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Critiques de Jean Diwo (250)
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La Calèche

Titre atypique pour l’épopée d’une mythique famille française !!



J’ai ce roman dans une sélection du livre où je ne connais que Michael Connelly comme auteur. À l’occasion d’une LC avec Pas-chacha (à qui je l’ai pioché pour Mars), j’ai ainsi pu découvrir le style de Jean Diwo.



On entre vite dans le vif du sujet, à savoir que ce roman retrace la vie du fondateur des boutiques Hermès. Je ne suis pas toujours pas fan des biographies, tout dépend du talent de conteur de l’auteur. Pour celui-ci, j’ai apprécié suivre les tâtonnements de Thierry Hermès, son apprentissage chez différents maîtres du cuir ainsi que son ascension à Paris. Le style de l’auteur est idéal pour ce genre de récit, on ne s’y ennuie jamais et on a hâte d’en savoir plus. J’ai même versé ma petite larme à la fin de cette courte biographie. Elle est courte mais intense en informations et en règles de vie de cette époque. Thierry Hermès montre bien par son parcours que l’adage « Quand on veut, on peut » est réalisable quel que soit les époques.



Comme vous l’aurez compris, ce court roman a été une excellente découverte et m’a donné envie de fouiller un peu plus dans la bibliographie de cet auteur français. Grâce à ce roman (qui est son dernier), j’ai pu m’instruire en me divertissant. Par ailleurs, étant d’une lignée d’artisans, il nous fait découvrir le beau métier d’Hermès sans préjugés, tout en finesse et dans le jus de cette époque où l’Alsace-Lorraine n’était pas encore tout à fait française. Je vous conseille donc de découvrir cette biographie très intéressante sur un sujet peu commun, une famille mythique d’artisans du cuir. Pour ma part, il s’agit d’un nouveau livre à trouver pour l’offrir à mon père.



Sur ce, bonnes lectures à vous ;-)
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Les dames du faubourg

Le premier volume démarre dès 1471 pour finir bien plus tard, c'est une perpétuelle découverte des traditions des anciens métiers de la France, l'évolution du pays pendant toute ces années.

On fait la connaissance de gens dont le métier est l'essence de leur vie. Ici on travaille le bois avec ferveur et amour.

Chaque meuble construit est une œuvre d’art.

La communauté des gens du bois et des métiers annexes vit en communion. C’est avant tout une grande famille où la simplicité est de rigueur et la vie agréable sans « chichi »

Les outils sont traités avec beaucoup de soins et le savoir faire se transmet de père en fils.

Chacun ayant le soucis d’améliorer les créations et de répondre à la demande faite pas les notables et clients qui recherchent la perfection.

On est plongé dans une vie de labeur où le métier est ressenti comme un art de vivre…
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Le Printemps des cathédrales

C'est un très bon roman; on s'attache facilement aux personnages ; on en apprend beaucoup sur les traditions, les règles, les secrets, le quotidien de ceux qui ont mis leur passion au service de Dieu, les sculpteurs, les architectes, les bâtisseurs.

Inutile de comparer aux "Piliers de la terre " c'est très différent et Jean Diwo est un conteur hors pair.
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Les Violons du roi

Un pur moment de bonheur cette plongée à Crémone, en Italie, en plein milieu du dix-septième siècle. Jean Diwo nous raconte avec brio la vie de celui qui va révolutionner le monde de la lutherie : Antonio Stradivari. Une magnifique fresque non seulement historique mais aussi des détails sur la vie quotidienne de cette époque.

C'est aussi un roman d'amour, d'anecdotes, de rebondissements, très agréable à lire, d'une écriture simple. Un roman comme je les aime ou l'on s'enrichit sans s'en apercevoir.

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La Calèche

Comment passe-t-on de l'artisanat au commerce de luxe? Cela prend plusieurs générations . Jean Diwo, dont on a pu apprécier " Les Dames du Faubourg" l'épopée des ébénistes du Faubourg Saint Antoine, nous entraîne ici dans le monde racé de la sellerie et produits dérivés. C'est la naissance d'une dynastie qui est retracée ici.

Il faudra trois générations pour atteindre le sommet : d'abord Thierry Hermès le fondateur. Il est issu d'une famille cévenole qui a quitté la France au moment de la révocation de l'Edit de Nantes sous le règne de Louis XIV.

La famille s'installe dans la région de Cologne. A l'époque napoléonienne la région est annexée par la France au sein de quatre départements rhénans .

Lors du passage des troupes françaises dans cette région , l'Empereur est impressionné par la qualité des selles Hermès .

Thierry va s'installer en France, et à Paris après un passage de deux ans dans une entreprise de Pont-Audemer, capitale de la tannerie au début du 19 eme siècle .

Très vite le succès va arriver à Paris. Le jeune Thierry Hermès va fonder son établissement sous le règne de Louis Philippe.

Ses locaux seront sis d'abord dans le quartier Montmartre , ensuite près de l'Opera, à l'endroit où se trouvent actuellement les coulisses de l'Olympia, et enfin l'entreprise sera transférée rue du Faubourg Saint Honoré, consécration suprême.

Le roman est intéressant et nous fait vivre le quotidien de ces artisans hautement qualifiés.

L'épopée se déroule sur tout le 19 eme siècle .

Toutefois on peut regretter que les événements historiques importants : les Trois Glorieuses, les soulèvements de 1848, le second Empire, la guerre contre la Prusse, la Commune de Paris, soient évoqués de manière trop succincte.

Pour autant c'est un bon moment de lecture qui nous fait connaître les tenants et aboutissants de la légende Hermès .



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Les Dames du Faubourg, tome 3 : Le Génie de l..

J'ai énormément appris sur les meubles et sur tous ceux qui ont contribué à nous laisser en héritage des merveilles et des valeurs : l'effort, l'humilité, le respect du savoir-faire des anciens, le sentiment d'accomplir quelque chose de beau et qui dure, bref le travail au sens noble. Depuis la lecture des 3 tomes, je ne regarde plus les meubles de la même façon et mon intérêt pour les métiers manuels quels qu'ils soient s'en trouve renforcé. C'est une voie royale qui pourrait attirer tellement plus de jeunes... Merci à Jean Diwo.
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Les dames du faubourg

Le quartier du faubourg Saint Antoine est aujourd'hui encore le quartier des meubles, c'est la longue histoire de ce quartier, de ses ouvriers et de l'abbaye qui s'y trouvait que nous raconte ce roman.



Sous la protection de l'abbaye et de son abbesse, les ouvriers du bois de Saint Antoine ont pu obtenir les droits d'ouvriers libres, leur permettant de travailler et innover en dépit des jurandes, sorte d'autorité qui régissait les différents corps de métiers.



On découvre Saint Antoine avec l'arrivée de Jean Cottion, ouvrier du bois ayant terminé son tour de France. Croisant les abbesses, les ébénistes, les rois ,c'est une longue période qui part de LouisXI pour se terminer à la révolution qui nous est racontée.



Si, indéniablement, j'y ai appris énormément sur ce quartier que je connais un peu et sur l'évolution des meubles à laquelle je n'avais jamais pensée, la redondance des situations de générations en générations est un peu lassante. Tout est un peu trop huilé, les amours toujours heureuses, les bons ouvriers de la famille succédant aux excellents, pas de conflits entre ouvriers du bois, pas de femme jetée en pâture malgré quelques incartades . C'est sans doute inhérent au genre, que j'apprécie en général, mais là, soit que je me sois lassée de ce genre, soit que les répétitions soient trop voyantes, je suis moyennement réjouie de ma lecture.
Lien : http://theetlivres.eklablog...
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La Calèche

A cheval !



Jean Diwo raconte l'histoire de la famille Hermès, du jeune Thierry Hermès, sellier à Crefeld (près de Cologne) monté à Paris au début du XIXe siècle aux derniers successeurs du XXe siècle.

Thierry est le spécialiste du piqué-sellier pour les coutures des selles de cheval et importe sa technique à Paris.



Dommage, l'histoire de la famille est inintéressante et survolée. Tant qu'au contexte historique, il est décrit succinctement et expédié.



Ce roman est rédigé dans un style sec, J'ai regretté l'absence de descriptions du travail du cuir, de l'évolution de la société Hermès vers la fabrication des sacs, puis des foulards…

Pourtant cela commençait bien avec la description de la visite de Napoléon 1er qui remet la légion d'honneur au père de Thierry….



Des personnages apparaissent puis ils sont délaissés… Leurs descriptions sommaires empêchent tout attachement. Y compris dans les personnages principaux.

Tout semble parfait dans ce monde de luxe : trouver un atelier, une femme, des clients…

Les évènements, tels que les décès, les naissances sont imprécis (un accouchement difficile...par exemple)



Il y a des passages pompeux comme celui sur Buffon, ou sur la description de certains monuments (La Madeleine) qui n'apportent rien à l'histoire.

Une suite de noms, sans aucune aventure, ni émotion…

Des lieux apparaissent soudainement, comme des cafés, et l'on n'y revient jamais….



J'ai eu l'impression de prises de notes de l'auteur suite à des conversations ou des enregistrements audio ! Une commande de la famille Hermès ?



Une déception.

J'espère que les autres romans de cet auteur sont mieux rédigés !

J'ai appris plus sur cette famille, une des plus riches de France, en lisant Wikipédia !
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Les dames du faubourg

Les Dames du Faubourg... Ou le bouquin acheté comme ça, alors que je connaissais ni l'auteur ni le sujet... et en même temps que Les piliers de la terre... et heu.. ok historique, phase historique et pi c'est tout et pi voilà !



Pitch :

Ohla c'te truc pas simple... Ouais le pitch de ce bouquin c'est pas super simple, et pi surtout, c'est une fois dit, pas super glamour je crois..

- Ah bon ? Vas-y...

- En fait c'est une saga familiale d'ébénistes vivant à Paris, dans le quartier qui deviendra au fil du temps le Faubourg St Antoine.

- Ah clair pas super super glam en effet.. Mais c'est tout ?

- Ouaip... enfin c'est tout.. non... c'est un livre sur L Histoire... t'as vu j'ai mis une majuscule à histoire.

- Oui, pourquoi ?

- Parce que en fait c'est ça le sujet du bouquin, ce que L Histoire la grande Histoire, notre Histoire va faire, va crée et qu'il va en résulter ce quartier particulier... L Histoire sur plusieurs siècles.

- Plusieurs siècle ?!... Tu déconnes ?!

- Nope... le livre s'ouvre avec Louis XI... tu veux la date de Louis XI ?

- Ouais s'te plait.. parce que Louis XI... franchement...

- Louis XI :1423-1483.....

- Ah ouais quand même... mais heu c'est le moyen-âge ça....

- Vi... et que tu finis le bouquin en 1789.... enfin ce premier tome...

- Pasque en plus c'est un premier tome ?

- Vi... Donc fais péter tes trois siècles d'Histoire de France, d'histoire de la mode, d'histoire de l'ameublement, d'histoire de l'art... fais péter !

- Ça a l'air... chais pas, j'hésite entre intéressant et super chiant...

- T'as raison d'hésiter, les deux sont une possibilité, je pense.

- Ah bon... pourquoi ?

- Vi... parce que si tu connais rien ni à L Histoire, ni au vocabulaire dédié à chacun de ces aspects (art, mode, ameublement) bin ça va être chaud patate ta mère. Pour apprécier un peu je pense qu'il faut être un minimum heu.. érudit. Encore que érudit, p'te pas, mais au moins pas trop teubé, voir curieux... y a des allées et venues dans le dico quand même.. parce que au final l'auteur explique pas... nan c'est pas de la vulgarisation pour comprendre le meuble ou les techniques, ou même l'histoire.

- Ok.. Mais toi t'as trouvé ça comment ?

- Génial !... je veux lire les autres.. y en a deux... deux autres...



Ouaip, j'ai adoré ce bouquin ! Bon alors faut dire que je suis une Parisienne (même si j'ai déménagé), que ce coin je le connais pas mal, que je me suis fait l'école Boulle...

- Heu c'est quoi l'école Boulle ?

- L'école des arts et métiers, ou des métiers d'arts, crée en 1886 ( ça sera pour le deuxième tome sans doute) et nommée en référence à André-Charles Boulle ébéniste renommé de Louis XIV et des parquets de Versailles et inventeur de la commode à tiroir (dans ce tome-là)...

- Ah ok

- Oui je peux continuer ?

- Pas de problème...



Et que je suis aussi passée par la Bonne Graine ( Bonne Graine institut CFA spécialisée en métier de l'ameublement, crée en 1866), donc oui les métiers de l'ameublement c'est pas non plus terra incognita pour moi... donc ça aide sans doute pas mal.. moi aussi j'en ai dessiné des commodes et des poignées de tiroir, un sacrée tas ! Sans oublier ces foutus godrons, et autres feuilles de chêne et de fougères... et que j'ai eu mon lot d'histoire de l'art et de l'ameublement...



Parce que faut dire aussi que dans ce livre, Diwo, donc nous parle de l'Histoire de France avec un grand H... Mais aussi de l'histoire de l'art.. l'évolution de l'art, tant dans le matériel et les inventions, par exemple de l'enluminure à l'invention de l'imprimerie... tout autant de la peinture ( avec un grand nombre de peintre cité) que de la littérature, la philosophie et donc la pensée ( moi être plus truffe en philosophie qu'en histoire de l'art et en peinture. On peut pas être bon en tout.)



Mais toujours sans rentrer dans les détails, l'explication, en gros vous connaissez tant mieux, si par contre vous savez pas de quoi on vous parle ça va être chaud, pour comprendre, apprécier, ressentir, visualiser, et donc créer une empathie quelconque. Si disons les choses comme elles sont !

Mais je pense que chacun peut trouver son plaisir, les fans de Paris ( là-dessus c'est pas mal, j'ai appris enfin pourquoi la foire du Trône s'appelait comme ça. ça sert à rien, mais c'est le genre de trucs que j'aime ^^), les fans d'histoire (trois siècles), les fans d'arts (et quel qu'ils soient). Franchement si vous ne vous intéressez pas à au moins un de ces sujets, je pense que c'est pas vraiment la peine d'ouvrir ce livre, vous risquez de ne rien comprendre et donc de vous faire chier mais grave ... Sauf si vous êtes curieux.



Parce qu'en plus niveau personnages de cette saga familiale c'est... comment dire.

C'est pas du best-seller, c'est pas des gros méchants contre des tous gentils qui luttent. Non. Pas du tout. C'est pas le page tuner (comme on dit de nos jours).. enfin pour moi si, impossible de décrocher de ce livre... mais je suis suffisamment objective pour me rendre compte que je fais sans doute pas partie de la majorité des gens.. je dis pas que c'est bien, je dis pas que c'est mal, c'est comme ça...



Non très loin du best-seller de base... très très loin.

Les personnages sont bienveillants entre eux. de cette bienveillance qui fait du bien à la tête. le truc maintenant c'est que la bienveillance n'a plus la côte, et que pour ce genre de livre on sort à tous les coups « c'est une histoire de bisounours » comme si c'était mal, mal de vouloir être, vivre, évoluer dans un monde de bisounours avec de la bienveillance pour autrui. Là pour moi c'est aberrant, je préfère être une bisounours qu'une grosse enfoirée ! Mais là, ça c'est mon point de vue.

Oui, c'est sans doute le seul bémol, de ce livre, les gens sont gentils choupi ( et tous).. les seuls problèmes qu'ils rencontreront c'est au final L Histoire qui va leur envoyer dans la tronche... et franchement c'est déjà pas mal, enfin je trouve.



Je dois dire aussi, vu que sur la couv y a une religieuse, j'avais peur de tomber dans la bondieuserie et une sorte de prosélytisme à peine voilé.. il n'en est rien. Juste une histoire de lieux, là y avait une abbaye, et c'est d'ailleurs grâce à cette abbaye que le quartier a pu prospérer... Diwo nous parle de religion, mais n'en fait pas vraiment étalage, c'est aussi le contexte historique et social qui veut ça... donc perso, ok... Je dois aussi dire que les femmes dans ce livre sont là ! Tout le temps, entre les abbesses, les épouses, les filles, les amantes, les amies... toutes différentes, évoluant, faiseuses ou suiveuses, soutients ou muses... soumises ou libérées... La dernière une féministe au temps des lumière... Oui elles sont là, et c'est chouette...



Il faut aussi dire que y a quand même pas mal d'énumération de trucs, si... pas mal, genre les processions royales, qui suit qui, et qui est où et qui porte quoi... ça franchement y en a, et je dois bien dire que c'est un peu chiant et un peu redondant.. d'un autre côté c'était le spectacle gratos pour les gens, et donc y en avait souvent. Il n'empêche à lire c'est un peu gonflant parfois.



Un livre qui oscille oui parfois, entre comme dis plus haut, le intéressant et le super chiant... mais le super chiant n'a jamais duré longtemps pour moi... quelques passages par-ci par là, parce que au final je ne savais pas de quoi Diwo me parlait, ou que je m'en fichais.



Mais sur la globalité, nan, j'ai adoré, et je veux lire la suite de cette saga, de cette histoire de Paris singulière, de ces gens....

Bon... merdasse vu le contexte actuel Recyclivre ne fait plus d'expédition !

Va falloir attendre.. zut de zut !
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Les Dames du faubourg, tome 2 : Le Lit d'ac..

La suite des dames du faubourg. Cette fois-ci lors de la révolution de 1789. Toujours cette façon de nous retracer l'Histoire de France au travers de la vie de gens simples et courageux. Nous sommes toujours dans le quartier de Saint-Antoine parmi les abbesses et le ébénistes. On y retrouve les anciens personnages et de nouveaux apparaissent, nous y partageront leurs joies, leurs peines et leurs amours, dans la vie de tous les jours.

Plus c'est long et plus j'adore (pas de double sens la dessous hein bande de pervers), on a bien le temps de s'installer dans ce genre de livre et c'est toujours un déchirement de devoir le ranger.

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La Calèche

Biographie très romancée du jeune Thierry Hermès qui a laissé son nom comme une valeur sûre du luxe français et de l'artisanat de qualité.

Je n'avais aucune idée de ce parcours depuis l'Allemagne ni de l'époque.

Si le début m'a semblé peu intéressant ( notamment le passage concernant la gloire napoléonienne) petit à petit le style de l'auteur a permis de me faire apprécier le jeune prodige du cuir et j'ai même fini par vraiment aimé les événements autour du destin d'Hermes qui nous permettent de contextualiser cette vision et cette émergence d'une marque de renom.



Je retiens le courage , le travail, mais aussi l'apprentissage transmis de père en fils et ...l'audace !



Une chouette découverte.
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Les Dames du faubourg, tome 2 : Le Lit d'ac..

C'est le tome deux de ce roman qui pourrait être l'Hymne au faubourg Saint Antoine.

Le sujet est passionnant on se trouve vite captivé par l'histoire des gens du bois mais aussi par le point de vue historique

Les détails concernant les meubles de l'époque la référence à des maîtres incontestés du bois retient notre attention.

Ce roman est très bien écrit et montre une connaissance approfondie du sujet.

Dans ce cas-ci l'art et la fabrication des beaux meubles à travers les siècles, tout en faisant revivre pour le lecteur la vie des artisans du faubourg Saint-Antoine.
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La Fontainière du roy

1661, Le Roi est invité par Fouquet à Vaux. Le ministre déchu mourra à Pignerol, les artisans du fabuleux Vaux se dépasseront à Versailles transformant le pavillon de chasse de Louis XIII en symbole de puissance absolue.

Jean Diwo nous prend par la main, par la plume, par les histoires qui firent l’histoire.

Nous nous éreintons avec les ouvriers, vivons à la cour parmi les intrigues, décidons de la grande politique, nous étonnons des miracles des fontaines et du génie des jardins, nous scandalisons des mœurs du Grand Siècle avec ses guerres et ses misères, ses talents et ses génies. Que le Royaume fut grand !



Et puis il y a Clémence, l’Ondine. Fille du roi des fontaines, François Francine. Ses amours, ses défis. Un clin d’œil à l’énergie et à l’intelligence dans un écrin de beauté espiègle





Oubliez les fâcheux et passez quelques heures d’intelligence en compagnie de Le Notre, La Fontaine, Francine, Boileau, Racine, Lebrun, La Quintinie, et bien sur Jean de la Fontaine

Sous quel astre, bon dieu, faut-il que je sois né,

Pour estre de fâcheux, toujours assassiné !

Il semble que partout le sort me le adresse,

Et j’en vois chaque jour nouvelle espèce.

Les fâcheux, Acte I, scène 1



Jean Diwo est connu de beaucoup et pas assez de tous. Confiez-le à vos amis ou à votre âme tranquille.



J’ai lu, Flammarion,1997, 400 pages, un petit 8€ neuf pour ballade dans les jardins royaux.



Lectori salutem, Pikkendorff




Lien : http://quidhodieagisti.over-..
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Les dames du faubourg

Retour de lecture sur "Les dames du faubourg" un excellent roman historique de Jean Diwo publié en 1987. Ce roman a été complété par la suite par deux autres romans pour former une trilogie, il peut être lu de manière totalement indépendante. C'est un roman qui raconte la saga d'une famille d'artisans du bois et de compagnons, sur plusieurs générations allant du règne de Louis XI au début de la révolution, donc pratiquement du moyen-âge à la fin de l'ancien régime. L'auteur nous fait découvrir le fonctionnement du faubourg Saint-Antoine, qui à l'époque était encore en dehors et à proximité de Paris. Dans ce faubourg les corporations de différents métiers comme les ébénistes, menuisiers, sculpteurs, imprimeurs, verriers, serruriers, papetiers pouvaient s'installer et travailler sous la protection des abbesses. On découvre ainsi le fonctionnement très hiérarchisé de ce faubourg et de ses artisans, qui ont été des références dans la création française et ont permis à l'époque, la reconnaissance de celle-ci dans tout l'Europe et dans le monde. Jean Diwo nous raconte l'histoire de ces artisans, à travers celle d'une famille sur plusieurs générations et à travers les différentes abbesses qui ont été à la tête de l'abbaye Saint-Antoine-des-Champs. Il rend tout particulièrement hommage aux femmes de ce faubourg, abbesses ou non, qui avaient souvent une très forte personnalité et qui, tout en s'émancipant de l'autorité masculine, se sont beaucoup battues pour cette communauté d'artisans. On se rend compte que ce faubourg était très souvent à la croisée des chemins dans l'histoire de France, et l'auteur nous permet ainsi de découvrir la grande histoire à travers beaucoup de petites. On apprend énormément de choses sur les arts, notamment ceux du bois, sur l'histoire des meubles, sur la création des miroirs royaux et plus généralement sur la vie à cette époque. On peut citer comme exemples parmi toutes ces choses qu'on apprend, l'histoire de la samaritaine avant qu'on y implante un magasin, qui était une installation techniquement très impressionnante pour distribuer l'eau dans Paris, le fait qu'avant l'électricité il existait déjà des glaciers au 17ème siècles qui proposaient jusqu'à 80 parfums différents, ou comment a été inventée la montgolfière et se sont déroulés les premiers vols. On côtoie beaucoup de personnalités de cette époque, en abordant en même temps les divers contextes historiques, que ce soient les guerres de religions, la succession des rois de France, la renaissance et son impact sur les métiers du bois et sur l'histoire des meubles. Les nombreuses explications techniques sont parfaitement dosées, jamais ennuyeuses et permettent de bien suivre et de comprendre les contraintes techniques liées aux différents arts. L'enchaînement de tous ces différents destins, avec des personnages ayant atteint la célébrité et d'autres ayant vécu des histoires plus banales ou alors passionnelles, porte à réflexion en montrant l'insignifiance d'une vie humaine, même si c'est celle d'un roi, par rapport à l'avancement de la grande histoire. C'est un très beau livre, une vulgarisation très bien faite et très bien écrite. Quand on commence à le lire, on ne le lâche plus. C'est pour conclure un livre incontournable pour ceux qui s'intéressent à cette période de l'histoire de France et aux arts.
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Le Printemps des cathédrales

… ou comment se sont bâtis les trésors architecturaux du Moyen-âge. Diwo s’attache aux pas des maçons et maîtres d’ouvrages, et reconstitue leur quotidien avec précision.

Bien écrit, facile à lire, ce livre souffre surtout de la comparaison avec Les piliers de la terre.

Follett a écrit un roman épique, très prenant, ample ; Diwo est plus dans le détail, dans le souci de coller à la réalité historique.

Des deux Diwo est sans doute celui qui est le plus « historien », mais c’est Follett qui a emporté les lecteurs avec son page-turner.
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Les Violons du roi

Ce livre est un hommage aux luthiers, et tout particulièrement à ceux de Crémone, ces maîtres ébénistes italiens, qui entre le XVII et le XVIII éme siècle ont su transformer transformer de simples morceaux de bois en instruments permettant la magie de la musique.

Suivre les familles de luthiers, permet de comprendre les avancées dans la compréhension de la formation du son, jusqu’aux créations du roi des luthiers Antonio Stradivari. Diwo utilise leur histoire pour montrer l’importance de la musique dans la haute société européenne à l’époque.

Le temps est magnifiquement restitué, l’Italie brille de mille feux, mais le livre alterne d’excellents moments et d’autres assez répétitifs. Diwo veut faire exhaustif et ne se contente pas d’un Stradivari, mais développe toutes ces familles de maîtres ébénistes, quitte à devenir un peu pesant dans sa présentation.
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Les Ombrelles de Versailles

Passionnant :-)



Oui, l’aventure continue, entre Versailles et Marly, les travaux se succèdent et les embellissements continuent de fleurir dans les jardins et les deux châteaux. Désormais, le gouvernement à pris ses marques à Versailles et Marly devient la maison de famille du Roi où les règles sont moins strictes et où le protocole n’a pas lieu d’être, où les invités sont vraiment désirés et choyés et surtout enviés. Et les années passent, les défaites succèdent aux victoires trop belles, les artisans se font vieux désormais et doivent passer la main, les artistes aussi doucement disparaissent. La cour vieillit et le souverain aussi qui tente de se racheter d’une jeunesse frivole en adoptant un régime plus gris, plus bigot sous l’influence de sa nouvelle épouse Mme de Maintenon. Les dernières années sont bien tristes et pourtant, le roi malgré ses nombreux deuils et soucis de santé reste maître de la France jusqu’au bout. Un grand roi qui laisse son pays exsangue, qui a donné aux français un prestige qui perdure jusqu’à aujourd’hui.



Toujours aussi bien documenté, l’auteur poursuit ici l’histoire d’un roi qui a marqué son temps en rassemblant autour de lui tous les grands artisans, artistes, écrivains, philosophes, comédiens, stratèges et généraux de l’époque et c’est assez remarquable. De cette lecture, on retire que Louis était tout sauf un roi de pacotille, il avait l’œil à tout et l’a gardé jusqu’à la fin.



Une lecture allégée par l’histoire de la fontainière qui vieillit avec le Roi et qui garde toujours un œil attentif aux jardins issus du génie de son père et de ses amis. Une fontainière qui a le ton pour raconter quelques anecdotes truculentes qui circulaient dans les alcôves toujours bien courtisées du château de Versailles.



Un auteur pointilleux en ce qui concerne l’histoire, un auteur à suivre donc et je ne vais pas m’en priver car j’ai plein d’autres titres en bibliothèque ;-)
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Les Violons du roi

Les violons du roi raconte l'histoire du Roi des Violons...Le Stradivarius.

Au départ, l'auteur raconte la vie de Nicolo Amati et de ses élèves, notamment Antonio Stradivari.

Ensuite, l'histoire est orientée sur la vie de ce merveilleux luthier.

Jean Diwo nous raconte les péripéties de l'entourage du maitre autant que les péripéties de la vie des violons.

Ma cote est mitigée car j'ai trouvé qu'au cours de l'histoire l'auteur se répète assez bien, il parsème son roman d'histoires d'amour qui sont un peu "éditions Harlequin" (sans jugement aucun mais ce style de lecture ne répond pas à mes attentes). De plus, certains passages sont confus et les notes de bas de page ne sont pas toujours claires, voire embrouillent la compréhension.



Néanmoins, l'intérêt de ce livre réside plus sur le fond que sur la forme. Le roman est instructif pour qui s'intéresse à la musique et son histoire.



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249, faubourg Saint-Antoine

Ce livre est une biographie romancée : «249, faubourg Saint-Antoine est le livre d'une maison et d'une famille au temps où ce faubourg avait une âme, celle des gens du bois, des descendants de Boulle, de Riesener, de Jacob. Ces pages arrachées à un passé déjà bien estompé - le récit débute en 1914 - ne sont pas des mémoires. Le ‘’je’’ est certes un peu moi mais aussi un autre, plutôt des autres. Et si Jean-Baptiste Benoist, la plus ‘’fine lame’’ des sculpteurs sur bois, collectionneur fantasque, chef de famille et mari exemplaire, ressemble à Jean-Baptiste Diwo, mon père, il reste un personnage largement imaginaire, comme les autres acteurs de cette comédie parisienne. Car à travers eux, j'ai souhaité retrouver l'atmosphère si particulière de mon enfance, les copeaux, le bruit de la varlope et l'odeur de la colle d'un quartier aujourd'hui disparu.»



Bien qu’à 30 ans de distance, j’ai retrouvé les souvenirs d’une enfance partagée entre ville et campagne dans un foyer uni avec un grand frère protecteur, des parents stricts sur le comportement mais soucieux de développement intellectuel («un homme qui ne lit pas mène une vie d’estropié»), des oncles et tantes proches et bienveillants, des réunions de famille ; sans parler de l’école primaire (avec maître en blouse), les récréations et les trajets maison-école avec les amis et les distractions sur le chemin (le couteau suisse dans une vitrine, le gâteau alléchant dans tel autre, les arômes s’échappant de l’épicerie et qui donnaient faim, etc…)

Jean Diwo aime son quartier d’enfance et en parle magnifiquement : le faubourg Saint Antoine, les marchés et brocantes de la place d’Aligre, l’univers du bois et des sculpteurs sur bois, un quartier populaire entre Bastille et Nation... il fait revivre un Paris qui n’existe plus.



C’est l’évocation de la Grande Guerre, du régiment d’aérostiers auquel appartenait le père du narrateur et de la mort de Roland Garros. C’est l’apparition de l’automobile, du cinéma parlant, du mobilier industriel et de ses marchands. C’est le branchement de l’électricité dans les appartements et l’installation du chauffage central. C’est le Paris de l’entre deux guerres où les gens riches et les célébrités vont s’’encanailler’’ dans les dancings des quartiers populaires.

Subsidiairement, j’ai appris l'existence d'un petit métier que je ne connaissais pas : le marchand d’arlequins…



J’ai découvert Jean Diwo, écrivain, avec ce roman. Je n’ai guère envie de lire la suite, ‘’Le jeune homme en culotte de golfe’’ car je n’y retrouverais probablement pas les similitudes de parcours d’enfance qui m’ont tant plu. Mais je vais sortir ‘’Les violons du roi’’ de ma PAL pour le lire à brefs délais…

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Moi, Milanollo, fils de Stradivarius

J'ai été agréablement surprise par ce livre... Traverser l'histoire à travers un violon.. mais pas n'importe quel violon un stradivarius. on y croise quelques grands violonistes. je ne suis pas une grande adepte de musique classique, mais j'avoue que j'ai appris beaucoup de choses sur les grands interprètes
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