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Citations de Jacques Saussey (505)


Le Directeur opine du bout des lèvres tandis que la famille fait des efforts louables afin de ne pas déguerpir trop vite. Il déballe sans élan l'attirail complet des répliques habituelles usées jusqu'à la corde. Oui, le Centre est un endroit parfaitement adéquat pour accueillir les personnes âgées, et même très âgées. Non, pas en fin de vie, madame. Nous préférons utiliser le terme 'en transition'. Car la vieillesse n'est qu'un état passager entre la jeunesse et la vie éternelle, n'est ce pas ? C'est en tout cas ce que nous explique monsieur le curé, le dimanche matin. Non, monsieur, nous n'allons pas à l'Eglise. Nos pensionnaires en sont hélas incapables, pour la plupart. En réalité, c'est l'Eglise qui vient à nous.
(p. 144)
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Nous sommes restés dans la salle d'attente,aussi inutiles que trois râteaux à feuilles dans une tempête de neige(p 78)
C'est ça qui est un peu compliqué avec certains jeunots tout juste frais è moulus de l'école,. Ils sont aussi solides qu'une biscotte.(p 80)
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Je me sentais autant à ma place qu'une mouche à merde dans ce décor aseptisé.
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Larralde explosa.
- Mais qu'est-ce que vous avez, enfin, tous les deux, à venir me pourrir la vie ici ? Vous trouvez que ce n'est pas assez compliqué comme ça, cette affaire ?

Henri dégagea son bras d'un mouvement sec du poignet.
- Vous pourrir la vie ? Mais vous êtes idiot ou quoi ? Vous avez déjà oublié que Daniel a été enlevé alors qu'il se précipitait vers le lieu de l'attentat pour essayer de sauver des vies ?
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Parole d'ancien combattant. La Légion d'honneur, à l'époque, ça voulait dire quelque chose. On ne la donnait pas au premier abruti qui écrit des chansons ou qui sait frapper dans un ballon. On la remettait aux hommes, aux vrais, à ceux qui en avaient entre les jambes, qui avaient risqué leur existence pour affronter l'ennemi, pour défendre leur patrie en danger et les valeurs de la France. La dégénérescence d'une civilisation commence par le déni de son drapeau, puis par la décadence de son armée. Tous les anciens combattants le savent. Le reste suit, invariablement.
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- Putain, t'as eu la meilleure note de la classe ! J'y crois pas !
(...)
- Ouais. J'adore ça, la poésie. Je sais pas pourquoi.
- Moi non plus. Je trouve ça d'un chiant...
- C'est parce que t'en as jamais lu de la bonne.
- Ah... Et c'est quoi, de la bonne ?
- C'est celle qui fait battre ton cœur un peu plus vite.
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Il brancha la bouilloire... [ électrique ? en 1974 ? ]
La bouilloire chanta. Il coupa le feu [ donc gazinière ? faudrait savoir ! ] ...
(p. 62-63)
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-Personne n'appartient jamais à personne. On nait seul, on meurt seul, et entre les deux on fait ce que l'on peut pour mettre des meubles dans sa vie. (p292).
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Devenir un homme c’est , c’est être capable de métamorphoser ce qui vous blesse en autre chose qui vous construit.
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Ce besoin de torturer ceux qui ne vous ressemblent pas, ceux dont les moyens de défense sont réduits à l'espoir que les choses changent un jour.
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Durant toute son existence, le Japonais n'avait jamais hésité à donner la mort à qui que ce soit, mais au moment de poser la main sur ces reliques qui provenaient du fond des âges, il ressentit un profond malaise, comme s'il avait profané la tombe de l'un de ses propres parents.
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Les bras armés de la Pieuvre, aussitôt coupés, repoussaient ailleurs avec toujours plus de vitalité. Plus nombreux et plus puissants encore. C'est là que résidait sa force, son invulnérabilité. Sa dangerosité aussi. Mais il fallait trouver un autre fidèle lieutenant pour tenir les ciseaux. Ne pas se salir les mains. Jamais.
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C'est énervant, parfois, comment certaines idées s'évertuent à rester insaisissables, nageant la brasse coulée à la limite de notre conscience.
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"Elle n'était pas alcoolique, non. Elle buvait juste un verre de temps en temps, pour passer le temps, pour tenir le coup et oublier la plaie purulente que la mort de leur fils avait laissée au fond de son coeur."
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– Bon, tu accouches, oui ? Pourquoi tu penses qu’il est innocent ?
Benoît Martin, le simplet de la brigade, mit alors un sucre dans son café et commença à le touiller en rassemblant son courage à deux mains.
– À cause de son chat.
Milan crut avoir mal entendu.
– Son chat ?
Martin hocha la tête.
– Ouais. Il est venu se frotter contre lui, l’autre soir, juste avant qu’on l’embarque.
Richard Milan prit une profonde respiration. De l’air. Il lui fallait de l’air avant que…
– Une femme seule… un chat seul… je te parie ce que tu veux que le matou dormait avec sa maîtresse, cette nuit-là.
L’air resta bloqué dans les poumons de Richard Milan. Il posa des yeux incrédules sur Martin qui plissait les paupières en buvant une gorgée du café brûlant tout en soufflant sur sa tasse.
– Alors… pfuuuu… s’il avait été là quand le vétérinaire a découpé sa femme en morceaux, s’il avait assisté aux coups, au massacre… pfuuuu… tu crois vraiment qu’il serait ensuite allé se frotter contre ses jambes ?
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Magne observait toujours avec le même intérêt la progression des hommes du commandant Pascal Leroy, chaque fois qu'il en avait l'occasion. Les voir passer la surface du local au peigne fin, millimètre par millimètre, revenait à suivre une course d'escargots à la jumelle, mais il ne s'en lassait pas.
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Le lieutenant Turpin se gara près de l'entrée, à proximité de deux carcasses d'avion à moitié désossées. Un mécanicien émergea du local, son crâne rasé à zéro luisant au soleil. Un chiffon crasseux dans les mains, il leur lança un regard peu amène.
- C'est pour quoi ?
Le major Benedetti songea avec une note de regrets que, ici comme ailleurs, le mot "police" sur la carrosserie d'un véhicule ne faisait plus le même effet qu'autrefois auprès des civils qu'on venait interroger.
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Enfin... elle commençait enfin sa véritable transition vers ce qu'elle ressentait au plus profond d'elle-même depuis toujours.
Elle se souvenait très bien de la phrase qu'elle avait prononcé devant le médecin.
La phrase qui avait tout changé.
''Si je ne peux pas être qui je suis, je préfère être morte plutôt qu'être emprisonnée dans un corps qui n'est pas le mien''.
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(…) quand la seule famille qui vous reste est celle que vous avez côtoyée pendant des années derrière les barreaux, vous avez de très sérieuses probabilités de retomber directement dans la spirale de la délinquance. Ce n'est pas leur faute, à ces gens-là, si la première personne qui leur tend la main a des bagues en or et une arme cachée dans le blouson.
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"La tenancière du Coconut était nue comme un ver. Ses deux seins énormes lui descendaient jusqu'au nombril au milieu d'un amas de plis non identifiables, sauf ceux situés à l'emplacement approximatif de son sexe où poussait une végétation luxuriante d'un noir de fusain"."
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