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Critiques de Gilbert Cesbron (227)
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Mais moi je vous aimais

Ce roman n'est pas prêt de s'effacer de ma mémoire. Un choc, un coup de poing en pleine figure, et paf ! au tapis.

La vie de ce garçon (Yann) un peu simplet est une vraie odyssée. On suit son histoire avec avidité et on y croise des personnages attachants, d'autres peu reluisants, parfois hauts en couleur mais tellement réels. Comme dans la vraie vie.

Yann dérange la bonne société, pose souvent les bonnes questions et nous inonde de son amour inconditionnel. En plus il nous fait rire avec ses bons mots ratés et ses dictons foireux. On referme ce livre avec des questionnements sur notre vie, notre façon d'être, notre tolérance, le regard que nous portons sur les autres... Ce roman qui se déroule dans les années 70 est finalement intemporel, on peut s'y retrouver en 2021. Et dire qu'il dormait sur une étagère depuis plus de 40 ans sans que je pose la main dessus !

A lire absolument et à relire aussi.
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La ville couronnée d'épines

Lu en Décembre 2020 Je le recommande

33* / 80*

Recueil de 15 nouvelles et une introduction. Avant chaque histoire, un texte en italiques nous situe l'actualité de l'histoire se déroulant et quand celle-ci a été écrite. Ce texte en italique dévoile les pensées de l'auteur. Il assiste à la montée fulgurante de l'urbanisation (recueil écrit en 1979).





La banlieue se meurt, la banlieue est morte : introduction du roman. Premier texte en italiques.



Un roman de poche : 3*

Carrosse d'un vieux roi : 1*

La petite Agnès : 4*

La fiche : 4*

L'enfant de l'autoroute : 4*

Le poids du monde : 0*

Le plus fidèle ami du chien : 1*

" Mame Denis" : 2*

Pavillon perdu : 3*

Le 8 Juin : 1*

L'enfant prodigue revient toujours trop tôt : 2*

Ci-gît : 0*

L'autre chemin : 2*

Les amoureux de Garches : 3*

La châtelaine de Gentilly : 3*



Roman de poche : 3*

Un orphelin avec sa vie parisienne part un week-end avec sa copine à la campagne car elle veut voir sa grand-mère. Vie différente de la ville. Sa solitude d'orphelin surgit et il prend peur.



Carrosse d'un vieux roi : 1*

Un homme vieux qui aime sa routine gagne une voiture grâce à un jeu radio : il a reconnu un air de sa période militaire. Il est fier d'avoir cette voiture neuve et l'expose. Il s'est trouvé un nouveau passe-temps.



La petite Agnès : 4*

Nouvelle courte. Prenante. Procès d'un homme qui n'a pas les souvenirs de la date citée car il était dans les brouillards. On s'attache à cet homme. Ses émotions et ressentis sont décrits.



La fiche : 4*

Pensées et occupations d'un homme à la retraite, incompris de sa femme. Histoire plaisante et la fin est exquise, un soulagement inattendu.



L'enfant de l'autoroute : 4*

Comme une histoire racontée par un enfant. Un enfant de la ville qui découvre la campagne. Son amour pour la vache est décrit.



Le poids du monde : 0*

Rien ressenti. Histoire connue mais pas d'attachement aux personnages, pas de sourire.



Le plus fidèle ami du chien : 1*

Grande déception. La présentation du thème me plaisait. L'histoire était trop courte et superficielle, plus une introduction.



" Mame Denis" : 2*

Vieille histoire qui fait sourire



Pavillon perdu : 3*

Un homme fait sa route quotidienne habituellement. Il s'est trompé d'arrêt de train et se perd. Il vit alors un événement qui le sort de sa routine.



Le 8 Juin : 1*

Déception . Histoire trop courte, pas assez approfondie. Pas d'attachement ni de sentiments. Aurait mérité d'être plus développée car bonne idée.



L'enfant prodigue revient toujours trop tôt : 2*

Beau début. Déçue par la fin.



Ci-gît : 0*

Un début de suspense mais récit trop court (3pages).



L'autre chemin : 2*

Envie de changement, amitié et solidarité avec un collègue face à l'inattendu



Les amoureux de Garches : 3*

Cela m'a rappelé mes séjours aux hôpitaux après mon accident et mes espoirs de devenir de nouveau valide, de marcher normalement, de courir, de sauter... Parfaite description des ressentis et espoir. Je m'y suis reconnue



La châtelaine de Gentilly : 3*

Une personne âgée, habituée à son village, a ses habitudes et dirige son monde. Elle se heurte aux changements et à la modernité.
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Les Saints vont en enfer

livre à lire "quand c'est le moment".

je ne sais plus où je l'ai trouvé, ce bouquin de poche. il a fait son purgatoire plusieurs mois avant que je ne l'ouvre pour de bon. une histoire de curés...

et puis, le confinement nous oblige parfois à des choix, ^-^, j'ai commencé ma lecture.

les curés, oui... mais celui dont il est question ici, Pierre, est un prêtre-ouvrier, dans le début des années 50. années de misère pour beaucoup chez les ouvriers de banlieue, vivant dans la misère, dans des logements insalubres aussi, trop petits. d'ailleurs, quand je parle de logements... des chambres louées à la semaine, il n'y a pas que des habitants humains dans ces piaules, il y a aussi les rats. il y a le plancher pourri ou les courants d'air, les infiltrations d'eau. la misère quoi!

le prêtre-ouvrier partage tout ça, vit avec les ouvriers comme ouvrier parmi les ouvriers, et il faut beaucoup de foi et d'amour pour ça. c'est ce qui transpire dans ce livre. une fois que je me suis affranchie du côté "Renouveau catholique" (ça,je l'ai noté APRÈS ma lecture sur wikipedia) que j'ai décidé de lire ce livre presque comme un document d'époque - le style a vieilli, les majuscules à nombre de mots-idées, le vocabulaire -, je me suis attachée aux personnages que je voyais vraiment vivre. c'est un peu comme si je les avais "réellement" rencontrés.

alors, de tout ce sombre est venue de la lumière.
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C'est Mozart qu'on assassine

Que d'émotions ressenties lors de la re- lecture de ce beau livre devenu un classique, lu il y a très longtemps, l'histoire de parents ,de riches citadins parvenus qui organisent leur divorce, lui, Marc, froid , Indifférent, obnubilé par son pouvoir ,successeur de son beau - père décédé brutalement ,

Monsieur le président - directeur général de Fontaine et Compagnie : «  Entreprises et Promotions Immobilières » , sa manie de tout régenter , ne pensant qu'à ses propres intérêts et son plaisir, propriétaire d'une Porsche, tombé amoureux d'une jeune fille de la classe moyenne, Marion Destree , elle, La belle Agnès , riche: robes, confort, domestiques, bijoux , voitures depuis toujours, mais fragile, angoissée, rêveuse, réservée , naïve, elle n'avait jamais joué avec un enfant pauvre ni jamais vu un film de guerre ......la sécurité lui tenait lieu de bonheur...



Martin , leur petit garçon a sept ans, l'âge où l'amour de ses parents devrait guider ses premiers pas dans l'apprentissage de la violence et de l'injustice du monde.

Son univers tranquille bascule le jour où Marc et Agnès envisagent de se séparer .

Il lui faut aller ailleurs, loin, chez son grand - père paternel, un vieux médecin à Serignay , vivant dans la solitude, puis chez la nourrice d'Agnès , Nounou Eugénie Perraut.

L'auteur trouve des accents bouleversants pour analyser le drame de cet enfant , ce «  Mozart Assassiné » qui perd peu à peu toutes les valeurs d'amour et de droiture qu'il avait jusqu'alors connues.



Délaissé , solitaire , incompris, humilié, il perd les qualités de son enfance, sa pureté, son innocence, son génie propre, rencontre la haine, l'égoïsme , la jalousie , mais aussi la tendresse et la chaleur humaine chez Nounou Perraut , en Vendée.



L'écriture est fluide, le style rythmé, les mots touchants, et dire que les parents de Martin pensent qu'il ne comprend pas !

La fin me paraît un peu convenue .

Une histoire touchante qui n'a pas vieilli——pas si désuète ——comme j'ai pu le lire quelque part , même si l'époque a changé les enfants :petits ou grands ressentent toujours désespoir, douleur , incompréhension , souffrance , il me semble, lors de la séparation des parents.

Lorsque je l'avais lue , autrefois j'avais été bouleversée ...

Je ne regrette pas ma re- lecture .

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Théatre 01 : Il est minuit Docteur Schweitzer..

Cette nuit, ces âmes partagées
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Chiens perdus sans collier

Emouvant éloge des travailleurs sociaux d'après guerre, juge, avocat, docteur, éducatrice tentent avec beaucoup de finesse et d'amour de remettre sur les rails orphelins, gosses abandonnés ou jeunes délinquants.



Bon Dieu, la scène où cheftaine Françoise met au lit ses vingt petits bonshommes!



Ce sont tous des grands et Cesbron aussi est un grand avec sa prose qui semble couler sans effort de même que l'enchaînement des petites intrigues.

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Chiens perdus sans collier

J'aimais beaucoup Gilbert Cesbron. C'est un auteur totalement passé de mode. Dommage.
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C'est Mozart qu'on assassine

Tous simplement poignant!
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Chiens perdus sans collier

Roman de 1954 qui met en scène un juge des enfants et des éducateurs dans un centre pour jeunes délinquants, le plus souvent issus de milieux défavorisés. A cette époque on ne se souciait guère du devenir de ces gamins. La solution toute trouvée était la maison de correction, sans guère de préoccupation pédagogique ni de perspectives de formation et d'avenir. Même si les services sociaux d'aujourd'hui, et en particulier la Protection judiciaire de la jeunesse, ne sont pas exempts de défaillances, un progrès significatif a été réalisé en partie grâce à des juges pour enfants dévoués, bienveillants et efficaces (j'ai en mémoire l'action de Jean-Pierre Rosenczveig, juge des enfants au tribunal de Bobigny que j'ai eu le plaisir de rencontrer) (Livre lu pendant l'adolescence et dont on me parle aujourd'hui)
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Il est minuit docteur Schweitzer

Tous les avis ou presque que j'ai pu consulter à propos de cette pièce de théâtre de Gilbert Cesbron allaient dans le même sens. Ce titre jouissant d'un certain renom, j'ai cru bon de le lire. Or, je suis loin de partager l'enthousiasme quasi général à son propos.



Pour commencer, un signe qui ne trompe pas : j'ai lu cette pièce il y a environ deux mois (deux mois, c'est assez court tout de même, et je ne souffre pas encore de la maladie d'Alzheimer, du moins je ne le crois pas) eh bien je peine à me remémorer tant la pièce que les personnages tant l'impression produite sur moi fut puissante et durable.



Ce que j'en retiens, c'est une grande impression d'artificialité, de personnages très sentencieux, qui parlent au passé simple et qui devisent de sujets éternels dès qu'ils se rencontrent. Tout sonne faux à mes oreilles. Et, plus grave encore, sous une apparente recherche de profondeur, je trouve presque tous les personnages assez creux et caricaturaux.



L'ensemble m'apparaît finalement plutôt manichéen et daté. Dans le club des " gentils ", on trouve bien sûr en n° 1 Albert Schweitzer, le médecin dévoué, qui, envers et contre tout, accomplit sa besogne de bienfaiteur universel dans des conditions apocalyptiques. Il se sacrifie, en gros, laisse s'évaporer son talent de musicien, sa famille en Alsace, et tout, et tout, rien que pour la poursuite de son idéal. Bref, ça sent la vision moralisatrice (voire la propagande) chrétienne à plein nez.



Et l'infirmière Marie ? (bon rien qu'au prénom, vous avez compris de quoi il s'agit, là encore). Elle aussi est une bienfaitrice dévouée, toujours plus ou moins dans le sacrifice, belle, humaine, prévenante, intelligente. En clair, un personnage très crédible.



Et le Père Charles ? Bingo ! encore gagné ! Voici un autre très bel archétype : le prêtre dévoué, ultra bienfaiteur, cela va sans dire, qui n'hésitera pas à payer de sa vie s'il le faut, etc. etc. Bon ok, je commence à bien percevoir l'atmosphère du tableau.



Voyons, voyons, que trouve-t-on ensuite ? le militaire, oh, là, là ! Formidable encore le militaire ! Lui aussi pétri d'idéaux très haut perchés, et s'il fait la guerre, soyez-en persuadés, c'est toujours pour la bonne cause. Quant au sacrifice, en ce qui le concerne, n'en parlons pas, c'est comme qui dirait une seconde peau, sa manière d'être, sa marque de fabrique. Et, bien évidemment, s'il prête la main (en l'occurence les armes) à la colonisation, c'est uniquement pour contribuer à une " mission " (l'équivoque du terme est parlante) dont les bénéficiaires ne peuvent, ne sauraient être, en définitive, que les malheureuses populations colonisées pour lesquelles la colonisation répand ses bienfaits.



Enfin, qui clôt la brochette d'archétypes ? Ah oui, il faut bien entendu un méchant. Alors voilà, ce sera lui, ouuuuh ! le méchant, le méchant, méchant administrateur colonial. En plus il s'appelle Leblanc, ce qui franchement la fout mal quand il s'agit d'administrer des populations noires. Alors lui c'est l'appât du gain et la traitrise personnifiés. Peu importe la marque du vélo, c'est un calculateur, un arriviste, un prédateur. En deux mots, le grand Satan.



Derrière ce canevas hautement prévisible, l'auteur s'échine à essayer de nous faire croire que ses personnages ont une quelconque complexité. Alors il leur découpe quelques états d'âme en carton, une mauvaise conscience ensevelie qui les pousserait à agir. Sauf, bien entendu, l'administrateur Leblanc, qui, lui, s'il avait des états d'âme, ne pourrait vraisemblablement pas être le véritable méchant qu'il est et que l'auteur tient absolument qu'il soit.



De plus, toute la pièce tourne autour d'un élément (plus ou moins historique, plus ou moins aménagé pour les besoins de la pièce), à savoir qu'à la déclaration de guerre entre la France et l'Allemagne en 1914, le cas du fameux Docteur Schweitzer s'avéra problématique. En effet, depuis l'annexion de 1870, son Alsace natale était devenue un territoire allemand et lui, de facto, un citoyen allemand.



Officiant sur le territoire de l'empire colonial français, cet Allemand devenait donc, nécessairement un problème. Oui, on voit bien où il veut en venir Gilbert Cesbron avec ses gros sabots. L'administration prend, du jour au lendemain, une décision idiote d'arrestation vis-à-vis d'un citoyen allemand totalement apolitique et bénéfique pour la France.



Par contre, ce que la pièce ne remet pas du tout en question, c'est l'idée même de la présence française en Afrique. Là, tout va bien dans cette direction-là. le côté paternaliste catho français soi-disant désintéressé y est présent jusqu'à l'overdose. Ça pue la bien-pensance conservatrice et le côté missionnaire ; d'ailleurs les populations locales sont remarquablement ignorées, voire qualifiées de sauvages vis-à-vis du malheureux brave prêtre.



Il est assez notable, je pense, que le seul personnage indigène de la pièce soit un enfant, mourant bien entendu, et sauvé in extremis par les bons soins du magnanime Docteur. Lequel personnage indigène n'aura pas même droit à une seule réplique de toute la pièce.



Et même si nous nous attardons un peu plus sur le personnage du Docteur Schweitzer, il brille surtout par son absence dans l'ensemble des deux actes (surtout au deuxième). Finalement, ce sont les personnages secondaires qui parlent de lui et qui font le show. C'est sur eux, tout bien pesé, que repose la pièce et non sur le médecin, duquel on apprend pas grand chose.



Alors, tout bien considéré, permettez-moi de ne pas m'enthousiasmer outre mesure à propos de cette pièce, qui, si elle est plutôt bien écrite quant à la langue, me semble plutôt faible quant à son aspect scénique (c'est beaucoup de parlote et très peu d'action), et bien plus discutable quant au fond qu'il y paraît de prime abord. Toutefois, je vous invite à la lire pour vous en faire votre propre opinion ou, à défaut, à lire d'autres avis très différents du mien avoir d'avoir plusieurs points de vue.
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Avoir été

Très touchant. Cesbron pour moi anticipe des écrivains comme Romain Gary dans la Vie devant soi, par exemple.

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La tradition Fontquernie

Respecter la tradition et oser l’insolence
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Mais moi je vous aimais

voilà un livre de 375 pages que j'aurais mis près d'une semaine à lire, je ne pouvais pas lire plus d'un ou 2 chapitres par jour sans avoir envie de faire une pause.Yann m'a rappelé une personnage trisomique "pierrot" et qui vivait à la maison de retraite où j'ai commencé à travailler à 20 ans, lui aussi était le coursier des anciens. Quel joli souvenir !
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Les innocents de Paris

Ce livre a obtenu le Prix de la Guilde du Livre 1943. Il n'y a, naturellement, rien à dire en ce qui concerne la qualité de son écriture.

Je n'ai, malheureusement, pas réussi à me passionner pour les aventures de ces gamins de Paris. La narration est sans doute trop poétique, trop imagée, pour que j'y parvienne.
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Chiens perdus sans collier

Il est question d’enfants placés par le juge et qui sont : Des orphelins, de petits délinquants, des mineurs en danger. Ils sont dans un centre à Terneray, encadré par un juge, des médecins, des éducateurs qui ont une fine pédagogie à savoir responsabiliser les enfants en leurs donnant des missions à accomplir et en insistant sur le fait qu’ils en sont capables et en les invitant de relever le défi. Ainsi, ils gagnent confiance en eux et se savent capables. On leur donne beaucoup d’amour dont-ils sont en manque. Ce sont des enfants, que l’on cherche à comprendre, ils ne sont pas punis, juste sermonné car les exclure par des sanctions, c’est les dévaloriser eux qui manque d’amour. Ils sont ce qu’ils sont car leur passé ont fait d’eux des révoltés, des écorchés vifs. Ils font des bêtises, qui peuvent être des ressources pour les éducateurs qui peuvent devant les enfants mettre les points sur les i. L’équipe éducative donne à ces enfants de nouvelles perspectives plutôt que de les blâmer. L’équipe éducative est indulgente, patiente, bienveillante, dévouée. Il faut cela auprès d’enfant qui doivent se savoir aimer pour pouvoir aimer à leur tour et aimer c’est respecter.



Le centre forme également les enfants à un métier.



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Chiens perdus sans collier

On aborde dans ce roman le thème de l'enfance délinquante avec parfois des orphelins perdus.

On y découvre un Juge qui a espoir en chaque enfant et débordant d'énergie pour les sortir de cet engrenage.

C'est fou ce qu'une personne impliquée, d'une grande énergie et générosité peut arriver à faire changer le cours d'une vie.

Enfants et les personnes s'occupant d'eux sont des personnages touchants dans ce livre et j'ai suivi avec joie le parcours de chacun à travers ce roman.

C'est un livre qui redonne espoir.
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Chiens perdus sans collier

Démodé. Et néanmoins actuel dans l'évocation de la pesanteur de l'administration, son indifférence et parfois son incompétence. Un système administratif sans nuances dont la lourdeur est assassine.

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Mais moi je vous aimais

Tragique destin que celui de cet orphelin diagnostiqué "débile léger" et qui, toute sa courte vie durant, raisonnera et se comportera comme un enfant de 7 ans.

Je ne suis habituellement pas versée sur le pathos - d'ailleurs, Gilbert Cesbron n'en use pas - mais cette histoire m'a sincèrement touchée.

Il y a des êtres dont le destin est fissuré dès la naissance. Ils auront beau le vouloir, le vouloir vraiment ; y croire, encore et toujours ; ils seront continuellement brisés, piétinés, et l'échec sera permanent.

Yann n'avait pourtant pas de grandes ambitions. Il voulait juste exister pour quelqu'un. Il ne demandait qu'un peu d'amour. Juste de l'amour.

Poignant !
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Une abeille contre la vitre

Certainement l'un des plus poignants romans de Gilbert Cesbron, et toujours d'actualité
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Il est minuit docteur Schweitzer

Gilbert Cesbron - Il est minuit, docteur Schweitzer - 1952 : Minuit l'heure du crime, en l'occurrence l’heure d'un des pires crimes que la terre ait connu, cette première guerre mondial qui vit tant d'hommes s'entretuer au point que le terme assassinat aurait du être galvaudé jusqu'à la fin des temps. Le docteur Schwetzer est un bienfaiteur, un de ces colonisateurs qui ont choisi d'aider les populations africaines plutôt que de les exploiter comme tant d'autres. Dans son petit dispensaire en pleine brousse quelques hommes et une femme en attendant l'ordre de mobilisation général vont tenter de se définir et de donner à la postérité leur vision de l'humanité. Chaque point de vue qu'il soit sociétal ou religieux va enrichir un dialogue humaniste troublé par des objections sur les desseins d'un conflit vu comme l'échéance terminale d'un monde en décomposition. Alors que vont s'écrouler des sociétés tout entière, les mains agiles du chirurgien malgré sa fatigue vont tenter de sauver un petit garçon, un peu comme si cet homme solitaire par cette action désespérée sauvait par avance l'humanité de l'extinction. Il y avait évidemment un vrai symbolisme dans ce geste tout comme dans l'affection qui unissait l'infirmière et le soldat décidé malgré cet amour profond a rejoindre la France pour combattre. Chacun se demandait aussi ce qui avait poussé l'autre à se retirer au fond de la jungle en délaissant ainsi la civilisation et ses plaisirs. Quel acte caché, quel déception avaient pu pousser un médecin renommé, une jolie fille ou un prêtre promis a de bien plus belles paroisses a partager le sort des indigènes ? La violence elle se rapprochait provocant la mort d'un des protagonistes et rendant encore plus prégnante le besoin de comprendre cette folie qui allait entraîner les hommes vers l'abîme. Aussi intéressante à lire qu'à voir jouer sans doute, cette pièce en deux actes était l'oeuvre la plus célèbre et la plus intéressante de Gilbert Cesbron. Elle donnait en plus un axe de réflexion a toute personne qui s'interrogeait sur la vacuité de l’existence humaine... poignant
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