Voici un livre qui, je pense, peut traverser les époques et se faire une place dans ce que l’on appelle la « Littérature ». Il rend grâce à cette dernière en lui donnant un rôle à part entière avec un narrateur-écrivain amnésique qui rédige, justement et magnifiquement, Ton absence n’est que ténèbres.
Les personnages, quant à eux, sont profonds, intenses et existent dans toute leur humanité. Leurs défauts, leurs qualités, leurs pêchés et leurs moments de grâce sont contés et créent une fresque familiale et romanesque gigantesque. Le lecteur est ainsi plongé et égaré dans les abysses du genre humain. Certaines scènes sont sublimes, d’autres sont terribles. Quoi qu’il en soit, elles poussent le narrateur comme le lecteur à s’interroger : qu’est-ce que l’humanité ? Qu’est-ce que l’amour ? Qu’est-ce que la mort ? Et surtout qu’est-ce que la vie avant celle-ci ? Ce sont ces questionnements et l’exploration des sentiments humains, notamment de l’amour sous toutes ses formes, qui sont l’essence de livre.
Bien que magnifique, ce livre est très complexe et je pense qu’il n’est pas accessible à tous. Les récits et les époques sont enchâssés, les personnages sont nombreux et il est parfois difficile de se situer dans le livre. Le narrateur est perdu alors l’auteur perd volontairement son lecteur et même si les changements de temporalité sont réalisés avec brio et finesse, le roman est vraiment déroutant.
Pour résumer et conclure mon propos, je conseille cet ouvrage aux amoureux de la littérature, des analyses littéraires et des questionnements autour de l’Humanité. Malgré sa complexité, il est un fabuleux voyage et est une véritable ouverture à la réflexion. Ce livre, il faut être prêt pour sa lecture et prendre le temps de le lire sinon vous risquez bien de le fermer au bout d’une centaine de pages et cela serait dommage car il rend grâce à la littérature et au genre humain en en faisant son cœur.
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Roman d'atmosphère sans véritable histoire. Lecture ardue non linéaire et pleine de états d'âme de l'auteur.
Un point positif pour l'Islande dont on comprend la beauté et la dureté à travers la vie des personnages et la description des paysages.
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La narration est originale, le fait que cela se déroule en Islande est très intéressant, d'un point de vue culturel. Cependant le style n'est pas très agréable, plutôt vulgaire, et l'ensemble du roman est emprunt de misogynie : les femmes sont des objets sexuels, capricieux, impétueux. Une femme qui désire plus qu'élever ses enfants est une ingrate difficile.
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Tout est dans le titre. Jon Kalman Stefansson évoque quelques destins singuliers, quelques vies banales et insignifiantes, et il nous plonge ainsi au cœur de l’âme humaine, au cœur de la vie.
J’ai retrouvé avec bonheur son écriture profonde et poétique.
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Ton absence n’est que ténèbres de Jón Kalman Stefánsson, que je viens de terminer, est un roman qui raconte l’histoire, qui s’étale sur une centaine d’années, de plusieurs générations d’une même famille. Ce récit est écrit à notre époque (en 2020, en pleine pandémie du COVID-19) par un romancier ayant perdu la mémoire. Nombre de destins s’entrechoquent : celui de Gùdridùr, de Jón, de Petùr ou encore d’Eirikùr. À un tel point qu’on en vient à se poser des questions sur nous-mêmes : « Qui sommes-nous? », « Pourquoi sommes-nous sur cette Terre? », « Qu’est-ce que la vie? », « Qu’est-ce que la mort ? », etc.
Malheureusement, je dois dire que j’ai trouvé cette lecture difficile. Stefánsson nous mène dans des labyrinthes et des dédales philosophiques, narratifs et familiaux parfois presque incompréhensibles.
D’abord, j’étais tout mêlé dans les personnages (qui était qui et à quelle époque tel personnage a-t-il vécu?). Les noms fusaient de partout, apparaissant parfois brièvement, et étaient présentés dans un désordre chronologique. Je reproche à l’auteur de ne pas avoir fait assez de liens entre les personnages, cela m’aurait permis de mieux comprendre.
De deux, j’ai trouvé les dialogues confus, du fait qu’ils n’étaient pas introduits par des tirets et/ou indiqués par des parenthèses. Aussi, le texte est ponctué de nombreuses phrases, qui ralentissent le rythme du roman, exprimées par les morts. Bien que le récit soit une belle réflexion sur la vie et la mort, ces phrases étaient, à mon avis, transmises au lecture sans trop de préavis et de contexte, ce qui m’a une fois de plus mélangé.
De trois, le personnage qui était -du moins qui me paraissait- central, le narrateur, n’a pas été à mon avis assez bien exploité. On le présente comme un homme qui a perdu la mémoire et qui cherche la personne qu’il était, alors on s’attend à ce que ça se conclue de manière à ce qu’il ait eu réponses à toutes -où presque toutes- ses questions…mais non! On se concentre trop sur l’histoire de cette famille racontée dans le livre, famille dont on ne sait pas grand-chose en fin de compte (Pourquoi celle-ci en particulier? Qu’a-t-elle de spécial? Pourquoi se retrouve-t-elle là?)
De quatre, il y a selon moi trop de répétitions et de longueurs dans ce roman. Des phrases reviennent carrément plusieurs fois et à quoi ça mène? À faire stagner les récits de cette famille qui, d’ailleurs, même s’ils sont intéressants, sont prévisibles et sans suspense.
De cinq, je me suis senti dépassé au niveau philosophique. Bien que ce que j’aime le plus normalement dans une lecture est son aspect réflexif, qu’on aborde ici l’idée que chacune de nos actions nous mène vers un nouvel univers m’a un peu perdu. Je m’excuse auprès de tous ceux qui adhèrent à cette théorie du multiverse, qui commence à se retrouver dans les films et les livres, mais je ne l’ai jamais compris. Peut-être ne suis-je pas assez bon pour comprendre ce genre de truc, mais il en reste que c’est pour moi quelque chose d’abstruse.
Bref, Ton absence n’est que ténèbres à été pour moi, globalement, une lecture ardue. Je cherchais des réponses, je repars avec plus de questions. Il faut concéder que Stefánsson, plume sublime, peint à merveille le portrait d’une Islande, d’un climat rude mais d’une beauté exceptionnelle, au cours de plus d’un siècle, que ses références culturelles relèvent d’un homme cultivé et qu’il m’a fait voyagé. Cet auteur explore également des thèmes qui me sont chers comme la vie, la mort, l’amour, la famille, etc. Mais, malheureusement, je n’ai pas accroché plus pour plusieurs raisons, bien que je suis conscient que cette œuvre littéraire a été largement salué par la critique.
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Je n’avais jamais lu un livre de ce genre, et le style d’écriture m’a au départ paru un peu difficile. Mais au fil des pages et du récit, le rythme évolue, et je me suis retrouvée prise dans cette frénésie, pour finalement ne plus pouvoir lâcher mon livre des yeux.
Ce livre est comme un bonbon à sucer, qu’on prend plaisir à lire, qui nous entraîne, nous balade, nous retiens. On veut en savoir toujours plus, explorer et découvrir chaque secret, chaque histoire, chaque destin.
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Ce roman, c’est l’Islande… une œuvre brute, difficile d’accès parfois, des chemins qui se perdent, une terre qui vibre et vit, souffle, un feu qui couve et qui menace d’exploser à tout moment, des étendues de glace dont le froid coupe, et des paragraphes à couper le souffle.
Le narrateur a perdu la mémoire, et au contact de quelques personnes dans un hôtel perdu au milieu des fjords, va reconstituer toute l’histoire d’une famille sur 120 ans. L’histoire d’Eirikur, musicien à la recherche de ses origines (la musique est omniprésente dans le roman), de son père Halldór qui ne sait pas communiquer, de Petur et Gudridur qui il y a un siècle vivent une passion dévorante malgré leurs différences de milieux… C’est construit comme une suite de digressions, on se perd au début et il m’a fallu du temps pour m’attacher aux personnages, pour ensuite dévorer les 200 dernières pages et souhaiter continuer encore et encore. Au-delà de ces histoires, l’auteur pose des vérités philosophiques, simples et profondes. C’est une réflexion sur la vie, sur des chemins qui se construisent ou se perdent, des univers qui s’égarent ou se rejoignent. C’est tellement beau… ce roman, c’est l’Islande…
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Une grande saga familiale contée par un narrateur qui a perdu la mémoire... Il reconstitue le puzzle de plusieurs générations, grâce à des rencontres, dans un ouest islandais où on le suit avec la curiosité de mieux comprendre et imaginer le quotidien des habitants de ce petit bout de terre éloigné de tout.
La lecture est dense, avec une construction et une narration qui peuvent dérouter, avec beaucoup de personnages (aux noms islandais ! Au début on s'y perd, puis on s'y habitue), d’époques, des faits qui se coupent et se recoupent :
- un pasteur qui écrit des lettres à un poète allemand décédé, il tient une revue intellectuelle, et tombe amoureux d’une dame qui lui envoie un article sur le lombric qui selon elle détient la pensée divine...
- une jeune fille de Reykyavik revient dans la région car elle était un jour tombée sous le charme d’un agriculteur aux yeux bleus...
- un musicien "exilé" à Marseille
...
L’ambiance est parfois mystérieuse voir mystique, parfois sombre, tragique, parfois solaire, lumineuse ! C'est poétique, c'est très beau et l'auteur nous invite à nous interroger sur la mémoire, sur la vie, la mort, l'amour ...!
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Une poésie merveilleuse que la littérature de cet auteur. Ses mots et ses phrases sont comme des douceurs dans la bouche qui fond à chaque page. Merci de tant de beautés. A lire absolument.
Il nous donne l'image d'une Islande rude et douce en même temps. Sa description nous amène dans une terre aride et accueillante. Ici, l'inconscient apparaît au gré des pages et les destins s'enchevetrent. On se laisse mener dans des allers-retours entre Le passé et le présent. L1 délicatesse des mots et des phrases font de ce roman ine.oeuvre admirable.
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Quelle découverte que ce livre à la fois âpre et plein d’amour fou, à l’image de son pays d’origine l’Islande. Il traverse de manière élégante les époques et suggère comment ce qui est arrivé aux anciennes générations influe sur les descendants. Le quotidien difficile n’empêche pas de rêver à quelque chose de plus grand et profond et laisse aux êtres un jardin secret qui leur permet de rester eux-mêmes et d’échapper à leur destinée.
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Un livre merveilleux qui tient les promesses du premier volume, Entre ciel et terre. Une très belle traduction qui restitue la poésie et la magie de ce grand moment de littérature, à la fois nostalgique et transcendante. Le gamin continue son chemin sur ces terres verglacées d'Islande où il rencontre des personnages qui vont marquer sa destinée.
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Très grande narration littéraire.
Il y a du style
Un genre nouveau. ( le coup de l'amnésique qui décrit ce qu'il vit et qui se rends compte qu'il est chez lui , que tout le monde le connait, mais qu'il a tout oublié)
Je vais vous raconter une histoire de l'homme, qui à vu l'homme......
Beaucoup de talent, mais 250 pages auraient été suffisant
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Parfois, la découverte d'un auteur tient du pur hasard. Certains diront que c'est le destin, d'autres plus mystiques vous diront que c'est le livre qui vous choisit.
C'est ce qu'il s'est passé avec ce livre.
J'avais aperçu le nouveau roman de l'auteur en librairie. Attiré par le titre, je l'ai regardé, je l'ai manipulé et lu quelques pages.
Je l'ai reposé en prenant soin de bien noter le nom de cet auteur mystérieux.Ma voix intérieur, poussée par la raison me disait que j'avais bien des livres qui attendaient chez moi!
Je rentrais donc chez moi, encore confus des quelques pages que j'ai pu lire.
En jetant un coup d'œil aux livres affichés par un bouquiniste sur le chemin du retour, un livre attire mon attention. "Entre ciel et terre" de ce fameux auteur mystérieux. Convaincu que cette coïncidence n'en n'était pas une, je l'achète sur le champ.
Je remercie les Dieux de la littérature de m'avoir mis sur le chemin de Stefansson.
Dès les premières pages, je sens la force et la beauté de sa prose. Le livre se lit en quelques jours,tant l'auteur arrive à nous transporter dans l'univers, dans l'action dans les pensées des personnages.
L'écriture est magnifique et je dois saluer le travail du traducteur de Stefansson, Eric Boury, tant la traduction d'une oeuvre aussi magistrale dans une langue telle que l'islandais est ,en soit, une prouesse.
Si je suis tout à fait honnête, je dois dire que le livre dans sa deuxième partie est moins attenante,mais c'est surtout que la première partie atteint un très haut niveau d'écriture. J'ai quand même commandé les deux romans suivant pour continuer la saga
Pour résumer, je me suis régalé avec ce roman mêlant mystique, poésie, froid glacial et terres lointaines. Une aura incroyable ressort de ce livre qui ne laissera pas indifférent.
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Impossible de se détacher de ces histoires islandaises, les protagonistes sont tellement attachants et malgré cette tristesse qui domine le récit, on a le cœur réchauffé grâce à ce style si poétique et cet humour permanent. On n'a qu'une envie une fois le livre refermé : s'y précipiter.
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