire et nous montrent ces dictateurs sous des jours étonnants parfois.

Il existe un second tome que je lirai volontiers à l'occasion.


Lien : https://delcyfaro.blogspot.c..
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La meilleure façon de marcher est celle du fl..

Enaid a 40 ans et tout se passe mal dans sa vie.



En plein milieu d'un hôtel à Gdansk elle se fait larguer par téléphone. A partir de là, elle va nous raconter sa vie depuis sa plus petite enfance.



Diane Ducret a su dans son livre faire passer les émotions, même celles d'une enfant de 5 ans. Elle raconte tout avec légèreté et sincérité. Son héroine est un peu timbrée mais tellement attachante.



J'ai lu le livre en une seule journée. Un vrai moment de plaisir
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La meilleure façon de marcher est celle du fl..

Dès les premiers chapitres j'ai senti que ça n'allait pas le faire avec ce livre, et j'ai tenu jusqu'au bout mais grosse déception. Premier livre que je lis de cette auteure, j'avais lu des commentaires plutôt sympa mais ça n'a pas pris avec moi.

Je n'ai eu aucune compassion avec Enaid qu'on suit dans ce roman, de son abandon par ses parents, de sa vie avec ses grands-parents, de ses dérives, des ses espoirs..... personnage peu sympathique, je m'attendais à de l'émotion mais non, une fin sans surprise......

Je vais vite passer à autre chose mais comme je n'aime pas rester sur une déception je tenterais par curiosité de lire un autre roman de cette auteure.

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La meilleure façon de marcher est celle du fl..



Récit fort, drôle et bouleversant.

Des rires. Des pleures. Tout au long de ce roman

Ce livre m’a pris aux tripes, m’a fait pleuré mais paradoxalement il est beau, vrai et comique a des moments .

C’est la vraie vie qui est brutale, sans pitié et qui n’épargne personne.

Ce livre pose la question de l’amour : comment s’aimer, comment aimer et l’être en retour, à se réussir à se construire malgré les problèmes de la vie et sans ses parents.



À réussir à se tenir droit(e) comme un flamant rose malgré tout !
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La meilleure façon de marcher est celle du fl..

C’est avec grand plaisir que j’ai accepté cette masse privilège. Je remercie donc Babelio et les Editions Flammarion pour l’envoi de ce livre. Le titre et la couverture m’ont paru originaux. Ils invitent à la lecture et donnent envie de découvrir le nouveau roman de Diane Ducret.



Tout commence par une rupture, celle de cette jeune écrivain Enaid ( Diane à l’envers) qui se fait quitter par téléphone par son petit ami, alors qu’elle se trouve en déplacement en Pologne. En une fraction de seconde, le monde autour d’elle s’effondre. A trente ans, elle s’inquiète « et si je ne trouvais personne qui m’aime ? »



Cette phrase qui semble anodine ne l’est pas. Depuis sa naissance, Enaid souffre d’un manque cruel d’amour. Elle a été abandonnée par sa mère à la naissance, son père est absent et au moment où elle semble avoir découvert le grand amour, elle se trouve confrontée à un mari violent. La vie d’Enaid ressemble fort à un cauchemar duquel on a qu’une envie : sortir.



J’ai été assez surprise de découvrir que ce roman retrace la vie de Diane Ducret. Je n’avais, en effet pas lu le quatrième avant d’entamer ma lecture et j’ai trouvé la première partie assez drôle. J’ai eu l’impression de découvrir la vie de la fille cachée de Pierre Richard et Francis Perrin. J’ai souri puis ris. Mais ce sentiment s’est effacé au fur et à mesure de l’avancement de ma lecture. J’ai eu de l’empathie pour cette jeune femme que la vie n’a pas épargnée. Enaid est une jeune femme battante, qui a su se relever malgré tous les obstacles qui ont jalonné son parcours.



Ce livre, qui se lit rapidement, m’a tout de même semblé long. En effet, je n’ai pas compris tout de suite où l’auteure souhaitait emmener son lecteur. J’ai trouvé qu’il manquait d’action. Je l’ai trouvé plutôt triste.



J’ai aimé le style de Diane Ducret. Il est fluide et fort agréable à lire. Les chapitres sont courts et se succèdent rapidement. L’auteure a choisi de raconter des moments de sa vie qu’elle associe à des lieux. On suit Enaid en Pologne, aux Etats Unis, au pays basque…



En conclusion, je dirai que j’ai passé un moment agréable avec Enaid, mais cette lecture sera vite oubliée. J’ai trouvé très jolie la comparaison entre la vie de l’héroïne et le flamand rose. Je vous invite malgré tout à lire ce livre si vous souhaitez découvrir la signification de ce titre.
Lien : https://audetourdunlivreblog..
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L'homme idéal existe, il est Québécois

Si vous voulez lire un livre drôle, léger et sans prise de tête, je ne peux que vous recommander ce livre.



Diane Ducret manie avec un certain brio l'humour nécessaire à ce genre littéraire, avec des petites phrases bien senties, disséminées par ci par là. Mais le plus drôle dans cette histoire, c'est la fameuse "barrière de la langue", entre deux personnes qui sont tout de même censées parler la même langue. L'incompréhension de la jeune femme face au vocabulaire fleuri de son chéri fait tout le sel du roman.



De plus, les multiples indécisions de la jeune femme face à sa vie d'amoureuse, sa vie de "future belle-mère" rendent ce roman encore plus distrayant.



Un roman très drôle, qui me donne envie de découvrir le reste de l'œuvre de Madame Diane Ducret et que je ne peux que vous recommander si vous voulez découvrir son œuvre.
Lien : http://leslecturesduprofesse..
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La meilleure façon de marcher est celle du fl..

Diane Ducret est connue entre autres pour son roman L'homme idéal existe. Il est québécois et pour son ouvrage Femmes de dictateurs. Que je n'ai pas lus. En revanche, c'est toujours avec plaisir que je découvre ses chroniques dans le magazine Lire. J'aime sa plume féminine, fraîche, fleurie, délicate, érudite, savante. Oui, tout ça à la fois. Alors quand Babelio m'a proposé de lire son dernier roman, je n'ai pas hésité une seconde.



Dès les premières pages, j'ai été happée par ce style qui m'est familier et me plait tant. Nous suivons le personnage d'Enaid (anagramme, vous l'aurez deviné), qui se trouve à Gdansk pour une émission télé (elle est écrivain). Et elle vient de se faire larguer, juste avant d'enregistrer. Encore un échec. Qu'a-t-elle donc fait pour ne pas mériter qu'on l'aime ? C'est alors qu'elle reçoit un appel de sa mère. Elle est en phase terminale. Elle veut la voir.



Pourtant, cette mère, qu'elle adorait enfant, dont elle garde un souvenir de femme belle et intrépide, elle ne l'a pas vue depuis des années. Elle l'a laissée chez un vieux couple. Enaid comprendre un jour que ce sont ses grands-parents. Des gens aimants mais d'une autre génération. Son père ? Pas mieux. Il est parti et n'est presque jamais revenu. 



Enaid retrace le fil de sa vie, depuis son enfance jusqu'à maintenant. Avec en toile de fond l'absente. Enaid a eu une sacrée vie, et pas mal bourlinguer. En Italie, aux Etats-Unis. Elle s'est cherchée avec la drogue, avec de la tendresse, avec le dépaysement. Et elle a fait pas mal de mauvaix choix. Mais sans réel tuteur, comment avancer droit ? Alors elle a marché en boitant, sur une patte, comme un flamant rose.



Ce que j'ai le plus aimé dans ce roman, ce sont toutes ces réflexions savoureuses de Diane Ducret.  Des jolies formulations, qui ont du sens, pas juste pour le plaisir des belles lettres. 



"De toutes façons, sachant que celui qu'on aime est à 73% fait d'eau, si ça se trouve je ne suis pas amoureuse, juste déshydratée." 



Du point de vue de l'histoire, ça ne m'a pas marquée plus que ça, à part la fin, qui est très émouvante. J'ai beaucoup aimé en revanche le personnage d'Enaid, perdue, esseulée, en manque d'affection, qui a beau essayé de tendre la main vers les autres, ce n'est jamais concluant. Et puis le phrasé de Diane Ducret, décidément, j'adore.



Pas un grand roman du côté de l'histoire, mais une plume qui vise juste et bien et qui donne de la consistance à un personnage qui se pense transparent. Un joli moment de lecture. 



Merci aux éditions Flammarion et à Babelio !
Lien : https://lejardindenatiora.wo..
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La meilleure façon de marcher est celle du fl..

Impossible de fonder une famille quand on a été abandonnée par sa mère qui, elle-même, n’a connu que l’orphelinat.

Adoptée par Yvette et André, son adolescence sera tourmentée (drogue, frappée par des hommes), surdouée elle enseignera à la Sorbonne, écrira et passera à la télévision.

Elle retrouvera sa mère biologique qui, atteinte d’un cancer, veut faire la paix avec sa fille.

Récit riche en événements, qui fait réfléchir sur le hasard des rencontres. Bouleversant !

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La meilleure façon de marcher est celle du fl..

Diane Ducret se met complètement à nue dans ce roman. Je n'ai pas tout de suite compris que le flamant rose était une métaphore de sa vie. Je ne m'attendais pas à ce type de roman au vu du titre et de la couverture aux couleurs flashy. Mais, finalement, dans la seconde partie du roman, j'ai été touchée par cette histoire !
Lien : http://mademoiselle-anais.bl..
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La meilleure façon de marcher est celle du fl..

J'ai failli arrêter le lecture au bout de quelques pages : style pas assez littéraire à mon goût, histoire trop proche d'un quotidien dont je me sens éloignée (enfance qui se cherche dans les excès). Puis j'ai poursuivi la lecture et je n'ai pu cesser la lecture car cette histoire d'une jeune femme au parcours familial chaotique est touchante, très touchante. Elle est élevée par une famille d'accueil car sa mère n'est pas jugée apte moralement pour l'élever et son père inexistant. Peu à peu les secrets se lèvent et l'émotion grandit qd elle reprend contact avec son passé. Elle découvre que ses parents ont toujours gardé un lien avec elle, ce qui la bouleverse. De plus, elle se trouve handicapée à cause d'une cheville mal soignée et adopte la marche du flamand rose. La trame narrative est un peu malhabile mais lire ce livre reste un bon moment de lecture.
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L'homme idéal existe, il est Québécois

Un petit livre qui se lit vite et bien. Léger, rigolo . Une histoire d'amour entre les clichés québécois et les clichés sur les francaises. Il etait juste assez long. Je n'ai pas explosé de rire mais le sourire était bien là et c'ést tellement bon en ce moment de pouvoir sourire..
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La meilleure façon de marcher est celle du fl..

Parce que je suis cette historienne depuis ses débuts (évidemment, me connaissant, l’Histoire, toujours) et que j’aime son écriture, sa vision et que la couverture et le titre ont été le plus jolie sourire du mois lorsque j’ai ramené ce livre à la maison !, même si les propos ne sont pas si roses que cela, et que cette Eniad connaît bien des périples (la loi d’Eniad est à tout malheur, malheur continue), la sensibilité de Diane Ducret est là ; son roman n’est pas aussi léger qu’une plume de flamand rose (je suppose) mais donne du rose au cœur.
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La meilleure façon de marcher est celle du fl..

Ce roman, quelle claque. Quel coup de coeur ! Je m’attendais à un roman feel-good, léger, qu’on oublie aussitôt qu’on l’a lu, mais il n’en est rien.

Ca a été dur pour moi d’écrire cette chronique, tellement ce livre m’a prise aux tripes. Ce n’est jamais facile de mettre les mots sur ces livres qui nous bouleversent. Je n’avais encore jamais autant souligné de texte, ni corné autant de pages dans un livre.



Diane Ducret nous donne à lire, avec ce roman, un récit à vif. Elle raconte l’histoire d’une jeune femme qui n’a pas été épargnée par la vie, la sienne. Comme le souligne aufildeslivres : Enaid est Diane.

L’écriture est déliée, simple mais transperce le coeur. Diane Ducret assène ses mots comme elle a vécu les premières années de sa vie. Elle emploie un humour particulier, qui se mélange à une gravité sous-jacente. Quand on la lit, on ne sait pas si on doit rire ou pleurer.



Le roman commence avec une rupture digne d’une comédie romantique hollywoodienne, mais ici s’arrête la comparaison. La légèreté du début cède la place à un récit doux amer, dans lequel tente de se construire une jeune femme sans cesse abandonnée, malmenée : par sa mère, son père, ses amants… Ses grands-parents sont la seule constance, ils font du mieux qu’ils le peuvent. Ils sont attendrissants dans leur manière de faire, à brandir leur peur du diable à tout bout de champ. Mais malgré leur étroitesse d’esprit, on sent l’amour qui les unit.



J’ai eu mal en lisant ce roman. Mal à mon coeur de voir la spirale auto-destructrice dans laquelle se plonge Enaid adolescente, puis adulte. Mal de la voir se débattre dans cette vie qui la bouscule violemment. Mais finalement, en refermant ce livre, je n’ai pu qu’admirer Enaid. Malgré tous les obstacles qui se sont dressés sur son chemin, elle n’a pas lâché prise. Elle s’est construite par la force de son caractère, seule.


Lien : http://mybooksntea.wordpress..
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