Estelle Faye

Lysia vit avec sa grand-mère dans les bas fonds d'Athènes, une vie de pauvreté faite de petits larcins et revente de contrefaçons. Jusqu'au jour où les gardes viennent enlever sa grand-mère, et qu'elle reçoit la visite de l'oracle Tirésias. C'est un destin bien plus grand qui s'ouvre devant elle : même si elle refuse d'abord de le croire, elle est bien la dernière reine des amazones, seule capable de restaurer la puissance de ce royaume peuplé de femmes fières et libres.



Ce roman porte en effet autant sur la mythologie et ses faits hautement romanesques, que sur ce qui fait la force des femmes. On y croise d'autres figures mythologiques malmenées par les légendes arrivées jusqu'à nous : Méduse, Pandore, Cassandre... Ces femmes ont bien souvent un rôle funeste dans les mythes. Mais si on y regarde de plus près, il y a toujours un homme qui a bénéficié de leurs pouvoirs sans leur rendre justice, ou bien qui a tenté de s'approprier la beauté même de ces femmes. Les héros d'antan sont ici dépeints comme des hommes médiocres, quand les femmes sont celles qui tentent de réparer les méfaits masculins. Et ce n'est que justice, pourrait-on dire !



C'est un roman à la forme assez classique : une héroïne qui n'est personne et qui se découvre un destin qui la dépasse, une forme de voyage initiatique à portée féministe. C'est aussi un roman passionnant, cette revisite des mythes apporte un éclairage que j'ai trouvé vraiment bienvenu. Cependant, pour que cette lecture devienne un coup de cœur, il m'a manqué l'attachement au personnage. Lysia est une jeune femme qui met beaucoup ses sentiments en sourdine pour affronter les évènements. Parfois trop, et cela crée une distance qui nous force, d'une certaine façon, à rester à la surface des choses. Avec un personnage mieux incarné, ce roman aurait pu être grandiose, dommage qu'il manque ce petit quelque chose !

Merci à Rageot et à NetGalley pour l'épreuve numérique.



Je suis plutôt mitigée sur ce titre. J'ai déjà lu de l'auteure la trilogie de la Voie des Oracles que j'avais beaucoup aimé et que je recommande fortement !



Mais pour ce titre j'ai eu plus de mal à rentrer dans l'histoire. J'ai eu l'impression de la lire plutôt que de la vivre. Je ne suis pas très fan de ces romans qui dépeignent des portraits masculins de façon négative pour mettre les personnages féminins en avant et c'est ce que j'ai ressenti tout au long du roman. Je n'ai pas réussi à m'attacher aux différents personnages, et encore moins à Lysia malheureusement. Cassandre et Pandore m'ont davantage plu cependant mais j'ai trouvé qu'on ne passait que peu de temps avec elles.

Lysia qui ne croyait ni en la mythologie, ni en les dieux va rencontrer tout un bestiaire mythologique dès le premier jour, j'ai trouvé ça un peu gros.

Tout le roman repose sur ce fameux choix que Lysia doit faire mais j'ai été très déçue au moment fatidique et redouté de constater qu'il n'y en avait pas en réalité, Lysia est claire dès le début à ce propos, donc le suspens est retombé comme un soufflé pour moi.

Voici pour mon avis personnel.



C'est cependant un roman que je recommanderai en tant que bibliothécaire et ce pour plusieurs raisons.

Déjà pour son auteure, qui a une très belle plume, le roman est riche en vocabulaire et en descriptions.

Les femmes de la mythologie, celles qui ont été oubliées ou à qui on a attribué le mauvaux rôle, reprennent ici la place qui leur revient et ce sans violence. C'est aussi l'un des aspects que j'ai apprécié, il y a au final très peu de violence; il y a bien quelques bagarres et coups portés mais pas de grosses batailles sanglantes. La plupart des conflits se règlent grâce aux mots ou à la ruse.

En grande fan de la mythologie grecque j'ai aimé retrouver ces personnages connus, et je pense que ce roman consiste en une bonne entrée en matière dans le monde fabuleux des mythes pour les ados, avec une approche plus féminine. Il permet également de se poser la question sur ce qu'on retient de l'Histoire, quel point de vue mais également quelle version est mise en avant au final.

Petit livre de 47 pages. De la Fantasy qui n’est pas mon genre de prédilection mais je sors de ma zone de confort dans le cadre du Challenge Mauvais Genre.

Et pourtant, est-ce un héros ou une héroïne ? Quel est son nom ? J’ai beau chercher, je ne trouve pas d’information à ce sujet ?

Le lecteur peut donc s’imaginer ce qu’il veut concernant son genre et son nom. Je crois que c’est le premier roman que je lis et qui fonctionne comme ça.

Etrange oui, mais ça n’empêche rien quant à la qualité de l’écriture.

Car Estelle Faye d’écrit très bien les paysages. Ses paysages, ses personnages puisqu’on est dans l’imagination pure.



Son personnage principal va donc partir de sa cité natale à 17 ans seulement pour rejoindre son héros Elok d’Endar. Très vite il va pouvoir le rencontrer et faire partie de son clan.

Il va se lier d’amitié, alors que ce n’était pas gagné, avec les elfédiens.

Bref, il va devoir grandir rapidement et apprendre de ses erreurs.



En terminant cette nouvelle, je dirais presque que c’est trop court !

On a à peine le temps de s’habituer aux personnages et à leur histoire que s’est déjà terminé !

Ne prenez pas ma note comme référence , j'ai arrêté le bouquin à la page 182...

Des le début l'histoire , ce post - apo , genre que j'affectionne , ne m'a pas emballé , et les deux personnages principaux non plus... un chanteur de jazz travesti et celui qui lui a envoyé un message , pour lutter contre une drogue qui rendra les cerveaux endormis ...

L'auteur a l'air de bien connaitre bien Paris et le jazz , mais cela ne suffit pas à mon plaisir .

Donc j'abandonne sans regret, d'autres lectures m'attendent dans ma Pal...

600ème critique, et pour l'occasion un livre hors-commerce, puisque inclus dans l'abonnement Chronopages des éditions 1115.



Ce premier hors-série inaugure la collection "Wiménon", regroupant des textes reçus et appréciés par la maison, mais trop courts pour être publiés. Ces volumes se composent donc de plusieurs nouvelles, ici deux, mais on imagine qu'il pourrait même y en avoir plus.



Le fruit de leurs entrailles est, de l'aveu-même de son autrice Estelle Faye, son texte le plus sanguinolent. La nouvelle est très courte et nous plonge au milieu d'une bataille féroce et sanglante, d'un siège en bonne et due forme, sur fond d'affrontement magique. Le format correspond bien et la lecture très agréable. Une réussite.



Vient ensuite L’œuf, d'Arnauld Pontier. Placée sous l'égide de Boris Vian ce texte de premier contact à l'ambiance absurde m'a laissé de marbre. Je ne suis allé au bout que parce que je savais la fin proche. Un œuf géant apparaît et les conséquences sont pour le moins spectaculaires. Cela ne m'a pas amusé, malgré la volonté affichée de l'auteur de faire de l'humour (avec jeux de mots et notes de bas de pages décalées, par exemple).



Le delta est trop grand pour moi entre ces deux nouvelles, tant dans le fond que dans la forme. Décevant.

Deuxième immersion dans cette saga qui nous emmène cette fois-ci en plein désert.



Kassem, toujours accompagné d'Elyssa, part à la recherche de la Cité-Mirage. On y trouverait une bibliothèque mythique...



***



Ce deuxième opus des Magies de l'Archipel recèle, comme le précédent, nombre d'ingrédients du roman d'aventure pour les plus jeunes : de l'action, un mystère à résoudre, une cité disparue à retrouver.



C'est une suite agréable à lire, nous poursuivons avec Kassem un but : retrouver des livres qui pourront peut-être lui permettre de sauver sa petite sœur Nour, transformée en sirène.



Sans être très développée, l'intrigue est agréable à suivre, et nos jeunes héros, attachants. On baigne dans une atmosphère fantastique, parfois digne des contes des Mille et une nuits.



Une lecture bien sympathique donc !

Une première nouvelle au système de magie sanglant (je comprends pourquoi ce n'est pas le thème choisi pour la couverture^^) qui nous plonge au coeur d'une bataille à la conclusion "surprenante". Une 2e nouvelle absurde et drôle qui montre comment l'apparition soudaine d'un œuf géant peut mener à des évènements incontrôlables. J'ai adoré la fin!

Ici, sur cette muraille face à la steppe, cette ville au pied des montagnes, face à cet horizon infini, venez écouter l’histoire de « La dernière Amazone », légende des étoiles. Dans cette Grèce antique où les mythes à foison sont réinterprétés avec une perspective féministe rafraîchissante, plongez dans les yeux de Lysia, une orpheline, métèque miséreuse des bas-fonds du Pirée, dans la belle cité d’Athènes où tout commença, cité dans laquelle Tisérias, la seule et l’unique, homme et femme, aveugle et voyante, va ouvrir les portes d’une aventure divine à notre héroïne.







L'écriture d’Estelle Faye, comme à son habitude, est vibrante et imaginative, insufflant la vie et ses lettres de noblesse à une vieille guerrière, une jeune oracle trop belle, une devineresse aux longs cheveux gris, une fille d’argile et une tête de pierre aux cheveux de serpents, autant de figures féminines des récits d’antan apportant ainsi une nouvelle perspective aux mythes grecs.







Alors que Lysia parcourt la Méditerranée, entre les montagnes et le vent, accompagnée par les ombres de son passé et rencontrant des dieux et des monstres jusqu’aux profondeurs des enfers, doux parfum du royaume d’Hadès, le roman aborde des thèmes plus profonds tels que la liberté, le choix et les conséquences de la guerre. Les personnages, même ceux que l'on connaît déjà de la mythologie, sont présentés avec profondeur et subtilité, permettant aux lecteurs de mieux apprécier leur complexité et leur humanité incarnée, et d’être du côté non pas des héros, mais des monstres dans cette histoire.







Dans une steppe rouge sang, au milieu des Amazones mortes et des rêves vivants, surgira une légende, lance noire à la main, couronne de givre sur la tête et doutes chevillés au corps. Dans cette dernière gorgée d’été avant les fracas et l’hiver, l’autrice nous livre ici au travers de sa prose fluide et élégante, un récit passionnant, l’histoire d’un combat d’une femme et ses failles contre la nuit, l’histoire de toutes celles qui ne devaient jamais devenir des héroïnes, mais se hissèrent, plus jamais seules, ensemble tout en haut de cette muraille, prêtes à se battre afin de devenir libre.

Je vous fais un petit retour sur "Widjigo" d'Estelle Faye. Un roman qui me faisait envie depuis assez longtemps et qui est tout à fait de saison.



Un roman à l'atmosphère glaciale qui parle de solitude, de morts, de folie, d'Histoire et le plus important de survie. Que sommes-nous prêts à faire ou à devenir pour survivre ?!



J'ai bien apprécié les personnages de Marie, Gabriel et Pénitence. Je les ai trouvé attachants à leur façon.

L'intrigue est bien ficelée et très intéressante mais j'ai bien compris que la lenteur du récit servait à poser le contexte. Seulement le manque de rythme m'a freiné dans ma lecture malgré que le livre ne fasse que 247 pages.



C'était dans l'ensemble une très bonne découverte avec un petit point noir mais cela ne m'empêchera pas de découvrir les autres oeuvres de l'autrice avec plaisir.

J'ai un avis assez mitigé sur ce roman. J'avoue avoir eu du mal à rentrer dedans et à m'attacher au personnage principal, Lysia, une jeune fille d'Athènes qui se retrouve embarquée dans une aventure jusqu'au bout du monde. L'histoire avait pourtant tout pour me plaire : la Grèce antique comme décor, des dieux capricieux, et héroïne qui le devient malgré elle, alors je me suis accroché et au final je ne suis pas déçue du voyage !



J'ai eu du mal à adhérer au périple de Lysia car je n'ai jamais, à aucun moment, ressenti du danger ou de l'inquiétude pour elle. Je n'arrivais pas à m'y attacher. En revanche j'ai été bien plus impactée par les mésaventures de certains personnages secondaires, même si pour être tout à fait honnête je n'ai pas compris l'utilité de certains d'entre eux (je pense à toi Tyrésias).



La deuxième moitié du roman est la meilleure à mon sens : les enjeux se concrétisent, la fine équipe se complète, l'histoire devient moins le théâtre de la lutte des amazones contre la royauté athénienne que celui de la révolte de femmes bafouées. Des femmes-trophées convoitées pour leur beauté, des oracles que l'on ne croit pas, ou d'autres encore qui sont maudites, punies pour avoir refusé les avances d'un dieu trop orgueilleux… et vu comme ça, l'aventure de Lysia devient un exemple, le fer de lance (comme celle qu'elle porte dans le dos) de tout le propos du livre. C'est à partir de ce moment que j'ai commencé à l'aimer vraiment.



La fin est parfaite. J'ai vu que certaines personnes étaient déçues, moi cette fin semi-ouverte et douce amère ne m'a pas ennuyée, bien au contraire. C'est donc un roman très agréable et joliment écrit que je vous recommande, plein de jolis paysages et de sororité.

Les magies de l'archipel, tome 1, Arcadia, d'Estelle Faye, aux éditions Nathan.

Kassem et sa petite sœur Nour, vivent la belle vie dans le palais aux couleurs orientales de leurs parents.

Malheureusement, le destin est imprévisible et Nour va devenir une paria à cause d'une sorte de maladie.

Kassem, féru de livres et quittant peu la bibliothèque du palais, devra se faire violence pour aider sa sœur.

Finalement, il partira en quête de la légendaire bibliothèque d'Arcadia où il espère trouver un remède pour sa sœur.

Son voyage lui fera rencontrer Elissa, une fille de son âge déjà navigatrice.

Ils embarqueront tout trois pour un voyage extraordinaire à travers les mers mystérieuses de l'Archipel.

Avec ce premier tome, l'auteur campe le décor et lance un voyage initiatique pour Kassem, avec en toile de fond des bibliothèques qui renferment des secrets bien gardés.

Kassem incarne la loyauté et la détermination. Il savère prêt à tout pour sauver sa sœur bien-aimée. Sa petite sœur, dont la transformation est aussi fascinante que redoutable, lui conférant une magie inattendue, qui avec l'histoire des bibliothèques inconnue, apportent beaucoup de mystère à l'ensemble.

Et puis, il y a Elissa, la navigatrice intrépide au passé caché, dont la bravoure et l'intelligence se révéleront être des atouts indispensables pour leur quête.

Le style de l'auteur est agréable à lire ni trop expéditif, ni trop chargé, avec un vocabulaire simple, sans être simpliste : parfait pour de jeunes lecteurs.

Juste un petit bémol à signaler: à plusieurs reprises dans le roman (et cela se vérifie sur le tome suivant) des virgules remplacent des "et" ce qui personnellement m'a dérangé. Il y a même parfois de petits mots manquant, comme des "qui". Ce qui m'a paru un peu étrange venu d'un éditeur tel que Nathan. Mais bon, cela n'arrive qu'assez rarement, et ne nuit pas réellement à la lecture.

Pour conclure, ce livre est un roman jeunesse d'aventure mystérieuse, au rythme tranquille. Parfait pour une lecture du soir.

Je pense qu'il plaira surtout aux enfants entre 7 et 11 ans.

Concernant les parents qui lisent à leurs enfants, l'écriture est agréable, en revanche, les rebondissements de l'histoire sont très attendus et l'humour plutôt absent. De ce fait, c'est un roman dont je conseillerais davantage la lecture aux enfants.

Sur ce compte je vous partage le plus souvent des coups de cœur ou des bonnes lectures, mais j’ai aussi des lectures qui me déçoivent, et ce roman en est une.



Pour faire simple, Lysia m’a agacée : elle se met dans des pétrins pas possibles et il y a toujours des alliées des amazones qui sortent de nulle part pour l’aider. En plus, on n’est pas vraiment dans la tête de Lysia du coup elle n’est pas attachante et on ne sait pas pourquoi elle agit comme elle le fait.



J’ai également dû passer à côté du regard contemporain vendu dans le résumé, c’est dommage… Le rythme effréné était pourtant là, mais ne m’a pas entrainé avec lui.

Bon petit roman, je connais un peu l'uatrice que j'apprécie deja pour certaines de ses oeuvres et encore une fois je ne suis pas déçue, j'ai beaucoup aimé les petites surprises que nous a réservé ce roman. J'ai aimé découvrir le peuple des elfédiens que j'aurais aimé beaucoup plus connaitre, c'est toujours trop court

Dans ce deuxième tome, Alduin fait un cauchemar récurrent : son frère est retenu prisonnier dans une forêt enchantée par un géant sylvestre. Avec Léna, ils partent à la recherche de cette forêt pour sauver le soldat et vont découvrir de nouveaux secrets. La série est toujours aussi intéressante et les personnages sympathiques, avec des histoires simples et très humaines.

Lysia est une jeune orpheline qui a grandi à Athènes, bien que restant une métèque, une étrangère. Un soir, sa vie prend un tournant inattendu quand elle trouve chez elle, au lieu de sa grand-mère, Tiresias une devineresse venue des Enfers lui annoncer une vérité qu'elle ne veut pas entendre.

Lysia bien malgré elle, doit fuir Athènes, sans se douter qu'elle part affronter sa destinée.



Munie d'une lance noire aux effets énigmatiques et accompagnée de Kostias, elle s'engage dans un voyage qui deviendra une épopée digne des plus grands héros de la Grèce antique.



J'ai été embarquée avec Lysia dans ses aventures aux retournements incessants et innatendus, j'ai pris énormément de plaisir à découvrir des personnages féminins revisités avec beaucoup de talent par l'autrice. On voyage dans des endroits mythiques (c'est le cas de le dire) auprès de personnages légendaires et ce fut absolument fabuleux. Lysia est aussi surprise que nous devant le nombre de dieux qu'elle finira par côtoyer..

Ou défier.



Le reproche que j'ai à faire et qui fait donc baisser ma note d'un demi-point, est la fin que j'ai trouvé affreusement rapide. J'aurais aimé une conclusion à la mesure des épreuves que Lysia a traversé pour en arriver là, et plus déchirante, plus développée. J'ai aimé la fin en elle-même, je n'ai pas été conquise par son exécution que j'ai trouvé trop brève.

J'ai aussi pensé que la romance était fade, et quelque peu incompréhensible, mais elle était loin d'être le focus de l'intrigue donc cela ne m'a gêné outre-mesure.



Malgré cela, je recommande cette lecture aux amateurs de mythologie grecque parce que je me suis régalée. Je ne comprends d'ailleurs pas pourquoi je n'ai pas vu plus circuler ce livre sur les réseaux ?!

Paris, période post apocalyptique. Pour moi, c'est un bon début. En tous cas suffisant pour que je plonge dans ce livre.

Alors oui, j'ai plongé, oui, je me suis promené dans un Paris dévasté (et pas à cause des surmulots), oui, j'ai retrouvé des lieux que je connais et que je ne reconnaîtrais peut être pas si j'accompagnais Chet. Et pourtant, j'ai peu vibré. Le titre qui fait allusion à la Reine des neiges (Celle d'Andersen, pas celle de "Libérée, délivrééééééééée) apporte une pointe de douceur amère à cette aventure et cette douceur renforce le sentiment de désarroi (euphémisme) éprouvé en contemplant ce qu'est devenu notre monde.

Cependant, j'ai trouvé que les chapitres se suivent comme une succession de tableaux sans réel fil conducteur fort. Alors, la balade est plaisante, oppressante, étouffante, ou encore perturbante, mais je visitais des quartiers parisiens les uns après les autres pour tenter de comprendre où on allait. Et force est de constater à la fin de la dernière page, qu'il me reste trop de questions sans réponse à mon goût. Pour résumer, et cela n'engage que moi, c'est un roman qui est plus un roman d'ambiance que d'action.

Un album, ou plutôt un conte, qui nous emporte sur l'île d'un pays imaginaire où les habitants, gouvernés par la peur, se terrent dans des grottes, sous un énorme dôme de pierre. Jusqu'à ce que deux enfants, un garçon et une fille, poussés par la curiosité et la soif de liberté, ne décident d'aller voir ce qui se passe dehors... C'est à la fois joli et bien mené. Ce récit traite de thématiques fortes telles qu'affronter les idées reçues, avoir le courage de désobéir pour suivre ses convictions, ne pas se laisser dominer par la peur, croire en l'entraide... Un grand oui.

Un soir, Adam, le pied dans le plâtre va apercevoir depuis la fenêtre de sa chambre une fille sur la plage, et sa vie va alors complètement changer quand cette même fille va lui demander de l’aide. Adam se retrouve alors dans une aventure où la réalité se mêle à la magie.



C’était une petite histoire sympa. J’ai beaucoup aimé la mise en page, où le texte se retrouvait entouré par les vagues. On se plonge facilement dans le récit et les personnages sont attachants. Adam, Adélis et Gaël sont amis, j’ai beaucoup aimé leur relation, et je les ai trouvé réel dans leurs prises de becs, mais aussi dans leur confiance les uns pour les autres. J’ai beaucoup aimé Sélène également, cette fille qui a besoin de l’aide d’Adam.



C’était prenant, le livre est court et les pages se tournent toutes seules, on ne s’ennuie pas, on est intrigué, on a aussi peur par moment pour les personnages. On les soutient, on espère avec eux, et on se bat avec eux aussi. La mer est mise en avant, sa beauté mais aussi ses dangers, sa puissance.



J’ai bien aimé l’intrigue, et j’ai passé un bon moment de lecture. Un super livre jeunesse.
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Les guerriers de glace viennent tous les 10 ans chercher une jeune fille dans le village d'Alduin et Léna. Cette fois, le conseil du village décide de leur livrer Léna, fille de la guérisseuse, parce qu'elle n'a pas de père pour la défendre.

Alduin la prévient et ensemble s'enfuient vers la vallée.

Ce roman jeunesse est très réussi, avec de belles illustrations. Le couple d'enfants est un peu classique mais leurs aventures et leur caractère sont assez originales, mêlant magie et superstition. Un premier tome prometteur.

Il voulait rencontrer sa légende, celui qui avait sauvé son royaume des démons d'ombre, bien avant sa naissance. Il a quitté son palais et renoncé à son bel avenir pour gravir la montagne et rejoindre Elok d'Endar. Mais les héros cachent de trop lourds secrets pour un adolescent impulsif. Chacun apprendra à travers ce court roman que les apparences sont souvent trompeuses et que le courage ne se cache pas toujours là où on l'attendrai. Les erreurs ont souvent de très lourdes conséquences et sont de terribles leçons.