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Citations de James Clemens (420)


Interpeller un criminel exige avant tout de le connaître. Comprendre les mobiles se révèle souvent plus éclairant que l'examen des preuves matérielles.
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Le dragon se pencha vers les deux humains les plus proches – le vieillard et la fillette -, qu'il renifla avidement.
- Il n'y a pas grand-chose à manger là-dessus, mais ça devrait être de la bonne viande.
- Non, contra silencieusement Sy-wen. Tu ne mangeras personne ici. Ce sont les gens que nous cherchions. Ceux que nous espérons nous faire des alliés.
- Nous n'avons pas besoin d'alliés, mais d'un estomac plein, protesta le dragon.
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Annoncée par le rugissement d'un dragon et engendrée par un maelström de flammes et de glace, ainsi débuta la guerre.
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... dans les années soixante, les Soviétiques avaient dévié les deux grands fleuves qui alimentaient la mer d'Aral pour irriguer leurs champs de coton. Au fil des décennies, la mer s'était asséchée, au point de ne plus représenter que dix pourcent de sa surface d'origine après évaporation d'un volume égal à celui des lacs Ontario et Érié combinés. De cette mer ne restaient plus aujourd'hui que quelques mares d'eau saumâtre au nord et au sud.
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Au fond de lui, Omaha savait qu'ils étaient condamnés. Jamais pessimiste, mais toujours pragmatique, voilà comment il se considérait.
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Consignés à l'encre noire sur un parchemin, les mots sont le paradis des insensés.
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Seule sa grand-mère la comprenait. Toutes deux partageaient le même goût pour les antiquités et les armes à feu. L'enfance de Rachel avait été bercée d'histoires de guerre écoutées avec passion : des récits horribles délivrés avec un humour assez noir. Sa "nonna" gardait même un Lüger P.08, l'arme des nazis, dans sa table de nuit, graissé et nettoyé, une relique volée à un garde-frontière pendant la fuite de sa famille.
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Le vrai convoi était parti un jour plus tôt, tiré par des mules, transportant les reliques enveloppées dans de vulgaires chiffons et cachées dans des ballots.
Joachim toisa Fierabras de l'autre côté de la vallée. Le Sarrazin allait peut-être lui ôter la vie aujourd'hui mais le pape noir ne mettrait jamais la main sur les reliques.
Jamais.
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L'homme des plaines laissa son souffle lui caresser le visage, le purifier. Une fois de plus, prêt à affronter Elena, il grimpa les dernières marches.

Sa gorge se serra. En cet instant, il sut qu'il ne se contenterait jamais d'être l'épée d'Elena. Il voulait être sa lune et ses étoiles, son soleil et son océan. Il voulait être tout pour elle. Et, tandis qu'il la fixait d'un regard émerveillé, il comprit qu'il devait verrouiller ces désirs dans son cœur. Le poids du monde reposait déjà sur les frêles épaules d'Elena. Il ne pouvait pas l'accabler davantage.

Mais il ne pouvait pas non plus continuer à se voiler la face. Il était amoureux d'elle ; c'était aussi simple que ça. Il ne lui parlerait jamais de ses sentiments les plus profonds, mais il s'efforcerait d'être davantage pour elle que son épée, son homme lige. Il ferait de son mieux pour la protéger, fût-ce contre le désespoir qui émanait d'elle en ce moment.
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"Les petits dragons meurent courageusement", dit Ragnar'k à Sy-wen. Pour une fois, ses pensées étaient dépourvues du mépris qu'il manifestait d'ordinaire envers ses semblables de taille plus modeste. Sy-wen perçut la tristesse qui avait envahie son énorme cœur.
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- Je suis désolée de vous avoir menti, seigneur Joach.
- Je ne suis pas un seigneur, dit Joach d'une voix lasse.
Je voudrais bien que tu cesses de m'appeler ainsi.
- Dans ce cas, cessez de ma traiter de volause, répliqua Kesla en se détournant.
- Tu as raison, tu es un assassin. C'est beaucoup plus noble.
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Aux confins du monde, le vent était une créature vivante qui soufflait en permanence et rongeait le paysage, telle une bête affamée. Le prédateur dans toute sa splendeur : impitoyable, tenace et impossible à éviter. "Ce n'est pas le froid qui tue, c'est le vent" disait un vieux proverbe inuit.
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L'esprit enfin clair, il avait senti l'énigme qui le tourmentait jusque-là dépasser le fouillis de sa conscience. La réponse avait éclos, pleine et entière, étincelante de vérité.
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— Ces lumières, dit-elle, en désignant le complexe qui disparaissait au loin, indiquent le site industriel le plus important de la ville. Pouvez-vous me dire de quoi il s’agit, monsieur Bishop ?
 Il haussa les épaules puis, après quelques instants d’hésitation, suggéra :
            — Une raffinerie de pétrole ?
 Safia s’attendait à cette réponse, laquelle était également fausse :
            — Non, c’est l’usine de dessalement qui alimente la ville en eau douce.
            — De l’eau ?
            — Le pétrole fait peut-être la richesse de l’Arabie, mais l’eau reste son élément vital.
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L'un des membres de la tribu s'avança, usé par le sable et le soleil, au point de n'avoir plus que la peau sur les os.
- Salam alaikoum, marmonna-t-il. Que la paix soit avec toi.
Propos pour le moins étranges de la part de quelqu'un qui tenait toujours son arme pointée sur eux.
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- Quand quelqu'un regarde sans cesse par-dessus son épaule, il est plus enclin à trébucher...
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Le chef s'avança.
Ses yeux trop bleus se plantèrent dans ceux de Gray.
- Bonjour, lança-t-il d'une vois forcée comme s'il se savait filmé par des caméras de surveillance. Mon grand-père désire vous rencontrer.
Malgré la formulation plutôt polie, il avait parlé sur un ton rauque, déformé par la rage et la promesse de tortures à venir. On l'avait empêché de les exécuter alors il attendait son heure, dorénavant. Gray ne s'y trompait pas : derrière l'élégance maniérée se dissimulait une sauvagerie de la pire espèce.
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Partie 2 : Noeud inextricable
brasse
Rogger se gratta la barbe.
- Commençons par le commencement. Meeryn était une déesse de l’eau, c’est ça ?
Delia hocha la tête.
Les dieux avaient des talents et des capacités variés mais, à la base, tous appartenaient à l’un des quatre aspects : air, eau, loam ou feu. Rogger leva un sourcil.
- Et comme par hasard, vous avez deviné que Tylar avait la capacité de geler le requin-méduse. Que vous pourriez faire un charme de glace avec sa pisse et…
- Nous préférons parler de « bile jaune »,l’interrompit-elle.
- Oui, et la merde, c’est la bile noire. De bien jolis noms pour ce qu’on trouve au fond d’un pot de chambre. Mais dites-moi, comment avez-vous su que Tylar pouvait accomplir des miracles de ce genre ?
- Comme je vous l’ai dit, je l’ai soupçonné en voyant la Grâce briller dans son sang.
- Et vous avez donc tenté le coup avec le requin-méduse en espérant que sa pisse était, elle aussi, pleine de Grâce ?
Les joues de Delia se colorèrent légèrement.
- Le pari n’était pas si difficile à prendre. Qui, à votre avis, vide vos pots de chambre ?
Rogger écarquilla les yeux un moment en regardant le pied du lit. Il rit.
- Par tous les dieux ! Delia, petite cachottière d’alchimiste ! Vous saviez déjà que les humeurs de Tylar regorgeaient de Grâce.
- Je ne voulais rien dire, marmonna-t-elle. Pas avant d’en être sûre.
Tylar étudia son corps comme s’il lui était étranger.
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La lettre mentionne aussi une réunion secrète entre Thomas Jefferson et les grands chefs iroquois.
Jefferson et Franklin auraient-ils envisagé la création d'une nouvelle colonie, la quatorzième, uniquement composée d'Amérindiens?
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En ces temps funestes, nous avons besoin de tous les guerriers – chaman ou pas. (…) Je ne crois pas aux malédictions divines, juste au courage des hommes. C'est dans nos cœurs que réside l'espoir de la flotte. Aujourd'hui, le monde va changer. Que ça se termine bien ou mal, rien ne sera plus jamais pareil.
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