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Critiques de Jessie Magana (144)
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Eux, c'est nous

"....ce n'est plus l'homme qui souffre que nous voyons sur ces images, ni la femme ni l'enfant....Ce ne sont même plus des êtres humains, c'est un grouillement, un pullulement, un déferlement. Une effrayante menace.."

"Eux", ce sont les réfugiés, des hommes, des femmes, des enfants dans la détresse, fuyant la mort, la torture, les exécutions, les conflits, se noyant pas centaines dans cette Méditerranée...Mare Nostrum disaient les romains... la mer de ceux qui habitent autour, pas uniquement, celle de nous les Européens

"Ils n'ont qu'à rester chez-eux", "non à l'invasion"....Un refus presque généralisé.

Et pourtant, ils sont combien...un million...c'est quoi un million rapporté aux soixante-six millions de français, aux plus de cinq cents millions d'européens...les médias nous parlent d'EXODE, de DÉFERLEMENT, d'INVASION

Daniel Pennac nous rappelle tout ceci dans un magnifique texte de quelques pages. C'est bien dommage que les médias ne le reprennent pas, ou au minimum ne s'en inspirent pas.

Dans une deuxième partie du livre, le mot RÉFUGIÉ est décliné lettre par lettre R comme réfugié, E comme Étranger, F comme frontière...etc, chaque fois afin de nous rappeler le droit, les apports des étrangers à l'économie, les guerres, les conditions deleur départ..

Après tout, nous connaissons tous, nous avons peut-être dans notre famille, des descendants d'espagnols, de polonais, de russes, d'italiens...etc...Quand leurs parents sont arrivés, ils ont entendu les mêmes remarques, rencontré les mêmes rejets...et aujourd'hui ils font partie de la France, et plus personne ne fait attention à leur nom qui n'est pas auvergnat ni breton. Ils furent "Eux" quand ils arrivèrent ils sont "Nous" aujourd'hui.

Jetez votre regard sur le dessin de Serge Bloch en couverture...le regard de cet homme ou de cet enfant nous en dit tant!

Quarante éditeurs se sont regroupés pour éditer ce petit livre, dont les bénéfices iront à la Cimade


Lien : https://mesbelleslectures.co..
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Eux, c'est nous

Un très beau -et utile- petit ouvrage. Un "acte citoyen" comme on a aussi coutume de le dire, puisque les droits et bénéfices de ce livre sont reversés à l'association La Cimade (je me permets d'en donner l'adresse web d'autant plus facilement que je ne la connais guère que de nom) : www.lacimade.org



A la suite du texte plein d'une belle humanité de M. Pennac, un mini-lexique de huit mots reprenant en acrostiche celui de RÉFUGIÉS, proposé par Jessie Magana et Carole Saturno :



Réfugié

Etranger

Frontière

Urgence

Guerre

Immigration

Economie

Solidarité



C'est un petit livre de peu et de beaucoup tout à la fois. Pour petits... Et GRANDS !
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Rue des Quatre-Vents

Histoire des transformations d'une rue de 1890 à aujourd'hui. Avec les métamorphoses de la rue des Quatre-Vents sont montrés, une année par page, la vie de ses habitants et notamment les migrants qui se succèdent.



Un album au format paysage qui met au centre de l'attention l'image elle-même de la ville qui fourmille de détails. On y trouve notamment une école, une librairie, le métro, des artisans, des fabriques...Les citadins sont nombreux à vaquer à leurs occupations, dans leur habitat, sur le trottoir et même sur la chaussée.



Mais le texte, qui apparait sur un encart à droite de l'image nous invite plus particulièrement à découvrir l'atmosphère de chaque époque et à porter notre attention sur les nouveaux arrivants, les conditions et les raisons de leur présence.



Il y a ceux qui viennent d'autres régions et îles de France et des pays frontaliers. Puis ceux de Russie, de Chine, du Sénégal, d'Arménie, d'Algérie, du Maroc, du Portugal, du Mali, du Chili, du Vitenam, de Roumanie, de Guinée, d'Afghanistan, de Syrie, du Soudan ou d'Erythrée



La faim, la religion, la violence, la guerre sont la plupart du temps à l'origine de ces migrations et des séparations avec leur famille et leur culture avec l'injonction de s'intégrer.



Mieux qu'un long discours, cette succession de portraits esquissés et tissés, montre la légitimité de leur présence mais aussi la nécessité de les accueillir du mieux possible car ils participent à notre vie et à notre richesse.



A partager et à offrir !
Lien : http://www.nouveautes-jeunes..
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Eux, c'est nous

La préface de Daeninckx rappelle quelques points historiques sur les différentes vagues migratoires qui ont traversées l'Europe depuis le début du 20è. Et rappelle que les étrangers d'alors sont devenus une partie des Français (Européens) d'aujourd'hui. Il remet également en perspective le nombre d'arrivants avec le nombre d'habitants : 2 pour 508 (environ) Bref, il remet au clair quelques vérités souvent "oubliées" des médias (ou peu entendues) et nous demande d'agir.

La 2è partie reprend les lettres du mot "Réfugiés" pour en montrer le côté humain et difficile pour ceux qui sont obligé de s'exiler. Les illustrations de Serge Bloch accompagnent parfaitement les petits textes.

C'est une une manière simple de parler d'un sujet et d'évènements compliqués, surtout aux plus petits. Pour les plus grands, on peut aller plus loin avec le très beau et très pédagogique Planète migrants de Sophie Lamoureux et Amélie Fontaine.
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Eux, c'est nous

Vibrant plaidoyer pour la cause des réfugiés, message humaniste expliquant simplement pourquoi nous ne pouvons pas laisser les réfugiés aux portes de l'Europe, pourquoi nous devons être solidaires. A faire circuler, à mettre entre toutes les mains, indispensable dans les établissements scolaires, bibliothèques etc.
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General de Bollardiere : Non a la Torture !

Voila un militaire qui s'opposa à la doxa professionnelle concernant l'usage de la torture et en paya le prix fort . Ce titre fait partie chez l'éditeur Actes-sud d'une collection nommée " Ceux qui on dit non " destinée aux adolescents et qui comprend beaucoup d'autres titres intéressants et peu onéreux . Excellente idée de cadeaux à faire .
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Des mots pour combattre le racisme

Ce documentaire se présente sous la forme d’un abécédaire qui recense les mots en rapport avec le racisme, de A comme affirmative action à Z comme zoos humains.



Pour chaque terme, des précisions historiques sont données, il y a des renvois vers d’autres mots, des livres ou des films. Chaque mot est décortiqué sous tous les angles et cela permet de bien comprendre de chacun d’eux.



On y parle de communautarisme, droits humains, multiculturalisme, sport ou tolérance.



J’ai trouvé ce documentaire très bien rédigé pour comprendre et décortiquer chaque mot, il permet de mieux comprendre de quoi on parle. Un ouvrage à proposer aux élèves pour aller plus loin dans une définition, tout comme aux professeurs et tout adulte.
Lien : https://docbird.over-blog.co..
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Eux, c'est nous

Au début nous avons un texte de Daniel Pennac qui parle d'indulgence et explique pourquoi cette situation existe puis il y a un petit rappel historique des plus grandes exodes depuis le début du vingtièmes siècle. Et j'ai trouvé ceci intéressant surtout que ce livre est destiné au plus jeunes, car il est toujours important de rappeler certains fait historique pour mieux comprendre notre présent.

Puis en deuxième partie il y a une sorte de lexique qui reprend les lettres du mot réfugiés, par exemple le S à pour mot expliqué aux enfants Solidarité, et il y a une définition et des exemple pour mieux schématiser .

Ce livre est vraiment très bien fait, et pour expliquer cette actualité à nos enfants tout en douceur sans les brusquer je pense qu'il est vraiment parfait. Et ce coté si humain du texte m'a beaucoup touché, et nous fait réfléchi avec une approche simple.

Mon seul regret et qu'il soit si court
Lien : http://cindylecture.over-blo..
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Eux, c'est nous

Voici un petit livre indispensable dans l’actualité toujours si lourde des réfugiés.



Oui, les mots sont indispensables pour comprendre, pour dire, nommer. Pour tout simplement ne pas se taire. C’est le premier point sur lequel Daniel Pennac insiste avant de nous aider à déconstruire le discours des politiques et des médias qui ne présentent jamais « les réfugiés » que comme une masse, une foule, comme des statistiques qui font peur, parce qu’elles paraissent nous envahir. Pennac nous invite à domestiquer notre instinct de conservation pour faire fonctionner nos cellules grises et ouvrir notre coeur. Il se livre enfin à un rappel salutaire des nombreuses vagues d’immigration (choisie ou non) qui ont constitué la France d’aujourd’hui. Et qui, espérons-le, construiront celle de demain.



En seconde partie de ce petit opus, une sorte de vade-mecum en forme d’acronyme nous (re)définit les notions de réfugié, guerre, étranger, frontière, solidarité… en rappelant de façon très accessible le droit international, les droits fixés par la Convention de Genève en matière d’asile et de migration. Des clés simples mais essentielles pour décrypter l’actualité.
Lien : http://desmotsetdesnotes.wor..
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Eux, c'est nous

« Eux, c’est nous. » contient un texte inédit de Daniel Pennac, qui invite le lecteur à réfléchir sur l’immigration et les réfugiés, à travers le traitement médiatique qui en est fait et le vocabulaire utilisé, en mettant en avant les chiffres et le raisonnement pour contrer la peur de l’autre.



Il montre qu’historiquement la France est depuis plus d’un siècle une terre d’accueil qui s’enrichit des immigrés. En cela, il aide à réfléchir et à ouvrir son cœur à l’autre.



Dans la seconde partie, Jessie Magana et Carole Saturno ont réalisé un acrostiche à partir des lettres composant le mots « réfugiés » et développent leurs explications autour des mots réfugiés, étranger, frontière, urgence, guerre, immigration, économie, solidarité.



Un livre indispensable pour mieux comprendre les a-priori sur l’immigration, apprendre à réfléchir par soi-même, et comprendre les différents mots en rapport avec ce sujet pour se faire sa propre opinion.
Lien : http://docbird.over-blog.com..
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Gisèle Halimi : Non au viol

Sarah est une jeune lycéenne effacée qui s'interroge sur son avenir. Elle a la chance de rencontrer Gisèle Halimi, avocate de renom. La vieille et grande dame raconte son enfance, son parcours et sa volonté de ne pas être cantonnée à un rôle de fille. « Au fond d'elle-même, elle ne se trouvait pas inférieure aux garçons. Pourtant, elle était traitée comme telle. C'était donc ça l'oppression. Elle était une victime. Mais une victime n'est pas forcément passive. L'oppression pouvait se combattre. C'est là qu'est née la vocation. » (p. 10) Dans chacun de ses mots, Gisèle Halimi évoque son indignation, chevillée au corps, devant toute forme d'injustice. Et surtout, son combat pour que le viol soit reconnu comme un crime à part entière. L'avocate a fait changer une loi injuste qui accablait les victimes au lieu de les défendre et de les protéger. « Avec le viol, c'était comme si on remettait en cause quelque chose de profondément ancré dans la tête de tous ces hommes : ils étaient des conquérants. Par nature la femme est soumission. Voir des femmes lutter contre cette idée leur est insupportable. » (p. 54) Sarah écoute. Elle entend parler d'Anne et Araceli en 1978, de Marie-Claire en 1972 et de Djamila en 1959. Et chaque parole de l'avocate fait trembler en elle une blessure à vif. Gisèle le sent : sa jeune interlocutrice a besoin de parler et d'être entendue.



Ce court roman publié par Actes Sud Junior est la preuve que les sujets graves ne sont pas réservés aux adultes, bien au contraire. Parler du pire avec les jeunes lecteurs, c'est aider ces derniers à y faire face et à s'en protéger. C'est aussi rappeler que les victimes ont droit à la parole et que le seul coupable est l'agresseur, toujours. Le texte souligne enfin que, malgré tout, ce dernier a droit à une défense honnête et juste qui ne lèse pas la victime.



L'ouvrage s'achève de façon très pertinente sur des ressources bibliographiques et des éléments historiques pour encourager les jeunes lecteurs à s'informer. Voilà un petit livre fort bien conçu et qui, au-delà de la fiction très vraisemblable, donne des informations indispensables. Il trouve sans attendre sa place sur mon étagère de lectures féministes.
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Tous différents mais tous égaux ?

Se poser des questions pour grandir



L’égalité ça veut dire quoi ? Une insulte, c’est une discrimination ? C’est quoi le sexisme ? Pourquoi le racisme est-il basé sur la couleur de peau ?



Voilà quelques petites questions sur un sujet essentiel auxquelles répond ce livre.

Nouvel opus de la collection Petites et grandes questions qui permet aux lecteurs de mieux comprendre le monde qui les entoure et de mieux vivre ensemble.



Dans Tous différents mais tous égaux ? ce sont tous les stéréotypes qui sont passés en revue : stéréotypes de genre, de religion, de couleur (de peau, de cheveux…), d’orientation sexuelle, d’apparence, de handicap…

Des sujets sérieux, importants pour qu’ils deviennent des adultes éclairés et tolérants.



L’éditeur annonce que l’ouvrage est accessible dès 9 ans cependant le texte est dense, le vocabulaire compliqué et les mots les plus difficiles ne sont pas toujours expliqués.

Je pense donc que le livre devra être lu accompagné d’un adulte (il peut faire une excellente base en classe pour des débats en EMC) soit attendre que le lecteur soit un peu plus âgé (11 ans me semble peut-être plus approprié pour bien comprendre les mots employés, même si les concepts doivent être abordés plus tôt).



Les illustrations rendent le propos plus concret et explicite.



Un lexique en fin d'ouvrage aurait été un vrai plus car, même si certains mots sont expliqués dans un encart ABC, beaucoup ne le sont pas et il aurait été intéressant que le petit lecteur puisse se référer à une page regroupant toutes les explications disséminées au fil des pages.



Un titre intéressant, bien pensé, très complet, qui nécessite tout de même l’accompagnement d’un adulte.

Dès 9 ans.
Lien : https://demoisellesdechatill..
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Nos elles déployées

J'ai aimé le fait de suivre toutes ces femmes quels que soient leur origine, leur âge, leur "classe sociale", de voir leur rage, leurs luttes, leur force et leur faiblesse. Mais surtout leurs différents idéaux selon leur vécu, selon la génération à laquelle elles appartiennent aussi. Elles ne se comprennent pas toujours, elles ne communiquent pas toujours avec aisance, il y a beaucoup de non-dits mais elles s'aiment, se soutiennent et avancent. Elles se cherchent aussi, cherchent leur place dans ce combat, cherchent de quelle façon elles veulent lutter, par quel procédé (violence ou non violence, inclure les hommes ou non, quel combat, quelle manif choisir....)



J'ai une préférence pour le personnage de Solange, qui veut mener le combat à sa façon et qui n'est pas vraiment comprise de sa mère et sa fille. J'ai eu un peu plus de mal avec le personnage de Sido, c'est pour cela que je ne mets pas 5 étoiles, je ne peux trop en dire sans divulguer trop de points d'intrigue sur le pourquoi ce personnage m'a moins plu (mais pas déplu).



Le sujet de la sexualité féminine est aussi abordé d'une très jolie façon, avec sincérité et pudeur à la fois même s'il n'y a pas de tabou autour de ce thème tout au long du roman.



L'écriture est fluide, je m'attendais avant de le commencer à un roman chorale et en fait le roman est divisé en 2 parties (1974 et 2018) ce qui permet de mieux suivre l'évolution des personnages. Chacun des personnages de ce roman, (masculin, féminin, non binaire) est authentique, il n'y a rien de caricatural, rien qui m'ait fait dire que c'était "trop". Tout respire l'authenticité et c'est ce qui fait la force de ce roman.



Cela fait du bien de lire un tel roman, plein de failles, de douceur, de fragilité, de rage, de colère, de bienveillance. De lire ce récit, du passé du temps auprès de toutes ses femmes venant d'ici et d'ailleurs et qui n'aspirent qu'à une seule et même chose..



Je le conseillerais plutôt à de grands ados / jeunes adultes (une fois encore tout dépend de la maturité de chacun )
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Atlas d'histoire - D'où vient la France ?

Si, tout comme moi, vous avez envie de découvrir d’où vient la France et comment elle s’est construite au fil du temps, je vous conseille ce superbe livre de conception française !



Cet atlas est un long voyage à travers le temps.



L’aventure débute au temps de la Préhistoire et s’achève en 2015.



34 années clés ont été retenues pour leur symbolisme ou leur notoriété.



A chaque double page correspond :



une année

un sous-titre

l’évocation du contexte

et une petite info clé, souvent anecdotique



Savez-vous, par exemple, que les Gaulois, fort occupés à maintes travaux, n’avaient pas vraiment le temps de chasser le sanglier et donc, ce faisant, n’en mangeaient pas autant que le dit la légende…



Je sens votre déception….



En tout cas, vous l’aurez compris, cet ouvrage, joliment illustré, offre une leçon d’histoire ludique et éclairée.



C’est un magnifique ouvrage à offrir ou à avoir dans sa bibliothèque.



Un ouvrage que l’on aura plaisir à lire et à relire pour y découvrir de nouvelles choses à chaque consultation.







Bonne lecture à tous !
Lien : https://www.espritlivres.fr
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Eux, c'est nous

Un texte très court et indispensable qui permet de définir des mots souvent entendus mais trop souvent déformés. Un contenu pertinent qui explique, développe, justifie par des statistiques, des faits historiques. Un texte qui dénonce, un texte engagé. Pour ouvrir enfin les yeux et sortir de ce repli sur soi et de cette peur de l’autre.


Lien : https://myprettybooks.wordpr..
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Free Ride

Le monde du sport et de la compétition, le dépassement des limites et la volonté de gagner définissent le thème de l'histoire. À côté de cela, celui de l'adolescence avec ses centres d'intérêts (fêtes, sexe, musique, copains, lycée, etc.) crée l'atmosphère du roman.

Free ride commence en version chorale lors de l'hospitalisation de l'héroïne, puis continue par une version en quelque sorte « épistolaire », alternant les lettres d'Edgar et le journal intime de Tessa (qui ne lui répond pas). Cette originalité se répercute dans le décalage entre les multiples voix qui se croisent sans vraiment se rejoindre. Même à la sortie du coma de la jeune fille, le langage est double : il y a ce qu'elle pense (dans son oralité, familiarité, spontanéité) et ce qu'elle dit (plus poli, plus conventionnel). L'esprit qui se réveille est également rapporté dans sa confusion et donne à la lecture un souffle saccadé très à propos. C'est pourquoi je parlerai de « diffraction ». La chute (celle d'Edgar, réitérée par celle de Tessa) est le point de départ d'un éclatement de la personnalité chez les protagonistes qui, au final, ne seront plus les mêmes. Leur idylle elle-même ne pourra que reprendre à zéro et le dénouement du roman laissera la conclusion ouverte.

Lire plus sur anne.vacquant.free.fr/av/

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Les mots pour combattre le sexisme

Un répertoire alphabétique de soixante mots qui étudie tous les aspects du sexisme, passé et présent. Il s'agit d'une deuxième édition, 4 ans après la première, révisée, et à laquelle s'ajoutent désormais les entrées "MeToo" et "Racisées".

Pour chaque article, les auteurs conseillent des livres et des films sur le sujet (classés collège, lycée ou adultes) et renvoient à d’autres articles, complémentaires, du livre.

Pour les bons lecteurs.rices, à partir de 11 ans.
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Free Ride

Tessa est une adolescente comme les autres, passionnée de free ride, elle s’est donnée un but : gagner toutes les compétions. Jusqu’au jour ou une mauvaise chute avec un ami la plonge dans le coma. Elle va devoir se battre pour retrouver sa vie d’avant l’accident. Grace à une écriture douce l’auteur aborde avec délicatesse des thèmes difficiles de la vie aussi bien du côté de Tessa que du côté des accompagnants. J’ai beaucoup aimé la place que l’auteure a laissé aux proches de Tessa, dans ce roman tout le monde s’inquiète et tout le monde veut bien faire et aider Tessa à guérir. Seulement voilà à vouloir en faire trop ou trop bien, laisse t’ont le malade respirer ?



Le roman début juste après l’arrivé de Tessa à l’hôpital, nous connaissons les pensées et les interrogations de chaque personnages face au coma de la jeune fille. Nous les voyons évoluer au fil des pages, leur espoir et leur peur grandissant un peu plus chaque jour. J’ai beaucoup apprécié ces passages narratifs. A travers eux nous sentons l’évolution de Tessa, à son réveil elle va devoir faire face à sa vie d’après l’accident. Ses questions vont rester pour certaines sans réponses, pour d’autre seul le temps, peut-être pourra y répondre. Jessie Magana emmène ses personnages jusqu’au bout de leur questionnement, ils sont aboutis et attachants.



J’ai trouvé la construction du roman originale, nous avons une partie romancée puis une partie épistolaire, avec des lettres d’Edgar (comme annoncé en note de l’éditeur) et des parties du journal intime de Tessa. C’est d’ailleurs la partie que j’ai préféré de ce roman, nous découvrons Edgar de façon très intime. Abimé par cet accident dont il se sent responsable.



Le livre étant destiné à un public jeune, je n’ai pas trouvé très judicieux de la part de l’auteur d’y inclure une scène de sexe en précisant que les deux adolescents n’utilisaient pas de moyen de contraception, j’aurai apprécié une note de l’auteure en bas de page. J’aurai aimé une fin moins ouverte et connaitre le dénouement de l’histoire d’amour entre les deux adolescents.

Merci à Netgalley et aux éditions Thierry Magnier de m’avoir permis de découvrir ce roman.

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Free Ride

Tout d'abord, je tiens à remercier Les Editions Thierry Magnier et Netgalley pour ce partenariat.



On découvre l'histoire de Tessa, adolescente, championne de ski cross, qui est plongée dans le coma suite à un accident en montagne. Lorsque cette dernière se réveille, elle souffre d'amnésie sur la dernière année écoulée. Mais beaucoup de choses peuvent se passer en un an dans la vie d'une adolescente ! Il vient donc le temps des souvenirs, de la reconstruction, de l'avenir de Tessa.



Dans un premier temps, on découvre Tessa alors qu'elle est encore dans le coma. J'ai beaucoup aimé faire la rencontre de Tessa de cette manière, aussi triste soit-elle.

Ensuite nous passons par son réveil, la découverte de ses séquelles, la quête de son passé, son hospitalisation...

Pour finir, nous avons la reconstruction de Tessa.

Et au milieu de tout ça, nous avons Edgar et ses lettres d'amour, Edgar que Tessa a totalement oublié.



C'est un roman très touchant. J'ai remarqué qu'un vrai travail avait été fait au niveau de la partie concernant l'hôpital, le coma, parce que tout est vraiment réaliste. Ayant travaillé en service de réanimation, certes en tant que secrétaire médicale, ça m'a rappelé quelques souvenirs.

J'aime aussi le fait que l'auteure aborde différents thèmes et questionnements, plus ou moins difficiles, qui nous transportent tout au long de l'histoire, tels que l'amour, la dépression, la conscience, l'inconscience, la tristesse, la peur, le passé, l'avenir, la confiance, l'amitié, la sexualité, la famille et bien d'autres encore. Ce sont des thèmes que je juge importants dans la vie d'un(e) adolescent(e).



Petit bémol pour ma part, une petite scène d'amour entre Edgar et Tessa où j'ai pu comprendre que le préservatif n'était pas au rendez-vous et cela me chagrine un peu, sachant que c'est un livre jeunesse. Et les MST dans tout ça, on en fait quoi ? Je peux peut-être me tromper sur ma perception de cette scène mais j'ai trouvé cela un peu embêtant.



Pour finir, je dirais que j'ai bien aimé ce petit roman, la plume légère de Jessie Magada pour aborder simplement des thèmes qui eux, ne sont pas si légers. C'était une première pour moi de lire un livre jeunesse mais ça ne sera pas la dernière.
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Nos elles déployées



Féminisme

Recherche d'identité

Adolescence

Relation mère fille

L'orient , l'occident

Bémol: Pas assez de psychologie des personnages, trop de scène pour adultes et trop détaillé, trop de thème abordé . Me suis attaché à aucun personnage

Voilà voilà

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