Estelle Faye

J'ai longuement hésité entre trois et quatre étoiles. J'ai beaucoup aimé la plupart des nouvelles, jusqu'à l'avant dernière, et je vois dans les autres commentaires que je ne suis pas la seule.

Je ne comprends pas ce que cette histoire fait là, elle est complètement hors sujet et est venue gâcher le plaisir que je prenais à lire de la littérature de l'imaginaire sombre.

Ce recueil m'a quand même permis de me réconcilier avec Morgane Caussarieu, et m'a donné envie de creuser la SF de Floriane Soulas.

Vraiment pas accroché à cette lecture que je n'ai pas pu finir. L'écriture est si impersonnelle que j'ai du mal à accrocher aux différents personnages principaux. Il manque quelque chose au récit, de la vie. J'ai l'impression d'une histoire qui est racontée sur un ton monocorde. Déçue

J'ai emprunté ce livre sans lire le résumé, très emballée par sa magnifique couverture. Je n'ai pas du tout été déçue, loin de là. L'histoire est sympathique mais cependant pas transcendante. En revanche elle apporte dans cet univers magique des thématiques actuelles notamment l'écologie.



Dans ce livre à la première personne nous suivons Miry, pauvre mais heureuse avec sa petite famille construite au fil du temps. Lors de l'apparition de mystérieux fantôme elle décide de réutiliser sa capacité d'arpenteuse de rêve qu'elle n'avait plus utilisé depuis un drame.



Beaucoup de choses m'ont plu dans cet univers. Tout d'abord cette idée d'aller dans les rêves est tout bonnement super. J'adore le concept. Et puis l'univers est riche et bien décrit. L'histoire est intéressante et même en suivant un chemin classique arrive à se différencier des autres œuvres avec une touche d'originalité. J'ai personnellement le plus apprécié Lélio qui m'a plustouché et puis sa passion pour la couture n'a pu que finir de me convaincre. La lecture est agréable et se fait fluide ( j'ai lu le livre en 2 jours).



Cependant le livre ne m'a pas transporté. Je pense que la plume était trop détaché pour moi. En étant à la première personne j'aurais dû me sentir plus profondément investie. Mais je n'ai pas eu l'impression d'aller au coeur du personnage. J'ai trouvé les personnages peu développé, j'aurai aimé plus connaître Élias, Brune et Lili qui sont quand même sa famille. On ne connaît ni leur âge ni vraiment leur passé et sans entrer dans les détails j'aurai aimé voir quelques interactions avec. Finalement il n'était que présent dans le décor. Particulièrement Brune. Ce côté très détaché ne m'as pas permis finalement de mattacher à des personnages. Même Lélio, n'était pas si développé.

C'est ce qui fait que " L'arpenteuse de rêve " ne pourra pas monter à 4 étoiles à mes yeux.



Finalement, si vous chercher à passer un bon moment avec un livre pas trop long et trop complexe vous pourrez y aller. C'est une lecture sans prise de tête mais avec une histoire construite.

Très belle lecture , qui correspondait parfaitement à mes attentes et au mood dans lequel j’étais 😌



Pour toutes les passionnées de la mythologie, je vous recommande cette lecture.



🏹Vous allez suivre Lysia qui deviendra la reine des Amazonne et suivra sa quête accompagnée de plusieurs femmes fortes de la mythologie comme Cassandre, Pandore, Médusa et Helene . Elles croiseront le chemin de Persephone, Persée, Apollon , Dionysos et Prométhée.



🏹J’ai pour une fois appréciée qu’il n’y ai pas de romance, une toute petite naîtra mais se révélera impossible suite à l’oubli causé par l’eau de Léthé.



🏹Lysia vivra plusieurs épreuve comme la traversée de l’enfer, les pirates sur la mer, l’isolement sur une île …



J’ai trouvé cette lecture rythmée, fluide et passionnante .



Peut être lu des 13 ans .

Une belle histoire



J'ai rapidement été pris dans cette courte aventure (en un seul tome, c'est rare dans le genre!), on est porté très vite par la voix de Myri et on s'attache à elle et les compagnons qui composent sa famille.

Le pouvoir des rêves est plaisant mais peut-être trop peu exploité, c'est finalement ce qui se passe avec ses rêves à elle qui est le plus intéressant.

J'ai eu quelques petites surprises lors de l'intrigue mais globalement on avance en terrain connu et cela reste assez attendue.

En bref, si vous souhaitez une lecture simple et agréable, vous pouvez vous laisser tenter.

On rencontre ici Lysia, une jeune fille vivant au Pirée, le port d’Athènes, avec sa grand-mère Maïa. Lysia vit de méfaits et peut compter sur Kostia, son peut-être ami, pour faire des mauvais coups.



Un jour, Lysia trouve chez elle une lance noire qui ressemble à celles des Amazones, des femmes guerrières et libres. Alors qu’elle rentrait chez elle un soir, la jeune fille ne trouve pas sa grand-mère et rencontre à la place Tirésias qui est tout droit venue des Enfers. C’est à partir de là que tout commence. 👀



Lysia va traverser de nombreux lieux et rencontrer de nombreuses personnes comme Méduse, Trigée, Pandore ou encore Cassandre qui vont la suivre dans ses incroyables aventures. Le but est simple : trouver sa place dans ce monde qui ne donne aucune chance aux femmes. C’est sans compter sur Acamas, prince d’Athènes, qui va s’en mêler et poursuivre cette jolie troupe. 🫣



J’ai adoré cette lecture! La plume est fluide, on n’a pas le temps de s’ennuyer et en même temps j’ai appris plein de choses sur la mythologie. Lysia a une très belle évolution tout au long du livre et les relations entre les personnages sont très belles et touchantes. 🥰
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j’ai pris plaisir à découvrir cette histoire, et je lirais certainement la suite bientôt. J’ai apprécié l’univers proposé, avec cette mystérieuse malédiction et cette bibliothèque perdue à retrouver. Les personnages principaux sont agréables à suivre, Kassem a une belle évolution qui nous donne envie de voir jusqu’où il peut aller pour protéger sa sœur. J’ai aimé le courage d’Elissa et la force de caractère de Nour. C’est une histoire qui fonctionne bien, avec une plume agréable à lire. Je vous conseille donc de la découvrir si vous appréciez les romans jeunesses.
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"une puanteur pas désagréable"

"Une queue qui laisse place à ses jambes"

.... Non décidément ce livre n'est pas pour moi. Dommage car l'univers pouvait être intéressant, mais le style de rédaction ne m'a pas du tout aidé à entrer dans l'histoire et à m'attacher aux personnages, même après 140 pages

💚🥚🔮👽 Mes lectures primordiales avec Le Fruit de leurs entrailles d'Estelle Faye et L'œuf d'Arnauld Pontier chez @editions1115 .



Les petites histoires



Deux nouvelles, deux ambiances : l'une fantasy médiévale et l'autre fantaisiste absurde. Pour la première : le siège d'une forteresse, une magie qui arrache un peu plus d'humanité à celle ou celui qui l'utilise, un combat perdu d'avance et qui n'engendre que chaos. Pour la seconde : un hommage à Boris Vian, un jeu littéraire autour d'un œuf, des notes de bas de page qui valent leur pesant d'oeuf.



Mon ressenti



J'ai fortement apprécié ces deux nouvelles, mais on ne va pas en faire tout un oeuf au plat.

Estelle Faye en quelques mots nous donne à voir un sorcier pas très sympathique et un système de magie exigeant et vampirique sur un champ de bataille sanglant. Virtuose comme souvent dans ses textes.



Arnauld Pontier use et abuse d'humour tout à trac, tout venant dans le texte et hors texte. C'est jubilatoire, du nonsense excellent à consommer avant péremption¹.



¹ c'est marqué sur la coquille



J'apprécie ces petites parenthèses d'humour, de surprise,...

Je ne m'attendais pas à retrouver autant de mythologie. C'est un roman contemporain bourré de références mythologiques : Dieux, héros, monstres, etc.😊

Ici, on va suivre les aventures de Lysia, ses exploits, ses rencontres et ses découvertes à travers différents pays pour retrouver sa grand-mère et ses origines. On a une vraie vision féministe car les personnages sont des femmes ! L'univers est immersif. L'intrigue est bien menée et captivante. La lecture est très prenante et divertissante. En effet, j'ai adoré suivre plusieurs mythes comme celle de Méduse, Pandore, Charybde, les Amazones, les oracles, etc... J'ai aimé les redécouvrir. La plume est fluide et agréable à lire. Une fin parfaite et belle mettant en avant l'intelligence des femmes et leur stratégie 🙂

Les personnages sont intéressants à découvrir. Lysia est courageuse et forte. Elle fait face à tout ce qui lui arrive. Elle apprend qui elle est, ce qu'elle est et malgré sa peur, elle fonce. J'ai aussi bien aimé les personnages secondaires que Lysia côtoie et aide.

Basse Bretagne, 1793

Un jeune officier de la toute jeune République française a pour mission de ramener le vieux Justinien de Salers pour être jugé à Paris. Réfugié avec ses hommes dans la vieille forteresse battue par la tempête, Jean Verdier n‘aura d’autre choix que d’écoute le récit que le vieux noble lui fait de son aventure survenue quarante ans plus tôt lors d’un naufrage sur les côtes de Terre-neuve.

Echoués dans une région très inhospitalière, neuf survivants vont tenter de rejoindre la côte est, moins hostile et surtout habitée de quelques pécheurs.

Etrangement les quatre membres de l’équipe réunie par un négociant en fourrures pour retrouver un cartographe sont tous en vie : Veneur le botaniste, Marie la sang-mélée, Gabriel un ado déjà meurtri par une précédente aventure et Justinien.

Affrontant le froid, la faim, des marches éprouvantes, les rescapés vont devoir aussi faire face à des morts violentes qui surviennent jour après jour. Qui tue ? L’un de survivants ? Une bête féroce ? Une créature ?

Si l’ambiance glauque est bien rendue, si l’écriture est soignée, je n’ai pas été convaincue par les multiples rebondissements.

Trop de rebondissements tuent le rebondissement.

En 1932, sortait le tout premier film mettant en scène des zombies : White Zombie de Victor Halperin, avec en tête d’affiche, l’illustre Hongrois Bela Lugosi, connu pour avoir jouer Dracula de Tod Browning… Ce n’étaient pas les goules de Romero, mais plutôt les zombies Vaudou d’Haïti, esclaves sous poudre blanche, dont l’horreur émanait plus de la source et de l’état, que de l’action (ils ne mangeaient pas le cerveau des vivants).

Avec son personnage Feodor Varozslo à l’accent slave et ses zombies, il est clairement évident qu’Estelle Faye et Fabien Legeron nous livre un hommage à ce film américain des années 30…



***



Maquilleur, costumier, coiffeur, accessoiriste, monteur, électricien, producteur, réalisateur, acteur, ingénieur du son, etc… !! Ce livre œuvre également pour rendre hommage à la magie du cinéma. Doublé d’une intrigue à travers les yeux de deux enfants enquêteurs, dans le but d’interagir avec un lecteur adolescent, nous avons ici un roman atypique : une fiction dans un Hollywood jazzy (Hollywoodland à l’époque), avec des caves secrètes pendant la prohibition, un flottement pessimiste d’une pauvreté lié au krach boursier de 1929, une mafia organisée et un passé esclavagiste qui ramènera les superstitions africaines dans une Amérique ségrégationniste. Mais également, les starlettes enfants (je penserais à Shirley Temple, même si le personnage de Doris est un peu plus vieille), un vocabulaire riche en référence cinématographique, un « Bela Lugosi » très ambigüe qui portera la cape de différents personnages. Tout cela compacté habilement, pour développer un petit roman jeunesse, où rien, il me semble, n’est oublié... Même pas le sirop de maïs coloré…

L'auteure continue l'histoire dans la même lignée que ces deux premiers tomes. Kassem reste le personnage principal qui enquête sur la troisième bibliothèque magique pour retrouver sa sœur.

Celle-ci sans être jamais véritablement là, reste omniprésente dans le récit en l'aidant à plusieurs reprises.

Par contre Elissa la navigatrice est beaucoup moins présente que dans le tome précédent, se faisant peu à peu remplacer par Malak, une autre adolescente vive et compétitive avec qui il se lie rapidement d'amitié une fois arrivé sur Kallistré, une île gouvernée par des pirates dont le principal étendard est la liberté.

Dans ce troisième tome, Kassem, accompagné de sa nouvelle amie, se retrouve confronté à de nouveaux défis sur l'énigmatique île Pirate.

Il va devoir se faire confiance pour passer des épreuves qui le mèneront à la résolution de l'énigme de la dernière bibliothèque.

Mise à part d'étranges virgules qui remplacent des mots de liaison parfois inopinément,

l'écriture fluide et immersive d'Estelle Faye est agréable autant pour les adultes que les enfants. L'auteure jongle habilement entre les moments d'action et de suspense, et les moments plus calmes, de réflexion et de développement des personnages.

L'île des pirates recèle bien des secrets, et il est difficile pour un enfant de prévoir d'où va venir le danger. Par contre, pour un adulte, la narration est toujours relativement attendue, mais tout de même moins que dans le second tome.

En conclusion, ce troisième opus de "Les Magies de l'Archipel" se révèle être une lecture aussi agréable que les deux premiers pour les amateurs de fantasy jeunesse. Les personnages restent attachants et l'histoire se complexifie un peu, tandis que l'aventure et l'amitié reste au cœur de l'expérience de lecture. Un livre parfait pour un enfant entre 8 et 11 ans, s'il le lit seul, et qui reste agréable pour un adulte lors d'une lecture parentale, qui peut, dans ce cas, s'adresser à un enfant dès l'âge de 6 ans.

Je trouve que ce livre est captivant mais c’est un peu long avant qu’on rentre réellement dans l’action. Il est bien écrit, j’aime beaucoup la façon dont il est raconté. J’aime bien aussi la façon dont l’autrice raconte le récit à la 1ere personne du singulier. Je pense que l'aventure de Myri (dans le prologue) est un peu longue. Quand on rentre dans l’action on sait qu’il va se passer beaucoup de choses à partir du moment où le mal des fantômes atteint sa famille. J’ai trouvé qu’il y avait du suspense, et le changement d’ambiance va très vite.



Maéline

Je suis une jeune lectrice de 14 ans et j'ai été particulièrement déçue de la tournure que prenait ce roman sur deux sujets.



Tout d'abord j'ai été frappée plusieurs fois par la simplicité des échappatoires que pouvaient prendre les héros. Les ennuis de ces derniers étaient souvent réglés trop rapidement à mon goût. Par exemple, le livre entier nous parle du destin de Lysia qui est de faire un choix difficile le moment voulu, et dans le dernier chapitre, l'oracle lui dévoile ce choix en une phrase, et la décision est prise en deux lignes la page suivante.

J'ai dévoré ce livre car je l'ai trouvé extrêmement intéressant dans son intrigue qui est tout de même assez complexe mais une telle intrigue ne peut pas se dénouer en deux pages. Le choix semblait évident pour tout le monde, les héros comme le lecteur, j'ai donc été déçue par ce suspens immérité.



Enfin, le féminisme est une idée extrêmement présente tout au long du roman. J'ai été très heureuse au début car je trouve le principe excellent de revisiter la mythologie grecque du point de vue des femmes car il est vrai qu'elles y sont trop souvent oubliées. Toutefois, étant une mordue des légendes de la Grèce antique, je ne peux pas accepter les variations qu'Estelle Faye présente. Je m'attendais à lire un roman basé sur les mythes grecs mais au lieu de cela l'autrice a complètement réinventé les histoires en faveur des femmes. Si certaines modifications ne m'ont pas dérangée, j'ai trouvé les idées féministes beaucoup trop insistantes.



Après tout peut-être n'étais-je simplement pas le bon public pour ce livre :)

Quelle déception.

J'avais été séduit par le concept, la proposition, et je me faisais une joie de découvrir de nouvelles voix, de nouvelles autrices (je n'en connaissais aucune à part Morgane Caussarieu, mais seulement de nom, avant de lire ce recueil de nouvelles).



Dans sa préface, Estelle Faye prend soin d'étendre sa définition de l'horreur à quelque chose de plus large que l'acceptation strict du terme : on parle de fantastique sombre, de mauvais genres, de gothique. Je ne m'attendais donc pas à être particulièrement terrifié mais, a minima, à être un peu bousculé dans mes habitudes, à lire des textes osés, différents, singuliers.



A une exception près, cela n'a malheureusement ça n'a pas été le cas : la plupart des textes sont, au pire inintéressants, au mieux divertissants mais plus simplement et plus généralement, ils sont souvent assez oubliables.



Il n'y a donc eu que le texte de Morgane Stankiewiez, "Tu aimes les enfants" pour rattraper un peu le tout. C'est la seule nouvelle qui m'a vraiment bousculé et que j'ai trouvé audacieuse.

J'ai aussi été séduit par la prose de Louise le Bars pour "Ames Soeurs" mais sans vraiment accrocher à l'histoire.



Si je devais donner noter chaque nouvelles séparément :

- Petite soeur des fauves d'Aurélie Wellenstein 2/5

- Un arrière-goût d'éternité de Morgane Caussarieu 3/5

- Isadora de Micky Papoz 2/5

- Val d'errance de Lizzie Felton 1/5

- Âmes Soeurs de Louise Le Bars 3/5

- Planète 9 de Floriane Soulas 2/5

- La Boutique de Barbara Cordier 1/5

- Pas de deux avec les ténèbres de Cécile Guillot 1/5

- Tu aimes les enfants de Morgane Stankiewiez 4/5

- La célébration de la mer d'Estelle Faye 2/5



5/5 à la magnifique couverture illustrée par Anouck Faure... mais pas 5/5 aux éditions Goater pour le travail de relecture et de correction vraiment insuffisant. Bien qu'il soit indiqué 2ème édition sur mon livre (je suppose donc qu'une première passe de coquilles a été corrigée) j'ai pu relever plusieurs erreurs alors que je suis pourtant loin d'être parfait en orthographe.

Un roman de dark fantasy? voilà de quoi m'intéresser à priori, étant fan de ceux d'Abercrombie et de Cook.

Pourtant ce n'est pas exactement ce que j'ai trouvé. Pourquoi? Sans doute pour une raison principale: la multitude de personnage à suivre qui multiplie les trames et empêche de les cultiver toutes en profondeur.

Il y a néanmoins des bonnes choses: l'originalité du monde, des magies diverses, des créatures non humaines. On assiste au crépuscule d'un empire au travers de la destinée de plusieurs personnages d'horizons divers.

Coté personnages, on a de la diversité de genre et de sexualité (un peu trop peut-être, quand comme souvent aujourd'hui on veut trop en faire en réaction aux anciennes histoires classiques de héros masculins et de jeunes filles second rôle et repos du guerrier male viril..)

De bonnes choses donc, un univers intéressant à découvrir, mais finalement des trames non abouties, laissant beaucoup de questions sans réponses et pas de "grande" histoire, tout se passe entre petits groupes de personnages alors qu'on vit la révolution du peuple face à un empire finissant.

Mon avis sur le tome 2 Des magies de l'archipel (vous pouvez retrouver ce que je pense du tome 1 sur un post datant d'il y a 6 jours)



Les magies de l'archipel, tome 2, La cité mirage, d'Estelle Faye, aux éditions Nathan.

Après avoir perdu sa sœur en mer, et de retour avec un manuscrit de la bibliothèque d'Arcadia, Kassem et Elissa se retrouvent pris dans une tempête qui les expédiera sur les rivages d'Oneyra, la plus grande île de l'archipel.

Là, ils rencontreront Layla une jeune fille qui vit dans un petit village de pêcheurs de perles. C'est aussi à cet endroit qu'ils entendront parler de la Cité mirage. Une ville disparue il y a 1000 ans et censée renfermer une incroyable bibliothèque.

Pour aider le village, Kassem partira avec Elissa et Layla pour la capitale. L'enfant espére aussi en apprendre davantage sur la Cité mirage. Il a entendu parler d'une légende, affirmant que celui qui arriverait à posséder un ouvrage des trois bibliothèques extraordinaires des archipels se verrait doué de grands pouvoirs.

Ce pourrait être la solution pour sauver sa sœur.

Finalement, au cours de cette quête, Kassem va se retrouver à jouer un rôle tout particulier.



L'auteure conserve le même style d'écriture agréable et douce du premier tome.

À côté des mystères qui se font jour, elle ajoute en toile de fond un discours plus politique de tolérance et de respect des plus fort envers les plus faibles.



Même si, comme dans le tome 1, les rebondissements sont relativement attendus, cela apporte, je trouve, davantage de profondeur à l'ouvrage. Surtout que l'auteur aborde des sujets plutôt difficiles d'accès pour les enfants, et ce de façon intelligente.

Cela reste dommage pour les parents, que l'histoire se révèle aussi prévisible, mais cela ne gênera pas une grande majorité d'enfants et c'est sans doute l'essentiel.



Un livre agréable que je conseille aux enfants entre 7 et 11 ans qui apprécient le mystère et le fantastique.

Tout d'abord je remercie les éditions rageot pour l'envoi de cet ebook.



Je me faisais une joie de découvrir l'univers d'Estelle Faye avec ce livre dont le prologue m'a tout de suite attirée.

Malheureusement c'est une lecture en demi-teinte.



Le contexte de l'histoire est vraiment sympa et original, et avait de quoi séduire.

On a en suivant la quête de la jeune Lysia une épopée au sein de la Grèce antique, découvrant mythes et légendes.



Mais ça n'a pas pris.

Bien que l'histoire, l'aventure démarre plutôt rapidement, j'ai trouvé que l'intrigue trainait en longueurs, un peu nouée dans ces multiples rencontres et anecdotes.

De plus, je ne me suis absolument pas attachée à Lysia.



La lecture n'a pas été aussi fluide et envoûtante que je l'espérait et cela est dommage car il y avait vraiment de bons éléments dans ce roman.



Peut-être pas la bonne période ou avais-je trop d'attentes ?



Je ne resterai pas sur ce seul titre de l'autrice pour autant.

Et j'ai quand même apprécié revoir quelques classiques de la mythologie grecque me renvoyant dans le lointain en cours de latin...

Un univers fascinant ! J'en sors même un peu frustrée car j'aurais aimé en savoir plus, parcourir plus certaines parties de la cité, passer plus de temps avec les différentes populations si particulières.



La plume est fluide, le rythme agréable.



J'ai eu un peu plus de mal au niveau relations "amoureuses" mais c'est personnel. En tout cas Chet reste un héros parfaitement "imparfait" !