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Critiques de Guy Rachet (66)
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Messaline

Biographie romancée écrite à quatre mains, ce roman propose une plongée dans la Rome du 1er siècle, sous le règne de l’empereur Claude dont l’épouse Messaline s’est taillée une sacrée réputation de débauchée et de nymphomane.



Entre étude de mœurs et récit d’action, ce roman historique fourmille de mille détails bien documentés sur le mode de vie antique, dans la même veine que le « Quo vadis ? » de Henryk Sienkiewicz.



L’alliance de la verve reconnue de Guy Rachet et du souci du détail de Violaine Vanoyeke, écrivain qui, cela se sent dans la narration, fut professeur de lettres classiques, engendre un récit vivant et réaliste et brosse le portrait d’une femme qui marqua son époque par l’usage exacerbé qu’elle fit de sa féminité, y puisant une forme de pouvoir illusoire.



Messaline, mère des illustres Britannicus et Octavie, fut la troisième épouse de Claude. Elle s’adonna si bien au dévergondage (jusqu’à se prostituer) qu’elle finit par devenir compromettante, fut soupçonnée de prendre part à des complots politiques et eut une bien triste fin que sa luxure et sa corruption empêchèrent d’élever au rang de celles des tragédies immortelles.
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Théodora : Impératrice d'Orient

« Théodora » a été écrit en 1984 par Guy Rachet. Ce roman de 376 pages, dédicacé « à Claudia, un autre Lion dans le ciel zodiacal », fait entrer le lecteur dans les aventures, les débauches et les évènements plus ou moins crédibles qui auraient jalonné la vie de Théodora, impératrice d'Orient, au début du VI° siècle de notre ère. J'utilise à dessein le conditionnel car nous ne pouvons aujourd'hui affirmer que l'ouvrage s'en tient à la stricte réalité, à la conformité historique, les écrits et les témoignages faisant à ce stade cruellement défaut. Les historiens resteront un peu sur leur faim malgré l'excellent travail de documentation engagé par l'auteur, écrivain passionné d'archéologie, et d'égyptologie. Les autres comme les curieux pourront au fil des pages feuilleter l'album de photos hors du commun d'une femme au destin incroyable. Jugez plutôt : Théodora, née à Constantinople, est la fille d'un gardien d'ours travaillant à l’amphithéâtre et d'une prostituée. Belle, intelligente et dotée d'une ambition exceptionnelle, Théodora n'a de cesse de mettre dans son lit des hommes de pouvoir et d'autorité (page 43 – elle veut accomplir sa destinée). Elle ira peu à peu jusqu'à séduire Justinien (qu'elle rencontre à la page 211), l'héritier de l'empire, et (page 368) elle montera sur le trône !



Gentillet, ce roman à l'eau de rose, au style un rien pédant, ressemble à s'y méprendre à un péplum : des fastes, de l'or, de l'argent, des pierres précieuses, des parfums exquis et des richesses à profusion (lire page 145 ce que contient le coffre qu'Isaf offre à Théodora), une épopée truffée d'exagérations de toutes sortes, un tourisme qui nous conduit de pays en pays et de régions en régions, des personnages fortement typés (le beau cocher, le proxénète, la prostituée, le guerrier, la danseuse, le mime, l'esclave, l'ermite, le moine, le garde, le sénateur, le giton, le fonctionnaire corrompu …), mais des situations qui se répètent au fil des chapitres et une fin sans surprise parce qu'annoncée en 4ème de couverture. Ajoutons à cela, quelques évidences (page 73 - « toute ambition politique ne va pas sans dangers » ; page 74 - « empire ou démocratie, il faut choisir »). Dommage. Bon, l'ouvrage vaut quand même le détour.



D'abord, Théodora pourra amuser par une liberté de comportement et de ton, assez surprenante (page 195 – « L'héritier présomptif ? Je n'en voudrais pas pour valet »). Avide d'argent et de pouvoir, aspirant (page 99) à une vie luxueuse, Théodora intrigue, sans scrupules (page 92 – elle arrive à faire courir l'aurige en faveur de l'équipe adverse mais contre paiement d'une forte somme d'argent ; page 139 – elle veut rendre jaloux Porphyrios en couchant avec Olympios). Forte et convaincue, Théodora (page 109) s'inscrit à une école de lutte et (page 127) conduit elle-même un char ; Théodora a de la haine (page 111) pour un peuple aveugle et sanguinaire et n'hésite pas à proférer des propos cinglants (page 83 - « sache que celui qui trahirait ma confiance ... »). Débauchée, Théodora, qui n'hésite pas à provoquer ses prétendants (page 140 – « Ce soir, Helladie et moi dormons ensemble, et seules »), n'est pas (page 169) une forteresse qu'on enlève : elle ne couche qu'avec les hommes qui lui permettent de gagner un statut social.



Ensuite, l'auteur nous livre des détails pittoresques sur la vie quotidienne à Byzance au début du VI° siècle, qu'il s'agisse des thermes (lire la page 58), des querelles religieuses (page 267 – on n'hésite pas à abattre les statues et à interdire l'usage du nom des anciens dieux ; est-ce que la nature de Dieu est simple ou double ?), des intrigues politiques (page 360 – on se passait de main en main des libelles dénonçant les agissements de certains politiciens véreux), des fêtes (page 28 – dans les tavernes, jeux et boissons abondent), des courses de char (page 54 – droguer les chevaux vous conduisait à la peine de mort), des spectacles (page 136 – la femme tient parfois le rôle de l'homme au théâtre), des règles gouvernementales (page 275 – le gouverneur n'a pas le droit d'acquérir des biens dans la province de son ressort), de la justice (page 347 – un simple particulier ne pouvait espérer faire condamner un fonctionnaire criminel), de la philosophie (page 222 – elle ne peut être adorée que dans un sanctuaire), des guerres de faction ou de la condition de la femme (page 86 – au décès de son père, Théodora voit sa mère réduite à la mendicité ; page 92 – une danseuse ne peut pas épouser un patrice ; page 119 – le marché aux esclaves ; page 281 – actrices et courtisanes étaient dépourvues de droits civiques).



Enfin, parce que le récit qui est très « cinématographique », n'est pas exempt d'odeurs (page 219 – les viandes qui grillent dans les cuisines), de bruits et de sons (page 63 – la musique des orgues et des chœurs qui s'élève avant l'apparition du basileus dans l’amphithéâtre) : un vrai régal pour les sens.



Au final, une biographie romancée, très documentée, qui pourra séduire les lecteurs férus d'histoires pimentées ou attirés par le destin hors du commun d'une véritable légende vivante.
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Le sceau de Satan

"- Tiens, salut ! Alors toi aussi tu fais de la figuration sur le tournage du "Sceau de Satan" ? Je te demande pas qui tu joues, hein ? Jolie hallebarde ! Quant aux culottes bouffantes...

- M'en parle pas, j'te dis pas la galère quand je dois aller pisser. Et toi, tu joues qui ?

- Le bourreau.

- Veinard. Mais, attends, il est pas censé porter une cagoule sur la tronche, le bourreau ?

- Pas dans l'Allemagne de 1630 faut croire. Tu m'diras, j'aurais préféré parce qu'à la place j'ai cette espèce de fraise à la con qui m'donne l'impression d'être de Funès dans "La Folie des Grandeurs". Super inconfortable, ça me coince la pomme d'Adam, tu vois, là ?

- Ouais, pas cool. Et t'en penses quoi, toi, de la minette américaine qu'ils ont choisi pour le rôle principal, celui d'Elodie von Sittenfeld ?

- Mignonne mais à mon avis un peu trop vieille pour le rôle.

- Bah faut dire qu'ils ont pas eu trop de candidates. Ça va bien pour la première partie, quand faut être sapée comme une princesse, mais ensuite, quand tu passes tout le reste du film à poil, accusée de sorcellerie, torturée par tes bons soins et menée au bûcher, le tout sans doublure, c'est une autre paire de manches !

- C'est clair qu'il est pas tendre le réalisateur, question ménagement de la pudeur. Il a refusé que la scène de l'empalement soit truquée, si elle arrive encore à s'asseoir après ça... J'espère qu'elle palpe du cachet !

- Tiens, regarde, j'crois qu'l'inquisiteur veut te dire un mot, il se radine par ici.

- Merde, il va encore me passer un savon, paraît que j'mets pas assez d'coeur à l'ouvrage dans la scène du marquage au fer rouge. Quel métier, j'te jure..."



Bien, après ce petit prologue destiné à vous mettre dans l'ambiance du roman de Guy Rachet, je peux vous en dire quelques mots plus académiques. "Le sceau de Satan" est le premier volet d'une trilogie historique se déroulant dans les Etats du Saint-Empire romain germanique pendant la Guerre de Trente Ans. Pas d'inquiétude, je ne vous en voudrais absolument pas si vous avez complètement oublié ce conflit européen majeur du XVIIème siècle qui nous prouve, à l'instar de toutes les guerres, que la barbarie et l'obscurantisme ne sont pas à attribuer au seul Moyen-Age.



Agnès von Sittenfeld, comtesse d'Eckstein, veuve d'un chef de guerre sans doute traîtreusement assassiné, obtient par faveur impériale d'ériger sa terre en duché. Sa fille et héritière, la belle et jeune Elodie, va ainsi prendre le titre de duchesse d'Eckstein, ce qui ne plaît pas à tout le monde. Les échevins de la ville et son prévôt impérial, l'ambitieux et redoutable Ortolf von Türheim, accueillent en effet assez mal la perspective de perdre leurs prérogatives au profit de la puissance ducale, et vont ourdir un complot qu'on peut qualifier de maléfique puisqu'il s'agit de faire condamner les deux nobles dames pour sorcellerie, redoutable accusation à cette époque superstitieuse. Elodie, dont la vie jusque là se résumait à l'apprentissage des arts et des belles-lettres et à la découverte de l'amour, va être brutalement entraînée dans la spirale infernale de la plus implacable déchéance sociale, morale et physique.



Âmes sensibles s'abstenir. Sous la plume bien documentée de l'historien et écrivain Guy Rachet, aucune scène de torture ou de violence ne vous sera épargnée. Ici, les héroïnes sont bien malmenées, ce qui contribue pour beaucoup au suspens ; jusqu'où ira leur chute ? Dans une société précaire où la guerre tient le grand rôle, où les conflits d'intérêt et la soif de pouvoir rongent les plus opportunistes des sujets impériaux, où l'obscurantisme forcené d'une poignée de fanatiques encourage la chasse aux sorcières et où l'on torture à l'envi bien des innocents, attendez-vous à tout et surtout au pire.



La force et la beauté de ce roman vient également du fait que derrière l'action émerge la beauté d'une époque florissante pour les arts et les lettres. Dans la première partie du récit, l'auteur se complaît à planter son contexte en profondeur et fait partager au lecteur l'éducation princière que reçoit une jeune femme de haut rang : poésie, philosophie, rhétorique, littérature, musique... dans tous ces arts se trouvent la justification d'un mode de vie certes idéal mais aussi totalement inégalitaire. L'auteur nous convie à partager ses pensées et ses réflexions sur le siècle baroque - le fameux Siècle d'Or espagnol - tout en contrastes et en paradoxes, et largement méconnu du public.





Challenge PAVES 2015 - 2016

Challenge Multi-Défis 2016
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Le Jardin de la rose : Les amours de Pétrarqu..

Certes la toile de fond est Avignon au temps des Papes (Clément V, Jean XXII...) mais les descriptions sont peu détaillées pour y trouver un réel intérêt historique, sauf celui à m'attacher à traduire (tant bien que mal) les citations latines. Ce roman historique ne lèvera pas mieux le voile nébuleux qui permettra de découvrir avec certitude l'identité de la belle Laure aimée de Pétrarque.
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Néfertiti - Reine Du Nil

Après Imhopep, initiateur des constructions « éternelles » de l’Égypte pharaonique, je reviens à une période plus récente, et remonte au milieu du deuxième millénaire avant JC.

Néfertiti, connue surtout par son buste peint qui a révélé au monde sa grande beauté, se retrouvera à l'instar d'Hachepsout un gros siècle plus tôt, à la tête de l’Égypte en temps que reine-pharaon. Et si la seconde pouvait y prétendre par son ascendance, la première y est arrivée juste par la volonté de son époux le pharaon Akhenaton.



L'histoire de ce couple est assez particulière, on se trouve face à un homme profondément mystique devenu pharaon suite à la mort de son frère aîné. S'il ne manque pas d'intelligence, il est tellement pris par sa foi nouvelle en un dieu unique, Aton, qu'il en oublie la gestion de son pays. Sa seule raison d'exister est alors de diffuser partout dans le monde sa vision d'une religion monothéiste au détriment des autres dieux en vigueur et notamment la puissante église du dieu Amon. Il construit partout de nouveaux temples, il élève même une nouvelle capitale à partir de laquelle il va gouverner, et pour accomplir tout cela, il puise dans les immenses réserves des autres lieux de culte ce qui ne va pas plaire à tous…



Et Néfertiti dans tout cela, est bien, ce n'est pas par la beauté de l'homme qu'elle a été éblouie ni même par sa position mais bien par la richesse de sa parole. Elle semble avoir été complètement subjuguée par cette idée d'un dieu de bonté, de simplicité, d'égalité, de non violence, d'amour et de beauté qui donne à tous les mêmes possibilités. Contrairement à son royal époux, elle se rend vite compte que le peuple n'est pas satisfait, que les pays limitrophes profitent de la situation pour entrer en rébellion ouverte, que la direction d'un grand pays doit passer par la gestion de l'administration ainsi que l'élaboration d'une armée forte et entraînée pour maintenir la paix avec les voisins. Et voilà comment insidieusement, elle se retrouve à la tête administrative du pays bien affaibli par les lacunes de son époux.



L'auteur nous conte cela avec beaucoup de poésie et est même très précis pour ce qui est des faits rapportés. Le début et la fin du roman sont très agréables à lire car l'auteur en plus de s'inspirer de sa connaissance de l’Égypte de l'époque, utilise son imagination pour nous rendre le tout dynamique et bien vivant. Le milieu, la grande partie du roman donc, retrace au plus près la vie du couple Akhenaton et Néfertiti en enchaînant description sur description de temps en temps entrecoupées de quelques dialogues. Cette précision obtenue par la retranscription en belles lettres des différents bas-reliefs et papyrus retrouvés rend la lecture un peu lourde et fastidieuse même si tout est vrai.



Cela ne va pas m'empêcher de continuer à lire cet auteur qui, bien qu'autodidacte, nous entraîne toujours dans de magnifiques aventures. Un petit plus, il n'hésite pas à mettre ses sources ainsi que son cheminement de travail à la fin du roman et j'adore ça ;-)
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Le Jardin de la rose : Les amours de Pétrarqu..

Le lecteur évolue dans l'Avignon du temps des Papes : cour somptueuse, rues grouillantes de vie, mœurs délicieusement dissolues des dignitaires de l’Église, querelles théologiques et religieuses, maladies et brigands de grands chemins ... mais aussi amour courtois !



Un roman historique, vivant, attachant et passionnant qui présentera un très grand intérêt pour les historiens, les Avignonnais et les Avignonnaises, les amoureux de la Provence et de l'Italie, les poètes, les lecteurs accoutumés aux œuvres grecques et latines ; un ouvrage qui présente toutefois quelques faiblesses : des redites, des longueurs et un manque de détails sur le fonctionnement de la société de cette époque.
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Le sceau de Satan

Élodie, jeune fille, tombe entre les mains avides de Don Juan d'Oranella, l'inquisiteur...





La jolie jeune femme subira la torture de l'Inquisition ( en un long passage érotique palpitant! )

Deux hommes la tenaient, devant Oranella et la tripotaient... Oranella défit lentement les cheveux d'Elodie, puis lui enleva ses habits...





Un complot pour s'approprier les biens d'Elodie et de sa mère. Saura-t-elle, pourra-t-elle, voudra-t-elle échapper à l'attrait qu'exerce le tortionnaire sur ses sens?...





Découvrez tout le contexte de ce roman et de sa suite (3 tomes) dans un monde où l'on croyait encore aux sorcières.
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Voyage en Egypte : Lithos de David Roberts

Ces lithographies représentant les plus belles merveilles de l'Égypte telles qu'a pu les voir David Roberts au 19ème siècle ont une force d'évocation incroyable. On a envie de voyager et de rentrer dans ces paysages. L'auteur a l'art d'incorporer quelques personnages dans un recoin du cadre pour nous montrer le gigantisme des monuments. Les détails sont incroyables de finesse et l'on peut voir dans les paysages choisis l’œil d'un poète.
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Dictionnaire de l'Archéologie

Un dictionnaire très complet qui en 1400 entrée environ trace un portrait d'une discipline que j'ai toujours trouvé fascinante . On y trouve recensés les techniques ,les bases du vocabulaire spécifique et une grande quantité de sites , peuples , cultures . Les illustrations sont rares et austères ce que l'on peut regretter .Je conseille d'avoir sous la main un bon atlas général (ou spécialisé ,il ya un bon Atlas de l'archéologie chez Gallimard jeunesse) .
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Les 12 travaux d'Hercule

Et la punition fut.



Des fois je me dis mais pourquoi pas 12 travaux pour punir ces enfants. Bon la il faut avouer que d'aller jusqu'à chercher le chien des enfers et en plus le ramener au bercail ensuite c'est assez fort de café.



Livre très instructif sur le caractère des dieux qui n'avaient vraiment rien à envier à certain dictateur de notre époque.



Plaisant
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Guillaume le Conquérant

Encore un livre trouvé à Domfront ! J'étais content !

Ce livre narre la première période du Duc Guillaume : de sa naissance (1027 ou 1035?) à son couronnement comme roi d'Angleterre à Westminster cathedral(ou plutôt "abbey") le 25 décembre 1066.



Robert le Diable, 6e duc, a un fils, Guillaume avec la belle lavandière Arlette (paysanne), à Falaise, puis meurt en croisade.

Les barons normands ne veulent pas d'un bâtard comme duc. Il est caché comme garçon de ferme.



Henri 1er, roi de France doit l'adouber comme chevalier, mais il lui prend Falaise ! Guillaume lui reprend, et va se faire adouber en Angleterre par le roi Edouard, semi-normand grâce à une ancêtre Emma. Edouard, qui n'a pas de fils, veut Guillaume comme successeur.

1047 : Val es Dunes : Guillaume, grâce au perfide roi Henri 1er, reconquiert la Normandie que les barons lui contestent.

Guillaume est amoureux de Guenièvre, mais sa mère la fait assassiner, et place la fille du duc picard, Mathilde, sur le chemin de Guillaume.

1050 : mariage à Rouen avec Mathilde.

1060 : pour la 3ème fois, Henri 1er s'attaque à Guillaume, mais celui-ci le repousse encore, à Varaville.

Le vieil Edouard d'Angleterre envoie Harold en Normandie prévenir qu'il veut Guillaume comme successeur.

Serment de Bayeux : Guillaume oblige Harold à délivrer son message devant tous les barons.



1066 : le roi Edouard meurt. L'archevêque de Cantorbury annonce que sa volonté est qu'Harold soit proclamé roi d'Angleterre. Le fidèle Gollet rapporte cette traîtrise à Guillaume.

1066 : Guillaume, avec l'appui du pape, soulève une armée.

De son côté, Mathilde contacte le roi Harada du Dannemark, un de ses cousins. Il débarque à York.

Harold le tue, puis retourne vite dans le sud, mais Guillaume a déjà débarqué, à Pevensey, et il a tout le temps de disposer ses troupes pour la bataille de Hastings. Harold y meurt, blessé à l'oeil, puis tué.



Guillaume va se faire couronner à Westminster.



J'ai été fasciné par la vie fabuleuse de notre chevaleresque ancêtre.

Il aura, par la suite, vingt ans pour stabiliser le royaume d'Angleterre, tout en surveillant son duché de Normandie. Il fera ainsi maints aller et retour de l'un à l'autre.
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Le roman des pyramides, tome 1 : Khéops et la..

Snéfrou, pharaon d'Égypte, parti en guerre, n'a toujours pas élu de façon officielle sont successeur pour le trône d'Égypte. Khéops, l'aîné de ses trois fils, est le premier en lice. Cependant Nefermaât est le préféré de Snéfrou et a donc lui aussi une chance de lui succéder. Nefermaât n'hésite pas à espionner et manigancer pour faire tomber son frère et prendre sa place.

Pendant ce temps, Abedou, architecte chargé de construire la pyramide qui accueillera Snéfrou dans son repos éternel, se voit attribuer une nouvelle tâche suite à la destruction de la pyramide en cours de construction, sur de mauvais plans de l'architecte. Cet effondrement, Khéops l'avait prédit après une longue observation, alors qu'il n'est pas architecte. Si bien que Abedou lui en veut et décide de fonder des alliances sûres pour faire tomber Khéops et permettre à Nefermaât de monter sur le trône.

Voici le premier roman d'une série de cinq, Le Roman des Pyramides, qui nous plonge en plein cœur de l'Égypte ancienne, de ses croyances, ses rituels, mais aussi ses intrigues pour parvenir au trône pour certains ou faire partie de la cour du futur pharaon pour d'autres.

Un premier roman qui donne plus qu'envie de découvrir la suite.
Lien : http://labulleasylla.blogspo..
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Le roman des pyramides, Tome 2 : Khéops, le r..

Quel ennui que ce roman truffé de personnages vrais et c'est à peu près tout.

Trop de personnages, trop de dissertations professorales sur les rites et coutumes du temps de Khéops, trop d'élucubrations aussi même si l'auteur se considère comme un maître en égyptologie. En effet, on ne retrouve pas grand chose de ses assertions que ce soit sur internet ou dans l'Universalis !

C'est facile de créer une histoire en ayant un arbre généalogique, en connaissant livresquement les usages égyptiens du temps et en flirtant avec l'imaginaire que l'on va piller dans les pyramides situées en Amérique du Sud…

Quelle déception !

Déçue par l'histoire, assez décousue et sans véritable fil conducteur, ainsi que par l'écriture trop répétitive, trop pompeuse, sans poésie aucune même dans les aventures amoureuses très coincées et peu vraisemblables.



Triste de terminer un challenge par ce roman :-(
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Le roman des pyramides, tome 3 : Khéphren et ..

Une aventure de cape et d'épée (plutôt de pagne et de glaive) au temps des pharaons. Amour et intrigue sont au rendez-vous dans ce roman très documenté, dont l'action se déroule à l'époque de la construction du Sphinx et de la Grande Pyramide. Le dépaysement est garanti, bien que les personnages soient très stéréotypés (on a vite fait de reconnaître les bons et les méchants). La plume de Guy Rachet est alerte et nous tient en haleine jusqu'au bout. Un bel exemple de littérature populaire.
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Les Vergers d'Osiris, tome 2 : Le Prêtre d'Amon

livre qui nous emmene en egypte et sur tout le pourtour mediterraneen.nous y decouvrons les nombreuses batailles qui y ont fait rage depuis que les civilisations sont riches et puissantes.

merire a un destin militaire exceptionnel,mais les dieux lui refusent le bonheur de pouvoir fonder une famille,et de cherir celles qu'il aime.comme quoi,on ne peut tout esperer
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La bible , Les cinq livres de la sagesse. B..

Dans mon travail sur la traduction, après Lao Tseu, voici

Qohélet (l'ecclésiaste) chapitre 1, verset 8





Voici cinq traductions de ce verset, toutes également sérieuses,

dans l'ordre: la traduction oecuménique de la bible, la bible de Jérusalem, La King James bible, la bible Segond et la bible du rabbinat.



1 - Tous les mots sont usés, on ne peut plus les dire, l'oeil ne se contente pas de ce qu'il voit, et l'oreille ne se remplit pas de ce qu'elle entend.

2 - Toute parole est lassante ! Personne ne peut dire que l'oeil n'est pas rassasié de voir, et l'oreille saturée par ce qu'elle a entendu.

3 - All things [are] full of labour; man cannot utter [it]: the eye is not satisfied with seeing, nor the ear filled with hearing.

4 - Toutes choses sont en travail au- delà de ce qu'on peut dire; l'oeil ne se rassasie pas de voir, et l'oreille ne se lasse pas d'entendre

5 - Toutes choses sont toujours en mouvement; personne n'est capable d'en rendre compte. L'oeil n'en a jamais assez de voir, ni l'oreille ne se lasse d'entendre



Je souhaite n'examiner que le début du verset, les quatre à six premiers mots;

deux axes de traduction: le mot hébreu Debarim דְּבָרִים a plusieurs sens - outre qu'il est le nom donné au cinquième livre de la Torah (le deutéronome dans les bibles chrétiennes) – il signifie la parole/le mot ou la chose.

Dans un cas comme celui-ci, que pouvons- nous faire, nous, lecteurs déconcertés ?

Nous irons consulter le Targoum de Qohélet et le Zohar, pour ne rien trouver qui nous éclaire sur ce point,

nous nous réfèrerons alors aux controverses entre confucianistes et taoïstes – à peu près aux mêmes époques – qui se disputaient pour établir la relation entre le terme qui désigne la chose et la chose elle-même;

toujours sur notre faim, nous nous laisserons enfin guider par notre inconscient et choisirons la beauté des mots,

pour moi : ‘tous les mots sont usés…'



J'emploie ce mot de beauté des mots à dessein; en effet, l'Ecclésiaste (comme le Cantique des Cantiques) a rencontré des obstacles avant d'être admis dans le canon des livres de la bible dans laquelle leur présence a longtemps été contestée.

Il fallait beaucoup de courage aux gardiens de la tradition biblique pour admettre un texte (Qohélet) qui fait fi de toute idée de rétribution et un autre (Le Cantique des Cantiques) que seules des acrobaties intellectuelles et vertueuses ressassées depuis une vingtaine de siècles peuvent faire passer pour autre chose qu'un chant d'amour sensuel – et en ce qui me concerne, je pense pour partie écrit par une femme – quelque fois sur la marge étroite de l' érotisme le plus cru (5.4).



Je reviens à la force de la beauté des mots, Qohélet et le Cantique sont des oeuvres littéraires d'une qualité si peu partagée dans l'histoire des mots que je crois que cela a été ressenti par les hommes chargés de veiller à la conformité et que pour cette raison ils les ont acceptés dans le canon, tout en faisant de très nombreux commentaires (lisez les targoums et les commentaires haggadiques – passionnants en ce qui concerne l'Ecclésiaste) voire des rajouts : les versets huit à quatorze du chapitre douze ont été ajouté pour favoriser cette adoption (peut être le verset treize de ce même chapitre est-il de la main de l'auteur de Qohélet – je parle ici de celui qui a cet immense talent, du principal, celui qui a écrit tout le début jusqu'au septième verset du quatrième chapitre )



J'ai fait allusion aux controverses entre confucianistes et Taoïstes là où j'aurais pu évoquer celles entre philosophes à Athènes, mais j'ai commencé avec Lao Tseu, alors j'ai continué, par paresse.
Lien : http://holophernes.over-blog..
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Dictionnaire de la Civilisation Grecque

Ce petit ouvrage (dense tout de même et imprimé très petit ce qui nuit un peu à la lisibilité) permet d'approcher les grandes lignes d'une civilisation essentielle pour l'Europe et plus précisément pour notre culture.Il ne se contente pas d'amonceler personnages et lieux mais apporte aussi d'utiles renseignements sur les techniques et les activités sociales (commerce, art , sciences.moeurs). Son auteur , bien qu'autodidacte est reconnu par la communauté historienne comme un bon vulgarisateur de l'Antiquité.
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Les 12 travaux d'Hercule

Et l'histoire commence comme celle d'Arthur, à ceci près qu'Hercule alias Alcée a un frère jumeau ;-) Et rapidement, Alcée se démarque de son frère et commence alors, suite à un stupide accident, une première marche pour la gloire. Et c'est sous ce nom que sont alors accolées les épreuves suivantes : les Filles de Thespios, le Lion d'Hélicon, la Libération du joug d'Orchomène, l'Oracle de Delphes et la Volonté des Dieux.

Mais un doux foyer d'humbles mortels avec femme aimante et enfants joyeux, ne sont pas des buts acceptables pour le père divin d'Alcée et donc, pour accéder à l'immortalité, notre héros devra effectuer sous le nom d'Héraclès (Hercule en français!) une série de travaux impossibles aux mortels : Le Lion de Némée, l'Hydre de Lerne, la Biche de Cérynie, le Sanglier de l'Erymanthe, les Oiseaux de Stymphale, les Ecuries d'Augias, le Centaure Eurytion, le Taureau de Minos, les juments de Diomède, la Ceinture d'Hippolyté, la Délivrance d'Hésione, le Troupeau de Géryon, le Retour de Cerbère du royaume d'Hadès, les Noces de Lycos, la Mort de Cycnos, la Capture de Nérée, la Mort d'Antée, l'Arc puissant d'Eurytos, les Pommes d'or d'Hespérides, la Prise de Phylas, la Débacle d'Achéloos et bien d'autres.

Car après les 12 travaux imposés, Heraclès ne peut s'arrêter et toujours sa marche le prend pour protéger les faibles, pour instaurer la paix et aussi pour se purifier de ses travers par trop humains. Ainsi, son amour des femmes et du vin et surtout son irascible caractère sont souvent la source de conflits et de massacres qu'il aurait pu éviter ;-)

Une plume merveilleuse pour conter ce mythe illustre qui est une belle allégorie de la vie. Un récit tiré des plus anciens textes grecs, une série d'épreuves que l'on retrouve aussi dans l’odyssée d'Ulysse ainsi que dans la célèbre épopée du Roi Arthur.



La quête de l'immortalité, la source de biens des maux… Encore maintenant, les gens courent après une éternelle jeunesse au lieu de savourer le jour qui passe avec ses joies, ses peines peut-être, ses petits bonheurs et ses beautés sans cesse renouvelées.

Terminons cette critique par cette courte et édifiante citation d'Hercule : «  Le divin nectar n'a rien a envié aux vins des coteaux grecs » ;-)
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Massada : Les guerriers de Dieu

Massada : dominant la mer Morte, c'est la formidable forteresse où vont s'affronter résistants juifs et soldats romains.

Massada : c'est l'un des plus grands moments de la lutte d'un peuple indomptable refusant la soumission à l'envahisseur romain et en même temps, sous la plume du romancier, une merveilleuse histoire d'amour.

J'ai aimé ce roman, qui se base sur des faits véridiques et qui nous parle de la lutte et de la résistance du peuple juif, déjà!! Pour tous les amoureux de l'histoire, à lire absolument!!
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Le Manuscrit secret du Nil

Même si l’on peut douter à juste titre de l’existence d’un tel manuscrit. Je dois avouer que Guy Rachet signe la un excellent roman historique sur une période très peu traitée par les romanciers de tout horizon. La période qui a vu naitre la plus grande nation religieuse a l heure actuelle : la nation islamique. Grande par son nombre, par ses exploits, par son étendue. Une nation qui nous donné des poètes, des savants, des stratèges militaires. Ce roman nous entraine dans la vie épique de Chafiq ibn majid. Poete, amoureux, chevalier passionné. Guy Rachet autodidacte signe la un roman incroyable en rebondissements, en émotions, qui vous tire une larme a chaque chapitre, et vous empêche de vous mettre au lit. On dévore une fois, deux fois, trois fois ce roman sans jamais se lasser. Dans le top 5 de mes meilleures lectures. Un must a avoir dans sa bibliothèque.
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