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Critiques de Estelle Faye (1514)
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Nous parlons depuis les ténèbres

Un bon petit recueil de plumes exclusivement féminines. Comme dans la plupart des recueil la qualité est inégale. J'ai trouvé certaines fins un peu bâclées mais l'exercice de la nouvelle peut s'avérer parfois difficile, j'ai eu des préférences pour certaines mais dans l'ensemble cela se lit vite et bien. Hormis l'autrice Lizzie Felton que je connaissais déjà, j'ai découvert toutes les autres et cela m'a donné envie de découvrir plus en profondeur leurs autres œuvres. En résumé un bon moment de lecture que je vous recommande où se mélange fantastique, horreur et littérature gothique pour mon plus grand plaisir !
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L'arpenteuse de rêves

Imaginez une ville dont la noblesse vivrait un peu comme la noblesse vénitienne de nos fantasmes, entre soirées de bal et manœuvres politique. Certains d’entre eux auraient le pouvoir d’entrer dans les rêves des autres. Un pouvoir enseigné et contrôlé par l’Académie. Dans la ville basse en revanche, ce n’est que misère et il faut survivre parmi les gangs et avec une pollution qui a envahi le fleuve et la ville basse dans son ensemble. Dans ce monde-là, la nature n’existe plus vraiment.

Mais bien sûr, cette pollution ne sera pas contenue par les murs de la ville haute.

Notre héroïne, Myri, vit dans la ville basse et cache autant qu’elle le peut son pouvoir d’arpenteuse de rêve. D’autant qu’elle a la capacité exceptionnelle de ramener des objets des rêves qu’elle visite. Toutefois les circonstances vont l’obliger à monter dans la ville haute et à utiliser son don.



Si le monde est original et intéressant, en réalité la lecture du livre a commencé à m’ennuyer à mi-parcours. Je ne saurais dire exactement ce qui m’a déplu. Ce qui est certains et que la fin est un peu rapide et trop « tout est bien qui finit bien » pour un monde qui a l’origine était très sombre. Toutefois, ce roman, sortie en 2021 a eu le vif d’agent c’est donc qu’il a été apprécié par les lecteurs du vif d’or et peut être recommandé je pense dès 12-13 ans pour des lecteurs occasionnels. Il plaira peut être moins aux lecteurs plus mature ou qui ont déjà lu beaucoup de fantasy.

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Un reflet de lune

Estelle Faye nous replonge dans son univers post-apocalyptique parisien pour vivre une aventure énigmatique étonnante au côté de Chet, le singulier chanteur androgyne découvert dans Un éclat de givre, embarqué malgré lui au cœur d’épineux problèmes. Alors qu’il découvre que de parfaits sosies se livrent à des activités répréhensibles, allant du crime au snuff movies, Paris s’enfonce inexorablement sous les eaux. Débute dès lors un périple à travers les nombreux quartiers spécifiques de la capitale permettant de découvrir diverses communautés comme les Marayeurs, le marché aux plantes d'Evangile ou le Néo-Louvre, qui illustrent différentes façons d’envisager l’avenir. Pour autant, l’intrigue se révèle plutôt succincte et ressemble plus à une justification pour se pencher sur les déboires et les états d'âme du personnage. Chet passe plus de temps à ressasser le souvenir de ses anciennes conquêtes, les déchirements qu'elles ont pu engendrer à son encontre qu'à s'intéresser réellement à ce qui se trame dans la ville. Les révélations, les phases d'action, l’évolution des personnages sont traitées en quelques lignes seulement, quand les tourments du chanteur occupent des chapitres entiers. Le récit finit par tourner en rond et n’offre guère de surprise ou d’originalité. Les explications concernant les clones manquent singulièrement de crédit, les acteurs secondaires n’ont que peu ampleur, les actions de Chet n’ont en réalité guère d’incidences sur les évènements, la secte maléfique n’est qu’un ramassis d’illuminés, quant à la crue dévastatrice… la justification est plus que légère. Il devient dès lors problématique de ne pas déplorer l’absence d’une structure scénaristique solide au profit du nombrilisme immodéré du personnage qui monopolise au final les perspectives de l’histoire reléguant l’enquête sur la machination au second plan.

Estelle Faye élabore une fois de plus un roman séduisant dans un Paris sombre et mystérieux à l’aspect merveilleux et sauvage qui nous immerge dans une réalité parallèle mais la magie et la poésie se sont quelque peu diluées dans les eaux. Malgré un charme évident, qui tient surtout à son atmosphère extravagante, Un Reflet de lune manque étonnamment de consistance et d’un réel souffle inventif.



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Un reflet de lune

Une découverte surprenante par son rythme effréné et son protagoniste singulier balloté par les événements ; largement compensé par un sens aigu de l'allégorie avec une actualité pesante et angoissante.

Si j'ai pu ponctuellement douter, le codage incisif et le style empreint d'une pudeur exceptionnelle ont fini par m'emporter et me convaincre.
Lien : https://syndromequickson.com..
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L'arpenteuse de rêves

J’ai trouvé le personnage de Myriim attachant ainsi que quelques autres, mais bien que l’histoire est agréable à lire, j’ai trouvé que les quelques « rebondissements » redescendaient aussi vite que du lait bouillant dans une casserole, ils n’étaient pas assez développés à mon gout, ainsi que la fin qui arrive trop vite et en un seul morceau.
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Nous parlons depuis les ténèbres

Un souffle frais, un renouveau bienvenue. En tant que fan d’horreur, j’ai été plus que ravi de lire cette anthologie. Enfin des points de vue différents sur un genre encore trop méprisé, et/ou trop genré au masculin. Pas une littérature de femmes ? S’il fallait vraiment un démenti à cette assertion absurde, Nous parlons depuis les ténèbres est une claque dans la gueule de n’importe quel misogyne animé par de telles idioties. Une collection fascinante d’univers sombres qui vous laisseront le coeur battant, le souffle court, l’imagination galopante, à sursauter au moindre bruit et à guetter ces deux yeux rouges qui brillent dans les ténèbres.



critique complète sur sodomeetgomorrhe.com
Lien : https://www.sodomeetgomorrhe..
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Nous parlons depuis les ténèbres

Anthologie de nouvelles écrites par un collectif de 10 femmes issues du milieu de l'imaginaire francophone, Nous parlons depuis les ténèbres regroupe des textes aux sujets très variés les uns des autres tout en ayant comme fil rouge le récit"horrifique".

Tous les textes présent m'ont plu, avec certains coups de cœur comme Petite sœur des pauvres d'Aurélie Wellenstein qui dépeint un destin effrayant ou l'ont retient son souffle et doté d'une chute parfaitement maîtrisée, Planète 9 de Floriane Soulas qui nous livre de la SF horrifique dans toute sa splendeur digne des plus grand textes du genre, La boutique de Barbara Cordier qui est original à souhait ! Tu aimes les enfants de Morgane Stankiewiez même si ce dernier est particulièrement malaisant en mettant le lecteur face à deux sujets d'actualité particulièrement forts.

Les autres textes ne sont pas en reste, conte horrifique, hommage à la mer et sa puissance, du sombre, du gothique de l'horrifique, dans des textes plus ou moins longs mais toujours bien calibrés.

La couverture signée par la très talentueuse Anouck Faure mérite également d'être citée de par sa beauté sombre, complément en accord avec le recueil
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Les Seigneurs de Bohen



Roman choral, nous allons suivre 3 personnages principaux mais également de nombreux autres secondaires. Cette multitude d'axes narratifs pourrait faire craindre un effet brouillon ou confus mais c'est sans compter sur le talent de l'autrice qui a parfaitement maîtrisé l'exercice.



Chacun des personnages est un plaisir à suivre. Chaque chemin apporte son lot d'intrigues, de complots, de batailles, de dangers, de relations amicales ou amoureuses. Les liens se font et se défont, se croisent, se frôlent, et l'ensemble est d'une cohérence impeccable.



J'ai été absolument emportée dans le récit. J'ai tremblé, vibré, aimé et détesté. L'autrice prend le temps de construire ses personnages qui ont tous une belle densité et sont la force du roman mais prend également le temps de forger son intrigue pour nous entraîner vers la révolte qui gronde en Bohen.

A la fois touchant, drôle, divertissant, haletant, sensuel et tendre, ce texte riche mêle combat pour sa liberté, révolte, croyances religieuses, et magie.



𝐄𝐧 𝐁𝐫𝐞𝐟 :



Coup de cœur pour ce récit épique et envoûtant qui propose des personnages marquants, une belle diversité, le cheminement de personnages clés menant à la révolte, le tout sous la magnifique plume d'Estelle Faye qui m'a régalé durant ces (trop courtes 😉) 600 pages.
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La sirène et la licorne

Mignon.

La sirène et la licorne n'a rien d'original ni de marquant mais ça reste une lecture très agréable qui parle de sujets importants : les mensonges, le harcèlement, la volonté de s'assumer avec en toile de fond du cinéma, du maquillage et la mer de la Charente. Ça paye pas de mine mais c'est très réconfortant, mignon et touchant. J'ai passé un bon moment. Une petite dose de douceur ~
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Il était ma légende

Le mode de la série: Un contexte fort et imprévisible, une situation passionnée, ado et l'un des premiers pas vers les tensions de la vie adulte.

Cette collection, " Court toujours", devrait intéresser les faibles lecteurs ados avec ce format court et ses situations du coeur familière.



On aime toujours (et encore) les titres de cette collection.

L'auteure Estelle Faye sortira des sentiers plus habituelles de la collection, ceux de la fiction proche de la vie quotidienne et contemporaine ado, où les lecteurs se retrouveront aisément dans les lieux fréquentés par les personnages, dans les élans d'amitiés ou les serments éternels, les basculements, les mésaventures, les bévues.

Comme quelques auteur(e)s de la collection, Estelle Faye nous rappellera qu'il est possible d'emprunter les voies littéraires du temps et de l'espace pour parler des ados.

En effet, pour les séduire, les personnages ados des intrigues policières ou fantastiques seront aussi imaginés à l'image de leurs lecteurs cibles, cools ou perdus, en devenir d'un bon destin ou du moins du meilleur d'eux-mêmes, ils l'espéreront.

Aux lecteurs aussi il pourra arriver des choses étonnantes puisqu'ils vont pouvoir apprendre à conduire (des dragons? des vaisseaux spatiaux? un vaisseau naval?), à sortir et voyager sans les parents, à aimer ou souffrir comme des adultes, ils apprendront la responsabilité nécéssaire à la vie d'adulte.



Avec " Il était ma légende", nous serons évidemment (et comme à chaque fois sur toutes ses expériences de jeunes et grands ados) sur du récit initiatique.

Restera à savoir comment l'aventure sera présentée et sous quel angle.



Nous sommes dans un monde de Fantasy.

Notre héros aura 17 ans et c'est de son propre chef qu'il souhaitera partir voir le monde selon lui.

Le monde, c'est le légendaire Elok d'Endar.

Il aura le sentiment fort et urgent qu'en le trouvant là-bas, dans sa retraite de vieux héros, il se trouvera lui-même.

Il nous explique, il est d'une aristocratie qui le fera se sentir trop frivole, inutile.

Quand la grande Histoire de ce monde d'Héroic Fantasy du pays d'Orcian relatera les origines des royaumes, le personnage aura peine à croire que sa société est issue de ces luttes sociales et de ces batailles contre la Magie de l'Ombre.

Ce personnage, qu'il imaginera en imposant beaucoup aux autres, aura à l'identique du Roi d'Angleterre du Moyen Âge en son temps - qui aura rassemblé les peuples normands et saxons autour de lui face aux pillages des vikings- , réussi à fédérer des peuples différents, constituer un royaume car ensemble, on est toujours plus forts.

Et puis cet humble personnage, la victoire acquise, se retirera, on nous le dit et laissera au royaume les commandes de son destin.



L'Histoire, on le devinera également, semblera s'effacer avec le temps et les générations qui n'auront pas vécu les temps de crises oublieront la valeur des choses pour lesquelles leurs anciens se seront battus becs et ongles comme des aigles. Place à la fête et moquons nous même du temps d'avant. Après tout, nous, nous n'aurons pas à nous battre pour profiter de la vue.

Notre personnage trouvera t-il dans les montagnes sa révélation et son héros?

N'y a t-il plus de menaces depuis le départ d'Elok?

Sil n'y a pas de héros, la vie vaut-elle d'être vécu ainsi si elle n'a aucun prix?



Nous serons séduits par ce noble jeune homme, presque mystique, s'imposant son épreuve de pain noir et marchant à côté d'un pauvre canasson qui aura sans doute connu les guerres, pour donner du sens à ses actions.

Ne sera t-il pas déçu au bout et trop en attentes d'un personnage qu'il ne connait pas (et vice versa)?

La légende et le fantasme, un écart?

Il y a cette citation qui dira "Dans un voyage ce n'est pas la destination qui compte mais toujours le chemin parcouru, et les détours surtout... " de l'auteur Philippe Pollet-Villard. C'est exactement cela ici.

Méditez.



C'est un régal, encore avec cet autre titre de " Court Toujours". Et nous découvrirons un nouvel envers avec ce "héros" qui s'est posté en réalité en garde-frontière, créant de nouvelles alliances dites contre-nature et bien plus.

Le monde est-il définitivement sauf ou le peuple d'Orcian aura t-il pris ses aises pour ne plus être inquiétés avec l'idée de précarité?

Une idée claire et captivante de la politique à hauteur d'ados, un récit épique vivant de Fantasy qui fera apprécier le genre avec de plus gros volume et une histoire originale sur la différence.

Vraiment, on aime bien.

Là dessus, nous renverrons vers l'excellente série de Fantasy sur le même sujet "Le Royaume de Thirrin" de Stuart Hill ( Gallimard Jeunesse).
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Les Royaumes de Stendhal

Connaissez vous le syndrome de Stendhal ? Il s'agit d'un ensemble de troubles psychosomatiques comme des vertiges, une accélération du rythme cardiaque et / ou même parfois des hallucinations, qui peut toucher une personne face à une œuvre précise ou face à la contemplation d'énormément d'œuvres de maître rassemblées au même endroit. On l'a appelé ainsi parce que Stendhal lui-même en a été victime pendant un voyage en Italie.



C'est sur cette base et sur le concept de « Muse » que l'idée de ce recueil a germé. Une Muse, c'est une entité ou une personne qui inspire un artiste et on voit ici que l'inspiration peut prendre des formes très diverses, pas toujours pour le meilleur...



Si vous n'aimez pas l'Art et plus spécifiquement la peinture alors passez votre chemin car il n'y a que ça entre ces pages ! Les seize auteur·ices rassemblés par le festival Étrange-Grande pour l'occasion ont tous·tes donné leur interprétation de la thématique d'une manière parfois un brin redondante sur les périodes abordées mais toujours impeccable sur un plan formel. Le reste n'est qu'une affaire de goût !

Je vous conseille d'ailleurs de ne pas faire comme moi et de lire les nouvelles "plic-ploc" au lieu d'enchaîner, afin de mieux en profiter.



De mon côté, je retiendrai le texte d'Augustin Berom pour son côté fun et un peu absurde, celui de Silène Edgar pour sa simplicité touchante et poétique, celui d'Estelle Faye pour sa noirceur décidée à bousculer les normes sociales de son époque, celui de Célia Flaux très original dans son idée et dans sa mise en place, et enfin celui de Jean-Laurent Del Socorro qui est le seul à exploiter l'art préhistorique et qui le fait, comme à son habitude, avec brio. Ces deux derniers sortent du lot de par l'époque abordée et la façon de le faire.



Les autres textes ne sont pas mauvais, ils m'ont simplement moins touchés en tant que personne, en tant que lectrice.



C'est un beau travail qui a été réalisé par Livr'S mais aussi par le festival, proposant un recueil unique qui sort des sentiers battus. À découvrir !
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Nous parlons depuis les ténèbres

J'ai vécu cette lecture comme une trahison, un mensonge; l'on m'avait promis des frissons, de l'angoisse, de l'horreur, les ténèbres eux mêmes pour l'arrogant prix de 16,90€! Je n'ai rien eu de tout ça.



Sur les dix nouvelles composant ce décevant recueil, seules deux ont réussi, de part leur plume et par l'audace de s'aventurer dans l'épouvante et le dérangeant (malheureusement, toujours qu'à la timide surface du genre), à imposer un faible malaise comme le vendait Estelle Faye. Le reste, d'un ennui et d'une platitude terrible, d'un manque de cran et de courage presque honteux pour des auteures du genre, m'ont fait perdre mon temps!!! Que ce soit dans le manque d'originalité des nouvelles ou dans la monotonie d'une écriture incolore et sans personnalité, tout venait à manquer; chacune des histoires laissait un arrière goût d'inabouti et d'inachevé dans la bouche, comme si à deux doigts de frôler une idée sombre sans vraiment y parvenir... les véritables ténèbres sont les lacunes et le vide dont souffrent ces nouvelles!!! Par quelle saugrenue idée ont elles pu décider de vendre des histoires de sirènes et du diable comme la noirceur des ténèbres? Je fais des rêves plus complets et aboutis lors de mes siestes post déjeuner.



En conclusion, ce recueil est rempli de nouvelles ordinaires que je qualifierais même d'oubliables. J'en suis particulièrement déçue, car j'avais foi en les femmes du genre.
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Nous parlons depuis les ténèbres

Vous qui abordez ce recueil, abandonnez tout espoir de retour : le titre est explicite.

Dix nouvelles de dix autrices, "des mauvais genres" , inaugurent la série " Relapse", laquelle aborde les sujets considérés comme hérétiques _ editions Goater _

"Nous parlons depuis les ténèbres, et nous ferons entendre nos voix." (4e de couverture).

Apres une introduction d'Estelle Faye, coordonnatrice de cette anthologie,et autrice, les nouvelles se succèdent ,  tres diverses, tant par leurs thèmes que par le style. Non adepte de ce genre de litterature, j'ai apprécié, sans me lasser, la qualité des proses, du rythme et du style de narrations. Bravo pour ces dix choix.

   _ dans un monde gothique, les salubres urbains (les sournois et les violents)* . capturent des élus pour le " culte de l'homme sain".

dont "la petite soeur des fauves"...Encore une Blandine !

  _. quoi de mieux que le chant "Flowers of Scotland" pour attirer _à jeun _une sirène du loch Ness ?

  _ une EMI (experience de mort imminente) est "étudiée" par un médecin et un prêtre... "... et ne croyez pas que vous serez épargnés ! le Malin est pernicieux, et il aurait  un attrait pour les âmes les plus pures..."

  _ Un voleur d'âmes nous explique qui il est, ce qu'il fait, pour le compte de qui, avant de rencontrer... Depuis, il n'est plus.... il vit !

Et il vous l'expliquera mieux que je ne le fais.

  _ Dans un véhicule interstellaire, en transit depuis 8 ans, 2 membres de l'équipage et une IA (intelligence artificielle) engagent leur avenir...surprenant !

  _Un marchand de sucreries envoute la clientele foraine, et la rend dépendante et violente, pouvoir que va tenter de s'approprier la plus perverse des ado du collège.

_ Un monstre pédophile n'est pas forcement doté de pouvoirs surnaturels, mais il peut être le directeur de l'école de vos enfants, et apprécié pour son humanisme apparent.

_ Enfin, ma préférée , d'Estelle Faye : une communauté de moines, dans une ile quasi inaccessible, survit et s'étiole, ravitaillée par les miserables pêcheurs locaux. L'un d'entre eux, novice accède à la bibliotheque pluriseculaire et peu à peu s'émancipe .

Les ténèbres ne sont donc pas obligatoirement liés à des forces occultes, mais parfois seulement en l'homme lui meme.

J'ai aimé, pas au point d'attendre les publications suivantes ni de faire des cauchemars.... Donc 4/5.

Qu'en pense Gabylarvaire?
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Widjigo

J’ai bien aimé ce roman mais, j’ai été un peu déçue principalement parce que le genre pour lequel on le met en avant n’arrive finalement que très tardivement et ne prend pas assez de place dans le roman à mon goût.



Je dois quand même reconnaître avoir passé un bon moment de lecture : j’ai notamment apprécié l’originalité de la narration. L’histoire débute en 1793 (grande date pour la France) avec Jean, un lieutenant, qui vient arrêter un homme noble, Salers. Cet homme est ce qu’on pourrait appeler un “original” et décide de raconter son histoire (1754) à Jean. Très vite, l’ambiance s’épaissi et avant même de plonger dans le passé, on soupçonne un mal qu’on n’arrive pas à nommer.



Dans le début du roman, l’autrice apporte beaucoup d’éléments historiques et politiques intéressants mais qui auraient mérité un peu plus de développement pour moi.



Partis en bateau pour une mission, Salers et ses compagnons d’infortune vont devoir lutter contre un mal inconnu qui décime petit à petit les survivants du naufrage dont ils ont été victimes. On sent très vite l’air manquer dans nos poumons et le décor se refermer sur nous et les personnages : l’air est vicié et l’on s’attend à tout moment à voir quelque chose de malsain surgir. Tout arrive assez vite mais pourtant, on note quelques lenteurs dans l’histoire (certaines discussions entre les personnages). Plus l’histoire avance, plus les morts s’accumulent et plus on vient à se demander si ce petit jeu macabre va avoir une fin et surtout une explication ! On ramasse tout de même quelques indices laissant à penser que certains naufragés ne sont pas si innocents et que l’histoire qu’ils sont en train de vivre était peut-être prévisible… La fin est inattendue et très satisfaisante.



Je n’ai pas eu de coup de cœur pour ce livre mais j’ai tout de même très envie de découvrir d’autres romans d’Estelle Faye.
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Nous parlons depuis les ténèbres

Nous Parlons depuis les Ténèbres, anthologie de nouvelles (horreur/fantastique/gothique) d'autrices francophones, aux Editions Goater



Quand j'ai vu passer ce recueil de nouvelles chez Mélanie Fazi, je n'ai pas pu résister ! Déjà la gravure d' Anouck Faure en couverture est sublime, et les autrices !

Morgane Caussarieu, Estelle Faye, Floriane Soulas, et d'autres que je ne connaissais pas encore mais qui ont été une heureuse découverte.



Alors non, ce n'est pas seulement de l'horreur, et tant mieux ! Nous sommes loin du gore/trash associé d'emblée à ce genre.

Un peu de body-horror, du fantastique, du gothique, de la SF horrifique, de la revisite de mythes... Je suis incapable de faire un retour sur chaque histoire, mais j'ai beaucoup aimé la majorité d'entre-elles :)

Mention spéciale à Tu aimes les Enfants de Morgane Stankiewiez.



Moi qui n'était plus capable de lire des nouvelles depuis des années (allez comprendre pourquoi ? ), je suis contente d'avoir sauté le pas avec ce livre.
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L'île au manoir

Estelle Faye s’est taillé une réputation dans la littérature de genre pour adultes. Avec cette histoire de fantômes, elle s’adresse maintenant au jeune public. Nous y suivons Adam et ses deux amis Gaël et Adelis, sur une île perdue au milieu de l’Atlantique. À la nuit venue, Adam voit sur la plage une jeune fille du nom de Sélène. Elle implore son aide…

Une histoire qui se lit vite, avec une bonne dose de mystère et de surnaturel.

À partir de 10 ans.
Lien : https://mediatheque-lattes.f..
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Nous parlons depuis les ténèbres

Nous parlons depuis les ténèbres est une anthologie d’horreur, de gothique et de fantastique sombre réunissant des nouvelles inédites de dix autrices. Les différentes autrices ayant participé à cet ouvrage, notamment Estelle Faye et Floriane Soulas qui sont à l’origine de ce projet, l’ont tellement bien vendu et enrobé de mystère lors de leurs interventions au festival Ouest Hurlant que j’avais extrêmement hâte de le lire ! Je trouve ce projet de mettre à l’honneur des plumes féminines dans des genres littéraires où elles sont souvent boudées par l’édition française formidable et à saluer (et à refaire !) Ça a été un réel plaisir de retrouver des autrices dont j’ai lu certains romans (Estelle Faye et Aurélie Wellenstein), d’enfin découvrir des autrices dont j’ai beaucoup entendu parler mais aussi d’en rencontrer d’autres que je ne connaissais pas du tout.



Suite au festival Ouest Hurlant, mes attentes étaient assez hautes et je m’attendais à plus frissonner, ressentir plus d’angoisse et être plus chamboulée par ma lecture. Les textes sont singuliers et teintés d’une atmosphère étrange ou sombre, certes, mais relèvent plus du fantastique et du gothique que de la réelle horreur ou du gore selon moi. Néanmoins j’ai beaucoup apprécié ma lecture ! J’ai dévoré cette anthologie en deux jours, alors que je ne suis d’habitude pas très fan de ce format, et j’avais à chaque fois hâte de lire ce que me réservait la nouvelle suivante. Bien sûr, j’ai préféré certains textes à d’autres mais les plumes sont toutes de qualité et les autrices ont chacune un style et un univers qui leur sont propres.



Vous trouverez sur mon blog un retour sur chaque nouvelle, mes préférées étant « Planète 9 » de Floriane Soulas, « Val d’errance » de Lizzie Felton et « Petite sœur des fauves » d’Aurélie Wellenstein ! Mention spéciale à « Tu aimes les enfants » de Morgane Stankiewiez qui est horriblement marquante…
Lien : https://adoptlibrarian.blogs..
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La dernière Amazone

Dans la Grèce antique, Lysia a grandi dans le port du Pirée avec sa grand-mère Maïa, sa mère est morte peu après sa naissance et son père était probablement un soldat athénien ayant rencontré sa mère en Ionie au-delà d'Ephèse.



Un soir, elle rentre chez elle et rencontre Tirésias, celle-ci vient de l'Érèbe depuis les Enfers et elle lui annonce qu’elle va devoir prendre la route. Lysia refuse d’y croire et elle part à la recherche de sa grand-mère mais bientôt, sa maison est cernée par les soldats du roi, Démophon, fils de Thésée. Lysia préfère donc fuir avec son ami Kostia à bord de la Chimère du capitaine Phrikios et de son second Kleitos.



Sur la côte de Libye, les Gorgones Euryale et Sthéno confient à Lysia la tête de Méduse afin de la protéger de Persée qui la poursuit sur son cheval Pégase. Dans le même temps, Démophon confie à son cadet Acamas la mission de retrouver Lysia.



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Estelle Faye est née en 1978, elle a été actrice et scénariste. Elle publie depuis 2009 des romans de science-fiction et de fantasy. En effet, “après avoir suivi des cours de théâtre à Paris et à San Francisco, Estelle Faye se consacre à la réalisation et à l’écriture. Elle scénarise plusieurs courts métrages dont un récompensé par le prix France Télévisions. La première véritable publication d'Estelle Faye est une nouvelle dans l'anthologie Dragons publiée par Calmann-Lévy en 2009. Elle publie fin 2012 son premier roman pour la jeunesse, La Dernière Lame (Le Pré aux clercs), et début 2013 son premier roman adulte, Porcelaine (Les Moutons électriques), tous deux relevant de la fantasy. Elle poursuit dans cette veine en enchaînant les trois volumes de La Voie des oracles à partir de 2014, tout en multipliant ses apparitions dans différentes revues et anthologies. En 2014, elle dirige l'anthologie En Dessous chez Parchemins & Traverses.Depuis 2019, elle participe au podcast sur l’écriture Procrastination en compagnie de Lionel Davoust et Mélanie Fazi”. source : Wikipédia



Elle a publié une quarantaine de romans en littérature générale et en littérature pour la jeunesse. En jeunesse, elle commence avec La dernière lame en 2012 chez Pré-aux-clercs dans la collection Pandore.

Elle publie la trilogie La voie des oracles en 2014 chez Scrinéo et obtient pour cette série le prix Actusf de l'Uchronie en 2016 lors des 13èmes Rencontres de l'Imaginaire de Sèvres.

Elle continue avec la série en quatre tomes Les aventures d'Alduin et Léna de 2018 à 2021 chez Nathan jeunesse dans la collection Premiers romans - pour lequel elle obtient le prix Imaginales à Epinal en 2019.

Elle publie ensuite L'île au manoir en 2018 chez Scrinéo dans la collection Les coups de cœur de Cassandra O’Donnell , Le drakkar éternel en 2020 chez Scrinéo.

Elle passe chez Rageot en 2021 avec L'arpenteuse de rêves . Elle a récemment publié Hollywood monsters en 2022 chez Gulf Stream dans la collection Echos.

Nous avons adoré Il était ma légende en 2022 chez Nathan dans la collection Court toujours et elle a aussi publié une nouvelle série en cours actuellement, Les magies de l'archipel en 2022 chez Nathan.



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Estelle Faye intègre deux tendances de la littérature pour la jeunesse du moment, elle revisite les histoires de la Grèce antique et elle donne la parole aux femmes des mythes. Elle imagine donc le destin d’une Amazone après le temps des héros, Ulysse, Thésée, Achille etc.



L’intrigue est classique, une jeune orpheline voit sa vie bouleversée par l’arrivée de l'oracle Tirésias depuis les Enfers qui lui commande de partir. L’héroïne entame alors un long périple, une odyssée autour de la Méditerranée : elle va rencontrer les héros de la Grèce antique et les dieux de l’Olympe. Estelle Faye choisit de sauver de l’histoire la réputation des femmes et des monstres comme Méduse, Cassandre, Pandore, Hélène de Troie… A l’acmé du roman, nous apprenons bien sûr les origines véritables de la jeune héroïne et sa quête s’en trouve renforcée.



Estelle Faye donne donc une voix à toutes les femmes de l’antiquité, abusées, trahies, violées, assassinées. Celles-ci révèlent de ce fait les défauts des héros grecs adulés par l’histoire, ils sont prétentieux, orgueilleux, entêtés, cupides, avides de pouvoir et de gloire et ils n'aspirent qu’à la guerre. La dernière Amazone choisira au contraire, grâce à l’intelligence et l’esprit des femmes, la liberté au lieu de la gloire. Les aventures s’enchaînent avec un foisonnement de personnages. Nous regrettons un peu le manque d’épaisseur des deux personnages masculins, l’ami d’enfance de l’héroïne et le comédien sauvé de son île, tous deux réduits à une figuration en raison des maléfices qu’ils ont subis mais ce choix est certainement volontaire puisqu’il s’agit avant tout d’une aventure de femmes.



Une épopée féministe par une aède française qui interroge les mythes grecs et la place donnée aux femmes ! Estelle Faye montre qu’une autre histoire est possible après les guerres menées par les hommes et elle célèbre la solidarité des femmes.

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Il était ma légende

J'ai adoré lire et écouté ce livre dont l'univers m'a tout de suite fait penser au Seigneur des anneaux mais en encore plus abouti de part sa réflexion autour de la place des femmes. Roman très court mais vraiment percutant après lequel j'ai laissé un laps de temps avant de reprendre mes lectures.
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Les magies de l'Archipel, tome 1 : Arcadia

Quand les liens du sang permettent de dépasser toutes les frontières. Magnifique roman d'aventure sur la mer turquoise. Pensant voler au secours de sa soeur Kassem se retrouve à la fois le héros d'une superbe aventures sur les mers du globe mais aussi face à des choix qui le changeront pour toujours. J'ai beaucoup aimé le style et les illustrations qui ponctuent l'histoire permettent de nous plonger encore plus dans l'histoire.
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