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Critiques de Françoise Cloarec (103)
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Séraphine : La vie rêvée de Séraphine de Senlis

Enfant égarée au milieu de la vie, Séraphine de Senlis traversera son adolescence en se créant sa vie rêvée et arpentera les allées de son existence de femme au travers de la peinture.

Ses tourments lui permettront d'exister par le biais de toiles qui interpellent.

Très joli livre où se côtoie une biographie, une description des lieux (le chapitre sur Senlis m'a beaucoup plu) et des moments de partages avec les personnes ayant gravité autour de la vie de Séraphine de Senlis.
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Séraphine : La vie rêvée de Séraphine de Senlis

La vie de Séraphine de Senlis est une tragédie car elle n'a pas pu excercer son art comme elle l'aurait mérité de le faire. Dans la société de l'époque il était difficile pour une femme de choisir une carrière artistique et encore moins quand on était une femme pauvre. Séraphine de Senlis comme Camille Claudel a fini sa vie dans un hôpital psychiatrique. Cette biographie nous raconte la vie exceptionnelle de cette femme peintre autodidacte, ses tableaux nous révèlent un immense talent alors qu'elle est restée inconnue jusqu'à nos jours.
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Dans l'ombre de sa soeur

Colette serait-elle devenue l’écrivain que l’on sait sans son étrange soeur? L’auteur se glisse dans la peau de cet être brisé, et tente de faire parler les silences.
Lien : https://www.lefigaro.fr/livr..
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L'indolente : Le mystère de Marthe Bonnard

J'ai dévoré cette double biographie de Marthe Bonnard et de son illustre époux Pierre Bonnard.

De leur rencontre à la période de leur succession qui généra 16 ans de procès, Françoise Cloarec nous expose une enquête permanente, surprenante sur le principal modèle de toute la vie de l'artiste-peintre qui lui cacha son identité, donc sa famille jusqu'au bout.

La question : qui était-elle ? revient. L'auteure n'oublie jamais de s'interroger comme nous,  en ajoutant : pourquoi?

Un couple libre, passionnés- passionnants, est devant nous presque à chaque page. Lui, nous est montré dans sa recherche, son exigence, son obsession quotidienne de la couleur; elle, par son omniprésence sans relief véritable mais que nous devinons, non pas fascinante, mais inspirante dans toutes ses attitudes les plus familières.

On commence et finit le livre avec les mêmes questions,  celles qui nous feront ne jamais les oublier.
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L'indolente

En lisant l'Indolente, la sensation d' aller chercher l'éclat de la lumière dans les profondeurs des corps amoureux.

Sensation de voyager longtemps à travers la prunelle des yeux de Pierre Bonnard !

Et puis le grand bonheur de se laisser lentement mener au plein cœur d'une passion amoureuse frémissante et belle comme un ciel d'été !



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L'indolente

L’Indolente ou le mystère Marthe Bonnard est une biographie qui se propose de retracer la vie énigmatique de Marthe, cette muse qui apparaît sur les toiles de Pierre dès 1893 et qui ne les quittera plus jusqu’à sa mort. Énigmatique Marthe car celle-ci a caché sa véritable identité pendant trente ans à son compagnon, jusqu’à leur mariage, et continuera de la taire auprès des autres. Celle-ci s’appelle en réalité Maria Boursin, elle n’est ni fille naturelle d’un noble italien désargenté, ni orpheline, et, par son silence obstiné, elle provoquera une longue querelle juridique entre les ayants-droit du couple Bonnard. Querelle qui fera jurisprudence et étendra le droit moral du peintre sur son œuvre.



Je vous le dis tout de suite : si vous pensez que cette biographie va éclaircir le passé de Marthe, va proposer une enquête sur la vie de cette femme mystérieuse, va apporter un éclairage nouveau sur la psychologie de cette femme fragile, oubliez, vous allez être déçu ! Françoise Cloarec a livré un travail de recherche minutieux dans les archives, sa biographie regroupe un nombre important d’articles, de lettres d’amis, de témoignages. Mais tout ne va porter que sur Pierre Bonnard et sa vie avec Marthe. Et je suis navrée de le dire, mais Pierre Bonnard a la vie la plus chiante que je n’ai jamais lue !



Alors, entendons-nous bien, « chiante » ne veut ici pas dire nulle et inintéressante, il a une vie comme tout un chacun. Mais ce n’est pas ce que j’attends quand je lis une biographie, romancée ou non, sur les peintres. Peut-être suis-je trop imprégnée de l’image de l’artiste maudit, au génie incompris, méprisé des critiques, qui connaît une vie faite de haut et de bas, qui croise amis et ennemis célèbres et partage son point de vue artistique, qui défende sa vision de l’art contre vents et marées. Pierre Bonnard est un chanceux : issu d’un milieu bourgeois qui ne comprend pas forcément qu’il arrête ses études de droit pour se consacrer à la peinture mais ne le rejette pas non plus, il ne manquera jamais de rien dans sa vie, sera reconnu de son vivant et admiré. Il fera de nombreux voyages dont il ne rapportera strictement rien (aucun impact sur sa peinture), préférant la lumière de la Normandie ou de la Côte d’Azur, représentant jusqu’à la fin sa vie quotidienne, quelques amis et surtout, Marthe. D’abord proche du groupe des Nabis, Pierre Bonnard conservera toujours son indépendance vis-à-vis des mouvements artistiques picturaux : ni impressionniste, ni post-impressionniste, ni cubiste ni surréaliste, Pierre Bonnard suivra toujours la voie qu’il s’est fixée, se méfiant peut-être des « modes » ou de l’esprit des groupes. Il faut dire que cet homme a aussi subi la maladie de Marthe, qui s’enferme peu à peu dans sa paranoïa, refusant de voir du monde et isolant son mari de ses amis lentement mais sûrement.



C’est d’ailleurs une des seules choses remarquables chez cet homme – exception faite de sa peinture, bien évidemment. Sa fidélité envers cette femme valétudinaire, que certains décrivent un peu comme une mégère, alors que d’autres y voient une créature fragile, instable mais agréable dans ses bons moments. Jamais Pierre n’abandonnera sa femme, quelles que soient les difficultés. Il aura bien sûr quelques maîtresses, mais les quittera dès que Marthe en prendra ombrage. Entre la passion fugace et le durable amour, Pierre a choisi. Marthe sera son modèle favori, peut-être parce qu’il sent inconsciemment le mystère qui entoure cette femme, une part qui lui reste inaccessible et qu’il cherche à découvrir en la fixant sur une toile. Une fois femme provocatrice et abandonnée au désir, une fois femme qui lit dans une salle à manger, d’autre fois femme rejetée dans l’ombre d’un tableau, cachée sur un balcon, ou à la pâleur et à la rigidité cadavérique dans une baignoire, Pierre communique ses états d’âme et de couple à travers ses toiles, révélant là toute l’influence de Marthe sur la peinture de son mari.



En refermant ce livre, Marthe restera une inconnue. Je ne comprends pas très bien le projet de faire une biographie autour d’une femme que nous ne pourrons jamais connaître, même en psychanalysant les toiles de Pierre Bonnard. Pourquoi ne pas proposer tout simplement une biographie sur le peintre, qui aborderait automatiquement l’intimité de ce couple étrange et de cette femme évanescente mais approfondirait les théories artistiques, ses évolutions picturales, les influences et les amitiés de Pierre Bonnard.



À la place, nous avons une biographie certes vraiment bien documentée, mais très redondante et qui reste un peu en surface de tout. De temps en temps, la voix de la narratrice surgit pour nous dire qu’elle a cherché ici mais n’a rien trouvé là, qu’elle s’est rendue sur tel lieu mais que c’était une impasse et que Marthe de Méligny, hasard ou travail minutieux, a posé une chape de plomb sur son passé. Pourquoi ? Pourquoi ce mensonge de toute une vie ? pourquoi cette haine de soi ? détestait-elle vraiment son milieu, haïssait-elle son père au point d’honnir son nom ? Le mystère est entier.
Lien : https://enquetelitteraire.wo..
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Séraphine : La vie rêvée de Séraphine de Senlis

La vie de cette peintre est à connaître, triste comme celle de nombreux artistes. Le livre de francoise Cloarec est court et rapide à lire, mais manque de passion, ne nous met pas assez dans la peau de Séraphine, j'ai été globalement assez déçu, aurait pu mieux faire de mon point de vue.
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J'ai un tel désir

J'ai un tel désir, c'est le début d'une lettre adressée par Marie Laurencin à Nicole Groult, et c'est le titre du livre qui raconte leur histoire d'amour, histoire qui nous plonge dans le Paris artistique et mondain de la Belle Époque. On y croise Apollinaire, Picasso, Gertrude Stein et bien d'autres. Nicole est styliste, Marie peint des aquarelles. Elles ont beaucoup de talent, elles sont libres, indépendantes, et n'hésitent pas à braver la morale pour s'affranchir des contraintes de l'époque. Elles se sont reconnues au premier regard, et en débit des difficultés elles ne se perdront jamais de vue. Françoise Cloarec écrit mais elle est aussi peintre et psychanalyste et cela se ressent dans son écriture et sa manière d'analyser la relation et la complicité qui existent entre les deux artistes. Elle s'attarde sur leurs personnalités forgées dès l'enfance, plutôt joyeuse pour Nicole mais source de blessures pour Marie, et brosse des portraits bien ciselés et touchants. Le récit est très documenté. Il est largement inspiré par la correspondance échangée entre les deux femmes, et par les témoignages recueillis auprès de leurs proches, notamment celui de Benoite Groult, la fille aînée de Nicole, qui a ouvert la voie du féminisme à toute une génération. C'est d'ailleurs à son sujet que Nicole, découvrant sa grossesse, écrira à Marie « Reviens, tu es le père», réflexion assez extraordinaire quand on pense aux débats de notre époque. Un livre intéressant et agréable à lire. (A.P.)
Lien : http://www.bnfa.fr/livre?bib..
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J'ai un tel désir

“J’ai un tel désir”, de Françoise Cloarec, est le récit passionnant d’une relation passionnée.
Lien : https://www.telerama.fr/livr..
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J'ai un tel désir

La romancière Françoise Cloarec évoque le peintre à travers son amour pour la créatrice Nicole Groult.
Lien : http://www.lefigaro.fr/livre..
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Séraphine : La vie rêvée de Séraphine de Senlis

On découvre une artiste dont la vie et le tempérament est particulier. J'avoue que ce fut une découverte intéressante. Se demander si la folie explique ou non le talent
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L'indolente

l'histoire de Marthe de Maligny ou de Maria Boursin, compagne puis épouse de Pierre Bonnard. Lors de leur rencontre, Maria dit à Pierre s'appeler Marthe et être sans famille. Aprsè leur mort à tous les deux, la succesion va permettre de découvrir ce mensonge et de poser des questions sur la propriété des tableaux, esquisses..des artistes .

J'ai aimé l'histoire, et du coup j'ai (re)découvert un peintre, mais pour moi il y a trop de longueurs, de répétitions....
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L'indolente

Ce livre m’est vrai­ment tombé des mains, il m’a aussi rendue triste et mise en colère. Tombé des mains, lors du fasti­dieux rappel des 16 ans de procé­dure pour régler la succes­sion du pein­tre. Triste, que l’auteur cher­che à mettre en lumière ce que de leur vivant, Pierre et Marthe ont préféré taire. Mise en colère, car le roman n’apporte rien à la compré­hen­sion de l’œuvre de Pierre Bonnard. On ne sait pas grand chose sur cette Marthe épouse de Bonnard, ni lui ni elle n’ont voulu dévoi­ler les secrets de la vie de cette femme. Pour­quoi dian­tre, faut-​il aller remuer les rares pistes dévoi­lant l’origine de Marthe qu’il a peinte si souvent pour lais­ser à la posté­rité de très beaux nus, trou­blants sensuels et souvent très éroti­ques. Pour­quoi racon­ter les 16 ans de procès de la succes­sion de Pierre Bonnard ? Est ce que cela rend plus présent l’œuvre de ce pein­tre ? Bien sûr que non, cette enquête ne mène à pas grand chose sinon à se dire qu’ils ont voulu tous les deux préser­ver leur inti­mité et ne dévoi­ler que ce qui se voit sur de magni­fi­ques tableaux.
Lien : http://luocine.fr/?p=7325
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De père légalement inconnu

Superbe écriture pour un sujet abordé avec délicatesse. Le sort des enfants nés d'un métissage en période de guerre. Ici l'Indochine et les nombreux bébés nés des amours entre militaires et femmes du pays.
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De père légalement inconnu

Les premiers chapitres où Camille recherche et trouve la trace de son père sont très poignants. Du coup la suite paraît plus terne, plus descriptive avec moins d'émotions, mais restent très intéressantes dans la découverte des destinées croisées conséquences de la colonisation indochinoise perdue. Pas de jugement, pas de condamnation mais une analyse scrupuleuse de vies marquées par les soubresauts de l'histoire.

C'est à la fois instructif, fort, et donne à réfléchir.
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Bîmâristâns, lieux de folie et de sagesse: La f..

Documentaire à la fois riche et accessible, avec bibliographie, carte, croquis, glossaire et photos . L'auteure nous transporte dans l'espace et le temps pour une découverte des méthodes et des lieux de soins de la folie .
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Séraphine : La vie rêvée de Séraphine de Senlis

J'avais beaucoup aimé le film avec Yolande Moreau, envie d'en savoir plus (i le livre précède le film de Martin Provost) sur cette domestique qui peignait des "toiles chatoyantes où les arbres, les fruits ou les fleurs deviennent sensuels ou inquiétants", pour "s'évader de cette terne réalité".

L'histoire de cette" artiste spontanée", glissant progressivement vers la folie, finissant ses jours à l'asile (où elle n'a plus jamais peint) est racontée par une psychanalyste.

Je n'aime pas beaucoup les peintures de Séraphine, mais son parcours rappelle combien au XIXème siècle, chacun est tenu de rester à sa place. Seul un étranger, collectionneur découvreur de Picasso, Braque et Douanier Rousseau en croisant sa route "l'infléchit singulièrement".
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Séraphine : La vie rêvée de Séraphine de Senlis

La vie de Séraphine de Senlis racontée librement par une psychanalyste,

de sa condition de domestique à la gloire, en passant par la folie.

Une belle évocation de cette artiste, imprégnée de religion, solitaire, et fantasque, qui peindra la nature avec une grande originalité.

Le succès de ce livre s'explique en partie parce qu'il est paru juste après la sortie du film sur Séraphine, et au même moment que l'exposition de ses toiles à la Halle Saint Pierre.
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De père légalement inconnu

La quête de Camille, née au Vietnam d'un père présumé français. Françoise Cloarec fait revivre le temps de l'Indochine.
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Marcel Storr

[L'oeuvre de Marcel Storr] est exposée au pavillon Carré de Baudouin et racontée dans un beau livre qui rend justice à ce facteur Cheval visionnaire, cet autodidacte obsessionnel, ce peintre proliférant dont l'art brut défie à la fois la pesanteur et le malheur.
Lien : http://rss.nouvelobs.com/c/3..
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