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Demain
Jamais
Un recueil de poésie au titre évocateur, ode au temps qui s'égraine inexorablement à travers son sablier de mots, aux instants passés qui jamais ne reviendront, aux saisons qui s'effeuillent, aux feuilles mortes, aux souvenirs et aux regrets chers à Prévert, aux amours perdues chères à Gainsbourg ou à la pendule d'argent qui ronronne dans le salon de Brel.
Mais point de Prévert, de Gainsbourg ou de Brel dans ce recueil, qui ne m'aura malheureusement entraîné dans cette valse à mille temps qu'à travers quelques-uns seulement de ses vingt textes, le temps d'un infime instant, trop court à mon goût que pour l'apprécier pleinement... J'ai repris ces quelques textes, qui ont su me toucher, en citations.
Je suis toutefois resté fermé à la plupart des autres poèmes, qu'il m'a fallu relire plusieurs fois pour certains, afin d'en comprendre le sens. Sens qu'il me fut tout simplement impossible de comprendre dans certains de ces textes malgré plusieurs lectures.
N'étant pas non plus, par ailleurs, un grand adepte de cette poésie hachée où l'on saucissonne les phrases à outrance pour en faire de la poésie qui aimerait avoir l'air mais qu'a parfois pas l'air du tout, j'ai malheureusement survolé ces textes sans parvenir à m'en imprégner.
J'aurais bien voulu passer le temps, j'aurais voulu que le corps exulte...
Mais finalement, finalement,
Je suis resté à Vezoul, je n'irai pas plus loin.
Gérard Georges a couché dans ce recueil une poésie qui touchera très probablement certains lecteurs mais qui ne m'aura parlé que trop peu souvent...
Je lui préférerai les bonbons. Au suivant !
Merci à Babelio et à l’Echapée Belle Édition pour l’envoi de ce livre.
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Julien est amoureux de Marielle qui , hélas pour lui , préfère Serge Berger , un surveillant de lycée qui ne manque jamais l'occasion de " vexer " son rival .Peu à peu , pourtant , la bonne entente du couple se fissure : Serge , très jaloux , orchestre des querelles de plus en plus fréquentes avec sa belle. ...
Lors d'un séjour au ski , Marielle est victime d'un accident : elle restera tétraplégique...
Cet ouvrage nous replonge dans l'ambiance des années 65 - 70.On y évoque le train auquel ne manquent que l'odeur et le bruit caractéristiques , le repas dominical , le bar , le baby - foot et le juke- box, les Gauloises et l'incontournable bal . Rien n'est oublié , le tampon d'entrée fluorescent contre " la resquille " , l'orchestre avec le " chanteur - minet " sur qui convergent tous les regards féminins , la boisson, les bagarres , la drague , les coins obscurs , les premiers émois .....Ajoutez- y la vie " au bahut " , les heures de "colle" ,la radio , les hits , le match de foot du dimanche .....Une très belle description de l'atmosphère d'une époque bien révolue .
Cette fidélité à l'époque est très émouvante et réveille la nostalgie chez tous ceux qui , comme moi , voient dans ces pages défiler leur jeunesse .
On peut cependant regretter les trop nombreuses notes écrites en marge , les paroles de chansons , le compte- rendu des infos qui , si elles traduisent bien le " climat général " , n'en constituent pas moins , à mes yeux, un frein au bon déroulement de l'intrigue .
J'ai bien aimé l'hommage rendu au professeur d'italien , Jean Anglade , et je n'avais pas du tout envisagé le dénouement.
Un livre très bien écrit, simplement mais avec efficacité, un livre qui m'a transporté avec bonheur dans ce qui fut " mon histoire " .
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Lucie lumière Gérard Georges, aux Presses de la Cité ,parution septembre 2018.#Terresdefrance #NetGalleyFrance
Présentation de l'éditeur: Le portrait plein de vie de Lucie, petite « herbe folle » de douze ans, adoptée par une famille de cultivateurs auvergnats. Instantanés d’une époque pleine d’insouciance, au rythme des yéyés, et chronique savoureuse d’un village et de ses habitants.
Gerard Georges en habile artisan nous entraine dans un pays qu'il aime et apprécie, la Limagne. Lucie est une gamine de l'assistance placée chez des agriculteurs. Chez les Collange on produit de l'ail rose. Mais si l'ail est rose la vie de Lucie n'est pas toute rose loin sans faut! ...
Un roman du terroir qui ne peut que plaire aux amateurs. Les codes du genre sont respectés, la nature omniprésente, et l'écriture de Gérard Georges est tout à la fois simple et ciselée .
Un grand merci aux éditions des Presses de la cité pour ce partage.
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Je remercie les éditions Les Presses De La Cité et net galley pour l'envoi du roman Lucie Lumière de Gérard Georges.
Nous sommes en 1963.
Chez les Collange, Lucie est la pièce rapportée, une enfant de l'Assistance publique. Dans cette famille, il y a déjà deux enfants, un garçon ; et une fille qui a un an de plus qu'elle : Edith.
Pas vraiment aimée, juste tolérée, Lucie a bien peu à partager avec sa famille d'adoption, laborieuse et guère aimante, qui vit de la culture de l'ail rose.
Lucie, elle, est un vent de liberté et d'insolence, qui adore parcourir la nature avec son ami Clément. En avance, intelligente, on dit d'elle qu'elle a le diable au corps....
Du haut de ses douze ans, Lucie a une révélation : plus tard, elle sera écrivain. Elle quittera l'Auvergne, la plaine de Limagne, les Collange, l'école...
Lucie Lumière est un très bon roman du terroir, qui m'a captivé de la première à la dernière page.
Lucie a 12 ans, mais le corps d'un enfant plus âgée. Elle est aussi en avance intellectuellement. Dans ce village, personne ne la comprend... Elle ne considère pas ses parents adoptifs comme ses parents, c'est impossible. Et son frère, sa sœur, ne le sont pas non plus ! Elle a pitié de Edith, si peu maligne par rapport à elle, ce dont se rend bien compte Madame Collange...
La famille n'est pas méchante envers elle, ils ne la frappent pas mais ils ne l'aiment pas, c'est évident. Et il y aussi l'aide du patron, un jeune homme qui a tendance à tourner autour d'elle, oubliant qu'elle n'a que douze ans.
Ce monde n'est vraiment pas pour elle, alors la jeune fille rêve grâce aux livres, et elle espère bien un jour pouvoir à son tour inventer de jolies histoires et devenir une écrivain reconnue.
Lucie Lumière est un très joli roman du terroir, dont j'ai apprécié l'écriture. Je ne connaissais pas cet auteur, mais je relirais Gérard Georges avec plaisir.
L'histoire est simple, c'est celle d'une jeune fille de l'assistante qui n'est pas à sa place dans une famille peu aimante, qui ne sait apprécier sa différence. Rien de bien surprenant en soi mais c'est bien ficelé, j'ai pris plaisir à suivre la jeune Lucie et je suis ravie de ma lecture.
Nous avons ici un roman que je recommande aux amateurs du genre, et je mets cinq étoiles :)
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La famille Vallat vit à Saint Jean, petit village du Forez, près de Nétrablot (Noirétable) en ce début du XXème siècle. Elle est composée du père, Léon, qui est maçon, de la mère, Maria, grenadière et de la petite Jeanne. Jeanne aime aller à l'école, notamment avec sa tante Aimée qui a quasi le même âge qu'elle. La vie à la campagne simple et plutôt douce est rythmée par les saisons et les cérémonies familiales. Jeanne hésite entre deux métiers : être grenadière comme sa mère, c'est-à-dire brodeuse professionnelle, ou institutrice puisqu'elle a obtenu son certificat d'études. Elle choisit finalement d'être grenadière pour rester près de ses parents. Mais au loin, la guerre la guerre s'annonce et le petit village du Forez est partagé entre partisans du Maréchal Pétain et Gaullistes… Jeanne grandit et devient une jolie adolescente.
En cette période de vacances, bien que n'étant pas une habituée de ce style, j'ai eu envie de changer et de lire un roman terroir. J'ai choisi celui-ci notamment parce qu'il se situe dans ma région, tout proche d'où j'habite et je trouvais intéressant d'en apprendre un peu plus sur un artisanat disparu aujourd'hui et que je ne connaissais pas, celui des grenadières.
J'ai eu beaucoup de plaisir à me replonger dans le passé avec ce roman qui se passe de 1930 à 1950 environ et à vivre de chez moi la vie dans un village forézien.
Ce livre est facile à lire même s'il y a parfois quelques mots compliqués nécessitant le recours à un dictionnaire, et pittoresques avec l'utilisation d'un patois local par moments.
Les personnages sont bien campés et suscitent l'intérêt du lecteur. L'auteur nous décrit parfois des scènes aujourd'hui oubliées comme celle du cochon qu'on tue, une curiosité peut-être pour certains lecteurs du XXIème siècle.
Au début, je trouvais cette vie décrite ici comme simple et plus facile que celle de nos jours sans toutes les complications de notre période mais après réflexion, cette vie était compliquée et précaire en raison de maladies aujourd'hui éradiquées ou traitables alors qu'elles étaient souvent mortelles au début du XXème siècle.
En fin de lecture, j'ai appris que le prêtre dont il est question dans le livre a réellement existé et qu'il a caché pendant l'Occupation une personne en danger, c'est un très beau geste.
Il existe un musée des Grenadières dans les environs d'où se situe l'action du livre, si j'en ai l'occasion j'aimerais bien aller le visiter pour finir de compléter ma lecture.
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Un livre rafraîchissant sur les débuts du thermalisme. Très agréable à lire.
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Encore une magnifique fresque villageoise où chaque personnage brode sa vie à l'image des passementières de ce roman et où chaque histoire, si modeste soit-elle rejoint la grande Histoire. L'écriture authentique de Gérard Georges sait mettre en valeur un terroir qui lui tient à cœur.
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C'est le roman qui a fait entrer Gérard Georges dans le cercle des écrivains régionaux sur les traces d'Henri Pourrat et de Jean Anglade. Et même si chacun décrit le versant de sa montagne, ils ont en commun l'amour du Massif Central, magnifique et rude région puisque c'est aussi la mienne, quelque part entre Auvergne et Forez.
Comme les terres où il se déroule, "L'herbe de la Toussaint" est un roman âpre car il parle de la différence et de la mort mais telle une fleur poussant sur un sol aride, l'amour fraternel vient embellir le paysage.
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Une jolie découverte.
Dans sa couverture sobre et son titre énigmatique, ce recueil cache un rapport à la vie, au temps, à l'être humain.
Au travers de mots parfois désuet, l'auteur tente de mettre à notre porté des concepts flous, qui régissent pourtant le monde.
La mise en page donne du mouvement aux mots, c'est pertinent.
Mais je ne vais pas vous mentir, je n'ai pas compris le sens de tous les textes, et je suis sûrement passé à côté de certaines choses, mais qu'importe, j'ai apprécié cette oeuvre.
En bref, une belle découverte.
Belle lecture à tous.
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J'ai apprécié de suivre les tribulations de la famille de Gabriel Mercier.
Les descriptions sont superbes et font rêver le lecteur.
Le style et le vocabulaire de ce livre sont vraiment supérieurs au niveau habituel dans ce genre de roman.
La présence d'une partie plus "fantastique" avec les fées de Namadie ne m'ont pas du tout dérangée alors qu'en général, je n'apprécie pas du tout ce genre de lecture.
Par contre, je suis déçue que la partie historique soit si peu développée. Cette partie historique est par contre bien documentée et fidèle à la réalité des faits.
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On rencontre un retraité de l'éducation nationale, veuf depuis 18 ans, sans enfant. C'est un personnage bourru dont la seule compagnie est Maïa, une chienne Colley, âgée d'environ 17ans. Sa maison est un peu isolée. Elle est située à six cent mètres du bourg de Maronnes. (Auvergne).
Un matin la gendarmerie l'appelle pour l'informer qu'elle recherche une jeune femme, originaire d'Europe de l'Est. Elle aurait été aperçue du côté de sa maison. Il lui est demandé de prévenir la gendarmerie en cas de rencontre.
Bien entendu il va trouver la jeune femme, une polonaise parlant très bien le français, cachée dans une remise. Elle est affaiblie par la faim et le froid. Il la ramène chez lui et ne prévient pas la gendarmerie.
Il va la protéger pendant quelques semaines. Pendant son séjour elle lui racontera sa vie et les raisons qui l'ont amenée jusqu'en Auvergne. Entre ce septuagénaire et la jeune femme d'une trentaine d'années les relations vont évoluer de la compassion à la tendresse pour ne pas dire l'amour.
Petit roman pas désagréable à lire. Les trois personnages principaux (Marcellin, le retraité, Maryla, la jeune femme et Maïa, la chienne) sont forts sympathiques. Les méchants sont méchants !
Merci à Babélio et aux éditions Ramsay de m'avoir adressé cet ouvrage.
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Tout d'abord, comme le veut la plus humble politesse et l'usage, merci à Babelio (Masse Critique de septembre 2019) et aux éditions Ramsay pour cette lecture.
Marcellin a 60 ans. Veuf, professeur à la retraite, il s'emmerde dans sa maison dans le Livradois. C'est l'hiver, dans sa vie comme dans la météo. Seule Maïa, sa chienne, rompt un peu la solitude et lui évite de parler tout seul.
Il est prévenu par la police qu'une femme, polonaise, est recherchée. Mais quand il la découvre dans sa grange, transie de froid, il ne pense qu'à la cacher. Cette belle blonde de l'Est va lui faire penser à Mariette, sa femme décédée voici presque 20 ans. D'ailleurs, Mariette, Maïa, Maryla... les femmes de la vie de Marcellin commencent par MA... de là à croire que la mère de Marcellin s'appelle Madeleine... je déconne.
Le début est intéressant (même si cela fait un peu penser à Purge de Sofi Oksanen si mes souvenirs sont bons). On pourrait fouiller les rouages des comportements de Marcellin. Qu'est-ce qui pousse un ancien prof à héberger une femme recherchée par la police? Finalement, on ne le saura jamais. Gérard Georges va nous emmener à la découverte du parcours chaotique et brumeux de la Polonaise. Viol, drogues, raprt, bagarres, violences... C'est là que je coince.
D'une part parce que c'est banal à pleurer. C'est cliché, lu et relu, lourd et relou, éculé. D'autre part parce que la langue de Gérard Georges s'accommode assez mal de ces dérives. L'auteur possède une verve assez atypique, en ce qui me concerne. Il possède un vocabulaire assez recherché... rets, céans, nival... pour ne citer que 3 mots que j'ai retenus. le tout agrémenté d'une pointe d'argot (qui tombe parfois un peu mal à propos, cela dit). On dirait Gérard Georges fait pour une littérature rurale. Pour nous conter la vie paisible du Massif Central sous la neige. Il y a de belles envolées poétiques parfois.
Mais, pétri de bons sentiments, l'auteur passe (à mon avis) à côté de l'effet qu'il souhaite produire. J'ajouterai que la psychologie des personnages est mal rendue. Au terme des 350 pages, on n'en sait pas énormément sur les gens. Rien sur la vie du village (évidemment, c'est l'hiver). Plusieurs répétitions assez malvenues, non débusquées par la lecture finale. Et les clichés sur les pulsions masculines, sur l'Est, sur le communisme, Solidarnosc, la police, etc. Cela ne m'a pas du tout convaincu.
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A Picharol, hameau auvergnat, en août 1914 six jeunes gens tous âgés de moins de vingt-cinq ans sont mobilisés. Ils se font la promesse de construire un monument pour que ceux qui seront morts au combat ne soient pas oubliés. Pendant plus de quatre ans, le village se vide de ses jeunes gens, la guerre devient hécatombe. Ceux qui reviennent sont marqués dans leur corps, leur chair et surtout leur tête. Portrait d'un village d'il y a cent ans, une vie en vase clos, isolée, portrait d'une génération sacrifiée.
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Gérard Georges nous fait ici une chronique émouvante et originale d'un village auvergnat pendant la guerre14-18 à travers l'amitié de six hommes qui se font une promesse le jour de la mobilisation : construire un monument en hommage aux disparus. Mais qui fera partie des survivants ?
Ma mémoire en retient surtout un beau roman sur l’absurdité de la guerre et un véritable plaidoyer pour la paix.
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Lu il y a quelques années, j'avais trouvé ce livre original car l'auteur Gérard Georges avait choisi d’entraîner ses lecteurs dans un polar rural, ce qui à mon avis, redonne un peu de peps à la catégorie du roman de terroir basique que j'ai pu affectionner à une certaine période.
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Clémentine et Auguste Roussel fondent leur chocolaterie à Royat à la fin du XIXème siècle. En 1900, ils la baptisent « A la Belle Marquise », suite à une suggestion d’Edmond Rostand, rencontré au Pavillon Sévigné à Vichy. Ils rendent ainsi hommage à la Marquise de Sévigné, elle-même très friande de cette douceur chocolatée. Le couple de chocolatiers emploie Gaétan Narcat, un personnage singulier, un peu naïf mais doté d’une personnalité attachante, dont les mésaventures donnent corps et pimentent un récit bien construit autour d’une intrigue, dominée par un romantisme peut-être un peu trop exacerbé. En effet, tout est bien qui finit bien…. Cette histoire romancée, adaptée de faits réels et historiques, pourrait ressembler à un conte de fées si l’ombre menaçante de la « Grande Faucheuse » ne venait en troubler la quiétude, tout au long de l’ouvrage.
A la faveur d’une écriture très élégante et empreinte de sensibilité, Gérard Georges se transforme en véritable « passeur de rêves » et sous nos yeux ébahis, il s’emploie à raviver les us et coutumes de la société provinciale de cette époque. Il nous plonge avec bonheur dans le charme et l’innocence de l’amour et réveille délicieusement nos papilles devant les boules chocolatées, parfumées à la pistache ou parsemées de pralines et de graines de noisettes... Bonne lecture à toutes et à tous et mangez du chocolat : c’est bon pour la santé !
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C'est le premier livre que je lis de cet auteur et mes impressions sont un peu mitigées.
J'ai beaucoup apprécié le fait de découvrir la filature du chanvre et le métier d'aigueur qui consiste à veiller à ce que tout le monde bénéficie de l'eau d'un ruisseau de façon équitable.
Les descriptions du paysage sont très réussies.
Par contre, j'ai parfois regretté un manque de profondeur dans le récit. Ainsi, le travail d'enfants de 12 ans est évoqué, mais sans plus alors qu'il s'agit de la triste réalité à cette époque.
Au niveau des personnages, je trouve qu'il manque un petit quelque chose au récit : les faits sont racontés avec une certaine distance, sans faire en sorte que le lecteur soit touché.
Désolée, mais je pense que ce livre ne restera pas longtemps dans ma mémoire.
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Un très bon roman du terroir qui se passe dans les années 1840. Nous découvrons la dure vie des famille à cette époque et les métiers du chanvre. Un roman bien écrit, bien documenté avec en fond une histoire d'amour difficile. Un livre qui se lit très vite mais qui nous fait passer un très bon moment. Une lecture facile et distrayante. Un auteur à suivre pour les amateurs de lecture du terroir.
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