Citations de Jean Dufaux (1668)
Pour s'enrichir, il faut de l'ombre. La corruption fuit la lumière.
Dans sa jeunesse, une femme lui avait prédit que pour survivre il deviendrait un monstre. Il prendrait un autre nom. Un nom gravé dans sa chair, le nom d’un monstre. Un nom que se mirent à scander les Hiburas, terrorisés devant cette apparition sacrée, issue des racines et des fleuves. Et Mezago ne manqua pas de courage, qui s’attaqua au monstre. Mais il n’avait aucune chance ! Hernando le frappa sans pitié. Tout en lui laissant la vie sauve, et le murmure enfla, devint un cri ! Et le cri accompagna la mort d’Akcha, el sage. Et le cri résonna dans toute la jungle, se communiquant aux arbres, aux racines, au fleuve, pour mourir aux abords de Tenochtitlan. Car dans la grande cité, d’autres guerriers se préparaient au combat.
On n’espère rien avec les traître. On prévoit juste le pire…
-J'ignorais que tu fréquentais ce type d'individu...
-Oh ! Il n'est pas bien méchant. Il délaisse sa femme, il bat ses enfants, il vendrait sa mère pour de l'argent...mais sa conscience le laisse en paix. C'est l'essentiel, non ?
La dernière pensée de Sill Valt fut pour son jeune disciple. Fut pour que rien ne s'oublie. Car il est donné aux âmes nobles de rester à jamais dans le souvenir, dans le respect des pactes anciens.
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Je ne crois pas à l'ambition. C'est un mouchoir qui s'agite à tous les vents .
Devant Rome il n'est que deux solutions possibles : s'humilier ou se révolter.
Mais pour lutter contre vous, contre l'ennemi avec lequel vous avez pactisé, je reconnais que mes forces sont insuffisantes. Je me trouvais dans la lumière, la justice, la foi. Ce n'est pas assez. Il me faut chercher d'autres alliés, trouver en moi d'autres forces. Comprendre que je ne dois pas reculer devant le blasphème si je veux vaincre !
Je n'ai pas été à la hauteur. Je n'ai pu lui épargner ni les compromis, ni les conventions.
Et cette belle nature rebelle s'est transformée peu à peu en l'épouse résignée d'un diplomate pour qui les voyages sont avant tout des protocoles...
la grandeur de Rome, c'est le pas des soldats sur la terre poussiéreuse. Mais c'est aussi ie râle des suppliciés sur la croix. Il n'y aura jamais assez de soldats, il n'y aura jamais assez de suppliciés. Rome est un gouffre qui avale tous les bruits de la terre.
Un homme ne bâtit pas son destin sur le chagrin.
- Dieu aura pitié...
-... mais pas moi !
Ce n'est pas en te cloitrant chez toi que tu retrouveras les assassins de ta mère. C'est dans le mouvement que tu retrouveras leur trace. Frotte-toi au monde, il en sortira toujours une vérité....
Voyons, ma chère, quand le fruit est mangé, on jette le pépin. Vous ne voudriez tout de même pas que votre amour me reste dans la gorge jusqu'à m'étouffer...
Amen. Ainsi tout rentre dans l'ordre. La femme est inévitable comme la tempête sur mer, la dysenterie à bord et l'orage qui fouette les plantations.
Qu'est-ce que c'est que la chair blessée ?... rien... une entaille dans le confort qui vous étouffe (…).
"Il y a deux façons d'échapper au temps. Mourir. Ou se transformer en mythe."
Misérable ! ...Frappe...Frappe au ventre si tu l'oses ! ...C'est là que j'ai porté Néron !
"Avec de l'o, toutes les portes s'ouvrent...et les langues se délient..."
"Parole de sage. Avoir beaucoup ou suffisamment, tout est là...Celui qui a beaucoup en veut toujours plus...C'est bien la preuve qu'in n'en a pas suffisamment. Celui qui en a suffisamment a obtenu ce qu'il n'est jamais donné au riche de connaître...la fin de son désir."
Sénèque