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Critiques de Diane Ducret (590)
Le maître de l'océan

Ce livre est un poème, une ode à la nature, à l'océan , à sa beauté, à sa force, à sa sagesse.

Diane Ducret nous relate le voyage initiatique réalisé par un jeune orphelin, futur moine taoïste, depuis son Asie natale au Mont Saint-Michel. Son besoin de se trouver, son attirance pour l'eau, pour cet océan dont il n'imaginait pas la grandeur.

Généralement je n'accroche pas aux longues descriptions mais ici je me suis laissée portée par cette œuvre philosophique vraiment superbe. Une jolie pépite
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Femmes de dictateur

Dans cet essai historique, qui s'appuie en partie sur les correspondances de grandes figures politiques, Diane Ducret prend le parti de nous raconter Mussolini, Lénine, Staline, Salazar, Bokassa, Mao, Ceausescu et enfin Hitler à travers leurs relations aux femmes. Qu'il s'agisse de relations familiales, amoureuses, intellectuelles, c'est par ce biais que l'autrice nous raconte les parcours et l'intimité de ces dirigeants totalitaires. Même si l'écriture est plutôt "universitaire", l'ouvrage se veut accessible. J'ai trouvé cet essai très instructif mais difficile à lire lorsqu'on manque de connaissances historiques. Une chronologie ou un référentiel daté m'aurait aidée car la structure ne suit pas rigoureusement le cours de l'Histoire...
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Le maître de l'océan

Prêts pour une grande respiration maritime ?

Alors ouvrez le nouvel ouvrage de Diane Ducret qui avec ce nouveau roman sous forme de conte initiatique nous transporte de l'extrême orient à l'occident.

Nous allons suivre les pas d'un orphelin, à qui sa jeunesse n'aura rien épargné. Son destin devenir devenir un sage taoïste. Son arrivée au monastère ne sera si simple, le sommeil se refusant à lui, se retrouvant à faire seul tant de choix qui détermineraient sa vie.

Devant renoncer au monde, intégrer une confrérie, vivre selon sa loi. Il n’avait pas d’échappatoire. Il aurait préféré "faire face à un monstre à huit têtes plutôt qu’à cette immense responsabilité."

Mais sa volonté c'est de voir la mer, l'océan. Il sent qu'une partie de lui l’appelle, et qu'il ne sera qu’un être incomplet si il ne va pas à sa rencontre.



Son Maître le laisse partir à cinq conditions ne pas détruire la vie, ne pas ingérer de viande ni d’alcool, ne pas parler contre sa pensée, ne pas voler, ne pas céder aux tentations de la luxure.

Ironie du sort c'est dans les cales d'un cargo qui transporte des groseilles de Chine (kiwis), qui lui rappellent tant, que voyage notre orphelin. De Shanghai à Suez, et de Marseille au Mont Saint-Michel, d'un monastère à l'autre.

Les lieux qui servent de lien entre la pensée chrétienne et la pensée asiatique tels l'averse et le revers d'une médaille, ou tel le yin et du yang.



Les lieux qui servent aussi au questionnement : "Que sommes-nous face au tumulte formidable et grandiose des éléments, qui obéissent à des lois universelles qui nous dépassent ? Nous sommes mus par tant de causes extérieures, nos émotions, nos passions, les accidents, que, pareils aux vagues de la mer mues par des vents contraires, nous sommes ballottés, ignorant ce que sera notre destin. Pour nos esprits inquiets avides de rassurantes vérités, là où nous espérons trouver un lac tranquille à souhait et, après une traversée heureuse et sûre, parvenir au port de la félicité, nous nous retrouvons flottant au hasard sur la mer houleuse des insatisfactions, entourés de toutes parts des orages de la peur, ballottés et submergés par les vagues du doute."



Les lieux qui servent également à la quête et à la révélation : "le vert se mêlait au brun, donnant aux vagues la couleur du bronze. On devinait encore les stigmates de la tempête, mais un courant bleu les traversait. On ne savait encore, du brun impétueux ou du bleu apaisé, lequel des deux triompherait. Un reflet vert apparut, soudain j’étais inquiet. Sitôt que le brun reprenait le dessus, je devenais ombrageux. Chacune de ces couleurs éveillait en moi une émotion que je tentais de dompter. C’était comme si tout ce que je ressentais, tout ce que j’avais vu ou pensé, l’océan le savait."



Les lieux où se révèlent les fragilités et nous renvoient à notre monde actuel, le Moine s'adressant à notre orphelin, pour l'un des plus beaux passages du livre : " Combien de générations après nous pourront encore voir et penser quelque chose, sur Terre, sans bornes perceptibles ? Sans clôture, sans orientation ? Le seul endroit encore insondé, que les hommes n’ont pas délimité, enfermé, mesuré et possédé est l’océan. Lui seul leur donne le sentiment d’infini et d’éternité nécessaire à la foi. Dès lors que ce dernier bastion sera tombé, qu’ils sauront mesurer et connaître la mer, comme la Terre ou l’espace, ils n’y verront plus aucune magie. La foi nous pousse à croire en ce que l’on ne voit pas, ce que ni nos sens ni notre esprit ne peuvent embrasser et contenir. C’est garder en soi la possibilité d’un océan infini. C’est normal d’avoir peur face à lui, de trembler face à ce qui nous dépasse, tu en as fait toi-même l’expérience. Bientôt ils couperont la tête de tout ce qui les dépasse, ils tailleront tout ce qui est grand pour le rendre à hauteur d’homme. Que restera t il d’eux quand ils n’auront plus rien d’immense vers quoi se tourner ? Que restera t il de l’homme s’il ne connaît plus la grâce ? Le quantifiable remplacera le merveilleux, alors ce sera la fin."



C'est une nouvelle fois de plus un roman très personnel où la foi, le manque et la quête de soi sont essentiels, que nous livre cette excellente auteure, un roman merveilleux, et grâce à des livres comme ceux là nous sommes loin de la fin....
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Les Indésirables

J'ai découvert cet épisode de la 2ème guerre mondiale : en 1940, il fallait dégager la France des émigrés allemands dont beaucoup avaient fui le nazisme. Une première épuration vraiment moche.

Mais que de belles histoires de courage, de chaleur humaine, d'envie de vivre, d'espoir ! Même si la forme m'a parfois un peu rebutée (j'ai sauté des pages je l'avoue!) j'ai aimé ce livre.
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La meilleure façon de marcher est celle du fl..

A travers ce roman, c’est sa biographie que nous livre l’auteure.



Ce sont ses trente premières années d’une vie parfois rocambolesque, dangereuse, aventureuse ou encore dramatique.



C’est une héroïne, Enaid dont le nom n’est autre que l’anagramme de Diane, l’auteure. Une jeune femme fragile, un peu perdue, trop gentille et souvent insouciante. Avec elle, on va vivre son quotidien et ses évènements marquants. Des rencontres bonnes ou mauvaises qui auront un impact sur sa perception d’elle-même et de la vie.



La plume de l’auteure est fluide, agréable et avec de jolies petites notes d’humour. Une présentation sous forme de chapitres assez courts qui donne du rythme. Sans être pleinement fascinée, j’ai aimé découvrir son monde et ce dont par quoi elle a dû passer pour arriver où elle en est.



Lorsque j’ai lu le synopsis je dois avouer que je m’attendais à autre chose. Plus d’humour et aussi un petit quelque chose de développement personnel que je n’ai pas trouvé. C’est une biographie que j’ai découvert. J’ai été touchée par Enaid. Sans jugement, j’ai suivi avec intérêt son cheminement. Parce qu’on commence par la fin, j’ai eu envie d’en savoir plus, de comprendre comment elle en était arrivée là où elle est.
Lien : https://mespassionsmesenvies..
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La Dictatrice

Un livre très manichéen où la complexité apparente du personnage principal cache un manque de profondeur réelle. Le cynisme y fait figure de réalisme. Je me suis très vite lassée de ce livre que je n’ai pas terminé. Je n’ai pas encore compris quel était le propos réel de ce livre. Décevant
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La Dictatrice

Quel roman!



En 2023, alors que l'Europe sombre pas à pas dans le chaos, Aurore Henri fait son apparition, ambitieuse et mordante elle rêve au départ d'un monde utopique dans lequel une société nouvelle verrait le jour, lavée de toute violence et de toute corruption. Au coeur d'une manifestation, elle lance un pavé au visage d'un chef d'état, la révolution est en marche.



Petit à petit, Aurore se fait une place, puis un nom, ses discours ensorcellent, telle une prédicatrice, nous-même lecteurs sommes pris dans ses paroles car après tout elles sont justes. Et puis, les pages tournent frénétiquement et l'on commence à comprendre progressivement où peut mener de tels discours, une telle propagande.



Impossible d'en ressortir indemne car il représente entre autres les démons du passé, le venin qui s'insinue goutte à goutte jusqu'au point de non retour. Diane Ducret décrit avec intelligence les rouages de la dictature et de quelle manière un peuple peut plonger aveuglément dans ce régime devant une excellente oratrice à l'ambition démesurée qui promet le meilleur...
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L'homme idéal existe, il est Québécois

Une lecture très sympa qui fait passer un bon moment, je suis un peu déçu par la fin un peu surprenante mais à vrai dire pour une fois que ça ne se termine pas comme je veux c'est bien aussi ! Ce livre permet d'apprendre plein d'expression québécoise même si c'est clairement dans l'exagération et pas nécessairement utile.
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Femmes de dictateur, tome 2

( 10/11/2012 )



Le deuxième tome est lu aussi et ici ma critique ne sera pas aussi positive.



En effet, je comparerais ce tome à un bon mémoire mais sans plus! Le choix des dictateurs me pose problème du fait que nombre d'entre eux sont vivant ou viennent seulement de quitter ce monde. O n'a donc pas assez de recul pour émettre un bon travail d'investigation.



Ensuite ici, Diane Ducret c'est littéralement perdue. Selon les candidats, elle optera pour la biographie de la femme ou le rôle joué de certaines dans la vie du dictateur... Voir même les deux. Ce qui aboutit à un psuedo étalage de connaissances sans réel intérêt.



Les sources utilisées, sont ici encore plus douteuses. Outre de se baser principalement sur des ouvrages, elle se base sur des interviews et notamment celle dont elle est fière de nous montrer qu'elle a pu elle - même les mener et qui lui amène un "scoop"! Mais un scoop n'est pas une source fiable, elle doit encore être soumise à la critique!



Vous comprendrez dès lors que je hurle quand je lis au dos du livre " Le premier volet " Femmes de dictateur ", déjà traduit en dix - huit langues, a fait connaître Diane Ducret comme investigatrice et une historienne hors pair. Son nouveau livre est un exploit "!!! Passage qui monte notre manque de culture critique et qui dès lors fait de cette ouvrage un ouvrage dangereux à cause de notre manque de culture dans notre société pour le juger à sa juste valeur.



En outre et c'est la première fois que cela m'arrive, je ne suis pas sûre qu'il soit entièrement écris par l'auteur. Il y a des passages d'un autre style que le sien, notamment une critique d'un poème de Khomeiny et des passages contradictoires quant aux informations fournies comme le nombre de frères et soeurs de l'épouse de Ben Laden... Et j'en passe.



Enfin, vous l'aurez vu. Elle traite de Ben Laden. Ce qui nous renvoie à son choix de sujet qui se porte sur les dictateurs. Pour moi Ben Landen, n'est pas un dictateur. Il est donc hors sujet. L'intérêt qu'a été pour moi cet hors sujet est de montrer la difficulté de définir la notion de "dictateur" parce que tous ces hommes sont - il tous dictateurs? Je sais! Je choque en posant la question mais elle est bien réelle. Certains le sont parce qu'il sont été pointés du doigts à cause de la politique du camp adverse et donc notre perception d'eux nous les fait voir comme profondément négatif alors que s'ils avaient été du bon côté, on ne se serait même pas posé la question... D'autres de par leur statut comme Khomeiny peuvent - ils être qualifié de dictateur? La notion de religion étant impliquée et devant elle aussi être définie à son tours... Je vous laisse seul juge mais comme vous le lisez, ce livre doit être abordé avec prudence et est vraiment d'un niveau en - dessous par rapport au premier volet.
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Lady Scarface

Avec Diane Ducret, j’ai une grande histoire d’amour, puisque cela fait 7 années que je la rencontre régulièrement au salon livre Paris.

Diane, c’est la conjugaison de la beauté, de la gentillesse, de la simplicité, de la culture et de l’intelligence qui la rendent des plus attirantes et des plus « craquantes ».





Accompagné d’un p’tit verre de Jack Daniels, non prohibé celui-ci, je me suis plongé dans cette « pépite » de « Lady Scarface ».

Transporté de suite ! …dans cette époque bizarre, de l’alcool frelaté, des bordels, des hold up, de la sulfateuse, d’Al Capone et surtout des ladies qui sentaient plus la poudre que le Chanel n°5…

Diane traite magistralement bien son sujet, d’une plume fluide, à l’image de « Femmes de dictateur ».

Elle a délibérément choisi d’écrire avec une certaine légèreté, la vie de ces hommes et de leurs épouses ou amantes. Des hommes qui avaient parfois un très lourd passé et qui n’étaient pas des enfants de cœur, voir des criminels.

Mais cela passe bien !





Le livre est excellent, intéressant, instructif et truffé de mille détails, ce qui me fait penser qu’il a demandé encore des heures, des journées de recherches.

Et surtout il interpelle quelque part, par ce grand paradoxe.

Comment toutes ces femmes, certes belles, intelligentes, venimeuses parfois, calculatrices, séductrices et aussi parfois fragiles ont pu toutes, et envers tout, rendre certains des plus durs gangsters, doux comme des agneaux, à une époque aussi violente.



Comment toutes ces Bad girls, ont pu dominer et parfois ont pu faire naître des sentiments de tendresse et d’amour à tous ces hommes qui bien souvent n’avaient que des pistolets ou mitraillettes pour s’exprimer et qui n’avaient aucun scrupule à braquer des banques et même à tuer.





Il y a comme une fascination !

Ce sont pour ces raisons, que ce livre est à lire.

Par petites doses, car pour avoir tourné une seule une page, je me suis déjà retrouvé à la fin.

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L'homme idéal existe, il est Québécois

Quelle grande bouffée de légèreté et de douceur que ce roman, à une époque blindée d’absurdités et de barbarie.



J’avoue que je fus agréablement surpris par cette histoire autobiographique ? ou inventée, qu’importe…

Diane, cette fois-ci se « lâche » et contrairement à « Corpus Equi », qui était écrit avec retenue et pudeur, elle nous livre un roman vraiment très drôle et généreux. Elle nous emporte, dès les premières pages, avec elle dans son histoire, dans ses situations cocasses, presque improbables…

Et ça marche !!! On est conquis par cette parisienne qui part rejoindre l’homme qui lui plait au Québec.



L'écriture est simple et claire. C’est joyeux, c’est optimiste, c’est tendre, c’est plein de quiproquos et c’est surtout vraiment plein d’humour. Et puis il y a toutes ces expressions québécoises que j’ai découvert avec grand plaisir, qui m’ont fait rire et sourire…



J’ai lu ce livre très vite, même trop vite…comme aspiré par le bien-être qu’il m’a procuré.

Grand merci, Chère Diane !

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La Dictatrice

La catégorie Reine des neiges du Cold Winter Challenge 2020 était l'occasion parfaite pour lire ce roman de Diane Ducret. Comme les deux autres romans que j'ai lu d'elle, a savoir Les indésirables et La meilleure façon de marcher est celle du flamant rose, celui-ci m'a laissé une forte impression.



En effet,j'ai trouvé glaçant la manière dont on peut s'attacher à ce personnage d'Aurore Henri au début, penser qu'elle a raison dans ses idées politiques et dans sa posture, pour ensuite constatée l'horreur de tout ce qu'elle met en place. L'enfer est pavé de bonnes intentions, et ici l'autrice nous le démontre bien.



Assister à la prise de pouvoir de cette femme, voir l'Europe s'ostraciser est angoissant. De plus, on ne peut que remarquer les liens fait avec l'Allemagne d'Hitler, celui m'ayant le plus marqué entant celui du médecin.



La seule chose qui a pu me décevoir est que Aurore Henri est entourée d'hommes pour gouverner. J'aurai bien aimé voir plus de femmes au sein de cette dictature.
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La Dictatrice

Un roman sur la montée en puissance d'une femme qui, soutenue par le peuple, veut donner un idéal de vie en Europe.

Ceci m'a rappelé certains événements survenus dans le passé, ces choses arrivent toujours parce qu'on veut apporter un idéal de vie meilleur aux gens.

Mais en oubliant l'essentiel, elle s'enfonce dans une dictature et les mécanismes sont bien décrits.

Le seul bémo du livre est excusé moi du peu la longueur de l'histoire qui autant débute bien et que l'on suit sans encombre au début mais qui se perd un peu à la longue et que l'on a du mal à suivre et à finir.

Cela reste tout du moins un bon roman sur certaines dérivés du pouvoir.
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La Dictatrice

Le titre et la couverture étaient prometteurs. Le début était original et accrocheur...mais ensuite...grosse déception...le personnage ne prend pas vraiment d'épaisseur et on s'ennuie...
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La meilleure façon de marcher est celle du fl..

J'ai été très surprise par ce livre... je m'attendais à quelque chose de très léger, ce qui peut paraitre vrai d'un premier abord surtout avec ce personnage d'Enaid qui se chercher, à qui il arrive sans cesse aléas et déboires presques drôles... mais au fur et à mesure de ma lecture, j'y ai trouvé des choses beaucoup plus profondes, des souffrances qui empêchent d'avancer, une force et un courage, une véritable lutte pour vivre!
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La Dictatrice

J'ai terminé ce roman de Diane Ducret avec un sentiment partagé. Il aborde de nombreux thèmes qui posent question de notre monde occidentale. Donc nous pousse à une réflexion sur ces mêmes thèmes. Reste que la solution proposée par l'auteure est vraiment bien pessimiste. La dictature, même du bien, n'a jamais été une solution; l'Homme est un animal social et qui accepte qu'on touche à sa liberté jusqu'à un certain point. Ce point dépassé, il se révolte ou est prêt à se vendre à une autre autorité.

Roman agréable à lire.
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Femmes de dictateur

Ce livre nous fait entrer dans l’intimité d’hommes qui ont laissé une marque terrible dans l’histoire. Leur vie amoureuse est souvent un reflet de leur personnalité et très souvent violente, excessive et terriblement abusive. Je lis beaucoup sur ces personnages et pourtant, je vous avoue que j’ai eu des difficultés à avancer par moment.



Les lettres intimes et l’amour parfois inconditionnel que portent certaines femmes à ces hommes qui commettent des crimes au delà des mots est vraiment perturbant. Elles voient en eux un homme idéal et leur sont totalement dévouées. Cela fait un tel contraste avec qui ils sont vraiment qu’il est difficile de réconcilier les deux. Ils se comportent mal avec elles dans la majorité des cas et souvent c’est un euphémisme honteux qui part du harcèlement moral, des humiliations, des tromperies jusqu’au viol et violences physiques.



On apprend beaucoup sur la face privée de ces hommes et surtout sur les femmes qui ont partagé leur vie, officiellement ou non. Sexualité et pouvoir sont souvent intrinsèquement lié et ces histoires ne dérogent pas à la règle, même si chacun a un rapport différent aux femmes. Cependant, préparez vous à faire face à de la misogynie pure, du paternalisme, de la violence et à des hommes qui aiment les adolescentes « innocentes » et manipulables.



Je pense qu’il faut également une base de connaissances sur l’Histoire pour apprécier pleinement ce livre. Les vies n’étant racontées qu’à travers le prisme de la vie amoureuse et sexuelle des dictateurs, de nombreux événements sont juste cités ou survolés car sans impact sur la vie de ces épouses/maîtresses. Une découverte intéressante et dérangeante qui m’a appris beaucoup sur la vie privée de ces femmes qui ont aimé un dictateur et confirmé beaucoup sur ces dictateurs eux-mêmes.
Lien : https://lirelafolie.wordpres..
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La Dictatrice

2023 - l Europe est en train d’éclater, le climat se dérègle, des vagues de froid s’abattent, les systèmes financiers s’effondrent, les retraites ne sont plus payées, il n’y a plus de pétrole : la famine est de retour et n’épargne personne.

Diane Ducret débute son roman dans un futur assez proche : les 150 premières pages seront les plus intéressantes.

La suite du roman (soit 350 pages!) se concentre sur la montée au pouvoir d’une femme prônant eunomisme (familiarisez-vous bien avec ce terme, il revient une centaine de fois!) et vision féministe totalitaire du pouvoir. On a l’impression de revoir Hitler et le III Reich. Tout est repris : culte de la personnalité, sélection des meilleurs citoyens, des meilleurs gènes, extermination des malades, même le « Josef Mengele » local est de la partie. On ne peut pas parler de dystopie puisque l’auteur se borne à réécrire l’histoire au féminin. Et quel féminin ? Un féminin masculin comme si le pouvoir venait avec de la testostérone et devait annihiler toute féminité. En filigrane de cette accession au pouvoir destructrice, une recherche des origines de la dictatrice qui n’apporte rien. J’attendais plus de ce roman, une histoire plus visionnaire, plus crédible avec moins de longueurs et de redites : une déception.
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L'homme idéal existe, il est Québécois

j'ai adoré c'est plein d'humour et de dérision. On voyage dans le grand froid serrée dans les bras d'un nounours
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Femmes de dictateur

Une manière de renouer avec les pans d'une histoire pas si lointaine et des anecdotes succulentes sur la vie de ces dictateurs.

A lire pour faire une pause entre 2 romans ! Je suis tentée de lire le deuxième livre du même thème par le même auteur.
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