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Critiques de Hugo Pratt (574)
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Les celtiques, 3 histoires courtes

J’avance un peu plus dans les tomes de de Corto Maltese. Les Celtiques regroupent plusieurs nouvelles qui mettent Corto au cœur du premier conflit mondial en Europe. Comme les êtres mythologiques qui en songe ou en réalité, le croisent dans ses aventures, Corto ne semble être qu’un témoin de cette guerre meurtrière. En passant de Venise en Irlande, puis revenant de Stonehenge aux côtes du Nord, Corto Maltese croise de belles femmes et des hommes amoureux pour lesquels les guerres ne font qu’exacerber les passions.



Hugo Pratt est un maître incontestable de la narration et du dessin. A travers ses récits, il fait aussi appel à notre imaginaire collectif, celui des contes et légendes, mais aussi à la littérature, pour mélanger ces influences et façonner, lui aussi, un mythe. Le mythe d’un héros éternel, esthétiquement beau et mystérieux.



❓Quel est votre Corto Maltese préféré ?


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Corto Maltese, tome 1 : La Ballade de la me..

Je reprend les classiques de temps en temps. Je ne pouvais pas passé a côté de Corto Maltese, j'ai vue quelques films (dessins animés) d'une grande qualité et je connais un peu le personnage. Je connais aussi le Corto un bar dans l'Orne (61)... Bref, je me suis lancé et j'ai commencé par... le tome 1 ! Je suis plutôt classique dans mes choix...

Ce qui est chouette c'est qu'on découvre le personnage qu'est Corto (ici un peu secondaire) et d'autre comme Raspoutine (qu'on deviendra récurent). L'histoire est pleine de rebondissement mais je la trouve un peu décousue. Le dessin est chouette et le noir et blanc se prête bien à l'ambiance.

Bon c'est une bonne installation mais ça demande de creuser un peu la suite !

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Corto Maltese, tome 11 : Les helvétiques

Quand l'aventure se teinte de magie et de poésie, cela donne l'album phare des aventures de Corto Maltese, ce gentilhomme de fortune à l'oreille percée empreint d'un romantisme désabusé mais également d'un esprit anarchisme et d'une curiosité presque candide.

Cet album est en quelque sorte le point culminant de la série en ce qu'il propulse définitivement son héros dans la dimension des rêves et devient presque plus proche d'une récréation ludique, d'un cours en plein air... En somme, le prétexte pour Hugo Pratt de faire un chassé croisé entre ses différentes passions et connaissances, avec l'humour et la mélancolie qui font le charme de ses créations! A lire durant les heures de spleen, face à la pluie tapant sur le carreau de votre fenêtre, un soir d'automne idéalement!
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Corto Maltese, tome 15 : Le Jour de Tarowean

On ne peut s’empêcher de comparer la reprise au Corto Maltese d’Hugo Pratt. À chaque reprise de série, de personnages emblématiques, on a toujours tendance à vouloir crier au blasphème trahison ! Ce n’est pas le vrai, le pur… Alors que la notion de pureté n’existe en réalité qu’en chimie, n’en déplaise à certain qui voudraient nous faire croire que tout ce qui n’est pas pur est impur, c’est à dire l’abjection même, la honte, l’immontrable, faisons des autodafés !

Donc je n’ai rien contre les reprises, quand c’est bien fait comme ici car en effet, ce Corto Maltese est bon, pas parfait, mais tous les albums d’Hugo Pratt ne sont pas parfaits, il y en a même d’assez moyens (Les Celtiques).

Le voici ddans les îles du Pacifique, l'histoire est située juste avant la première rencontre avec ce héros, Corto Maltese apparaît pour la première fois en 1914 dans “La ballade en mer salée” et cette histoire donne une explication pour cette première apparition, attaché sur un radeau perdu en pleine mer, et rien que pour ça, cet épisode vaut le détour. Et donc, voilà Corto Maltese au prise avec les autochtones et quelques européens installés pour des raison avant tout lucratives. C’est un récit chargé d’exotisme, un peu de magie, de superstitions, quelques luttes de pouvoir, et Corto slalome entre toutes ses tensions avec son flegme habituel, au risque de se prendre quelques coups au passage. On pourrait presque dire que c’est un Corto Maltese classique, la fidélité pourrait presque passer pour de la timidité de la part des auteurs, mais l’histoire est prenante. Certaines illustrations sont pleines de souplesse de volutes, plus aériens que le trait d’Hugo Pratt, j’ai aimé. Par contre la colorisation manque de finesse, elle est réalisée en numérique, l’abus des dégradés numériques m’a vraiment dérangé, alors que le noir et blanc aurait été plus efficace, ou pourquoi pas de la vraie aquarelle pour accentuer l’exotisme du voyage, je trouve cette colorisation poussive en décalage avec le récit et le graphisme, elle vient ternir la réussite de cet album (je ne pénalise que d’une demie étoile dans ma note et vous conseille plutôt la version en noir et blanc).

J’ai bien aimé cette histoire exotique, bien ancrée dans l’époque et dans le ton de la série, avec un Corto toujours aussi flegmatique et poseur, fidèle à lui-même, un bon épisode.
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Venise : Itinéraires avec Corto Maltèse

S'il en est parmi vous qui souhaitent visiter Venise prochainement, il peut être utile de mettre ce joli livre dans votre valise.

Joliment illustré grâce à Hugo Pratt et son célèbre Corto Maltese (cela a un sens car il passa une partie de son enfance aux environs de Venise), le livre, très agréable de présentation (et de format un peu plat large qu'un guide traditionnel, mais guère plus épais en revanche), propose de parcourir la cité des doges en suivant plusieurs itinéraires. Le premier nous conduit ainsi aux Portes de l'aventure, au nord de San Marco et le dernier intitulé Porte du voyage, nous conduit à travers les îles de la lagune. Ici pas de guide traditionnel, mais des balades donc avec à chaque fois des explications bien choisies et courtes pour saisir l'essentiel, en suivant un itinéraire intelligemment confus qui s'éloigne parfois pas mal des sentiers battus.

Pour découvrir donc la ville de manière tout à la fois rationnelle et poétique je trouve que c'est vraiment très bien, pour l'avoir expérimenté moi-même. Il y a de jolies cartes pour se repérer (mais on peut continuer à rester collé à son téléphone si on le souhaite !), et des sortes de zooms permettent de découvrir certains points spécifiques (les chevaliers de Malte à Venise, les cafés à Venise...).

L'interpénétration des dessins de Hugo Pratt, des plans ou des parties de plans et des explications produit un guide touristique bien différent des autres.

En somme, pour une jolie découverte ou redécouverte de Venise, c'est idéal ! En bonus quelques adresses sympas.
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Corto Maltese : La jeunesse 1904-1905

On ne présente plus Corto Maltese, mais ce n’est pas une raison pour ne pas chercher à comprendre comment il est — au-delà de son énigmatique personnalité et du trait incomparable d’Hugo Pratt — devenu ce personnage à part, qui déambule nonchalamment entre mythes et réalité. Avec Corto Maltese Histoire et histoires se mêlent au point de prendre une dimension authentiquement fantastique.



Dans LA JEUNESSE, album couleur qui ne sort qu’en 1981, Pratt revient sur les origines de son héros. L’histoire, courte, mais dense, se déroule au tout début du XXe siècle pendant la guerre russo-japonaise. Et Pratt ne se presse pas pour la raconter. Il prend même tout son temps pour présenter la genèse de son personnage et de sa stratégie narrative, où l’entre deux tient une place fondamentale.



La couverture nous présente Corto et celui que l’on peut considérer comme son double : Raspoutine. L’un séduisant et idéaliste, l’autre cynique et cruel. Ces deux-là ne se jugent ni ne s’affrontent, mais s’opposent et se complètent en bonne intelligence comme un Ying à son Yang.



La double page d’ouverture se compose d’un dessin, bien sûr, mais aussi d’un texte. Corto, clope et sourire aux lèvres, avec, en fond, le soleil rouge et levant (notre héros n’a que 17 ans) et les soldats japonais, fusil à l’épaule et baïonnette au canon. Lui va d’un côté, eux vont de l’autre.

Le court texte qui suit plante le décor. Une guerre entre deux mondes, à cheval sur deux siècles où déboulent nos deux comparses :

« Les jeunes Corto Maltese et Raspoutine se rencontrèrent pour la première fois au beau milieu de cette guerre ».



Puis vient la première partie. Des gravures d’époque présentant grades, uniformes et belligérants, puis des aquarelles reprenant les mêmes thèmes. Photos, dessins, cartes et textes se succèdent ensuite.

Le « portrait du marin adolescent » est en fait l’occasion de présenter Corto comme un personnage historique. Son nom serait apparu dans les souvenirs de Joseph Conrad et de Jack London ou dans la biographie de John Reed. Bref, à la lecture de ce texte, le lecteur se demande si Corto est vraiment un personnage de fiction.



La partie narrative débute sur un dessin de Corto et sur c/ses mots : « je peux vous raconter deux ou trois choses… »



La guerre s’achève, Jack London et Raspoutine, personnages centraux de cette aventure, cherchent à survivre dans le chaos quand Corto apparait (pour la toute première fois chronologiquement) dans les vapeurs d’une pipe d’opium ! « Tiens, un revenant ! » s’esclaffe London. Calme et mystérieux, l’adolescent jette un œil amusé et distant sur la folie qui l’entoure. Il fait le trait d’union entre le russe et l’américain, mais ne prend parti que pour le respect et l’amitié qu’il éprouve pour ces deux hommes.



Laissant derrière lui les continents qui se déchireront bientôt à l’échelle mondiale, il embarque pour l’Afrique non sans répondre à la question « Comment avez-vous compris ? » par un malicieux « parce que nous sommes intelligents ».

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Corto Maltese, tome 1 : La Ballade de la me..

Océan pacifique, 1913, Corto Maltese est retrouvé en mer attaché à un radeau par le pirate Raspoutine. Tous deux servent sous les ordres du Moine. On suit différentes histoires dans cette océan avec une atmosphère mystique;



Sous la forme d'un carnet de voyage, Hugo Pratt dessine un classique de la bande dessinée et du roman graphique avec des histoires mystérieuses et pleines de philosophies en insérant plein de références culturelles plus ou moins célèbres.

L'histoire raconté paraît presque être un prétexte à la ballade et la découverte de l'univers de l'auteur
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Un été indien

Une histoire de fureur (viol, influence néfaste du clergé, affrontements entre colons et indiens, portée par le trait inspiré de Manara. Et comme c’est du Manara, il y a -évidemment- des scènes lascives et/ou sensuelles, mais l’impudicité ne l’emporte pas sur l’histoire, complétée par des notes d’Hugo Pratt, en fin d’ouvrage. Même parfois dérangeante, cette BD fut néanmoins une bonne lecture.
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Corto Maltese (roman) : Cour des mystères

Transposition romanesque de l'album "Corto Maltese en Sibérie ".Pratt ,comme souvent,y mêle personnages de fiction (Corto,Raspoutine,Shanghaï Lil) à des figures historiques (Koltchack,Semenov,Ungern) dans le cadre immense des confins de la Mongolie,Chine et Russie,parcourus par cavaliers et trains blindés,et à l'époque, ô combien troublée et violente de la guerre civile russe contre le pouvoir soviétique naissant.Sectes chinoises aux noms ésotériques, seigneurs de guerre,japonais,américains,cosaques se trucident allègrement pour la possession d'un train chargé d'or. Corto et Raspoutine son ombre maléfique s'y ebattent comme des poissons dans l'eau et feraillent contre les fous (Ungern le baron sanglant),les cupides,les, rusés mais aussi les femmes aussi belles que létales.A mon goût le passage au roman n'apporte rien,et,même, souligne les incohérences du scénario, tout en nous privant de l'élégance magique des dessins, de Pratt.
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Corto Maltese, tome 1 : La Ballade de la me..

1913, en plein Océan Pacifique, dans les îles de Mélanésie. Corto Maltese, aventurier des mers, se trouve embarqué dans une aventure qui le mènera à la découverte de l'île d'Escondida, île du Moine, pour lequel lui-même et Raspoutine, autre aventurier qui l'a récupéré en mauvaise posture, travaillent. Mais ils ne sont pas venus seuls sur cette île, Raspoutine ayant enlevé deux naufragés, riches héritiers de familles puissantes, qu'il pense pouvoir rançonner. Or la présence de ces deux naufragés auront des conséquences et pour Corto, et plus encore pour le Moine, son "patron".



A défaut d'avoir apprécié les graphismes de ce premier tome - j'ai eu parfois du mal avec l'aspect très sombre et griffonné, donnant un côté très fouillis et imprécis aux dessins et aux scènes, du noir et blanc -, j'ai aimé l'intrigue, riche, de cette bande-dessinée aux allures de roman d'aventures et de piraterie s'inspirant des classiques du genre. J'ai aimé la part de mystères mystiques omniprésents, qui trouveront réponse au dénouement, et l'ombre historique de la Première Guerre Mondiale approchant qui s'invite à la fête, même en plein Pacifique. Et Corto Maltese, en bon antihéros qui se respecte, a tout du roublard solitaire capable du meilleur comme du pire, plus loyal et plus juste qu'il n'y paraît, colle parfaitement à l'atmosphère générale, étoffant plus encore un récit déjà très dense.



Malgré les graphismes qui m'ont un peu gênée, peut-être une question d'habitude, je lirai bien volontiers le deuxième tome de ce classique de la BD, et je comprends désormais pourquoi.
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Un été indien

Belle initiative que ces rééditions de bandes dessinées primées à Angoulême dans les années 80. Prix raisonnable, format pratique, papier de qualité, je ne doute pas que l'éditeur s'y retrouve, mais le lecteur aussi. Mon premier achat aura donc été cette collaboration de Pratt au scénario et Manara au dessin, primée en 1987 et que je n'avais jamais lue. On retrouve bien du premier une certaine façon indirecte de construire le récit, les petits morceaux de sagesse qu'il ne faut pas trop prendre au sérieux au détour d'une conversation, et du second toutes ses obsessions graphiques, des visages extatiques ou ravagés de cernes aux postures d'abandon sensuel qui sont devenues si classiques qu'on a l'impression de les retrouver d'un album à l'autre -- et c'est probablement parfois vrai. de la belle ouvrage.
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Corto Maltese, tome 1 : La Ballade de la me..

J'ai découvert Corto dans Pif Gadget, quand j'étais môme. A l'époque il me faisait un peu peur et je lui préférais Rahan ou Docteur Justice... mais j'ai grandi et quand j'ai redécouvert ce héros absolu, j'ai évidemment dévoré toutes ses aventures.

Corto, c'est la classe et l'histoire, souvent méconnue, de conflits lointains et de sociétés secrètes. La Ballade de la Mer Salée est à lire et à avoir à portée de main. Les graphismes de Pratt sont parfaitement envoutants. Cet auteur génial, extrêmement bien documenté, était un maître qui est parti trop tôt. Heureusement, il nous reste Corto...
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Corto Maltese - Edition enrichie N&B, tome ..

J'ai bien commis des "écrivasses" sur Tintin chez les soviets, plus récemment sur le Roman soviétique, un continent à découvrir de Fernandez, je ne vois pas pourquoi je ne le ferais pas sur cette version colorée de 1982 d'Hugo Pratt : Cortomaltese en Sibérie.

En golf on désiqne certains champions comme étant les meilleurs du circuit n'ayant pas gagné (encore) de majeurs. Ici on pourrait très bien dire peut-être le meilleur dessinateur aquarelliste de la BD classé BD, mais on pourrait tout aussi bien dire la même chose de Sempé par exemple, voire de Cabu ..



Ce magnifique album de 132 pages ou planches plus exactement, dès que je l'ai vu en librairie, je n'ai pu résister à la tentation. Il me tendait les bras. Il est ajouté de dessins aquarellés s'inspirant d'uniformes portés par les soviétiques .. j'ai toujours été frappé par le coup de patte qu'il avait ce garçon, rehaussé d'aquarelle : incontestablement peut-être un des plus grands de la BD. Il me semble qu'on lui avait posé la question une fois sur ce qui était difficile à dessiner, il avait répondu les mains qui n'étaient jamais géniales sous son crayon ! Modeste en plus !.. C'est un gars qui bossait comme Charlier, doté d'une forte culture, qui avait forcément affaire avec L Histoire, comme Bourgeon !..



Par goût personnel, je préfère quand Hugo Pratt croque les indiens peaux-rouges des plaines du Far west. Mais bon, mon attention est attisée par mon engouement pour la Russie .. soviétique par pis aller ..Je dois dire que cela m'a un peu surpris qu'Hugo aille traîner ses guêtres chez les bolcheviks, ce chantre de la liberté à tout crin, peut-être est-ce son héros incorrigible et intrépide qui l'a pris par la main ?.. Ne serait-ce pas que la liberté soit auguste quand elle brave les interdits ?



Je ne connaissais pas ce OdB, Oreste del Buono qui signe la magnifique préface de l'album et qui gagne à être connu manifestement ! Il répond d'ailleurs en partie aux questions que je me pose !..



Sans doute que le décor Sibérie est déjà fixé et que Pratt a ses vues sur la question dès le départ. Je ne pense pas que ce Raspoutine qu'on voit dès le départ de l'aventure Corto qui sort comme une opération du saint esprit des mers du sud soit voué à un oubli, la preuve ..



Non Hugo Pratt, ses dessins aquarellés du moins, ne sont pas en deça de Matisse chez les inuits par exemple !
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Corto Maltese, tome 13 : Sous le soleil de ..

J'ai retrouvé avec plaisir l'univers de Corto, les dessinateur et scénariste ont très bien travaillé, il n'y a pas de fausse note par rapport à l'œuvre d'Hugo Pratt que ce soit au niveau du dessin ou du scénario, les thèmes abordés et le dessin sont cohérents avec l'œuvre originale.

Je lirai avec plaisir d'autres albums de ce duo mais l'impression qui me reste en tête est qu'il manque le mystère et le charme de la patte d'Hugo Pratt.
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Corto Maltese, tome 1 : La Ballade de la me..

On est à l'aube de la première guerre mondiale, on rencontre d'autres magnifiques personnages comme Slûtter, cet officier allemand, Cranio, etc... Certaines scènes sont cultes, comme la scène des adieux , le baiser, entre Pandora et Slûtter.
Lien : http://www.sceneario.com/bd_..
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Un été indien

L'histoire nous montre comment un viol met le feu aux poudres et déclenche une guerre entre colons et amérindiens. Mais l'auteur parle aussi du puritanisme de cette époque et de l'hypocrisie qui y est liée.
Lien : http://www.sceneario.com/bd_..
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Un été indien

Avec Pratt au scénario, je m'attendais à une bonne dose d'exotisme ; finalement, c'est plus subtil que ça, perversion manaresque oblige j'imagine; surtout, un dessin vraiment très expressif et très travaillé de Manara, un des meilleurs dessinateurs italiens de BD (quand il s'en donne la peine)
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Corto Maltese, tome 1 : La Ballade de la me..

« Je suis l’océan Pacifique et je suis le plus grand de tous les océans. On m’appelle ainsi depuis très longtemps, mais ce n’est pas vrai que je suis toujours pacifique. Je me fâche parfois, et alors je donne une raclée à tous et à tout. Là, par exemple, je viens de me calmer après un gros coup de sang, mais hier, j’ai sans doute balayé trois ou quatre îles et autant de coquilles de noix que les hommes appellent bateaux… Celle-ci… … Oui, celle que vous voyez ici, je ne sais pas comment elle a pu s’en sortir, c’est peut-être parce que le capitaine Raspoutine connaît son métier et que ses marins viennent des îles Fidji. Ou bien parce qu’ils ont fait un pacte avec le diable. Mais cela n’a pas d’importance. Aujourd’hui c’est « Tarowean », le jour des surprises, jour de tous les saints, le 1er novembre 1913. » (p. 5)



Ainsi commence La Ballade de la mer salée, qui se passe en Mélanésie entre novembre 1913 et janvier 1915, à la veille de la Première Guerre mondiale. Roman d’aventures chargé de références littéraires et cinématographiques, il marque l’introduction de Corto Maltese, ce gentleman pirate que rien ne semble trop affecter, qui apparaît au capitaine Raspoutine et à son équipage solidement attaché à un radeau à la dérive à la suite d’une mutinerie. Si j’ai aimé le cadre de cette histoire intégrant tous les codes de la piraterie – contrebande, île, trésor… -, je ne peux en dire autant du dessin, en particulier les visages avec leurs traits changeants et lourds par moment, ni du traitement de certains des personnages : Pandora, le seul personnage féminin, frappée par Raspoutine dans les premières pages et dénigrée dès qu’elle exprime ses opinions; Corto Maltese, qui échappe à un peu trop de tentatives d’assassinat; et le Moine, mystérieux et menaçant personnage, dont l’identité se devine aisément… Mon personnage préféré aura été l’océan, sans lequel cette histoire n’existerait pas comme nous le rappelle l’adresse, et le voyage dépaysant qu’il m’aura permis de faire à la rencontre des Mers et des peuples océaniens.

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Les scorpions du désert - Intégrale

« Les Scorpions du Désert » sont des membres du Long Range Desert Group, unité britannique irrégulière formée en Égypte en juin 1940 pour les opérations dans le désert de l'Afrique occidentale.



Dans cette série créée en 1969 par Hugo Pratt, le célèbre dessinateur italien, nous suivons Vladimir Koïnsky, ancien lieutenant de la cavalerie polonaise intégré au corps des « Scorpions du Désert », alors que l'Italie et la Grande-Bretagne se disputent les possessions coloniales.



D'aventures en aventures, il traversera l'Afrique, en passant par l'Égypte, le Soudan, l'Éthiopie... Et son chemin croisera des personnages hauts en couleur : la belle Judittah Canaan, Cush le guerrier révolutionnaire, le lieutenant Stella, à la recherche de l'or qu'il a enfouit, le capitaine Palchetti, littéralement fou d'opéra, le commandant Fanfulla, atteint par la lèpre, Brezza, tenancière du « Brise de Mer »...



Tous ces protagonistes suivent leur propre intérêt et leur étoile, attirés par l'argent, la gloire, l'honneur ou l'amour. Tous se battent sans toujours savoir pourquoi, selon les termes de l'auteur « impliqués dans quelque chose de plus grand qu'eux par ce terrible criminel que fût, qu'est et que sera toujours la guerre ».



Servi par le coup de crayon si particulier d'Hugo Pratt et sa prodigieuse maîtrise du noir et blanc, la série des « Scorpions du Désert » est l'occasion d'accompagner le lieutenant Koïnsky dans ses aventures romantiques, sous un soleil de plomb. Dépaysement garanti.
Lien : https://artetpoiesis.blogspo..
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J'avais un rendez-vous

Ce livre est le carnet de voyage rêvé de ses dernières grandes expéditions dans le Pacifique entre 1988 et 1992 dont l’inspiration portera l’ultime album des aventures de Corto Mū. Ce livre en est une sorte de prolongement.
Lien : https://www.bubblebd.com/9em..
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