Citations de Jirô Taniguchi (898)
Avoir passé deux heures dans un nomiya ne dispense toutefois pas de prendre un "vrai repas" (=avec du riz) chez soi.
[NB : nomiya = gargote]
Les années peuvent passer, vous, les hommes, vous ne restez jamais que des mômes ! Mais le plus fort, c'est que vous trouvez toujours une gourde pour vous le pardonner ! (p.381)
C'est en solitaire que la montagne prend tout son sens.
Plusieurs membres de la famille de Wataru sont dotés de cette faculté particulière qui leur permet d'entendre "la voix de la nature", ce qui les rend particulièrement sensibles à leur environnement. Mais c'est aussi ce qui les fait souffrir : la conscience particulière qu'ils ont de ce que l'homme inflige aux autres êtres vivants rend parfois difficiles leurs relations avec les autres humains et leur vie en société (Corrine Quentin, les racines du projet)
A monter toujours plus haut, toujours plus haut jusqu'au faîte... On voit la vanité et la faiblesse de l'homme (la Terre de la promesse).
Tomoji: Je veux vivre simplement. Avec des enfants dont les rires animent la maison. J'ai envie de construire une famille comme il y en a partout. C'est ce dont j'ai toujours rêvé. Je veux construire cette famille avec toi.
Fumiaki: Oui, moi aussi. Avec toi, j'ai l'impression de pouvoir surmonter toutes les difficultés. Je l'ai pensé dès notre première rencontre.
Tomoji: Moi aussi.
Quelle vue !
_ Oui.
_ C’est beau ! Je sors faire un tour !
L'été est arrivé.
De cette nouvelle année de mes 14 ans quatre mois s'étaient évaporés en un clin d’œil.
Autour de moi, ils laissaient pourtant les traces d'imperceptibles changements...
Merci à vous gardiens du Louvre... Et à vous, Victoire de Samothrace, vous qui êtes toujours là pour contempler l'histoire du Louvre et veiller sur son destin.
" - tu vois réussir dans ses études, c'est une bonne chose, mais ce n'est pas suffisant, il y'a quelque chose de beaucoup plus important , cette chose la c'est pour la rechercher que doivent vivre les hommes, pour la chercher et la trouver "
Entretien de Jirô Taniguchi, morceaux choisis :
« Me lancer dans un travail hagiographique ne m'intéressait pas, rester dans les contraintes d'une biographie stricte non plus. J'avais déjà pu me faire une idée sommaire de l'itinéraire de cette femme en lisant les précédentes publications que le temple lui avait consacrées, et qui m'est clairement apparu, c'est qu'on ne peut pas faire un manga solide à partir de simples faits hagiographiques. Tous les épisodes d'une vie humaine, même intense et passionnée, ne sont pas forcément accrocheurs. Une enfance, par exemple, est une enfance, ce n'est pas intéressant en soi. Pour composer une histoire qui fonctionne, il est indispensable d'avoir recours à de la fiction. (…). Du coup, j'ai presque entièrement gommé ce qui concerne le temple et sa création – cela n'est mentionné que rapidement à la toute dernière page de l'histoire – pour me concentrer sur la partie de l'existence de Tomoji qui est antérieure à cet événement. L'angle que j'ai choisi de privilégier, si vous voulez, c'est le parcours de vie qui a façonné la personnalité de Tomoji, et qui l'a finalement conduite à choisi la voie de la spiritualité. »
Avec les années, on connaît le bonheur d'avoir des racines.
(Tiré du commentaire de Jirô Taniguchi, fin de l'ouvrage)
Ma ville natale était toujours là, inchangée, et le sera à tout jamais.
Ce n'était pas moi qui étais revenu vers elle mais c'était elle qui peu à peu était entrée dans mon cœur.
Si la lecture de mes livres peut apporter une certaine sérénité au lecteur j'en suis très heureux. C'est même sans doute le plus grand bonheur pour moi en tant qu'auteur de bandes dessinées.
Nous nous parlions avec gravité. Nous étions toujours sérieux. Même quand nous plaisantions. Nous étions sérieux. D’ailleurs, les thons aussi étaient graves. Et les bonites aussi. Au fond, la plupart des êtres vivants sont sérieux.
128 kens. Tiens donc! Deux pas de plus qu'hier?... Quoi que je fasse...
Il y a toujours une différence de presque 1 kens.
Ken : ancienne unité de longueur valant 1,818m
"Si vous croyez que je trouve encore quoi que ce soit d'amusant [...] C'est juste qu'on n'arrive pas à mourir comme on voudrait...eh oui, ce n'est pas si facile de mourir...il ne suffit pas d'avoir envie."
Avec le temps nous croyons grandir...
Mais la maturité n'est qu'un leurre, une entrave à notre âme libre d'enfant.
Provoquer une certaine appréhension, en fait, c'est le premier critère pour qu'un restaurant soit "bon". Un restaurant doit conserver une part d'ombre, des recoins peu clairs, une atmosphère plus ou moins tendue, une aura mystérieuse et sombre.
(page 188)
Le 17 avril 1952 à 14H55, le grand incendie de Tottori, considéré comme le plus important d’après-guerre, s’est déclaré dans une maison inhabitée des environs de la gare, au sud-est de la ville.