AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
Citations de Jirô Taniguchi (898)


À Venise, le temps s'arrête. Comme perdu dans un labyrinthe, je suis envahi par un sentiment étrange. Je ne sais plus où je suis.
Commenter  J’apprécie          60
Où que nous allions, ils viennent nous tuer.
Pourtant, nous ne faisons que vivre dans notre pays.
Commenter  J’apprécie          60
J’exagère peut-être mais… je pense qu’un atelier est un lieu où on construit des rêves.
Il est habité par quelque chose de particulier.
On dit bien que dans les lieux où on crée il y a quelque chose d’indéfinissable qui attire les gens.
C’est pour ça que… toutes sortes de types bizarres s’y retrouvent.
Commenter  J’apprécie          60
Je crois que c'est en mettant de l'ordre dans ses sentiments, en surmontant sa détresse et en prenant un nouveau départ, que l'on grandit.
(p. 307)
Commenter  J’apprécie          60
Une lèvre douce vous promet une éternité de baisers.
Commenter  J’apprécie          60
Celui qui est le maître de lui-même est plus grand que celui qui est le maître du monde.
Commenter  J’apprécie          60
Le marcheur doit se réveiller.
Commenter  J’apprécie          60
p.190-1.
Je suis d'accord avec lui. Les femmes ne doivent pas dépendre des hommes. Pourquoi une épouse devrait-elle être soumise à l'égoïsme de son mari ?
Commenter  J’apprécie          60
p.229-30.
Une fois que tu es parti, qui, à ton avis, s'est occupé de Koro ? Ton père... Tu sais pourquoi ? Il a tout le temps chéri Koro pour que tu sois content le jour où tu reviendrais. Le chien que tu avais abandonné.
Les paroles de mon oncle me rongeaient le cœur. Je ne pouvais rien répondre.
La semi obscurité de l'entrepôt... je me rappelais ce que m'avait dit mon oncle. Le saké est vivant... il faut continuellement veiller sur lui. Observe bien ce qui se passe dans les cuves de fermentation. Si tu parles au saké avec affection, il te le rendra en devenant excellent.
Commenter  J’apprécie          60
Les "Gurkhas" ou "soldats Gurkhas". Ce terme désigne un régiment de soldats népalais au sein de l'armée britannique. D'une efficacité remarquable dans les combats au corps à corps, ils sont considérés comme les meilleurs soldats au monde pour les opérations terrestres. Issus de cinq ethnies vivant dans l'Himalaya, principalement les Gurungs et les Magars... On les regroupe sous le nom générique de "Gurkhas".
En 1815, la compagnie des indes orientales déclara la guerre à la principalité de Gorkha. Les anglais furent alors surpris de la vaillance des soldats Gurkhas. Après la signature d'un traité de paix, les Gurkhas furent intégrés à la compagnie des indes orientales.
[...]
Habitués à la vie en altitude, ces hommes sont dotés d'une robustesse physique, d'un souffle et d'une endurance surpassant tous les autres peuples. Les soldats Gurkhas ont été présents lors de tous les conflits dans lesquels s'est trouvée impliquée l'armée britannique. Depuis 1915, ils ont combattu avec les britannique sur pratiquement tous les fronts. Alors que de toute leur existence, ils ne se sont jamais battus pour défendre les intérêts de leur pays, le Népal.
Commenter  J’apprécie          60
Si tu as envie de pleurer, surtout ne te retiens pas. La montagne te consolera. La forêt t'accueillera.
Commenter  J’apprécie          60
Devant l’autel de la veillée funèbre, je me retrouvai seul avec mon père qui reposait dans son cercueil.
Mon père, rendu muet par la mort, m’a parlé. Il m’avait attendu. Il avait toujours attendu mon retour.
Les différentes facettes de mon père, qui m’avaient été révélées durant cette veillée, me revenaient en mémoire.
La souffrance de ce père que j’avais méconnu… et sa gentillesses… sa trop grande gentillesse…
Je me mis à pleurer, les larmes roulaient su mes joues.
Commenter  J’apprécie          60
Tu étais du genre à hésiter avec conviction ! (p.177)
Commenter  J’apprécie          60
1923, an 12 de l'ère Taishô. 1er septembre. Dans un grondement sinistre, un grand tremblement de terre de magnitude 7,9 secoue soudain la région du Kantô, au centre de laquelle se trouve Tokyo.
Commenter  J’apprécie          60
Mais quelle tête elle a quand même...
Au début, je l'avais trouvée franchement moche, mais je commence à la trouver de plus en plus jolie. En tout cas elle est très amusante.
Des fois, on dirait un blaireau...
Des fois on dirait une loutre de mer...
C'est le divertissement permanent, elle apporte la gaîté dans notre maison.
Commenter  J’apprécie          60
Ils étaient sept en arrivant à Katmandou, au mois d'avril. Mais ils n'étaient plus que cinq en revenant de l'Everest.
L'expédition avait été un échec. L'assaut final avait été retardé, la mousson était sur le point de commencer, tout le monde fit le maximum, mais au bout du compte, deux membres de l'expédition périrent sur une pente de la face sud-ouest.
L'altitude mise à part, l'endroit ne présentait aucune difficulté technique.
Malheureusement ils venaient de renoncer à poursuivre l'ascension et commençaient à redescendre. C'est alors que l'accident se produisit.
Commenter  J’apprécie          60
Sa mère, brisée par la douleur se cramponnant au cercueil de son fils.
Cette image, violente, est restée gravée dans ma mémoire.
Commenter  J’apprécie          61
Dans ma petite chambre d'hôtel en terre étrangère, où l'on parle une langue que j'ignore...
... Quelle détresse, quelle solitude...
Commenter  J’apprécie          60
Après les difficultés, il y a toujours quelque chose d'heureux qui arrive.
Commenter  J’apprécie          60
Ito Kôichirô à propos d'Habu Jôji : C'était en juillet, au début des vacances d'été, qu'à l'âge de onze ans, il était parti seul pour faire une randonnée. Il m'a dit qu'il avait décidé de grimper sur une montagne qu'il avait aperçue par la fenêtre du train en allant à Hakone avec la famille de son oncle, quelque temps auparavant. Il a donc pris la ligne Odakyu à la gare de Machida en direction de l'ouest et lorsqu'il a vu des montagnes, il est descendu. Comme il y avait quelques randonneurs à la gare, il a décidé de les suivre. Le bus a déposé ses passagers au pied d'une montagne. Les gens s'y sont ensuite engagés. Les randonneurs marchaient bien plus vite que Habu. Ils le semèrent rapidement. Il s'est donc retrouvé tout seul sur un sentier inconnu. Bien sûr, il n'avait pas de carte. Il ne savait même pas qu'il se trouvait dans le massif de Tanzawa, la plus grande chaîne de montagnes du département de Kanagawa. Mais peu lui importait. Il se disait qu'en continuant, il finirait bien par arriver au sommet. Mais il avait beau marcher encore et encore, il n'arrivait toujours pas en haut. Il y avait bien un sentier, mais à l'époque, les chemins n'étaient pas aussi bien aménagés qu'aujourd'hui. Il ignorait combien de temps il lui faudrait encore crapahuter pour atteindre le sommet. Après avoir avalé le bout de pain qu'il avait emporté pour son déjeuner il hésita un instant à rebrousser chemin. Mais finalement, il continua à grimper. Il ne croisa personne sur sa route. Le soleil finit par se coucher. Bien sûr, il n'avait aucun matériel. Alors il s'installa contre des rochers. Tremper par la rosée, il ne put fermer l’œil. Pour tromper sa faim, il passa la nuit à sucer des bonbons et à boire l'eau de sa gourde. Et puis le jour se leva. En levant la tête, il s'aperçut qu'il se trouvait juste en dessous du sommet.
Commenter  J’apprécie          60



Acheter les livres de cet auteur sur
Fnac
Amazon
Decitre
Cultura
Rakuten

Lecteurs de Jirô Taniguchi Voir plus

Quiz Voir plus

Jirô Taniguchi

Dans quel film le mangaka apparaît-il?

Quartier lointain
L'élégance du hérisson
Stupeur et tremblements

10 questions
65 lecteurs ont répondu
Thème : Jirô TaniguchiCréer un quiz sur cet auteur

{* *}