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Critiques de Hugo Pratt (566)
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Capitaine Cormorant et autres histoires

Un superbe album qui regroupe trois histoires d’aventuriers chevauchant parmi les indiens et les soldats anglais et français ou encore naviguant dans les grands espaces indonésiens, à la fin du 18ème siècle :

- L'assaut du fort

- Billy james

- Capitaine Cormorant.

Cette dernière histoire a la particularité de n’avoir pas été terminée par Hugo Pratt (il confia la suite à Stelio Fenzo), ce qui nous donne la chance de regarder certaines planches du second épisode constituées uniquement des dessins de Pratt en noir et blanc, sans texte, dans cet album.
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Corto Maltese, tome 1 : La Ballade de la me..

Hugo Pratt, c'est un peu le Blaise Cendrars de la bande dessinée: toujours à la frontière entre fiction et réalité, baroudeur des mers, poète, fuyant les liens tout en montrant une amitié indéfectible.

Tout en reconnaissant sa qualité, le trait d'Hugo Pratt ne m'attire pas: il me faut pas mal d'efforts pour me lancer dans l'une de ses oeuvres, et ce côté "mâle détaché de tout" m'ennuie pas mal, m'agace même... et pourtant, persévérante, j'ai fini par me laisser happer par ce récit de pirates en pleine guerre mondiale, aux fins fonds de l'Océan Pacifique. Car les personnages, tous sans exception, ne manquent pas de personnalité ni de complexité, au fond, et que ça m'a permis de m'accrocher.

Et puis ce Corto, c'est vrai, quel bel homme! Quelle prestance!

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Corto Maltese, tome 14 : Equatoria

Je suis guéri ! Rendez vous compte, ce bouquin est sorti mercredi 27 et je ne l'ai acheté que samedi 30, oui je suis bien guéri de ma Corto-manie. En plus j'ai enfin compris que Hugo Pratt ne reviendrai pas ( !?!), je me suis fait une raison, ce sont ces deux loustics espagnols qui le remplacent, d'accord. Bon, ces gars là ont du talent et ils ont tout pigé de l'esprit « Pratt » sauf une chose mais j'y reviens ; tout y est donc : le voyage, Venise, la mythologie, les vieux manuscrits, les femmes (belle découverte : Ida Treat (rebaptisée Aïda) grand-reporter pour le National Géographic), les hommages (Henry de Monfreid est particulièrement réussi), l'Histoire-La fiction&Le rêve, tout ... Les dialogues laconiques, le dessin idem, les ombres, les champs-contrechamps ... Tous les ingrédients y sont, la recette est respectée à l'extrême, trop. Trop de respect tue le respect (sorry Aretha), voilà le seul problème les gars ; Hugo, lui ne respectait pas les 80 pages formatées que lui aurait imposé Casterman, le nombre de vignettes bien cadrées pour plaire à tout-le-monde, rentable quoi. Relisez Mû : de grandes vignettes toutes en rondeur ; La Jeunesse : Vignettes carrées en couleur ; Tango : Format à l'italienne N&B ; La Ballade ... 169 pages, le premier roman dessiné ; Sous le signe du Capricorne, les Celtiques : des épisodes courts ; Les Helvétiques : Une villégiature onirique qui en a déconcerté plus d'un ; Corto en Sibérie : Une épopée - Pas de formatage - Alors, Juan et Ruben, respecter Hugo Pratt c'est peut-être aussi laisser Corto s'évader du cadre et prendre des libertés que ce vieil anar qu'était Pratt vous pardonnera, j'en suis sûr. Vous voyez que je suis guéri, ceci dit 4* quand même. Allez faites de beaux rêves et ciao.
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Corto Maltese : Le guide de Venise

Corto Maltese et l'univers de son créateur, Hugo Pratt , je connaissais de nom uniquement. C'est donc avec curiosité que j'ai postulé pour ce guide lors de la dernière Masse Critique.



Je remercie Babelio et les éditions Casterman pour ce magnifique guide que j'ai eu beaucoup de plaisir à parcourir.



J'ai eu la chance d'arpenter les rues pavées de la Serenissime à trois reprises, dont la dernière en « mode perdition ».

J'entends par là le fait de choisir de « se perdre volontairement » , sans aucune planification, sans guide, sans GPS, sans but précis, uniquement en déambulant de manière anarchique dans les labyrinthes de la ville de terre et d'eau, se laissant porter par notre flair et nos envies, dans les dédales des rues sans issue et des ponts interminables.



C'est donc avec un plaisir décuplé que j'ai parcouru ce guide d'une richesse inégalable. Tout d'abord parce qu'il a été calqué sur les pas d'un véritable vénitien Hugo Pratt, mais aussi parce qu'il a été élaboré par les dessinateurs assistants de ce dernier, en redonnant vie à Corto Maltese et en exaltant toute les merveilles qui composent cette ville unique au monde, chargée de tant de symboles.



La répartition des chapitres est une pièce maîtresse car chaque belle page colorée annonçant une nouvelle section est joliment illustrée en monochrome, traduisant une vision de la ville, avec toujours de propositions de restauration, de visites de musées, des anecdotes, des recettes de cuisine et des portraits des personnages célèbres qui y ont vécu.



Ce guide comporte donc tous les attraits d'un guide de voyage classique, avec en prime de magnifiques illustrations de la ville et tirées des BD de Corto Maltese.



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Corto Maltese, tome 5 : Les Ethiopiques

Les éthiopiques, a suivi, en langue française, la parution, à quelques années près de La balade de la mer salée. Le ton est ici toutefois très différent.



Il ne s’agit pas d’une histoire d’un seul tenant, mais d’une compilation de quatre histoires. Dans chaque d’elle Corto Maltese est devenu le personnage incontournable et n’est plus un personnage parmi d’autres.



Crush, sert ici de lien entre trois histoires, tout comme la Grande guerre et qui lie entre eux les récits. Notre marin aura fort à faire : récupérer un prince bien gardé, lutter contre des hommes léopards, défendre un village assailli dans une contrée pour le moins étrange, se démener avec un militaire bien trouble...



Chaque histoire aurait bien largement pu donner lieu à une bande dessinée au format classique, car c’est bien cela dont il s’agit ici. Des récits (pas si courts que cela au final), d’aventures qui nous font voyager sous d’autres cieux, en des périodes bien sombres. Chose assez surprenante et peu habituelle, l’auteur offre de nombreuses références plus au moins édulcorées non pas à la Bible mais au Coran. La mise en mot est habile, sans verser dans la provocation.



Le trait de Hugo Pratt est toujours aussi particulier. Il faudra certes s’y habituer, loin du style académique. Nous pouvons toutefois constater qu’il s’affine et se clarifie progressivement.



Les éthiopiques est un grand classique, qui se lira (ou se relira) avec grand plaisir !
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Corto Maltese, tome 14 : Equatoria

Nouvelle reprise du héros Corto Maltese, le personnage d’Hugo Pratt, par le duo espagnol, Juan Díaz Canales au scénario et Ruben Pellejero au dessin.

J’ai trouvé cette aventure palpitante, bien construite, cette expédition de Malte à l’Afrique dépaysante, jouant sur l’exotisme et les références historiques, avec des rencontres d’époque, Winston Churchill, jeune, à Alexandrie, Henri de Monfreid dans la Mer Rouge… et une chasse au trésor sous fond de colonialisme britannique, avec des femmes intrigantes, et le héros taciturne, les moments de torpeur nonchalante… Il y a tout ce qui fait la qualité de la série sous l’ère Hugo Pratt, et cette lecture est vraiment sympa.

Pourtant, ça me fait l’effet du Canada Dry, il me manque le petit détail qui fait toute la différence, le côté un peu bancal, les personnages aux contours indécis, au caractère pas toujours très clair, le manichéisme qui dérape, le rythme qui se brise, l’illustration qui semble inachevée... Dans Equatoria, le dérapage est un peu trop propre, trop calculé, et au final, ce qui était une œuvre hors des carcans du classicisme, s’y engouffre complètement.

Alors oui, j’ai aimé cette histoire, son scénario, son graphisme, mais pas de la même façon que j’aime le Corto Maltese d’Hugo Pratt.
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Corto Maltese, tome 7 : Fables de Venise

Je ne vais plus jamais à Venise sans emporter Fable de Venise dans ma valise...c'est le meilleur des guides touristiques dans cette ville de brumes et d'eau, pleine des souvenirs ésotériques des loges maçonniques, des sectes platoniciennes et des savants talmudistes du ghetto vecchio..



Tout est mensonge dans cette ville où les rues sont des canaux , où les palais s'enfoncent et se reflètent dans la lagune. Tout est poésie et rêve. donc tout est vrai, aussi.



Fable de Venise est un viatique, une drogue. c'est la chanson d'un gondolier perdu dans le brouillard, ou d'un marin à boucle d'oreille qui rêve entre ciel et eau...
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Corto Maltese, tome 1 : La Ballade de la me..

Faisant suite à la parution du tome 15 des aventures de Corto Maltese, qui, selon l’éditeur serait le préquel de celui-ci (le seul vrai préquel c’est l’album intitulé « La Jeunesse » c.-à-d. le tome 9), j’ai relu « La ballade ... » que j’avais lu pour la première fois à treize ou quatorze ans. Que cet album soit le premier « Roman dessiné » m’importe peu, ce qui est sûr c’est que son scénario est au niveau de grands romans d’aventure comme ceux de R.L. Stevenson ou J. Conrad. Hugo Pratt est d’abord un grand conteur. Quant aux dessins, même si on y trouve encore l’influence des Petits Formats « cheap » de l’école argentine (La Ballade est parue en 1967 en Italie), ils sont déjà superbement expressifs et les contrastes en noir & blanc sont admirables. D’ailleurs le dessin de Pratt a évolué tout au long de sa carrière. Cette histoire n’était pas prévue pour avoir une suite, mais déjà, le caractère de Corto se détachait, aventurier pragmatique et romantique, libre, curieux, et pratiquant l’ironie. D’autres personnages animent ce roman : Raspoutine, l’âme noire de Corto, plus « méchant » ici que dans d’autres albums, le seul salopard qu’on puisse trouver sympathique. Et puis Le Moine, autre bandit « roi des mers » dont Pratt nous dit le secret en 3 cases (dont 2 identiques) sans dialogue ! p.88 (du pur génie). Il y a aussi les cousins Groovesnore, Pandora et Caïn, le lieutenant Slütter et Cranio, qui eux, finiront mal ... Ce que j’aime le plus chez Pratt, ce qu’il y a de « magique », c’est le mélange de l’Histoire vraie (les dates, la chronologie, certains personnages réels ...) et de la fiction (l’imagination, le rêve et le romanesque) l’une validant l’autre. Hugo Pratt était un artiste libre, qui s’était donné les moyens de l’être et il a construit ce qu’on appelle une Œuvre. Et la différence entre une œuvre et un produit marketing (le tome 15), c’est ça : un océan, celui qui nous dit au début de ce chef-d’œuvre : « Je suis l’Océan Pacifique et je suis le plus grand ... ». Allez, salut et bon voyage.
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Corto, tome 1 : La jeunesse

Cet album de Corto Maltese est profondément humain, en plus d'être très bien dessiné.

Hugo Pratt nous offre ici un album de très bonne, très belle, très haute bande dessinée. Le dessin est fin, précis, les couleurs sont bien choisies.

Chaque personnage est bien campé, très humain, et l'histoire est passionnante.

Qui plus est, c'est ici l'occasion de revenir sur un épisode historique dont on parle pas si souvent ( et pourtant, ledit épisode est un moment historique plutôt important ) : la guerre russo-japonaise de 1904-1905.

Un très bon album de "Corto Maltese" !
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Corto Maltese, tome 1 : La Ballade de la me..

La ballade de la mer salée est un très grand classique de la bande dessinée. Il s’agit de l’une de ces œuvres intemporelles, que l’on prend plaisir à découvrir à n’importe quelle date.



Il s’agit ici d’une œuvre qui est en avance sur son temps, un précurseur de ce que l’on nomme aujourd’hui les romans graphiques. Oui… rien de moins, avec une histoire qui s’étend sur plus de cent cinquante planches et qui débute en 1913 pour s’achever en 1915.



Le propos est dense, mais curieusement, il est difficile de s’apercevoir que le temps passe car les repères temporels ne sont pas mis en évidence. Il faudra donc être vigilent pour se rendre compte du temps passé par tel ou tel personnage.



L’ambiance est ici plaisante, nous voici plongés dans ce qui ressemble être une nouvelle histoire, façon l’Ile au trésor dans le Pacifique Sud sur fond de Grande guerre. Tout cela est dépaysant et angoissant à la fois…



L’histoire est intéressante mais ce qui retient surtout ici l’attention ce sont les personnages et l’évolution de leurs relations. Et il faut reconnaître que les personnages charismatiques ne manquent pas, sans oublier bien entendu, la naissance d’un certain pirate auquel l’on s’attache rapidement, même s’il n’est qu’un personnage parmi tant d’autres. Le scénario offre quelques facilités et pistes convenues des portes ouvertes évidentes, mais là n’est pas l’essentiel après tout.



Les dessins ont leur charme propre. Nous sommes ici très loin du style académique, du réalisme, de la ligne claire ou de la ronde. Hugo Pratt nous régale de son style, auquel il faut certes s’habituer mais qui révèle de belles surprises. Certains dessins sont absolument sublimes et donnent envie d’être encadrés en grand format.



Voici un grand classique qui donnera immanquablement envie de voyager, confortablement installé, chez soi, en compagnie d’un certain marin à la boucle d’oreille…
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Corto Maltese : Le guide de Venise

Se laisser guider dans Venise par Corto Maltese, j’en rêvais et Casterman l’a fait. Un grand merci aux éditions @casterman_bd et à Masse Critique de @babelio_ de m’avoir offert ce voyage vers une destination qui me fait très envie en compagnie d’un de mes personnages de BD préférés. Dans cette balade le long des quais et des rues, c’est le dessin du vénitien Hugo Pratt qui trace le chemin, dans un style et une ambiance propres à ce dessinateur et scénariste incomparable. Le pages se tournent et le charme opère immédiatement.



Proposant d’emprunter plusieurs portes, l’objectif de ce guide est de nous rendre capable de dénicher seuls les cours dérobées et les portes qui mènent au-delà des apparences. Corto Maltese doit nous libérer de la tromperie organisée qui conduit immanquablement les touristes vers le commun et nous laisser suivre le gré de nos inspirations. Ce pari ne pourra être réussi qu’au moment où la chance m’accompagnera jusqu’à ces fameuses portes.



Comme un guide de voyage classique, les auteurs, Hugo Pratt et Corto nous proposent leurs bonnes adresses de restaurants, bars et sorties. Ils parsèment les pages de détails architecturaux, de légendes, de recettes de cuisine, d’anecdotes et de personnages extraordinaires qui ont fait Venise. Un « road book » passionnant pour déambuler hors des sentiers battus.



Et puis, il y a l’ombre d’Hugo Pratt et de son personnage Corto Maltese, qui incarne une sorte de libre-penseur, un homme en marge des conventions sociales, qui se déplace à travers le monde avec une certaine indifférence aux frontières et aux lois établies. Son charisme et sa personnalité énigmatique en font un des personnages emblématiques de cette ville qui a représenté le cœur rayonnant de cette Méditerranée, la beauté, le brassage des peuples d’Orient et d’Occident et de nombreux mystères. Un guide qui donne simplement l’envie de faire sa valise direction l’Italie.



❓Qui est déjà allé à Venise ?


Lien : https://jmgruissan.wixsite.c..
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Corto Maltese, tome 1 : La Ballade de la me..

1913, en plein Océan Pacifique, dans les îles de Mélanésie. Corto Maltese, aventurier des mers, se trouve embarqué dans une aventure qui le mènera à la découverte de l'île d'Escondida, île du Moine, pour lequel lui-même et Raspoutine, autre aventurier qui l'a récupéré en mauvaise posture, travaillent. Mais ils ne sont pas venus seuls sur cette île, Raspoutine ayant enlevé deux naufragés, riches héritiers de familles puissantes, qu'il pense pouvoir rançonner. Or la présence de ces deux naufragés auront des conséquences et pour Corto, et plus encore pour le Moine, son "patron".



A défaut d'avoir apprécié les graphismes de ce premier tome - j'ai eu parfois du mal avec l'aspect très sombre et griffonné, donnant un côté très fouillis et imprécis aux dessins et aux scènes, du noir et blanc -, j'ai aimé l'intrigue, riche, de cette bande-dessinée aux allures de roman d'aventures et de piraterie s'inspirant des classiques du genre. J'ai aimé la part de mystères mystiques omniprésents, qui trouveront réponse au dénouement, et l'ombre historique de la Première Guerre Mondiale approchant qui s'invite à la fête, même en plein Pacifique. Et Corto Maltese, en bon antihéros qui se respecte, a tout du roublard solitaire capable du meilleur comme du pire, plus loyal et plus juste qu'il n'y paraît, colle parfaitement à l'atmosphère générale, étoffant plus encore un récit déjà très dense.



Malgré les graphismes qui m'ont un peu gênée, peut-être une question d'habitude, je lirai bien volontiers le deuxième tome de ce classique de la BD, et je comprends désormais pourquoi.
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L'île au trésor (BD)

Une bd de Pratt qui avait jusque-là échappé à mes radars ... bien dans son univers, une histoire de pirates que chacun connaît, avec sa galerie de personnages tous plus retors les uns que les autres. Et au milieu, le jeune Jim Hawkins ...

Dessin reconnaissable entre tous, et plaisir renouvelé de découvrir sous une forme nouvelle cette île au trésor, sans cesse adaptée dans de multiples formats.

Seul bémol, le format de cette édition justement, qui rend la lecture peu pratique. Mais pour lire du Pratt - et du Stevenson, c'est un détail dont je m'accomode !
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Corto Maltese, tome 12 : Mu la cité perdue

Livre abondamment illustré avec des reproductions de documents et les magnifiques aquarelles de Hugo Pratt. Les mers du globe sont sillonnées en tout sens par des civilisations dont la période remonte à plusieurs millénaires. Les légendes, sagas vikings, chinoises, polynésiennes, incas, ... nommez les elles sont mentionnées dans le texte fourmillant de références dans la mesure où la mer est le sujet, mais la compréhension des divers courts résumés des légendes mythologiques citées est bien difficile pour ne pas utiliser le mot incompréhensibles. A la page 103 commence la partie bande dessinée, qui est aussi hermétique que le texte précédent. Sans aller en approfondissant le contenu de l'ouvrage, on peut écrire qu'il relate du thème de l'Atlantide, du continent perdu de Mu, et que l'une des entrées du domaine de légende se fait par l'île de Pâques, lieu apprécié par Hugo Prat pour son mysticisme.
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Aventureuses

Beau livre reçu dans le cadre de la Masse Critique de Décembre. Je remercie Babelio pour m'avoir sélectionné pour le recevoir et à Casterman pour son envoi soigné (mais sans mot). Je l'ai choisi pour deux raisons, j'ai lu par le passé les BD d'Hugo Pratt et j'aime beaucoup son style et de deux, pour l'offrir ensuite à mon frère qui m'a justement fait découvrir Corto Maltèse et ses aventures de par le monde.



Nous retrouvons donc dans ce beau livre les différentes femmes qui ont croisé la route de Corto Maltèse, agrémenté de différents témoignages et de superbes portraits en aquarelle. J'ai pris grand plaisir à les détailler. Il y a également des croquis et des extraits de certains volumes. Je ne me souviens pas de toutes ces jeunes femmes. Certains des noms me semblaient inconnus et pourtant, les croquis d'Hugo Pratt m'ont rappelé à leur souvenir. Ça m'a donné très envie de relire les albums de cet auteur dont mes préférés sont Les Celtiques et Corto Maltèse en Sibérie. Il faudra aussi que je me les procure car à l'époque, je les avais emprunté à la bibliothèque municipale. Par contre, au vu de certains titres d'albums, j'ai eu des doutes, soit je ne connais pas tous les albums, soit les titres de certains ont changé. À l'époque où j'ai découvert cet auteur, il était déjà décédé donc à moins que des albums aient été édités à titre posthume, je ne vois pas d'autres raisons. En tout cas, c'est un très bel album et livre-objet avec de superbes dessins réalisés de différentes manières (aquarelle, fusain, …). J'ai d'ailleurs préféré regarder en détails les graphismes que lire certains de documents liés à chaque portrait. Certains m'ont intéressés car faisant le lien avec Corto Maltèse, d'autres quand ils étaient originaux (recettes de cuisine) et quelques uns moins car ils n'étaient issus que de connaissances ou de journaux…



Comme vous l'aurez compris, ce bel album a été une excellente lecture. Je pense me procurer prochainement une de mes BD préférées de M. Pratt. Je vous conseille donc de découvrir ce beau livre que vous appréciez ou non le style d'Hugo Pratt.



Sur ce, bonnes lectures à vous :-)
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Jesuit Joe

1908 dans le grand nord canadien, jésus

joe un trappeur indien trouve une tunique de police monté. alors qu'il sort de la cabane revêtu de la tunique il est attaqué par trois hommes qu'il abats sans êtas d, ames. des lors il va rendre la justice, avec violence. mais même dans des contrées aussi grande, se faire passer pour un agent de la police monté,

va finir par se savoir. et un vrai agent va se lancer a sa recherche.

une grande aventure d Hugo Pratt, qui sera adapté au cinéma en 1980. 👍

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Corto Maltese, tome 13 : Sous le soleil de ..

Cela faisait longtemps que les fameux albums de Corto Maltese de Hugo Pratt m’intriguaient, mais c’est la reprise de la série à l’occasion du numéro 13 qui m’a été gentiment offerte.



Dans Sous le soleil de minuit, les deux auteurs espagnols, Juan Diaz Canales (surtout connu pour la série Blacksad) et Ruben Pellejero (beaucoup de collaborations avec Jorge Zentner, déjà chez Casterman), reprennent les rênes de la série Corto Maltese pour tenter de faire revenir ce personnage mythique, après plus de vingt d’absence. Qu’il ait pris quelques rides ou non n’est pas la question, car à le découvrir ainsi il semble éternel.

Pourtant, de mon humble avis de néophyte sur ce personnage, qu’il semble pauvre finalement. Ok, il connaît du monde partout sur la planète, puisqu’il débute cette aventure aux côtés de Raspoutine et veut la terminer près de Jack London. Ok, il voit du pays, puisqu’il parcourt dans ce volume une bonne partie des régions septentrionales de l’Amérique du Nord. Mais franchement, que peut-on bien retenir de cet opus ? À part que ce cher Corto se met en route pour remettre une lettre de son ami London à un « amour de jeunesse », nous ne pouvons pas tellement dire que les péripéties sont inoubliables. Le lecteur a l’occasion de se perdre dans des détails inconséquents et qui détruisent plutôt le bon enchaînement des rares événements qui arrivent sur la route du héros. Contrairement à ses écrits précédents, Jean Diaz Canales s’est un peu perdu dans tous les éléments qu’il a voulu insérer ici.

Dans sa traversée du Grand Nord, dans les vastes étendues d’un blanc éclatant, nous aurions pu nous attendre à de grands et beaux paysages. Là encore, la déception est présente. Je comprends tout à fait que Ruben Pellejero ait fait du mieux qu’il pût pour coller à l’atmosphère de ce personnage culte, et autant cela s’apprécie concernant le rendu réaliste des personnages, autant le lecteur y perd quand même beaucoup dès qu’on s’intéresse à l’arrière-plan des cases. Le fond graphique fait croire que nous sommes dans une aventure fade, sans saveur, c’est dommage.



Pas mal de déception de ma part, donc, sur ce treizième tome de Corto Maltese censé assurer la relève du regretté Hugo Pratt…



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Corto Maltese, tome 7 : Fables de Venise

Première incursion dans l'univers de Corto Maltese et découverte des plus surprenantes !



Dans "Fable de Venise", il est question d' "une émeraude très belle et très pure" qui a attisé la curiosité de Corto Maltese suite à un courrier sous forme d'énigme laissé par un de ses amis : le baron Corvo.

Corto Maltese, dandy déambulant dans les rues de Venise le dit lui-même : Moi, de toute façon, je crois aux fables.", et le tour de force de l'auteur c'est qu'il réussit à faire croire à son lecteur à cette fable.

Cette histoire est non seulement riche en rebondissements, mais elle oscille en permanence entre rêve et réalité, mensonge ou vérité pour finalement se conclure sur un joli pied de nez des plus surprenants car "Il n'y a qu'à Venise que de telles choses arrivent." et finalement il est temps pour Corto Maltese d'aller dans une autre aventure.



J'avoue avoir été déstabilisée par cette lecture car je m'attendais à beaucoup de choses sauf à cela, mais ce fut une surprise plutôt agréable.

J'ai pris beaucoup de plaisir à déambuler dans les rues de Venise avec Corto Maltese et de vivre avec lui cette aventure trépidante à la recherche d'une émeraude.

Qui plus est, le style graphique de Hugo Pratt est tout simplement magnifique et extrêmement agréable à regarder.



"Fable de Venise" est un choix d'album intéressant pour connaître le personnage de Corto Maltese et découvrir toute la malice et le talent de Hugo Pratt.

Une bien belle découverte et je lirai sans aucun doute d'autres bandes dessinées de Corto Maltese pour découvrir encore plus ce personnage et son univers.
Lien : http://lemondedemissg.blogsp..
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Corto Maltese - Edition enrichie N&B, tome ..

J'ai bien commis des "écrivasses" sur Tintin chez les soviets, plus récemment sur le Roman soviétique, un continent à découvrir de Fernandez, je ne vois pas pourquoi je ne le ferais pas sur cette version colorée de 1982 d'Hugo Pratt : Cortomaltese en Sibérie.

En golf on désiqne certains champions comme étant les meilleurs du circuit n'ayant pas gagné (encore) de majeurs. Ici on pourrait très bien dire peut-être le meilleur dessinateur aquarelliste de la BD classé BD, mais on pourrait tout aussi bien dire la même chose de Sempé par exemple, voire de Cabu ..



Ce magnifique album de 132 pages ou planches plus exactement, dès que je l'ai vu en librairie, je n'ai pu résister à la tentation. Il me tendait les bras. Il est ajouté de dessins aquarellés s'inspirant d'uniformes portés par les soviétiques .. j'ai toujours été frappé par le coup de patte qu'il avait ce garçon, rehaussé d'aquarelle : incontestablement peut-être un des plus grands de la BD. Il me semble qu'on lui avait posé la question une fois sur ce qui était difficile à dessiner, il avait répondu les mains qui n'étaient jamais géniales sous son crayon ! Modeste en plus !.. C'est un gars qui bossait comme Charlier, doté d'une forte culture, qui avait forcément affaire avec L Histoire, comme Bourgeon !..



Par goût personnel, je préfère quand Hugo Pratt croque les indiens peaux-rouges des plaines du Far west. Mais bon, mon attention est attisée par mon engouement pour la Russie .. soviétique par pis aller ..Je dois dire que cela m'a un peu surpris qu'Hugo aille traîner ses guêtres chez les bolcheviks, ce chantre de la liberté à tout crin, peut-être est-ce son héros incorrigible et intrépide qui l'a pris par la main ?.. Ne serait-ce pas que la liberté soit auguste quand elle brave les interdits ?



Je ne connaissais pas ce OdB, Oreste del Buono qui signe la magnifique préface de l'album et qui gagne à être connu manifestement ! Il répond d'ailleurs en partie aux questions que je me pose !..



Sans doute que le décor Sibérie est déjà fixé et que Pratt a ses vues sur la question dès le départ. Je ne pense pas que ce Raspoutine qu'on voit dès le départ de l'aventure Corto qui sort comme une opération du saint esprit des mers du sud soit voué à un oubli, la preuve ..



Non Hugo Pratt, ses dessins aquarellés du moins, ne sont pas en deça de Matisse chez les inuits par exemple !
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Ernie Pike - Intégrale : Reporter de guerre

Œuvre de jeunesse, dessinée entre 1957 et 1961 quand Hugo Pratt était en Argentine, on pourrait craindre que ce soit un peu neuneu. Et bien pas du tout, principalement du fait d'un scénariste exceptionnel, Hector Oesterheld. Lequel a malheureusement mal fini, mort dans les geôles de Videla, notamment à cause d'une biographie du Che qu'il avait écrite bien auparavant.



Chacune des histoires à pour principal objet "Quelle connerie, la guerre". La vie ne tient qu'à un fil, souvent hasardeux. Les protagonistes y sont montrés comme voulant rester en prise avec leur vie (qui une famille, qui une histoire d'amour, qui ses croyances...) alors que les balles et obus qui volent tout autour finissent trop souvent par l'abréger.



Le personnage principal, Ernie Pike, intervient peu ou pas : son statut de correspondant de guerre en fait surtout un raconteur de tous ces destins. Il y a des héros, des lâches, des salauds, des veinards et des malheureux mais les auteurs se gardent de juger. La seule coupable est la folie dans laquelle ils ont été poussés.



Certaines des histoires où certains personnages ont visiblement fortement impressionné Hugo Pratt, qui s'en inspirera plus tard. "Un lieutenant Allemand" rappelle "La ballade de la mer salée". Il y a des épisodes en Afrique du nord et en Somalie, on pense aux "Scorpions du désert" et aux "Ethiopiques". Un peu l'impression qu'une bonne partie de l'œuvre à venir est déjà là en gestation.



Le format Intégrale, enfin, offre tous les épisodes de ces débuts prometteurs pour un prix modique, ce qui en fait un indispensable pour les amateurs du maître Italien, mais pas que.
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