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Citations de Gilles Legardinier (4007)


Envisager de faire sa vie avec quelqu'un n'a rien d'un acte d'achat. C'est une tentative, risquée certes, et qui comme toutes les tentatives a de bonnes chances de se solder par un échec. Il convient d'être très clair à ce stade : personne d'honnête ne pourra vous garantir que parce que vous allez essayer, vous allez réussir. Le bonheur n'est pas un dû, c'est une possibilité que la vie nous offre uniquement si nous avons le courage de tenter l'aventure. Tout ce qui vaut la peine est rare, mais ce n'est jamais parce que c'est exceptionnel que ça n'existe pas.
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Le bonheur est une pagode qui se dresse au pied d’un volcan en éruption. C’est beau, fragile, et n’importe laquelle des flammèches qui tombent du ciel peut y mettre le feu et la réduire en cendres, au point que cinq minutes plus tard, on ne verra même plus qu’elle a existé. C’est désolant, mais c’est la réalité.
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On peut effectivement vivre chaque jour comme si c'était le dernier, mais il faut se méfier : parfois, il y a un lendemain, et il faut alors assumer ce qu'on a fait la veille.
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L'amour, je me demande parfois si ce n'est pas un truc qu'on s'invente toutes seules dans nos têtes. Est-ce qu'à force de vouloir le trouver on finit par avoir l'impression de le voir ? Comme un mirage dans le désert ? On pense que rencontrer sa moitié, son alter ego masculin, sera magique. On se joue une vraie comédie romantique, et puis le quotidien se charge de te ramener sur terre.
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Certaines hommes convoitent que ce qu'ils ne possèdent pas encore, sans se soucier de ce dont ils devraient prendre soin.
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C'est bien les mecs, ça. J'aurais pu écrire « Épouse-moi » en gros sur le mur de l'entrée et « Arrache-moi mes vêtements » sur celui de la chambre, il ne l'aurait même pas remarqué.
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Quel que soit notre âge, on reste toujours les enfants de quelqu'un, et les bras qui s'écartent sont les plus belles portes qui puissent s'ouvrir.
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La vie est étrange. Maintenant que j’ai pris la décision de partir, je regarde l’agence d’une autre façon. Pour un peu, je me sentirais presque nostalgique. Fabienne qui avale café sur café, l’affiche avec la jolie fille qui essaie de nous faire croire qu’avoir un compte ici la rend folle de bonheur, Mortagne et ses discours imbéciles, Mélanie et sa plante verte à qui elle parle. Même eux, je n’ai pas envie de les quitter.
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N’oublie jamais qu’un adulte n’est qu’un enfant qui a vieilli.
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Chaque matin en arrivant à l'agence, nous devons vérifier l'état des automates bancaires et, si quelque chose ne va pas, le signaler aux équipes de maintenance. Si ce n'est qu'un problème de nettoyage, on est obligé de s'en charger nous-mêmes. Vous vous rendez compte ? Ils installent des guichets automatiques partout pour nous virer et, en plus, on doit en prendre soin.
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Le fait est que les hommes entretiennent un rapport étrange avec leur voiture. Beaucoup d’entre nous ne parlent que de Ferrari et d’Aston Martin, même s’ils roulent en Dacia - qui sont d’ailleurs d’excellentes bagnoles. Pour nous, mesdames, les voitures sont nos robes du soir, nos escarpins, notre sac à main, l’accessoire ultime qui impose une image et nous aide à affirmer qui nous sommes. Si vous prenez le temps d’envisager la situation ainsi, vous vous apercevrez que je caricature à peine. Je précise cependant que tous les hommes n’ont pas besoin d’une voiture pour s’affirmer, heureusement.
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- Le naufrage d’un couple s’explique souvent par un malentendu. Les déceptions de chacun reposent sur une double erreur : les femmes pensent que les hommes changeront et les hommes croient que les femmes ne changeront pas. Or nous resterons toujours les abrutis dont vous avez tant envie et vous ne resterez pas les jeunes filles qui nous attirent tellement. Il faut voir au-delà, plus loin que les illusions. C’est là que se cache le bonheur. 
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(...) je me souviens très bien de ce que j'ai pensé quand ma femme m'a appris que j'allais devenir papa. A l'époque, on voulait vraiment avoir un bébé, on l'espérait sincèrement. Pourtant, le soir où elle m'a annoncé que c'était en route, j'ai eu un sacré coup de panique. J'ai tout fait pour ne pas le lui montrer mais, à l'intérieur, pendant une fraction de seconde, j'ai eu envie de m'enfuir. (...) Je crois que j'ai eu peur de la responsabilité que cela représentait. J'ai eu peur de ne plus avoir le droit d'être le jeune homme que j'étais. pour être tout à fait honnête, je crois aussi que j'ai redouté que ma femme n'aime quelqu'un d'autre encore plus que moi.
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(Dialogue entre Magnier, régisseur français, et Blake, majordome anglais parfaitement bilingue)

— Quand t’étais jeunot, et que tu perdais une dent de lait, chez toi, on ne la mettait pas sous l’oreiller pour que la petite souris la prenne et te laisse une pièce à la place ?
— Chez nous, c’est la fée des dents qui s’occupe de ça.
— C’est pourri.
— Pourquoi une fée ferait-elle moins bien qu’un rongeur ? Nous, on ne tient pas à ce que des vecteurs de maladies infectieuses rampent sous l’oreiller de nos enfants pendant qu’ils dorment.
— Parce que vous y croyez sérieusement, vous, à la petite fée qui volette comme une gourde la nuit pour ramasser les chicots ? Vous en avez déjà vu beaucoup, avec leurs petites ailes et leur sourire niais ? N’oubliez pas de lui laisser la fenêtre de la chambre ouverte, à votre fée des dentiers, sinon vous allez la retrouver éclatée sur le carreau.
— En attendant, ta petite souris a dû laisser des crottes, la peste ou le choléra sous l’oreiller d’Odile, parce qu’elle est en état de choc dès qu’elle en voit une.
Magnier prenait la discussion très au sérieux et Blake ne pouvait pas s’empêcher d’en jouer. Le régisseur n’avait plus aucun recul sur ses propos.
— Parce que bien sûr, vos fées ne font jamais caca…
— Pas sous l’oreiller des enfants, ou alors de ceux qui sont très méchants.
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Nous les filles, quand on pense a quelqu'un, on y pense tout le temps. [...]. Je donne un prospectus sur l'assurance famille à une cliente, et je rêve de celle que je pourrais fonder un jour avec lui. Je lave ma théière, elle est presque de la même couleur que ses yeux. Je feuillette un livre de recettes "spécial quiches et tartes" - oui, j'en suis là - eh bien, dans "quiches" il y a un "c" comme dans Ric. Un pli au rideau et c'est le tombé de sa chemise sur son torse que je revois...
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C'est quand même dingue les mecs. Ils montrent plus facilement leurs fesses que leur coeur.
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À présent, chacun travaille pour soi, les États se substituent aux volontés collectives et l'individualisme est roi. Plus personne ne prend un an de sa vie pour aller aider à la construction de ce qui le passionne, que ce soit une cathédrale ou un stade. Chacun paie et considère avoir fait ainsi sa part de travail. À force de déléguer toutes les tâches de la vie collective, et même celles de la vie domestique, les individus ont perdu la capacité de se débrouiller par eux-mêmes et sont devenus dépendants de l'argent. Avant, les grandes causes unissaient des bras et des esprits, maintenant elles empilent des chèques. Qui, de nos jours, quitterait tout pour aller accomplir ce que lui dicte sa conscience, avec pour seul salaire une assiette pleine, un toit et sa fierté ? Les rares qui le font sont présentés comme des héros, alors qu'à l'époque de cette cité, c'était naturel. Aujourd'hui, pour bâtir un ouvrage comme celui-ci, on prendrait des promoteurs rabotant sur les coûts pour mieux remporter l'appel d'offres et on irait chercher des populations étrangères sous-payées, méprisées et haïes dès que redevenues inutiles pour faire le travail manuel. On ne connaît même plus les bases de notre civilisation. On a perdu tout contact avec ce que nous sommes vraiment. La vie ne se résume pas à courir après le meilleur forfait téléphonique ou à hésiter entre quinze variétés de café. Pour partir à l'étranger l'été et au ski l'hiver, regarder des centaines de chaînes de télé, surfer sur Internet, passer des heures à échanger sur les réseaux sociaux ou rouler dans une hybride, il faut d'abord être vivant et libre. On l'a oublié. Ça va nous coûter cher.
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Ma tante prétend que nous sommes tous prisonniers de cages dont nous forgerons nous mêmes les barreaux.
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Le savoir n'est pas le moteur du monde, ce sont les sentiments qui dictent nos vies. 
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"_[...] L'amour est un drôle de machin qui n'est visible qu'aux yeux de ceux qui en bénéficient. Un peu comme les gentils lutins que seuls les enfants peuvent voir. Il faut avoir trouvé l'amour pour savoir qu'il existe."
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