Nouvel horaire pour l'émission "Le coup de coeur des libraires" sur les Ondes de Sud Radio. Valérie Expert et Gérard Collard vous donne rendez-vous chaque dimanche à 13h30 pour vous faire découvrir leurs passions du moment !
Retrouvez leurs dernières sélections de livres ici !
le Bureau des affaires occultes (T3) Les Nuits de la peur bleue de Éric Fouassier aux éditions Albin Michel
https://www.lagriffenoire.com/le-bureau-des-affaires-occultes-tome-3-les-nuits-de-la-peur-bleue.html
le Bureau des affaires occultes (T2) le fantôme du Vicaire de Eric Fouassier aux éditions Livre de Poche
https://www.lagriffenoire.com/le-fantome-du-vicaire-le-bureau-des-affaires-occultes-tome-2.html
le Bureau des affaires occultes (T1) de Eric Fouassier aux éditions Livre de Poche
https://www.lagriffenoire.com/le-bureau-des-affaires-occultes.html
Mort sur le fil : Au service de Marie-Antoinette de Frédéric Lenormand aux éditions De La Martinière
https://www.lagriffenoire.com/mort-sur-le-fil.-au-service-de-marie-antoinette-9.html
le fils du Gouverneur de Jean-Marie Baron aux éditions Baker Street
https://www.lagriffenoire.com/le-fils-du-gouverneur.html
Caillebotte impressionniste de Jean-Marie Baron aux éditions Herscher
9782733503713
Gustave Caillebotte, l'impressionniste inconnu de Stéphanie Chardeau-Botteri aux éditions Fayard
https://www.lagriffenoire.com/gustave-caillebotte-l-impressionniste-inconnu.html
Les Folles enquêtes de Magritte et Georgette - Leffe-toi et marche ! de Nadine Monfils aux éditions Robert Laffont
https://www.lagriffenoire.com/les-folles-enquetes-de-magritte-et-georgette-t.5-leffe-toi-et-marche.html
L'été passe... les recettes restent: 80 recettes de vacances de Andrée Zana-Murat aux éditions Hachette Pratique
https://www.lagriffenoire.com/l-ete-passe...-les-recettes-restent-80-recettes-de-vacances.html
La famille de Pantin de Michèle Fitoussi aux éditions Stock
https://www.lagriffenoire.com/la-famille-de-pantin.html
Les Petits Personnages de Marie Sizun aux éditions Arléa
https://www.lagriffenoire.com/les-petits-personnages-1.html
Plage de Marie Sizun aux éditions Arléa
https://www.lagriffenoire.com/plage-1.html
Gisèle Halimi l'insoumise : Avocate pour changer le monde de Jean-Yves le Naour et Marko aux éditions Dunod
https://www.lagriffenoire.com/gisele-halimi-l-insoumise-avocate-pour-changer-le-monde.html
Blanche et la bonne étoile de Catherine Delorsaux éditions Héloïse d'Ormesson
https://www.lagriffenoire.com/blanche-et-la-bonne-etoile.html
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La discussion roula sur le sujet de l'esclavage, qui commençait à être contesté même par ceux qui en tiraient les meilleurs fruits. Les Anglais, en avance sur les Français dans bien des domaines tant qu'il ne s'agissait pas d'alimentation, étaient en train d'abandonner cette forme d'exploitation humaine. Non par amour de l'humanité - les bons sentiments ne se mettent pas en équation -, un mais leurs économistes, les meilleurs du monde, la jugeaient peu rentable. Ce système imposait à un esclavagiste trop de charges et de contraintes. Au contraire, le salariat permettait de laisser les ouvriers mourir de faim sans que les patrons aient à se soucier d'eux: ils ne leur appartenaient pas. Le salariat permettait de prendre le meilleur d'un homme - sa force de travail - tout en se désintéressant du reste.
- Avez-vous remarqué la fleur de lys sur fond rose, sous l'enseigne? c'est l'emblème auquel se rallient les amis de la reine.
- A qui avons-nous l'honneur?
- Alexandre Benallard. Service secret de Sa Majesté.
La voiture traversa plusieurs des charmants villages bucoliques et hameaux champêtres qui entouraient Paris : Saint-Ouen, Saint-Denis, Sarcelles, Villetaneuse, Deuil-la- Barre, des lieux qui évoquaient les prés en fleurs, le bon air des bois. Les vergers où chantent les petits oiseaux, tandis que les animaux de trait paissent tranquillement au bord des chemins en regardant passer un les carrosses.
Tonton Aristide avait conçu une peur panique de la contagion. Dans un effort désespéré, il chargeait son infirmière de lui procurer tous les remèdes dont les journaux faisaient la réclame. Le matin elle lui faisait des piqûres de vitamines dans les fesses, le soir elle lui concoctait la tisane miracle du jour. Entre les deux, elle courait Paris pour trouver de l’aspirine au marché noir – à la moindre rumeur, les pharmaciens étaient dévalisés.
Il enfila une robe d'intérieur fourrée, un vilain bonnet de velours, des pantoufles, et se contempla dans le miroir de la cheminée pour vérifier qu'il était habillé en Voltaire. Comme put le constater la marquise, il suffisait de peu de chose pour attraper le grand chic philosophique.
-Ah ! Dans ce cas, prenez un peu de kouign amann, c'est léger !
- Joli biscuit, drôle de nom.
- Kouign veut dire "gâteau", amann, "beurre". C'est une spécialité de Douarnenez.
Ce qui était bien, c'était que la recette était incluse dans le nom. Ils proposaient aussi une spécialité plus courante : l'andouille de Guéméné. Les marchands ambulants en vendaient un peu partout à Paris. Sauf devant l'hôtel de Rohan-Guéméné, sur la place Royale : le prince de Guéméné goûtait mal d'entendre sous ses fenêtres les cuisiniers crier "Andouille de Guéméné !"
-Croirez-vous que la petite Mirabelle de l'Opéra m'a volé mon duc ! se plaignit mlle Jouvenot. C'est le deuxième, cette saison !
Il n'y avait pas tant de ducs, en France, capables de choyer les égéries à la hauteur de leurs mérites. Elles finiraient par se rabattre sur ces messieurs de la finance, c'était un scandale. Elles se lamentèrent sur le manque de moralité des sopranos, presque égal à celui du corps de ballet.
Son frère Joseph, le maître du Saint Empire, avait annoncé son arrivée à une heure indue, vers les neuf heures. Pour l’accueillir, Marie-Antoinette avait souhaité que Rose et Léonard lui concoctent une tenue « sortie de lit ». Elle ne voulait pas avoir l’air d’avoir attendu, elle voulait paraître s’éveiller fraîche comme une rose…
Ti connaissait les multiples obligations de son poste, mais il avait depuis longtemps fait le ménage dans les célébrations en tout genre qui rythmaient l’année lunaire. Aller invoquer des esprits invisibles et regarder des prêtres enturbannés agiter des clochettes n’était pas la partie de son office qu’il appréciait le plus.
le seul danger, avec le mal qu'on dit de nous, c'est que nous finissions par le croire.