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Critiques de Jean Ray (331)
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Malpertuis

Malpertuis, manoir hanté dans lequel le diabolique Cassave en fin de vie a réuni ses héritiers, cousines cupides, oncle taxidermiste et autres parents à demi fous ainsi que le couple de domestiques et le neveux narrateur pour que soit lu son testament: une incroyable fortune sera léguée à celui ou au couple qui restera dernier en vie. Ne pourront en bénéficier que ceux qui s'installent à demeure au manoir. (Sacré confinement! ;-)



S'imbrique une autre histoire, l'origine du trésor, naufrage à proximité d'une île mystérieuse dans les Cyclades un soir de tempête...



L'ambiance est bien rendue mais la lecture (l'écoute) m'a parue un peu ardue et compliquée.

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La Vallée du sommeil

Ce court roman de John Flanders (alias Jean Ray) fut publié en feuilleton dans la presse pour la jeunesse en 1949.

Les premières pages, de "la vallée du sommeil", font irrésistiblement penser à un célèbre roman de Stevenson.

Mais ici, pas d'aventures maritimes, ni d'île au trésor.



Ce court roman d'une petite centaine de pages, ressemble à ce qu'il est : un récit destiné à un public adolescent.



Des personnages bien typés, des méchants très vils, des gentils très bons, mais pour autant nulle mièvrerie, dans cette histoire menée tambour battant.



Si les trois quarts des chapitres, racontent une aventure historique dans le pays de Galles de 1745, les derniers basculent dans le fantastique, voire la science-fiction.



Flanders/Ray, donne encore avec "La vallée du sommeil", un exemple de son talent de conteur, campant un personnage en quelques mots, ne laissant nul temps mort dans son récit.



Le volume est complété par deux nouvelles : "La singulière Babet Brown", et "Dans la grande nuit du pôle".



Références : Corps 9 éditions, 1986. Présentation d'Albert Van Hageland, illustrations et couverture, d'André Julliard.
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La malédiction des vieilles demeures

Je vous ai déjà dit que j'avais lu presque tout ce qui a été publié en français de Jean Ray/John Flanders ? Je dis presque car je ne suis pas certain de connaitre toutes les éditions disponibles en langue française qui aient pu être publiées un jour. Mais cet écrivain occupe déjà une belle place dans ma bibliothèque (1m). Découvert par les contes du whisky dans un volume délabré des éditions marabout, puis Malpertuis, Harry Dickson (Un gros coup de bol, celui-là. La série complète en Marabout, en bon état, à un prix raisonnable). Au fil des ans, j'ai complété l'ensemble avec les volumes publiés par Néo, etc.



J'ai donc été ravi de découvrir que les éditions Terre de brume entreprenaient la publication des inédits... enfin ! Pas toujours complètement inédits : C'est comme cela que le Nouveau bestiaire fantastique n'est qu'en partie inédit. le Monstre de Borough ne l'est pas , mais les deux nouvelles qui l'accompagnent semblent l'être.



Quid des Vieilles demeures ? Ce volume est entièrement inédit chez un éditeur français ayant un réseau de distribution.



Comme souvent avec cet écrivain, ses textes sont difficilement classables ou du moins, vous changez d'avis en cours de lecture. Est-ce du fantastique ? du policier ? Un thriller ? Une chose est certaine : ce n'est jamais de la science-fiction ou de la fantasy... Enfin, je ne crois ! :-)



Une chose est certaine : avec ce volume, nous sommes très proches des univers de Harry Dickson ou Edmond Bell. Mais nos héros ne sont ni américains, ni britanniques. Ce sont tous des Belges vivant tous en Belgique, même si certains lieux sont purement imaginaires et ne figurent sur aucune carte officielle... principalement dans le Gantois. Bien sûr, comme c'est du Jean Ray, il y a forcément une touche de mystère qui, jusqu'à la fin, vous fait vous demander quelle est l'importance du fantastique dans le déroulement des événements... les yeux de Butsebo, par exemple.



En bref : Un grand moment de plaisir que je vous conseille, même si ce n'est peut-être pas par celui-là qu'il faut découvrir l'oeuvre de cet écrivain de génie des plus prolifiques.
Lien : http://livres.gloubik.info/s..
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Malpertuis

Un livre-labyrinthe qui mérite plusieurs tours pour en apprécier la lumineuse conclusion, après son cortège d'ombres et de créatures infâmes. On passe le "seuil mauvais" pour ne pas en sortir indemne. La prose ardue est un plaisir pour les amateurs de richesses littéraires. Jean Ray signe son œuvre-somme, dont de nombreux passages (les repas, le grenier, les premières nuits) sont des classiques du genre. Embarquez à bord du navire fantôme le plus surchargé de tous les temps..
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La croisière des ombres

Le psautier de Mayence et la ruelle ténébreuse sont des chefs d’œuvres de chevet pour les amateur du très mauvais genre, dénommé le fantastique. Chaque lecture permet de découvrir des tournures, du vocable maudit, des recoins poussiéreux. Le mal surgit sans prévenir, étouffe et renifle le pauvre lecteur. Très belle initiative de rééditer presque les livres du mytho et maître de Gand (hors Harry Dickson). Quelle richesse où il fait bon de puiser et de pêcher !
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Les contes du whisky

Ambiance troquets, marins, vieilles histoires, surnaturel effrayant et brumeux avec ce recueil de contes embrumés de l’écrivain belge Jean Ray (1887-1964).



L’entrée en matière choisie pour plonger dans ce recueil est audacieuse, car l’on ressent très vite l’impression d’avoir autant picolé que les protagonistes du récit. Par la suite, ça devient bon, on navigue parfois à vue mais l’on se laisse porter et l’on s’amuse même, au même titre que l’écrivain, des constructions alambiquées de certains textes. Car Jean Ray était un as en la matière, jouant avec les ellipses, les hypothèses, le surnaturel. Et ça fonctionne parfaitement. Ruelles londoniennes, abords des docks, noirceur chimérique, l’atmosphère est bien sentie, pesante, oppressante, progressive. On entend les verres claquer, on ressent la brume et l’effroi qui grimpe dans le dos des personnages. Nous baignons dans les croyances populaires, les légendes urbaines, les hallucinations, sans jamais les nommer, comme dans toute bonne histoire extraordinaire, aussi fantaisiste soit-elle, jamais l’on ne démordra de sa véracité.



Nous voguons ainsi entre les vapeurs d’alcool et l’épaisseur du brouillard, avec cette agréable sensation de flottement, liée très certainement au caractère vaporeux des atmosphères posées et à l’exigence des textes.



Comme souvent avec les recueils de contes, nouvelles et textes courts, on le garde à portée de main, pour s’y replonger de temps en temps. On en lit deux ou trois pour se mettre dans le bain, se laisser envoûter, surprendre, et puis on laisse poser. Les textes restent, mijotent, s’accrochent, il faut savoir être patient.



La postface permet d’avoir des précisions biographiques, bibliographiques et littéraires, de faire la lumière sur certains points restés trop brumeux, c’est très intéressant et instructif. L’éditeur précise par-ailleurs la traduction choisie, fidèle à l’original, sans caviardage. Effectivement, certaines remarques envers le peuple juif piquent un peu. Nous sommes plus dans de la remarque vaseuse que dans de l’antisémitisme pur jus mais bon, tout de même, disons que ça donne le ton sur l’esprit de l’époque…


Lien : http://casentlebook.fr/les-c..
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Les contes du whisky

Quand l'inexplicable devient tout à coup plausible, mais seulement embrumé dans les vapeurs de whisky servi au comptoir de vieux bistrots aux relents de la marée...
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Les contes du whisky

Laissez-vous emporter par les vapeurs de whisky et d'écume dans les recoins sombres d'un bar de marins. Étranges apparitions, démons intérieurs et extérieurs, brumes possédées et fantômes vengeurs seront vos compagnons de voyage... Laissez-vous bercer par ces récits fantastiques, sombres et envoûtants.

Jean Ray est un auteur que j'aime beaucoup. J'ai lu Malpertuis très jeune et ce livre a profondément marqué ma vie de lectrice. Plusieurs années plus tard, ses livres restent pour moi des pépites de lecture.

Je remercie les editions espace nord, je n'avais pas encore ce titre dans ma collection!
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Les contes du whisky

On trouve quelques maladresses encore, dans les textes de ce premier recueil fantastique de 1925, mais pas suffisamment pour ne pas se laisser bercer par la langue de Jean Ray. Il a l'art des images marquantes et des métaphores qui sonnent juste, celui, également, d'insinuer un peu de poésie dans le parler populaire tout en parvenant à en rendre l'oralité.



Ce sont peut-être l'atmosphère et les visions (d'horreur évidemment) déployées dans ses textes qui m'ont le plus marquée. Si le sommeil de la raison engendre les monstres, ici l'ivresse, causée en premier lieu par le whisky, produit les spectres, les chimères, suscite aussi les haines et les violences aveugles, et finalement pour les plus malchanceux provoque la folie, l'incarcération ou la mort. Un brouillard à trancher au couteau participe à l'étrangeté de l'atmosphère et à l'incertitude des personnages quant à ce dont ils sont témoins.



J'ai apprécié la logique des récits, où l'intervention surnaturelle constitue souvent une forme de justice, ainsi que leur brièveté, qui rend les images évoquées d'autant plus fortes. J'ai aimé aussi les fins abruptes, les récits clos sur un vide ou une interrogation.



L'objet-livre en lui-même est agréable, malgré un papier intérieur peut-être un peu trop transparent. La couverture de cette toute récente édition de l'Espace Nord est sombre et élégante, à l'opposé des précédentes couvertures des éditions de l'Alma, qui donnaient une image presque enfantine des ouvrages.



Si l'appareil critique est le bienvenu, je trouve regrettable que l'analyse des particularités de l'écriture de Jean Ray soit si longue et surtout si scolaire. La longue litanie des exemples venant appuyer chacun des points semble interminable.



Enfin, je préfère prévenir les futurs lecteurs que ces nouvelles sont par places violemment antisémites, une violence ici littérale, les personnages rencontrant des fins violentes. Je vois cela comme un (triste) reflet de l'époque et comme une piqûre de rappel utile, mais cela peut évidemment heurter.



Je remercie l'Espace Nord et Babelio pour cette lecture.


Lien : https://mahautdavenel.wordpr..
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Malpertuis

Malpertuis, de Jean Ray, est un petit bijou de la littérature fantastique. Labyrinthe narratif, on y suit les aventures d'un jeune homme, qui suite à la décision testamentaire de son oncle, doit vivre, avec ses cousins et des membres éloignés de la famille, à Malpertuis, seule solution pour percevoir la rente mensuelle que le lui laisse son oncle. Prisonnier de cette maison, bientôt, des évènements inquiétants se produisent et les membres de cette famille dysfonctionnelle meurent un à un. Quelle force surnaturelle s'est mise en branle ? Et comment échapper à ce qui semble être une malédiction familiale ? Univers ambigu, peuplé de symboles et d'allégories, Jean Ray s'amuse à mettre devant nos yeux des évidences qui nous échapperont jusqu'au fin mot de l'histoire. Une petite pépite réjouissante, qui vaut le coup d'œil, d'autant plus que les éditions Alma ont enfin republié dans son entier cet ouvrage qui avait été trop longtemps charcuté par des versions incomplètes.
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Harry Dickson, tome 1 : Cric-Croc, le mort ..

Harry Dickson est un détective américain directement inspiré par le personnage de Sherlock Holmes. Jean Ray en a fait des récits de taille moyenne, redoutablement efficaces et retors avec de l'action qui vient au quart-de-tour et du suspense. Bien entendu, une pointe de fantastique vient parfois saupoudré les récits avant que la logique ne reprenne le dessus. A titre de comparaison, on se situe dans un univers beaucoup plus proche de celui d'Edward Wallace que de celui de Conan Doyle.
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La cité de l'indicible peur

Polar ou récit d'épouvante ? On ne sait pas très bien. Peut-être un mélange des deux, avec des criminels qui ne sont pas des êtres de chair, mais des monstres issus des profondeurs infernales. Tantôt voilà un mannequin animé par des forces occultes, connu sous le nom de « Pearcy-l'horrible-meurtrière-à-la-hache », tantôt c'est le « Bull », monstre à tête de taureau qui erre sur la lande maudite d'Ingers-ham, une petite cité écrasée sous un soleil de plomb, où règne la Grande Peur ancestrale... Jean-Pierre Mocky en a adapté la trame pour un film boiteux avec Bourvil, Francis Blanche et bien d’autres. Le long métrage a d’abord été distribué sous le titre « La grande frousse », avant de ressortir sous son titre premier.
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Les contes du whisky

Ce recueil rassemble des récits rédigés entre 1923 et 1925 et publiés dans divers magazines. Le whisky et le fantastique sont le fil rouge qui les lient les uns aux autres. L'occasion de découvrir une flopée de nouvelles anecdotiques à l’humour d'un noir goudronneux, récits de maraudeurs, de forbans et d’usuriers peu reluisants. On aime ou non l'écriture de Jean Ray, écrivain prolixe et au style exubérant. On raconte qu'il ne se relisait jamais. La chose est possible. Doté d'une imagination sans bornes, il s'est inventé plusieurs vies : contrebandier, pirate, trafiquant d'alcool durant la prohibition, etc. On sait que tout cela est faux, mais qu'importe. De ces voyages imaginaires, il a ramené des histoires pimentées et qui conduisent à ne dormir que d'un œil, hanté par des fantômes passés ou des malédictions vernaculaires.

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Malpertuis

Unique roman de Jean Ray, écrivain gantois à la plume ardente, Malpertuis raconte de quelle manière un vieil homme à recueilli les corps moribonds des dieux de l'Olympe pour leur donner refuge dans une grande maison. Puisque plus personne ne croit en eux, ils survivent tant bien que mal. L'écriture est volontiers exacerbée, avec des fulgurances dans les descriptions, des expressions désuètes et un découpage qui aboutit à un carnage qui renvoie chacun à ses pulsions mauvaises.
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Le grand nocturne - Les cercles de l'épouvante

Vendredi 13, le ciel s'est assombri, pluie et grisaille du nord, chuintement dans les tuiles. Les gouttes tambourinent sur la lucarne un répétitif « plus vite, plus vite ». Mes doigts sur le clavier sont pris de frénésie. En ce jour de mystère l'heure a sonné de quelques mots sur Le grand nocturne, Les cercles de l'épouvante. Les voilà qui vont s'élargissant.





Après Jean Giono, Jean Ray, il n'y a pas photo. Elle est ici la grande Littérature de la peur, au coin de la rue, le long d'un quai, sur un bateau, dans la grisaille, sous la pluie ou les embruns, au clair-obscur ou dans les fumées d'un bistro pour marins. Rien ne les relie ces deux auteurs hormis ce poème Nevermore glissé dans ma précédente chronique ; encore faut-il savoir que la presse en son temps surnomma Jean Ray « l'Edgar Allan Poë belge ». Un fantastique de gothique flamand, qui aime les mots et les mets, des termes rares pleins de saveur. (Vous savez ce que c'est, vous, un « pylore » ?) nous avertit Jean-Pierre Bours dans sa préface.





18 nouvelles, royaumes fantastiques des ellipses et hyperboles, style vif, récits haletants. 18 nouvelles toutes différentes, toutes réussies et toutes baignées (la mer n'est jamais loin avec Jean Ray) dans un halo d'étrangeté quotidienne. Je ne ferai pas secret, je n'en raconterai aucune. Quelque chose, je ne sais quoi me retient. La même chose insolite qui me pousse à déposer au plus vite dans cet abri rassurant, familier et fréquenté cette chronique. Une force étrange qui me désigne ce vendredi 13 comme la porte temporelle à vous amener dans les univers intercalaires de Jean Ray, grand maître du fantastique.





« Il y a quelques années, les havres hanséatiques voyaient arriver encore, sortant des brumes comme des bêtes penaudes, de bizarres petits bateaux gréés à la façon latine : tartanes, sacolèves ou spéronares. […] – Ah ! disait-on, voilà les lougres de rêve ! » p.108



« C'est fini.

Il est dans la maison. » p.246

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Harry Dickson, tome 1 : Le châtiment des Foyl..

D'un côté, j'ai apprécié le charme suranné de ces deux histoires. De l'autre, j'ai trouvé les intrigues un peu limitées.

Reste l'humour et la distance qu'a mis l'auteur dans ses nouvelles qui sont vraiment très inspirées de celles de Sherlock Holmes.

C'est assumé et sans équivoque.

Manque quand même les incontournables déductions du célèbre détective qu'on ne trouve pas chez le héros de Jean Ray.
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Harry Dickson - Intégrale, tome 1

Un régal ces aventures du Sherlock Hommes américain. Le vocabulaire est parfois un peu désuet mais c'est compréhensible. Une bonne lecture pour les amateurs de mystères.
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Malpertuis

Malpertuis n’est pas seulement l’oeuvre fantastique la plus célèbre de Jean Ray mais aussi l’un des tout premiers titres à être publié par les éditions Denoël, adapté au cinema par Harry Krümel et, bien que le nom de Jean Ray ne soit connu du lecteur lambda, un ouvrage incontournable pour les amateurs et spécialistes de ce genre littéraire. Et cela n’a rien d’étonnant.



Car Malpertuis n’est ni plus ni moins qu’un chef-d’œuvre, une petite merveille, un prodige de la littérature déployant les techniques narratives du fantastique de manière ingénieuse pour garder la tension intacte tout au long du roman jusqu’à l’ultime révélation. Roman double sémantiquement parlant, Ray joue (et vraisemblablement s’amuse comme un petit fou) d’ambigüité, d’allégories et de paraboles avec ses personnages. Nous entrainant dans un tourbillon de symboles – on en serait presque au bord de la nausée, il nous offre un voyage à travers le temps qu’il abolit, sans sourciller et avec tant de naturel que jamais il ne nous viendrait à l’esprit de le remettre en question.
Lien : http://cultureremains.com/je..
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Les Feux Follets de Satan

Un peu déçue car le résumé semblait prometteur de frissons et finalement on est plus sur un roman d'aventure que de vraiment fantastique. Un bon moment de lecture mais sans plus.
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Les contes du whisky

Indiscutablement l'un des recueils les plus extraordinaires qu'il m'ait été donné de lire à cause de la puissance d'évocation de Jean Ray, de sa "poésie efficace", qui envoûte, piège et réussit à surprendre n'importe qui et à lui glacer le sang, ne serait-ce qu'un fugitif instant. Jean Ray n'a rigoureusement aucun équivalent sur la scène littéraire. Aucun. "Je suivais sans hâte une longue drève de peupliers d'Italie, toute droite, se soudant à l'horizon..." Jusqu'aux phrases qui vous hantent, avec leur lancinance incantatoire.



Extraordinaire.
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