Ce livre est absolument indispensable pour tout lecteur souhaitant en apprendre plus sur l'histoire de l'humanité. Dans cet essai, Diamond compile des données issues de plusieurs domaines de recherches pour nous donner une vision cohérente et intelligible de l'évolution humaine en lien avec son environnement.
Ne vous êtes vous jamais demandé pourquoi ce sont les européens qui ont découvert l'Amérique et pas l'inverse? Pourquoi n'y avait il aucune mégalopole dans le continent Africain lors de son exploration?
(Cette observation a notamment servie a appuyer la théorie d'une infériorité des Africains sur les Européens). Pourquoi les neo-guinéens, bien plus fort et intelligents que les européens ne dominent pas le monde? (ces peuples sont restés plus longtemps que les occidentaux sous le joug de la sélection naturelle).
Si toutes ces questions vous ont traversé ou si les réponses possibles à ces questions vous intéressent, précipitez vous sur ce livre. Vous y découvrirez comment la forme des continent à jouer un rôle majeur dans l'évolution humaine! Comment les "bizarreries" des plantes sauvages ont été sélectionnées pour le bonheur des humains? Comment la présence de gros animaux domesticables ont pu permettre l'édification des villes? Comment les villes, par leur densité de personne, ont développé des savoir spécifique mais aussi des alliers pathogènes pour la colonisation?
Ce livre regorge d'informations mais n'ayez crainte même s'il s'agit d'un pavé, ce dernier est parfaitement digeste car très bien écrit.
J'ignore si toutes les thèses avancées dans ce livre sont justes mais elles semblent toutes cohérentes et plausibles.
Pour finir, cette oeuvre est vraiment unique puisque peu d'ouvrages ne transcendent autant les thèmes de recherches, autant de connaissances qui vous permettront de briller en société!
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Un livre excellent, très détaillé, très complet, sur des civilisations qui se sont éteintes. Le livre détaille les raisons de leur extinction, et l'analyse porte sur les éléments communs qui ont entraîné leur disparition. On pourrait croire que le sujet ne porte que sur des sociétés d'antan, mais les raisons de leur extinction sont toujours d'actualité, peut-être même plus encore... Et l'environnement est toujours un facteur clé sur l'extinction des civilisations.
Le livre est excellent, facile à lire, par contre il faut noter qu'il faut être bon lecteur et/ou patient, l'ouvrage faisant plus de 800 pages.
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Tout le monde connait Sapiens de Harari, la fameuse brève histoire de l'Humanité mais peu sont ceux qui connaissent ou utilisent comme référence Jared Diamond et son essai sur l'homme et l'environnement dans l'histoire.
Jared Diamond est un géographe et biologiste américain, récompensé par le prix Pulitzer 1988 pour ce qui est certainement l'ouvrage phare de son travail: De l'inégalité parmi les sociétés.
Nous avons là un ouvrage à caractère scientifique, mêlant l'archéologie, la biologie, l'histoire et un peu de sociologie afin de répondre au mieux à la question "Pourquoi les Européens ont-ils colonisé les autres peuples et non l'inverse ?"; question qu'un chef de tribu en Papouasie-Nouvelle-Guinée avait posée à l'auteur.
A travers un développement rigoureux, nous apprenons que les facteurs d'inégalité ne sont pas attribués à un quelconque concept de "race" ou d'intelligence supérieure d'un peuple par rapport à un autre. Ce qui crée les écarts c'est d'abord l'environnement dans lequel évolue l'homme: la fertilité du sol, la culture des céréales, le climat, la disponibilité d'animaux susceptibles d'être domestiqués, la forme des continents et son impact sur la circulation des hommes, des idées et des techniques.
Par exemple, les peuples ayant pu développer une agriculture et domestiquer certains animaux se sont octroyés le luxe de créer progressivement des sociétés hiérarchisées et spécialisées (division du travail) et gagner en immunité contre les virus véhiculés par ces animaux, virus qui décimaient en milliers les populations étrangères lors des guerres. Par exemple, ces facteurs favorisent incontestablement l'Eurasie, notamment la région du Croissant Fertile vis à vis de l'Afrique subsaharienne.
D'aucuns diront que ce déterminisme "mécanique" ne peut expliquer à lui seul l'évolution des différents peuples et sociétés. Je peux difficilement le contester, d'autant plus que l'auteur ne nie pas les conséquences d' "hasards historiques".
En tout cas, cet essai a le mérite de nous faire réfléchir pour dépasser nos stéréotypes, relativiser notre orgueil occidental et éclairer notre perception générale du monde.
Un pavé de 700 pages, une lecture riche et dense mais ô combien précieuse que je conseille à tous ceux qui sont, comme moi, guidés par a curiosité et la soif de compréhension.
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La lecture qui a accompagné mon premier confinement, l'occasion d'un certain vertige. Entre l'effroi d'une humanité qui n'apprend jamais de leçons pourtant disponibles et de plus en plus détaillées d'une part, et la fascination des outils archéologiques explicités dans les moindre détails d'autre part (l'analyse du dépotoir de rats vieux de 10.000 ans met des étoiles plein les yeux malgré la trivialité de son sujet), Effondrement est une lecture exigeante et parfois décourageante, mais toujours récompensée.
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L'essentiel de l'oeuvre de J Diamond se compose d'une tétralogie : ce Troisième chimpanzé en constitue le premier volume. Il décrit l'origine de l'être humain, simplement troisième chimpanzé. Le volume suivant, consacré à expliquer l'inégalité entre les sociétés humaines forme en quelque sorte une suite, en racontant l'histoire de ces chimpanzés très particuliers. (Ensuite on pourra lire « Effondrement », qui se porte vers l'avenir compromis desdites sociétés. Le quatrième opus « Le Monde jusqu'à hier » nous force à penser, encore et toujours à l'unité de l'espèce humaine dans le temps et dans l'espace.) Les esprits trop marqués par les croyances religieuses auront peut-être intérêt à se porter directement au second volume. Mais ils perdront beaucoup ! Ce livre est une somme de connaissances et renouvelle entièrement toutes les questions philosophiques ressassées concernant le propre de l'homme : en particulier sa sexualité, son aptitude au langage, son art ; il explique aussi les mécanismes qui ont permis l'expansion de l'espèce humaine sur la planète. Passionnant et fondamental.
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Un livre essentiel, -un de plus- offert par Jared Diamond-, entièrement convaincant et passionnant. Son épaisseur et sa densité ne doivent pas faire peur : l'essentiel est constitué d'histoires fascinantes, celles de ces sociétés disparues brutalement quand elles semblaient à l'apogée de leur civilisation, et qu'on ne connaît guère (en dehors de celle de l'île de Pâques). De plus Diamond est un pédagogue hors pair, annonçant clairement son propos, récapitulant au bon moment l'essentiel, etc. Et n'oublions pas l'essentiel : grâce à ce livre nous comprenons encore un peu mieux l'être humain (que nous avons appris à connaître dans Le Troisième chimpanzé et que nous retrouverons dans Le monde jusqu'à hier) et nous regardons d'un tout autre œil notre propre avenir.
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Un essai capital sur les facteurs contribuant à l’écroulement de sociétés. Déjà fort commenté, j’en extrais cette métaphore concernant la perte de biodiversité :
(..) a souvent des conséquences très dommageables pour les humains, un peu comme si l’on retirait au hasard beaucoup des petits rivets dans l’assemblage d’un avion.
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Livre très bien documenté. Toutes les civilisations sont appelées à disparaitre, à plus ou moins long terme selon leur capacité d'adaptation (et leur démographie selon l'auteur, néo-malthusien).
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Le titre entier de cet essai est Effondrement: Comment les sociétés décident de leur disparition ou de leur survie.
Jared Diamond étudie des sociétés qui ont disparu : la population de l'île de Pâques, la colonie viking du Groenland etc... . Puis il passe en revue des sociétés qui ont connu des difficultés récemment ou qui en connaissent actuellement : la Chine, l'Australie, le Rwanda. Mais pour ma part il est difficile de considérer ces entités comme des sociétés, ce ne sont que des pays qui peuvent être bien sûr replacés dans des ensembles plus vastes ce qui semble être le cas pour l'Australie (à replacer dans un ensemble civilisationnel occidental).
L'ouvrage est riche en informations, en petites anecdotes, comprendre comment l'île de Pâques s'est retrouvée déserte est intéressant. Mais j'ai du mal à accepter que le génocide rwandais ait été motivé par des raisons matérielles, comme la récupération de terres agricoles, en plus des raisons ethniques (conflit entre Hutus et Tutsis).
Son étude des société lui permet de remplir une grille de cinq ensembles de facteurs pouvant expliquer la chute d'une civilisation :
1) dommages environnementaux dus à l'homme
2) un changement climatique
3) les ennemis
4) les civilisations voisines amies, disparition d'un soutien vital venant d'un pays amis
5) les institutions politiques, économiques, sociales et culturelles qui permettent ou non de résoudre les problèmes déjà évoqués
Or à la lecture de l'essai on se rend compte de la prépondérance des facteurs environnementaux. Les facteurs politiques semblent à peine mis en avant, donc la démonstration semble pêcher de ce côté là.
Mais ce qui semble le plus juste est l'affirmation selon laquelle l'interconnexion des sociétés est telle que l'effondrement de l'une d'entre elles aurait des conséquences sur les autres. Celle-ci trouve sa confirmation dans les évènements que nous vivons depuis près d'un an et demi.
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Ce livre offre une analyse du destin de plusieurs sociétés. Celles-ci ont été confrontées à des défis environnementaux et sociaux qui ont mené à leur effondrement. L'auteur extrait les causes principales qui mènent à cet effondrement puis dresse un parallèle avec notre monde actuel.
Il propose à la fois une analyse détaillée des sociétés choisies comme exemple et une mise en perspective globale qui permet de tirer des enseignements applicables de façon générales.
Comme pour beaucoup de livres américains, le texte ne présente aucune difficulté technique ou linguistique. Il peut ainsi être lu par le non spécialiste. Par contre les j'ai eu l'impression que l'auteur avait à priori une idée toute faite des causes d'effondrements des sociétés et qu'il a cherché des exemples qui conviennent à sa théorie. Le texte contient aussi de nombreuse redites qui donnent parfois l'impression que le texte à été rédigé par petits morceaux mal reliés les uns aux autres.
Un lecture intéressante si on a du temps libre.
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Les livres de Jared Diamond sont des condensés d’intelligence et de simplicité, tout cela dans un format très didactique, comme s’il s’agissait - d’une manière peut-être un peu trop marquée ici - de la reprise de cours dispensés en université. La première partie qui traite de la chute de certaines civilisations anciennes est passionnante. La deuxième partie souffre des mêmes maux que tous les livres qui proposent des solutions d’avenir et font de l’anticipation, à savoir que, dès leur parution, leurs propositions pour le futur sont déjà obsolètes au regard des dernières évolutions politiques, scientifiques, sociétales. Celui-ci n’échappe pas à la règle et ses conclusions ne valent que pour l’année (2005) de sa parution, car en 17 ans les changements qui affectent l’avenir de notre (nos) civilisation (s), se sont considérablement accélérés. Ceci étant dit, "De l’inégalité parmi les sociétés", du même auteur, restera toujours pour moi une découverte extraordinaire !
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Voici un livre plein de bon sens écrit en 2005 par Jared Diamond, un professeur américain fort d'une expérience acquise sur le terrain dans des domaines et des contextes variés. Son but : attirer sans manichéisme l'attention de ses contemporains sur les risques auxquels l'humanité doit maintenant faire face, sans les minorer, mais sans sombrer pour autant dans le pessimisme. " Ces risques nous les créons nous-mêmes, écrit-il dans "Effondrement - Comment les sociétés décident de leur disparition ou de leur survie". Notre avenir est ouvert, il est entre nos mains. Plutôt que de nouvelles technologies, pour résoudre nos problèmes il nous faut de la volonté politique pour appliquer les solutions qui existent déjà. Bien sûr, c'est un gros «seulement». Nombre de sociétés ont trouvé cette volonté dans le passé. Nos sociétés contemporaines ont fait montre de la volonté de résoudre certains problèmes et d'apporter des solutions partielles à d'autres."
J'ai lu avec intérêt la première partie de l'ouvrage consacrée à l'effondrement de sociétés du passé : ile de Pâques, iles de Pitcairn et d'Henderson, peuple amérindien des Anasazis, Vikings du Groenland.
Intéressant développement ensuite sur le génocide du Rwanda ainsi qu'une histoire de l'ile d'Hispaniola que se partagent Haïti et la République Dominicaine.
Le reste de l'ouvrage, écrit donc il y a près de 20 ans, tout particulièrement lorsqu'il s'appuie sur des chiffres (et d'autant plus quand il s'agit de la Chine !) est dépassé. Jared Diamond n'avait imaginé ni la notation ESG (Environnement, Social et Gouvernance), ni les entreprises à mission, ni que ne seraient pas seulement les consommateurs mais aussi les actionnaires qui pourraient faire pression sur la direction des entreprises.
Par ailleurs, l'ouvrage est faible sur les questions énergétiques. Il n'est pas question de taxer les émissions de CO2. La voiture électrique est jugée sans avenir. La capacité du solaire et de l'éolien à répondre autrement que marginalement aux besoins est mise en doute. Quant au nucléaire, son existence est juste mentionnée.
Plus profondément, il y a une certaine contradiction à appeler les sociétés, dont la plupart sont soumises à des dictatures, à promouvoir des changements radicaux sans mentionner qu'on pourrait aussi attendre la même chose de l'ensemble des multinationales et pas seulement de quelques-unes.
Et accessoirement, pas mal de répétitions, à visée didactique certainement, mais aussi pas pas mal de digressions.
Plusieurs biais peut-être imputables à la nationalité de l'auteur…
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"Le troisième chimpanzé" est l'ouvrage le plus généraliste de Jared Diamond, celui qui résumé quasiment l'ensemble de ses thèses sur la place de l'homme dans la biologie et la géologie, et donc celui qu'il convient de lire en premier avant de s'attaquer à ses autres essais plus précis (Effondrement, de l'Inégalité parmi les sociétés, etc.). Plusieurs chapitres sont d'ailleurs justement des résumés de ses autres livres...
En résumé: encore un livre qui vous fera changer la façon dont vous voyez l'être humain, et le monde.
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Effondrement de Jared Diamond a été écrit en 2005, et la version française date de 2006. La première partie fait le point sur les causes de survie ou de disparition de civilisations passées. La grille de lecture est toujours la même, et justifiée par de nombreuses sources. Elle nous révèle des interdépendances entre l'environnement, la culture et des choix sociétaux. Les cinq points de son schéma sont : le changement climatique, l'appauvrissement environnementale, la présence de voisins hostiles, la perte de partenaires commerciaux, et les solutions que les sociétés elles-mêmes peuvent trouver. La seconde partie, se basant sur les mêmes points, explique pourquoi certains pays contemporains connaissent des difficultés environnementales et/ou sociétales. La dernière partie est à prendre avec un peu plus de recul, du fait que Diamond analyse ce que demain sera. Et plus d'une décennie après sa rédaction, son optimisme vis-à-vis du capitalisme et ses conséquences mondiales est bien plus sombre. Toutefois, son analyse pousse à réfléchir.
Un essai à lire pour toute personne qui souhaite comprendre comment une civilisation peut se maintenir ou disparaitre.
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Livre très instructif, à travers une réflexion bien documentée sur des aspects variés de nos civilisations : il en ressort que de tous temps, les hommes sont allés vers des catastrophes avec un aveuglement remarquable, alors que des solutions existaient. Pourquoi les Vikings qui ont peuplé le Groenland se sont-ils obstinés à ne manger que de la viande, ce qui les a conduits à mourir de faim, alors que les Inuits ont survécu en mangeant du poisson ?
Espérons que le message adressé à notre monde moderne sera entendu.
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Une étude très exhaustive des causes qui peuvent mettre en péril les sociétés humaines : la destruction de leur propre environnement, les guerres, l'isolement, les conditions climatiques, l'épuisement des ressources, etc.
Mise en perspective des choix qu'ont adoptés par le passé les sociétés humaines, et qui ont conduit certaines d'entre elles à disparaître, et d'autres à prospérer. Etudes de cas avec l'île de Pâques, les Polynésiens de Pitcairn, les Indiens Anasazis, les Mayas, et les vikings du Groenland (sociétés qui ont périclité), et le Japon, la Papouasie et Tikopia (qui ont prospéré).
L'auteur transforme les expériences de ces sociétés isolées en leçons pour permettre à l'humanité globalisée d'aborder son propre avenir.
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