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Citations de Jean-Paul Delfino (281)


[Interview de Georges Moustaki] :
« Les Brésiliens ont envie de rêver fort, très fort, plus fort que les autres. Ils ont envie de dire des choses consistantes. Vingt ans de dictature, tu imagines ? Et le rêve, c'est la musique. Et la musique, c'est la colonne vertébrale du Brésil. Entre les deux dictatures, les Brésiliens ont voulu faire un entracte de volupté. Et ce que j'aime dans la bossa nova, c'est sa paresse. Sa sensualité. Son clair-obscur. Elle est entre le plein soleil et le début de la nuit. Elle n'éclate pas. L'interprète ne la crie pas. Il la murmure. Il ne se met pas au devant d'elle. Avec elle, on est en plein dans l'euphorie et le bien-être avec, aussi, un côté amoureux qui porte à la nostalgie. En un mot, la bossa nova, il faut qu'elle coule. Qu'elle soit perçue entre les lignes. C'est la musique africaine mêlée au classicisme européen et au jazz. C'est une espèce de synthèse un peu sophistiquée, un dosage inattendu entre toutes les composantes et qui provoque la sensualité ».
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Ne soyez pas triste Pour moi Monsieur Virgile. À moins d’être un imbécile, un saut entouré VureIl ne faut jamais vivre des promesses des autres.De celle que l’on fait soi-même, et encore
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Casser les codes et choquer pour choquer ne suffit pas à produire de la bonne littérature.
- Et qu'est-ce que la bonne littérature, selon vous ?
- Une littérature qui ne soit pas emmerdante. Ça n'a l'air de rien, mais la majorité des livres d'aujourd'hui vous tombent des mains. Et les miens peut-être aussi, remarque bien. On ne peut pas être à la fois juge et partie, n'est-ce pas ?
- Monsieur Cendrars !
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Je suis venu au monde très jeune, vous savez.
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Si le matin était réservé à Dieu et à ses soldats en robe, le dimanche était le jour du peuple, celui de la flemme, du jeu, du plaisir, du vertige, des mauvais garçons et des filles des rues.
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Il faut toujours obéir aux anciens. Si on sait pas pourquoi, eux ils savent. Enfin, ils disent qu'ils le savent mais, à mon avis, les anciens savent pas tout. Sinon, ça se saurait...
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-Je te l'ai déjà racontée l'histoire de la baignoire, Tano?
-Oui, zia, vous me l'avez racontée.
-Bien... je vais te la raconter à nouveau. Puisqu'il ne se passe rien d'intéressant à l'extérieur, autant parler de ce que l'on connaît. Si tout le monde faisait comme moi, la vie serait moins folle.
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"T'es jeune, tu connais rien à l'or et la vie t'as pas encore touché. Cet homme de malheur, il t'as donné la fièvre de l'or. C'est terrible cette fièvre, et y'a rien qui peut en venir à bout dans ce bas monde. Ça vous brûle le sang, ça vous fait devenir fou et on est prêt à tuer n'importe qui pour trouver une pépite..."
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« Attends… Tu fais Paris-Arcueil aller-retour tous les jours depuis combien de temps ?
– Depuis 1897, très exactement. Pourquoi ?
– Ça fait donc à peu près vingt-huit ans. Vingt-huit que multiplient trois cent soixante-cinq jours que multiplient vingt kilomètres. Et ça fait… Ça fait plus de deux cent mille bornes, mon cochon ! Encore quelques années à ce régime et tu pourras dire que tu es allé sur la lune ! Et à pied, encore ! Ce n’est pas du voyage, ça ? »
Le visage du musicien s’illumina soudain d’une mimique enfantine. Il expulsa à son tour une nuée de fumée vers les étoiles et s’exclama :
« Comme Cyrano de Bergerac, vous voulez dire ?
– Comme lui ou comme ce bon Méliès, tu choisis. Tu es un grand voyageur, mon pote. Un sacré grand voyageur, même. Et dire que tu ne le savais pas. La vie, tout de même… »
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Malgré la débauche de lumières crues, les rires des touristes surexcités ou la pétarade des scooters, il se sentait pétri de solitude, engoncé dans une mélancolie qu'il n'avait plus ressentie depuis son adolescence. Cette inconnue ressemblait à la Suzanne de Leonard Cohen, à la Lady d'Arbanville de Cat Stevens, à la Môme de jean Ferrat aussi.
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Suivre sa propre route, c'est ce qu'il y a de plus difficile à faire en ce bas monde.
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Comment voulez-vous que j'explique à un public de déguenillés, de crève-la-faim, qu'il est à sa place et qu'il ne doit rien espérer de mieux dans l'avenir ? (Maurice Barrès)
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Au creux de sa main fébrile, longtemps, le brin de genêt ramassé dans le sillage d'une fée palpita, formant une tache d'or dans la grisaille de sa vie aixoise.
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Il rôdait avec gourmandise près des bosquets où poussaient les mûres noires, entendait le mistral dans les oliviers, les hêtres ou les tilleuls qui, au printemps, dégageaient un parfum à vous tourner la tête.
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- C'est pourtant bien ce que vous avez déjà écrit, non?
- Entre écrire et dire, la différence est de taille, ne vous en déplaise. Il faut que les pauvres aient le sentiment de leur impuissance, car c'est la condition première de la paix sociale.
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Plus je connais les hommes, plus j'admire les chiens.
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Si on peut pas échapper à son destin, on est quand même capable de décider quand les choses doivent arriver.
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[...] la misère, c'est pas comme la maladie. Ça s'attrape pas.
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L'or avait étouffé les scrupules (…).
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La vie invente toujours plus que les rêves et que les cauchemars ...
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"Je ne suis pas un nazi. Je suis un Allemand. Ce n'est pas la même chose. Un Allemand est un homme qui arrive à surmonter ses pires préjugés. Un nazi, quelqu'un qui les change en lois" On m'a viré de la Kripo en 1934, et comme il faut bien vivre, je me suis retrouvé déguisé en privé dans l'établissement le plus select de Berlin :

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